Commentaires RPG - Legendra RPG

Le Seigneur des Anneaux: Le Tiers Age play2

grikarfyn

le 24/04/2008
Edité le 01/06/2013
4_5

L'opportunité d'avoir un RPG "à la japonaise" sur le Seigneur des Anneaux est un doux rêve caressé par beaucoup, mais en y regardant de plus près, la réussite n'est pas au rendez vous.

La réalisation d'abord, qui d'un point de vue global parait fort honnête. Pourtant en observant bien, les textures sont souvent pauvres (voir catastrophiques par endroit), l'animation est très perfectible, il y a de nombreux bugs d'affichage et de collision, sans oublier un frame rate qui suffoque, un scintillement permanent et une caméra un peu à la peine lors des zooms. Triste constat n'est ce pas, mais curieusement le visuel passe assez bien, entre autre grâce au background qui respecte fidèlement les films. On apprécie le changement visuel des équipements aussi. Pour le son, le doublage est correct et la bande son terrible. Toutes les pistes sont issues des films et sont très bien utilisées, un gros point fort.

Niveau gameplay, c'est linéaire et ennuyeux. Certes le système est convaincant dans un genre très classique, mais le peu d'intérêt des skills et des situations ont tendance a lasser sur le long terme. De plus, on fait du combat à 99% pour du temps, dans des zones directes à la recherche des innombrables coffres, et rien d'autre.

Heureusement cette vision parallèle au scénario des films (un groupe qui agit en même temps que les vrais héros, qui interviennent juste en guest de temps à autre) donne une approche plutôt addictive au récit de base, vision Peter Jackon, même si la mise en scène fait souvent sourire.

Pour conclure, c'est un RPG extrêmement simple d'accès, idéal pour les débutants. Ceux qui ont aimé les films pourront aussi passer un bon moment, avec quelques passages cultes (Moria, Helm...) jouables. Les habitués du genre trouveront un RPG moyen, qui manque trop d'ambition et de génie pour vraiment tenir en haleine, même sur les petites 25h nécessaires pour le finir.

Les Royaumes d'Amalur: Reckoning play3

grikarfyn

le 10/07/2013

Une bien jolie surprise !

Beaucoup plus coloré et dynamique qu'un Skyrim, jouissant d'une superbe ambiance et d'un background sympathique, ce MMO-offline (car il devait être un MMO on le rappelle) nous surprend à bien des égards. Système de combat bien bourrin, classes modulables à souhait, beaucoup de loot, de quêtes en parallèle de six factions inégales et d'une trame principale assez lambda.

En bref c'est finalement assez répétitif mais ça se joue très, très bien notamment grâce à son accessibilité quasi immédiate. En revanche un petit carton jaune pour l'inventaire peu ergonomique, ce qui ne devrait pas être un gros obstacle pour y trouver son compte cela dit.

Comme Yama, un bon jeu qui ne transcende pas le genre mais qui le représente bien.

Lightning Returns: Final Fantasy XIII play3

grikarfyn

le 19/02/2014

Fin (?) de la trilogie FFXIII, Lightning Returns prend les joueurs au dépourvu en proposant une autre formule dans le gameplay.

Ici seul Lightning est jouable dans un système qui fait la part belle aux quêtes (certaines bien écrites) puisqu'elles rapportent l'expérience et les gains de statistiques. Revers de la médaille : ça plombe la partie combat qui se retrouve au second plan et la trame principale manque d'épaisseur. Construit pour être joué plusieurs fois afin de corriger les meilleurs boss du jeu, cet opus joue sur le timing (relativement large) qui vous amènera à la fin du monde : un voyage dans des zones bien distinctes avec des atmosphères singulières qui ne sont pas dénuées de charme.

L'expérience possède indéniablement des qualités, mais aussi des soucis de lisibilité et une difficulté étrange qui ne parvient jamais à s'équilibrer. Un jeu correct mais pas inoubliable en somme, à l'image de la trilogie.

