Commentaires RPG - Legendra RPG

peacecraft

le 31/08/2024
4_5

J'ai longtemps cru que The Nomad Soul était un bon jeu qui avait dû mal veillir. Les critiques de l'époque étaient positives et son univers me paraissait attirant.
Bon, clairement, le temps n'a pas été clement avec The Nomad Soul. Ça a très très mal vieilli, sur quasiment tous les points.

Le gameplay est divisé en 3 catégories, aventure où on enquête comme dans Shenmue par exemple, FPS, et combat à la manière d'un jeu de combat 2d.
La partie aventure est la plus réussie et j'ai franchement du mal à comprendre l'utilité des 2 autres. La partie FPS est très mauvaise, la maniabilité au pad DC est un calvaire, le brouillard rend les ennemis invisibles et il est difficile de s'orienter dans ce bazar. La partie combat a le mérite d'être simple et de ne pas prendre la tête.

Curieux choix en tout cas de s'éparpiller autant tant le jeu semble incomplet sur de nombreux points.

Dans une interview de 2022, David Cage annonçait qu'il avait écrit 250 pages pour présenter The Nomad Soul et essayer de le développer sur PlayStation. Évidemment, on lui a fait comprendre que c'était impossible de mener à bien un tel projet sur la bécane de Sony et il est donc parti sur PC, puis Dreamcast. Le souci, c'est qu'on sent véritablement que le jeu a du être raccourci ici et là. Et c'est dommage car il y a des bonnes idées. Le pitch de départ est sympa, on casse le 4ème mur pour se connecter avec le joueur, on peut changer d'âmes en cours de jeu, l'ambiance cyberpunk se ressent et on peut découvrir le lore grâce aux nombreux livres disponibles. Mais l'histoire devient ensuite un peu trop bordélique et direct pour l'apprécier, on a l'impression que les développeurs ont placé des trucs un peu partout pour faire cool mais rien n'est approfondi. Une question de temps et de budget à mon avis.

Quant à la version Dreamcast, disons le clairement, c'est moche. Chutes de framerate, temps de chargement, la console qui fait son bruit si typique à chaque fois qu'on rentre dans un bâtiment, et surtout un brouillard qui nous renvoie aux jours les plus gris de la N64.

De ce que j'ai vu en vidéo, The Nomad Soul est bien plus beau sur PC mais j'ai aussi lu qu'il y avait plus de bugs gênants (rien de grave pour la version DC à ce niveau là).

Néanmoins, si il y a bien quelque-chose qu'on ne peut pas enlever à The Nomad Soul, c'est son identité. Grâce à Eidos, David Cage a pu travailler avec David Bowie qui a composé plusieurs chansons exclusives au jeu. On ira donc voir avec plaisir ses concerts virtuels et écouter la bande-son, le point fort d'un jeu bancal quasiment partout. Et c'était sans doute le cas en 1999.
J'ai longtemps cru que The Nomad Soul était un bon jeu qui avait dû mal veillir. Les critiques de l'époque étaient positives et son univers me paraissait attirant.
Bon, clairement, le temps n'a pas été clement avec The Nomad Soul. Ça a très très mal vieilli, sur quasiment tous les points.

Le gameplay est divisé en 3 catégories, aventure où on enquête comme dans Shenmue par exemple, FPS, et combat à la manière d'un jeu de combat 2d.
La partie aventure est la plus réussie et j'ai franchement du mal à comprendre l'utilité des 2 autres. La partie FPS est très mauvaise, la maniabilité au pad DC est un calvaire, le brouillard rend les ennemis invisibles et il est difficile de s'orienter dans ce bazar. La partie combat a le mérite d'être simple et de ne pas prendre la tête.

Curieux choix en tout cas de s'éparpiller autant tant le jeu semble incomplet sur de nombreux points.

Dans une interview de 2022, David Cage annonçait qu'il avait écrit 250 pages pour présenter The Nomad Soul et essayer de le développer sur PlayStation. Évidemment, on lui a fait comprendre que c'était impossible de mener à bien un tel projet sur la bécane de Sony et il est donc parti sur PC, puis Dreamcast. Le souci, c'est qu'on sent véritablement que le jeu a du être raccourci ici et là. Et c'est dommage car il y a des bonnes idées. Le pitch de départ est sympa, on casse le 4ème mur pour se connecter avec le joueur, on peut changer d'âmes en cours de jeu, l'ambiance cyberpunk se ressent et on peut découvrir le lore grâce aux nombreux livres disponibles. Mais l'histoire devient ensuite un peu trop bordélique et direct pour l'apprécier, on a l'impression que les développeurs ont placé des trucs un peu partout pour faire cool mais rien n'est approfondi. Une question de temps et de budget à mon avis.

