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The Chronicles of Avael: The Chimaera Stones
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The Chronicles of Avael: The Chimaera StonesDonjon & Dragon sur votre téléphone
Ayant fini le jeu avant Axi, il m'a laissé m'occuper du test. Je vous conseille donc de commencer par bien lire sa preview car je ne vais pas tout décrire à nouveau. Ce jeu nous est proposé par Evil Developers une société de développement de jeux dont je ne connaissais rien il y a deux mois. Après quelques recherches je ne leur ai rien trouvé d’autre comme jeu qu’Avael, la société semble d’origine allemande et est complètement inconnue au bataillon. Le prologue, comme le jeu complet, sont “(c) by Andreas Madenis” on aura au moins un nom.
D’abord curieux, j’ai pris le prologue, disponible gratuitement sur leur site. J’ai très vite enchaîné sur la version de démonstration du jeu (disponible tout aussi gratuitement sur leur site) pour enfin franchir le cap et me payer le jeu complet (à 4€). Ainsi, je me lance dans l’aventure ! Qu’a donc ce jeu de si spécial? Toujours des rats !Comme dans la plupart des RPG, votre première mission sera de dératiser les alentours du village Woodlodge… L’originalité est au rendez-vous car...
Non, en fait, le coup des rats, c’est complètement du déjà vu. D’autant plus que le jeu commence directement là dessus. Votre personnage n’a pas d’histoire... Au début, j’ai vraiment cru qu’il y avait un lien entre le personnage du prologue et ceux du jeu complet mais je n’en ai pas trouvé (les noms sont différents), dommage. Bien, on nous lâche dans l’action sans explications, et la suite ne s'arrange pas. En tartant du rat sur votre chemin, vous verrez, à deux reprises, surgir un personnage des buissons pour vous remercier de l’avoir sauvé. Ce personnage joint immédiatement votre groupe... Sans autres raisons que cela. Plus fort encore, ces personnages incapables de vaincre une bande de rats en colère tous seuls seront quand même d’une bonne aide dans votre aventure (mais du coup, pour le coup du sauvetage on repassera quand même, il est moyennement crédible). Une fois l’équipe au complet, vous passerez à la vitesse supérieur : tarter le gros méchant rat big-boss du coin. Ce ne sera d’ailleurs pas trop difficile et vous trouverez vite, par la même occasion, ce qui semble être l’origine de la prolifération des gros rats féroces. Une pierre, luisante, qui perd sa lueur dès que vous l’attrapez... L’aventure commencera vraiment à ce moment, pas spécialement originale et pas vraiment développée non plus, elle constitue quand même un prétexte convenable aux yeux de nos 3 aventuriers pour partir à... l’aventure! D'où viens cette pierre ? Qui l'a placé là ? Pourquoi s'est-elle activée ? Et pourquoi les rats en sont devenus fous ? Voila toutes les questions auxquelles vous ne pourrez pas complètement répondre en jouant... Car cette aventure se terminera malheureusement bien vite après son commencement... Je joue avec un doigtOn va passer rapidement en revue les différents aspects techniques. Graphiquement, il est correct pour son support. Mais on arrive quand même à l’ère de la vraie 3D sur les mobile il a donc un petit cran de retard. Je suppose que l’aspect old-school est voulu (pour l’ambiance) mais est aussi nécessaire (pour la compatibilité sur les portables). Par contre, les musiques et les effets sonores sont carrément à chier (d’ailleurs, des musiques il n’y en a pas des masses…) du coup, on comprend très vite pourquoi le jeu nous demande si l’on souhaite activer ou désactiver le son au début de son exécution. Personnellement, j’y ai joué avec le son désactivé, déjà ça gène moins les personnes alentours dans le train et ensuite, ça dérange moins mes oreilles. Des petits digits et thèmes mieux travaillés auraient été les bienvenus.
Ce qui fait vraiment la force de ce jeu est son gameplay (comme d’habitude pour les RPG vous me direz) mais dans une certaine limite. Effectivement, très peu de joueurs risquent d’apprécier son parti-pris à sa juste valeur. Votre doigt va sauver le monde ! Il faut le dire, sur un clavier assez étroit, il vaut mieux faire attention à ce que l’on fait, surtout que le jeu ne vous demandera pas vraiment de confirmer vos choix. Donjon et Dragon sur ton téléphone !Le parti pris de ce jeu est clair : coller au mieux à un jeu de rôle classique. Vous savez, celui où l’on se réunit entre potes, on prend du pshit-orange et des biscuits pour geeker toute une nuit avec des crayons, du papier et des dés. Les conséquences pour le jeu sont assez multiples : vous ne gagnez pas de point d’expérience en tuant des ennemis, vous ne regagnez pas vos points de vie quand vous le voulez, les rares personnes que vous croiserez capable de vous vendre des choses n’auront que peu de stock, etc. Bref, vous serez à la rue pendant toute l’aventure.