Lost Child

grikarfyn

le 04/05/2009
Edité le 01/06/2013
5_5

Le constat est simple, si vous aimez les visuals novels rythmés par quelques combats RPGs archi simplifiés, ce jeu est fait pour vous, dans le cas contraire passez votre chemin.

Ici on apprécie un chara design et des CGs soignées, une ambiance assez particulière et des combats 2D fou furieux au niveau de l'animation et la mise en scène. En revanche il faut aimer la lecture, qui représente au bas mot les 3/4 du jeu, même si l'histoire est assez intéressante.

Le système de combat repose avant tout sur la dextérité, pas de montée d'xp ou autre, pas de paramètrage. Niveau mise en scène, ça rappelle un peu les Super Robot Taisen en plus dynamique et il faut avouer qu'à ce niveau, ça vaut le coup d'oeil.

Au final une bonne curiosité que ce RPG au développement laborieux (plusieurs années), mais qui convient avant tout à un genre bien précis de joueur.

Lost Dimension play3

grikarfyn

le 01/10/2015

Furyu nous livre donc Lost Dimension, un tactical sur PS3 et Vita.

Passable graphiquement mais tout à fait jouable, l'intérêt du jeu vient du contexte : démasquer le(s) traître(s) parmi le groupe tout en offrant un gameplay ressemblant au système de Valkyria Chronicles en plus léger.

Chaque héros possèdent des capacités extra-sensorielles mais seul le personnage principal est doué de "vision" ou prescience lui permettant de lire dans le coeur de ses compagnons d'armes. Le but étant d'orienter l'avis de groupe pour éliminer les faux amis dans un jugement qui éliminera une unité. Du coup il y a toute cette phase un peu aventure où l'on discute avec tout le monde, renforçant des liens alors que quelques heures après on pèsera la vie et la mort des uns et des autres. Allez-vous sacrifier votre meilleure unité ?

Avec des maps courtes mais efficaces, le jeu malgré des prétentions modestes parvient à nous accrocher suffisamment jusqu'au bout. A notre que la rejouabilité est plutôt positive puisque au delà des deux fins (deux runs obligatoires minimum), le jeu change les traîtres à chaque partie.

Un titre sympa

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Luminous Arc Infinity psv

grikarfyn

le 16/03/2016

Je précise avant écriture de ce commentaire n'avoir pas joué aux précédents Luminous Arc, je ne ferais donc aucuns rapprochements.

Luminous Arc Infinity, projet sauvé par Marvelous du défunt Imageepoch. Et ils furent inspirés chez Marvelous ! La Vita tient là un de ses meilleurs tacticals, exclusif qui plus est.

Techniquement très propre, le jeu peut compter sur l'appui d'Hitoshi Sakimoto pour une jolie bande-son (qui manque tout de même de pistes) et un système de jeu très au point. Dans les faits, on prend six personnages parmi les douze qu'on a plus le héros qui fait plutôt office de manager/soutien, car nos "Idols" ont toutes une prédominance au chant qui s'intègre parfaitement au gameplay. Tout les types de skills possibles et imaginables, de l'altération aux état anormaux, on retiendra surtout les combinaisons d'équipe qui, à terme, permettent d'obtenir une armada de combinaisons pour autant d'effets (puisque les éléments sont déterminants dans la stratégie).

Alors on chante si possible à l'unisson au milieu des sortilèges et des épées. Le tout avec un casting épique dans son genre avec des filles souvent très drôles jusque dans leurs supers attaques, pour un déluge d'effets visuels très réussis.

Si l'histoire manque un peu de peps et s'avère assez convenue, elle vous tiendra en haleine pendant une bonne trentaine d'heures, plus avec les quêtes. A noter une fin par fille, soit douze fins pour un petit côté Sakura Taisen qui n'était pas pour me déplaire, puisque les affinités sont de la partie.