Quant à la version Dreamcast, disons le clairement, c'est moche. Chutes de framerate, temps de chargement, la console qui fait son bruit si typique à chaque fois qu'on rentre dans un bâtiment, et surtout un brouillard qui nous renvoie aux jours les plus gris de la N64.

De ce que j'ai vu en vidéo, The Nomad Soul est bien plus beau sur PC mais j'ai aussi lu qu'il y avait plus de bugs gênants (rien de grave pour la version DC à ce niveau là).

Néanmoins, si il y a bien quelque-chose qu'on ne peut pas enlever à The Nomad Soul, c'est son identité. Grâce à Eidos, David Cage a pu travailler avec David Bowie qui a composé plusieurs chansons exclusives au jeu. On ira donc voir avec plaisir ses concerts virtuels et écouter la bande-son, le point fort d'un jeu bancal quasiment partout. Et c'était sans doute le cas en 1999.

L.O.L.: Lack of Love

peacecraft

le 25/08/2024

Le nom de Ryuichi Sakamoto et le fait que le jeu soit sorti au Japon uniquement en fin de vie de la Dreamcast contribuent à ce que L.O.L dispose aujourd'hui d'une certaine aura.
Et c'est en effet un ovni difficile à classer. Ici, il n'y a pas ou peu d'indications, pas de dialogues (aucun problème pour faire la version japonaise sans comprendre la langue), et on se retrouve vite complètement perdu sans savoir quoi faire sur une planète inconnue. Difficile à aborder au début, on comprend petit à petit ce que le jeu attend de nous et on se retrouve à tester les différentes actions pour débloquer les "lumières" qui nous permettent de progresser. Une progression souvent laborieuse, je me suis souvent retrouvé à n'avoir aucune idée de savoir quoi faire (merci gamefaqs). C'est le gros défaut du jeu, j'ai trouvé que certaines actions étaient trop tirées par les cheveux.

Au niveau des points positifs, la musique, forcément avec Sakamoto. Discrète, elle contribue parfaitement à l'ambiance du jeu et le thème principal est excellent. Le scénario est plus profond qu'il n'y paraît et est aujourd'hui plus que jamais d'actualité.

Lack of Love est donc bien cet ovni videoludique, plaisant à jouer malgré ces défauts et qui gagnerait grandement à être remasteriser pour le rendre plus accessible.

Call of Cthulhu nxn

peacecraft

le 15/11/2023
6_5

Étant assez friand de l'univers de Lovecraft, je n'ai pas pu m'empêcher de tester ce Call of Cthulhu, et celà malgré les critiques plus ou moins positives.
Côté négatif, l'aspect rpg est très limité et mis à part quelques choix dans les conversations, je n'ai pas eu la sensation que la répartition des CP change quoi que ce soit au déroulement de l'aventure. Cette dernière est par ailleurs très linéaire et scriptée, alternant enquête, survival et infiltration. Malheureusement certaines phases sont assez crispantes et pas vraiment réussies. A noter également que la version Switch est inférieure techniquement et j'ai eu quelques bugs assez gênants.
Au niveau des points positifs, la mise en scène, les doublages et surtout l'atmosphère sont très réussis. On retrouve parfaitement l'univers de Lovecraft et les thèmes qui lui sont chers (folie, rêve, horreur cosmique) dans une ambiance New England du début du 20eme siècle inquiétante. Par contre, l'histoire différe du livre et est apparemment plus fidèle à un jdr sorti dans les années 80. Ce n'est pas dérangeant, et les fans de l'auteur devraient pouvoir passer outre les défauts du jeu pour se plonger dedans.

Live a Live nxn

peacecraft

le 07/05/2023

Un remake de grande qualité, c'est beau et la bande son est très classe. Certaines histoires auraient gagné à être un peu plus développé mais ça reste très bon dans l'ensemble. Une bonne découverte !