Pour être tout à fait franc, j’ai fini ce jeu avec mes personnages au niveau 2 car il est impossible de faire du leveling, c’est assez inhabituel. Tout ceci nous amène à la référence du jeu de rôle classique : D&D. A chaque point scénaristiquement pré-établi, vous serez récompensé par un des personnages non-joueurs du jeu. La récompense va être multiple et, en général, généreuse. Point d’expérience, potions de vie et de magie, argent et recharge du niveau de vie et de magie de vos personnages. Rien ne vous garantie que vous serez entièrement rechargés par contre, tout dépendra des statistiques de vos personnages. Bref, la gestion de l’histoire et des personnages colle à celle d’un bon vieux D&D. Retour aux sourcesVos personnages verront toutes leurs actions gérées par leurs caractéristiques et leurs compétences. Les statistiques de base sont la force (principalement pour les dégâts que vous infligerez), la constitution (principalement pour vos points de vie), la dextérité (principalement pour votre précision d’attaque), le charisme (utile pour vos rapports avec les PNJ), l’intelligence (pour la magie) et la perception (pour votre aptitude à repérer le danger). Associé à ces caractéristiques, vous aurez des compétences, comme le maniement de l’épée, exprimant votre degré de maîtrise dans le domaine en question. En gros, quand vous attaquez un adversaire à l’épée, on regarde votre degré de maîtrise de l’épée, votre dextérité et on compare avec la dextérité de l’adversaire. Si vous réussissez à toucher votre adversaire, on va aller comparer votre force et les statistiques de votre arme avec l’armure de votre adversaire pour calculer le nombre de points de vie que vous lui prenez. Tout ceci se passe bien sûr de façon transparente pour le joueur. Vous ne verrez, à l’écran, que les points de dégâts apparaître et la barre de vie de l’ennemi diminuer.
Compétences, caractéristiques... Et le combat ?Doucement... déjà en gagnant un niveau, vous pourrez augmenter une de vos caractéristiques d’un point et plusieurs de vos compétences d’un point aussi, à vous de les attribuer judicieusement (pour vous aider, vous pourrez toujours lire la description fourni par le jeu). Les magiciens gagnent aussi des nouveaux sorts. Parlons un peu des sorts justement. Leur description est en allemand dans le jeu... La traduction n’a pas été faite ou a été oubliée à la compilation du programme, peu importe, je ne comprends pas l’allemand et ce défaut a été bien gênant. Pour pallier à ça, il vous faudra jeter un œil dans la version de démo (pour la description des sorts en anglais), car ils sont bien traduits dans cette démo (étrange...). Sinon, vous pourrez essayer de passer par un traducteur automatique, pour peu que vous en ayez un avec vous dans le train...
Quand vous arrivez à proximité d’un adversaire, le jeu passe du mode exploration au mode combat de façon automatique. Vos personnages se séparent et peuvent agirent à leur guise sur le damier. Les combats se font au tour par tour, chaque protagoniste dispose de points d’action (vous en aurez 3 par tour en l’occurrence). Vous déplacer d’une case coute 1 point, attaquer à l’épée vous en coute 2. Si vous essayer de faire une action plus couteuse que le nombre de point vous restant, et bien ça marche. Le système est assez simple à prendre en main, pour attaquer, on se contente d’essayer d’avancer sur la case de l’adversaire. Pour les sorts et les armes à distance, on choisit la cible et on tire, mais on ne peut le faire que si l'on est pas engagé par un adversaire. Dans le cas des attaques à distance des malus éventuels peuvent apparaître à l'écran pour représenter une gène dans la ligne de visée par exemple. Le prologue…Bizarrement, le prologue, dont je parlais au début du test, vous montre ce qu’aurait du être Avael, ou plus exactement, il montre surement ce que qu’aurait été le second chapitre. Il est mieux réalisé et propose une énigme plus poussée et amusante à faire que celles du jeu en lui-même. Il va de soi que le prologue a été conçut après le jeu. Comme différence notable on voit 4 icônes de visage au lieu des 3 dans le jeu normal, ce qui laissait présager d’une possibilité de 4 membres dans le groupe pour la suite du jeu (au lieu de 3 actuellement). L’ensemble est donc plus soigné, plus réfléchi et a vraiment un avant-goût de bon jeu en préparation. Malheureusement, le site n’est plus mis à jour depuis 2007, année lors de laquelle le second volet du jeu, reprenant la suite du chapitre “Chimaera Stones”, aurait dû sortir.
Ce jeu a un bon goût de vieux shareware des années 90, je me souviens encore avec émotion de l’époque ou j’épluchais mon Joystick mensuelle et où j’insérais fébrilement le cd dans mon P90 pour voir les prochain hits à venir... Le jeu a probablement été codé avec amour mais ne semble vraiment pas fini et est sévèrement entaché par l’absence de traduction des sortilèges mais aussi par son énorme manque de développement. Et pour cause, il est très court. Vous mettrez probablement autour de 5 heures pour en venir à bout, le jeu se terminant d'ailleurs en noeud de boudin avec un énorme "à suivre dans le deuxième chapitre" digne d'un Golden Sun. Le plus triste est que nous ne verrons probablement jamais la suite (d'après le jeu, elle devait sortir l'année dernière) et c’est bien dommage, il était assez prometteur dans son genre.
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