Une bien belle surprise pour ma part

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Lunar: Silver Star Harmony psp

grikarfyn

le 10/11/2014
Edité le 10/11/2014
5_5

Ce Lunar est le RPG classique dans toute sa splendeur. Réalisation 2D correcte sans plus, musiques sympa sans plus, scénario le plus simple possible, quasiment pas de paramétrage mais un système de combat qui fait bien son boulot (malgré une gestion calamiteuse des stats, genre on ne saura jamais qui joue avant qui, ça change tout le temps même face à des configurations identiques).

On passe un petit moment sympathique en somme, mais ça n'ira pas plus loin.

Magic Knight Rayearth sat

grikarfyn

le 07/11/2008

Adaptation d'un animé que je connais mais que je n'ai pas vu, le jeu m'a donné envie de réparer ce contre temps.

Pour faire simple, MKR est plus un Zelda-like qu'un A-RPG, très scrypté (normal on suit la trame de l'animé) et finalement assez court en ce qui me concerne (16h), surtout qu'il y a pas mal de dialogues (la plupart doublés d'ailleurs, ce qui est plutôt sympa).

La réalisation n'est franchement pas ce qui se fait de mieux sur la machine, le jeu se permettant même le luxe de ralentissements, mais dans l'ensemble le jeu est très coloré et agréable à l'oeil. La bande son est parfaitement dans le ton, et globalement les musiques sont réussies. On note également la présence de nombreuses scènes animées, d'une résolution plus que correcte et la présence des arts donnent une identité appréciable aux sprites SD des persos.

Le système de jeu fait donc très Zelda, une bonne dose de donjons (nombreux mais assez rapides à finir), des power-up pour la vie et la magie, des items, des compétences spéciales (du type nager ou courir. A ce titre je préviens ceux qui comme moi pourraient être surpris de ne pas pouvoir courir immédiatement, ce soucis sera donc réparé une fois l'aventure bien entamée). En combat l'intérêt vient des trois persos, qu'on peut switcher rapidement en fonction de la situation ou pour résoudre des énigmes.

Pour le reste, on retient un humour jap omniprésent et un très bon rythme, on ne s'ennuie pas. Et comme certains l'ont souligné, le final réserve une très bonne surprise (gameplay notamment).

En somme un jeu sympathique qui mérite d'être fait sur ce support.

Magna Carta 2 xb360

grikarfyn

le 01/08/2010
Edité le 01/06/2013

Softmax décide de revoir sa copie en proposant un RPG plus dynamique que les anciens opus. Si l'idée en elle-même est louable, le résultat est mitigé avec l'écran.

En effet le jeu opte pour une ligne directrice un peu MMO (à la FFXII ou WKS si vous préférez), avec des combats à mi-chemin entre le tour par tour et le temps réel. Un système répétitif qui peine a trouver ses marques, malgré un paramétrage simple et plaisant.

Le titre pêche surtout sur les aléas de sa réalisation datée et les innombrables aller-retour sur des environnements peu nombreux. Du coup le rythme s'avère hâché et l'histoire, même si elle réserve des moments sympathiques, ne fait pas vraiment vibrer.

Un jeu moyen-correct en somme, qui fait passer le temps.

Mass Effect xb360

grikarfyn

le 07/02/2008
Edité le 07/02/2008

Fort d'un background de folie, de dialogues enivrants et d'un système, après un certain temps d'adaptation, très bon, c'est une aventure riche en surprise qui est proposée au joueur. Une trilogie qui débute de la meilleure des façons et dont cette introduction se pose déja comme un incontournable de la machine.

Mass Effect 2 xb360

grikarfyn

le 30/06/2010

La suite du premier Mass Effect est, disons le tout de suite, convaincante à bien des égards. Pourtant, quelques choix de construction et de gameplay ternissent un peu le tableau, dans le sens où le jeu perd pas mal d'éléments A-RPG, en se concentrant beaucoup sur l'action.

La réalisation technique est dans la lignée du précédent, avec tout de même moins de bugs et moins de chutes de framerate. On apprécie toujours autant ce background très riche, avec des personnages colorés et des environnements cohérents.