Fallout 4

peacecraft

le 18/01/2022

J'ai mis du temps à apprécier Fallout 4, beaucoup de temps. Le jeu est vaste, prend son temps et le fait d'avoir fait n'importe quoi avec les perks pendant longtemps m'ont empêché de profiter pleinement de ce que le Commonwealth avait à offrir. Et il y en a des choses, des quêtes annexes à foison, des factions, des compagnons, des colonies à développer etc.
Malheureusement, le poids des années se fait ressentir et les mécaniques déjà utilisées maintes fois ont tendance à lasser, et le système de combat n'a rien d'exceptionnel non plus. Les fans de ce genre d'ambiance post apo seront aux anges, les musiques sont toujours aussi bien choisies (bien que trop peu nombreuses), et l'univers dégage quand même une ambiance unique.

Wonder Boy: Asha in Monster World play4

peacecraft

le 18/12/2021

N'ayant jamais joué à la version Megadrive, j'en ai profité pour faire ce remake. Le jeu débute par une intro en mode Star Wars qui n'a absolument rien à faire là, et on est direct lancé dans le bain. Les graphismes sont plutôt jolis, même si on remarque un manque flagrant d'imagination dans les décors, la musique est sympa même si répétitive et la facilité du jeu fait qu'on progresse aisément. Pas de quoi crier au génie cependant, les mécaniques du jeu et les niveaux sont très banals et auraient bien eu besoin d'un petit coup de dépoussiérage.
Au final, loin d'être mauvais, ce remake est peu inspiré, surtout quand on le compare au fantastique Wonder Boy 3 ressorti par Lizard Cube en 2017.

Virtual Hydlide sat

peacecraft

le 18/12/2021

Ah Virtual Hydlide, titre bien connu des amateurs de Saturn, mais pas forcément pour les bonnes raisons !
Il faut vraiment voir tourner le jeu pour voir à quelle point cette 3D est catastrophique. Mais bon, les petites scènes en FMV merveilleusement kitsch, la dégaine disgracieuse de notre héros bizarrement attachante, la difficulté quasiment inexistante si on a les bons objets, rendent cette bouse supportable et au final assez marrante, et puis le tout est tout de même très court, ce qui n'est pas plus mal.
Et la musique de la carte est sympatoche, histoire de lui trouver une qualité

Ys III: Wanderers from Ys

peacecraft

le 18/12/2021

Mais quelle était cette manie de copier Zelda 2 alors qu'il était clairement en deçà de son prédécesseur ?
Ici, c'est bourrinage intensif, mais en bien moins fun que le premier Ys. On avance vers la droite sans se poser de questions. On bloque contre des ennemis? On recule un peu et on fait du level-up, et c'est reparti ! Le scenario est peut-être un peu plus développé mais n'offre rien d'inoubliable, comme le reste d'ailleurs.

Nanatsu Kaze no Shima Monogatari sat

peacecraft

le 27/09/2021

Je suis tombé sur ce jeu par hasard en regardant la bdd Legendra des rpgs Saturn. Je suis complètement tombé sous le charme des graphismes 2d. Chaque écran semble être une aquarelle et la direction artistique est magnifique.
Ce jeu reste néanmoins un véritable ovni impossible à classer. Il est amusant de constater que les développeurs le considère comme un rpg. C'est bien mentionné sur la boîte mais ça s'apparente plus à un argument de vente.
Ici, le rythme est lent, tranquille, on prends son temps et on aide le héros à retrouver la mémoire et reformer l'île aux sept vents. Pas de game over et la progression se fait en décortiquant les indices laissés par les pnj pour développer l'histoire. Le problème, c'est que ces indices sont un peu ardus et une très bonne connaissance du japonais est indispensable (il y a un guide gamefaqs en anglais mais incomplet, pour ma part je me suis aidé d'une walkthrough en japonais).
Reste que cette ambiance conte de fées japonais est véritablement envoûtante, les musiques, rares, sont très bonnes et les nombreux persos croisés sont hauts en couleur.
Nanatsu no kaze no shima no monogatari (le conte de l'île aux sept vents) est un jeu unique, inclassifiable, très beau, très lent dans son déroulement, mais diablement inaccessible. Et c'est bien dommage, car il mérite d'être plus connu !

The Witcher 3: Wild Hunt - Blood and Wine play4

peacecraft

le 28/08/2021

Blood and Wine est une belle conclusion pour un des meilleurs rpgs de cette génération. Une fois de plus, il n'y a dire sur l'écriture et cet univers qui nous fait découvrir le monde de Toussaint, qui est ici représenté parfaitement et donne une vision fidèle aux livres. Ceux qui les ont lus seront d'ailleurs ravis de retrouver certains personnages ici.
Blood and Wine est au final bien plus qu'un simple DLC et est à faire absolument pour ceux qui ont aimé l'oeuvre principale et les livres.

The Witcher 3: Wild Hunt - Hearts of Stone play4

peacecraft

le 07/06/2021
8_5

Une bonne mise en bouche avant le deuxième DLC, plus conséquent. L'histoire est sympa et se laisse suivre, on y découvre des nouveaux personnages hauts en couleurs et il m'a semblé que cette extension était un poil plus difficile que le jeu de base.

Neutopia II pce

peacecraft

le 04/04/2021
7_5

La paix n'aura pas duré bien longtemps dans le monde de Neutopia. Un an après les événements du premier, on retrouve le fiston de Jazeta qui aura la lourde tâche de lui succéder. Le jeu est proche du premier mais on note tout de même des améliorations. On a maintenant droit à des villages, une difficulté mieux dosée, plus de scénario, des coups en diagonale bien pratique, plus d'objets, et les musiques qui étaient déjà de qualité sont encore meilleures.
On suit une structure classique villages carte donjons un poil plus linéaire mais tout aussi variée dans les environnements. On regrette encore le peu d'énigmes, et le jeu est toujours plus orienté action.
Au final Neutopia est une série sympathique et une bonne alternative aux Zelda de l'époque.
Ah, il est aussi amusant de voir que le jeu de termine sur un petit Cliffangher : to be continued in Neutopia 3... 30 ans que les fans l'attendent, en tant que fan de Shenmue, je compatis grandement

Ys Book I & II pcecd

peacecraft

le 04/04/2021

Ce qu'il y a de bien avec Ys, c'est que l'on ne se pose pas de questions. Un héros qui arrive sur une île, il se fait accoster par une nana qui lui propose de récupérer des bouquins, et hop c'est parti. Même pas besoin de bouton d'attaque, il y a juste à foncer dans le tas, ça passe ou ça casse. Et si ça casse, un peu de level up pour corriger tout ça et ça repart. Le tout est très fun à jouer, même si la progression peut s'avérer un peu compliquée sans faq, la faute à des indices souvent trop flous. Et encore une fois sur PC Engine, la qualité sonore est présente, des bonnes musiques et même des doublages, surprenant pour un jeu de 1989.
J'ai tout de même une préférence pour le premier, moins prise de tête que le deuxième avec ces donjons labyrinthiques et le level up un peu trop fréquent.

Neutopia

peacecraft

le 23/02/2021

L'histoire de Neutopia est simple: un méchant qui enlève une princesse, le monde de Neutopia est envahi par le mal. Heureusement Jazeta est là pour remettre tout ça en ordre, mais d'abord il lui faudra mettre la main sur 8 médaillons, après avoir vaincu 8 boss dans 8 donjons, tout en récoltant des objets et upgrades pour progresser. Ça ne vous rappelle rien ? Les développeurs devaient sortir de Zelda 1 tant la ressemblance est frappante, surtout au début et on ne peut s'empêcher de trouver ça un peu fade. Et pourtant, petit à petit, on se rend compte que le jeu diffère quand même pas mal de son modèle. Neutopia est plus axé action, on tape sur tous les ennemis qui passent et les combats contre les boss sont réussis et parfois bien épiques. En contrepartie, on est loin des énigmes d'un Zelda et les donjons se ressemblent, tout en étant de plus en plus difficiles.
Mais la progression reste agréable, la difficulté croissante donne envie de persévérer, les pnjs donnent des vrais indices, et la mécanique du jeu de proposer 4 mondes différents permet de varier ennemis, environnements et musiques de très bonne facture. Graphiquement, PC Engine oblige, c'est plus joli que de la Nes et ça a son charme.
Un Zelda-like réussi, qui pèche par sa répétitivité et un certain manque d'identité mais qui m'a donné envie de voir sa suite.

The Legend of Zelda: Majora's Mask 3D 3ds

peacecraft

le 15/02/2021

Un an et demi séparent les sorties japonaises de Ocarina of Time de Majora's Mask sur Nintendo 64. C'est peu, surtout que le premier avait été maintes fois retardé et on aurait pu penser que le deuxième ne fairait figure que d'opus bis.
Alors oui, Majora est sans doute moins grandiose, moins épique, moins culte que son grand frère mais il se démarque de bien belle manière. L'ambiance fin du monde est très bien retranscrite, la mise en scène est améliorée, les musiques sont très dans le ton mélancolique du jeu. Et puis bien sûr il ya le système des 3 jours, qui était pourtant assez casse-gueule mais qui passe plutôt bien. C'est parfois redondant mais rien de frustrant, on s'en sort toujours sans trop répéter les mêmes actions.
La version 3DS amène quelques changements, notamment dans les boss et dans les quêtes, et le fait de pouvoir avancer dans le temps à une heure précise est un ajout bienvenu. Reste que ce support n'est quand même pas mon favori, j'ai trouvé certaines phases en Goron ou même à cheval assez laborieuses à cause du stick.
Un grand jeu dans la saga et celui que je préfère sur console de salon après Ocarina of Time et A Link to the Past.

Undertale

peacecraft

le 06/01/2021

J'étais assez attiré par le principe du jeu et ses différentes routes. J'ai essayé de le faire en Pacifique mais je crois que j'ai dû me planter quelque part vu la fin que j'ai eu. Je n'ai pas le courage d'y retourner car j'ai trouvé ça assez laborieux dans l'ensemble. Les ziks sont cools et le système de combat est original , mais le reste ne m'a fait ni chaud ni froid. J'ai trouvé la fin très mal foutue et j'ai du me taper un bon gros farm parce que je n'avais plus une tune. Bref, j'étais pas mécontent de voir le générique de fin.

Shining Force III premium disc sat

peacecraft

le 27/12/2020

Ni un jeu de la saga, ni un simple objet promotionnel, ce Premium Disc est simplement un cadeau pour les fans. Les 9 combats permettent de ressortir notre équipe de choc pour un dernier round un peu plus corsé. J'ai fait comme tout le monde j'imagine, Synbios, Medion et Julian dans la même équipe et en première ligne, un bon gros kif qui fait beaucoup de dégâts ! Ici, pas de scénario, juste du combat pour le plaisir le temps de gagner quelques niveaux pendant quelques heures et de voir défiler les crédits. Les autres bonus sont également sympathiques, surtout l'éditeur de sauvegarde, très pratique si on veut refaire le scénario 3. En tout cas, pour un jeu gratuit (à l'époque !!), je n'en attendais pas tant, et il est difficile de lui donner une note. C'est une sacré marque de respect de la part de Camelot, pour les joueurs et pour leur oeuvre ,d'avoir eu ce geste. Et rien que pour ça, ça vaut bien une note maximale.
Pour info, quelques points que j'aurais aimé savoir avant de commencer mais je n'avais rien trouvé sur le net donc je les laisse ici:
- Le jeu prends en compte n'importe quelle sauvegarde à n'importe quel moment des 3 scénarios, pas besoin d'avoir une sauvegarde complète du scenario 3
- La sauvegarde complète du scenario 3 ne permet pas de retourner avant le dernier boss et donc de faire du level up dans le donjon optionnel. De même pour les objets, si cette sauvegarde est utilisée, impossible d'accéder au coffre et on commence avec ce qu'on avait après avoir vaincu le dernier boss du scenario 3
- Il n y a pas assez de place sur la sauvegarde interne de la Saturn pour avoir une sauvegarde du Premium Disc et de Sf 3 en même temps. C'est très galère et il faut une carte mémoire pour pouvoir sauvegarder en cours, sinon il faut tout faire en un coup
- le site anglais de Jumesyn indique qu'il vaut mieux commencer minimum niveau 15, 3eme promotion. C'est ce que j'ai fait (Les héros un peu plus) j'ai tout défoncé et je n'ai eu aucune difficulté, on peut clairement y aller sans avoir ce niveau.
Ni un jeu de la saga, ni un simple objet promotionnel, ce Premium Disc est simplement un cadeau pour les fans. Les 9 combats permettent de ressortir notre équipe de choc pour un dernier round un peu plus corsé. J'ai fait comme tout le monde j'imagine, Synbios, Medion et Julian dans la même équipe et en première ligne, un bon gros kif qui fait beaucoup de dégâts ! Ici, pas de scénario, juste du combat pour le plaisir le temps de gagner quelques niveaux pendant quelques heures et de voir défiler les crédits. Les autres bonus sont également sympathiques, surtout l'éditeur de sauvegarde, très pratique si on veut refaire le scénario 3. En tout cas, pour un jeu gratuit (à l'époque !!), je n'en attendais pas tant, et il est difficile de lui donner une note. C'est une sacré marque de respect de la part de Camelot, pour les joueurs et pour leur oeuvre ,d'avoir eu ce geste. Et rien que pour ça, ça vaut bien une note maximale.
Pour info, quelques points que j'aurais aimé savoir avant de commencer mais je n'avais rien trouvé sur le net donc je les laisse ici:
- Le jeu prends en compte n'importe quelle sauvegarde à n'importe quel moment des 3 scénarios, pas besoin d'avoir une sauvegarde complète du scenario 3
- La sauvegarde complète du scenario 3 ne permet pas de retourner avant le dernier boss et donc de faire du level up dans le donjon optionnel. De même pour les objets, si cette sauvegarde est utilisée, impossible d'accéder au coffre et on commence avec ce qu'on avait après avoir vaincu le dernier boss du scenario 3
- Il n y a pas assez de place sur la sauvegarde interne de la Saturn pour avoir une sauvegarde du Premium Disc et de Sf 3 en même temps. C'est très galère et il faut une carte mémoire pour pouvoir sauvegarder en cours, sinon il faut tout faire en un coup
- le site anglais de Jumesyn indique qu'il vaut mieux commencer minimum niveau 15, 3eme promotion. C'est ce que j'ai fait (Les héros un peu plus) j'ai tout défoncé et je n'ai eu aucune difficulté, on peut clairement y aller sans avoir ce niveau.

Shining Force III scenario 3 sat

peacecraft

le 20/12/2020
9_5

Superbe final pour la trilogie, j'ai adoré de bout en bout et il fût difficile de lâcher la manette.
Ce scénario offre une belle conclusion, une histoire toujours aussi bonne, des combats plus variés, un design des persos toujours aussi classe, et une musique de Sakuraba au sommet de son art qui enrobe le tout.
Si la quête principale paraît sensiblement plus courte, il y a quand même largement de quoi faire, surtout lorsqu'on joue avec les 3 équipes.
Pour ce qui est des défauts, minimes, l'exploration est parfois laborieuse pour trouver des objets et je ne suis pas fan du système de forge au hasard. Je n'ai pu jouer qu'avec ma sauvegarde du 2 et malheureusement, j'ai quand même loupé quelques persos classes que j'aurais aimé revoir (Spiriel et Hayward en tête). Et puis, faut dire que l'équipe que l'on reçoit par défaut n'est pas terrible, je n'ai d'ailleurs pas réussi à terminer le Hero's Test avec Synbios.
J'ai aussi eu l'impression que certains points du scenario sont survolés et que les développeurs n'ont pas eu l'occasion d'inclure tout ce qu'ils désiraient. Qu'importe, le résultat est là, la tâche était ardue et il faut bien reconnaître que Camelot a réussi à pondre un beau chef d'oeuvre.

Saturday Morning RPG play4

peacecraft

le 11/11/2020

Saturday Morning Rpg tente de jouer sur la fibre nostalgique de ceux ayant grandit à la fin des années 80, début 90. Par exemple, le titre fait référence aux dessins animés qui passaient le samedi matin à la télé, le héros s'appelle Marty et a un hoverboard et même l'édition physique PS4 a été produite à 1980 exemplaires. Les références sont nombreuses et certaines m'ont fait sourire, de même que l'histoire complètement wtf (on accroche ou pas). Graphiquement, c'est moche, les persos sont une bouillie de pixels et les décors cubiques nous ramènent au début de la N64 (le flou en moins). Certains diront que ça donne une identité, mouais, ça me semble juste très paresseux. Le système de jeu est un rpg classique tour par tour, et si les combats normaux peuvent s'éterniser un peu trop à mon goût, certains combat de boss sont tout de même intéressants. On a aussi droit à une bonne dose de quêtes annexes histoire de donner un peu plus de profondeur à l'univers. Le gros point fort niveau réalisation est indéniablement la bande son, toujours en phase et souvent inspirée.
Au final, j'ai trouvé ça plutôt agréable, sans être rentré complètement dans le délire.

Assassin's Creed: Origins play4

peacecraft

le 28/10/2020

J'adhère bien à cette nouvelle formule rpg historique de AC et après Odyssey, j'ai eu envie de découvrir Origins. Les deux sont très similaires dans leur déroulement, quêtes et système de jeu "à la Witcher 3". Et s'il paraît évident qu'ils ne bénéficient pas de la même qualité d'écriture que leur illustre modèle, ils n'en restent pas moins plaisants à jouer.
Pour Origins, on suit les péripéties de Bayek qui cherche à venger la mort de son fils. L'histoire est plus intimiste que Odyssey et on s'attache facilement aux persos principaux et à leur mission. Forcément, nos aventures nous feront voyager aux quatre coins de l'Égypte, à la rencontre de personnages historiques et dans un open world de taille raisonnable. La quête principale est sympathique et les événements s'enchaînent mais j'ai trouvé la mise en scène assez inégale. Certaines scènes sont bâclées alors que d'autres, comme les scènes de mort, sont de grande classe. Malgré tout, on sent que ça manque un peu de finition, et les bugs de collisions sont là pour nous le rappeler. Même constat pour les annexes, et passé l'émerveillement de la découverte de l'open world, on se retrouve un peu à faire tout le temps la même chose. C'est sans doute mon principal reproche au genre, et qui est accentué dans Assassins Creed par le manque de variété. Cela dit, l'univers proposé ici est tout de même très beau, vivant et très immersif. On se croirait vraiment à l'époque de Cléopâtre et à défaut de pouvoir aller en Égypte, j'ai trouvé son équivalent virtuel passionnant à découvrir. C'est vraiment la grande force de cette série, en plus de proposer un bon rpg, le côté éducatif est bien amené et, de la même manière qu'un roman historique à la Ken Follett, on en sort en ayant passé un bon moment tout en ayant appris un tas de trucs nouveaux.
Et le mode Discovery, je suis juste fan, ça n'a rien de rpg, mais je trouve ça génial de la part d'Ubisoft d'avoir rajouté ce mode. J'y ai passé des heures à me balader en suivant ces tours virtuels. Et puis grimper tout en haut de la pyramide de Gizah reste un gros kif

7/10 pour le jeu, plus 1 pour le Discovery.
J'adhère bien à cette nouvelle formule rpg historique de AC et après Odyssey, j'ai eu envie de découvrir Origins. Les deux sont très similaires dans leur déroulement, quêtes et système de jeu "à la Witcher 3". Et s'il paraît évident qu'ils ne bénéficient pas de la même qualité d'écriture que leur illustre modèle, ils n'en restent pas moins plaisants à jouer.
Pour Origins, on suit les péripéties de Bayek qui cherche à venger la mort de son fils. L'histoire est plus intimiste que Odyssey et on s'attache facilement aux persos principaux et à leur mission. Forcément, nos aventures nous feront voyager aux quatre coins de l'Égypte, à la rencontre de personnages historiques et dans un open world de taille raisonnable. La quête principale est sympathique et les événements s'enchaînent mais j'ai trouvé la mise en scène assez inégale. Certaines scènes sont bâclées alors que d'autres, comme les scènes de mort, sont de grande classe. Malgré tout, on sent que ça manque un peu de finition, et les bugs de collisions sont là pour nous le rappeler. Même constat pour les annexes, et passé l'émerveillement de la découverte de l'open world, on se retrouve un peu à faire tout le temps la même chose. C'est sans doute mon principal reproche au genre, et qui est accentué dans Assassins Creed par le manque de variété. Cela dit, l'univers proposé ici est tout de même très beau, vivant et très immersif. On se croirait vraiment à l'époque de Cléopâtre et à défaut de pouvoir aller en Égypte, j'ai trouvé son équivalent virtuel passionnant à découvrir. C'est vraiment la grande force de cette série, en plus de proposer un bon rpg, le côté éducatif est bien amené et, de la même manière qu'un roman historique à la Ken Follett, on en sort en ayant passé un bon moment tout en ayant appris un tas de trucs nouveaux.
Et le mode Discovery, je suis juste fan, ça n'a rien de rpg, mais je trouve ça génial de la part d'Ubisoft d'avoir rajouté ce mode. J'y ai passé des heures à me balader en suivant ces tours virtuels. Et puis grimper tout en haut de la pyramide de Gizah reste un gros kif :bave:
7/10 pour le jeu, plus 1 pour le Discovery.

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