Les principaux soucis de ce deuxième opus sont les suivants :

- Un épisode assez pauvre scénaristiquement dans le sens où la structure est simple : recruter un perso, faire une mission relative à son background et rebelote, avec en marge quelques missions scénario.
- L'exploration des planètes est un calvaire pour le plaisir et le rythme du jeu, avec un système de scan pas vraiment ludique. Finalement je regrette l'engin du premier et ce côté exploration qui allait avec (même si c'était peu maniable).
- Disparition d'un véritable inventaire et un peu chiche en équipement.
- Un level design un peu trop dirigiste.

Mais la magie opère, grâce à un univers maîtrisé, une ambiance toujours aussi géniale et une aventure dans l'ensemble plus longue. Les dialogues et discutions sont un peu plus courts, à raison à mon avis, et influent assez bien sur nos choix (tout en gardant la direction de notre sauvegarde du premier Mass Effect).

Un bon chapitre en somme, mais j'attends bien plus pour la fin de cette trilogie.

Mass Effect 3

grikarfyn

le 24/04/2012
Edité le 24/04/2012

Je ne fais pas partie de ceux qui trouvent la fin moisie, au contraire elle m'a satisfait. Comme ça c'est dit ^^.

Conclusion superbe pour cette trilogie SF maîtrisée de bout en bout. Si l'orientation action de ME2 m'avait un peu lassé ici elle se justifie complètement en offrant rythme et implication totale aux joueurs qui parviendront à s'immiscer dans cet univers d'une très grande richesse et aux personnages complexes.

Techniquement bon mais toujours perfectible, ambiance au top, gameplay bien huilé quoiqu'un peu lent, il ne manque finalement qu'un peu plus de touche RPG (à la ME1). Le reste étant tout de même de très haut niveau pour une expérience que je conseille fortement.

Mass Effect: Andromeda play4

grikarfyn

le 05/04/2017

Ce nouveau Mass Effect a prit son temps, mais il est enfin là.

"Suite" de la trilogie précédente, on joue ce coup-ci un pionnier dont la mission consiste à coloniser la galaxie d'Andromède après un long voyage de 600 ans. Et il n'y a pas que les humains, Asari, Krogan, Galarien et Turien sont aussi du voyage avec une poignée de planètes candidates à un avant-poste. Mais sur place on déchante vite avec le "fléau", une menace cosmique qui ronge tout ce qu'elle touche. C'est parti pour une aventure donnant la part belle à l'exploration, de nouvelles races dont une vraiment belliqueuse, les Kerts, dirigée par le bien nommé Archonte (qui veut aussi dire dirigeant, dit en passant).

Niveau scénario on va donc passer en revue les planètes habitables tout en découvrant un réseau de terraformation issu d'une ancienne civilisation, et dont les Kerts mirent les atouts. Il suivra un affrontement quasi permanent tout en continuant à rendre viable le système d'Héleus au sein d'Andromède. Ca marche pas trop mal, assez bien même, mais les phases liées au scénario principal sont aussi peu nombreuses. Passer les motivations, on ne trouvera que peu de révélations ou de rebondissements digne de ce nom avec une écriture très inégale. Cette dernière vaut aussi pour les quêtes annexes, très généreuses mais aussi très génériques à base de "quêtes fedex" en masse.

Alors on misera davantage sur le rôle de pionnier. Explorer des planètes plutôt réussies à pied ou avec le génial nomade (notre véhicule tout terrain) et faire en sorte que chacune de nos actions permettent de nettoyer un peu le chaos local, même si les choix et le "roleplay" s'avèreront assez simplifiés. La technique fera un peu grincé des dents certains mais j'ai trouvé le tout satisfaisant, hormis les expressions faciales bancales.

Une ambiance discrète mais efficace, un système de combat très action mais plaisant à jouer et un contenu généreux font de ce Mass Effect un titre agréable à parcourir sur la cinquantaine d'heures qu'il m'a fallu.

Pas aussi marquant que la première trilogie peut-être, mais il fait son job.
Ce nouveau Mass Effect a prit son temps, mais il est enfin là.

"Suite" de la trilogie précédente, on joue ce coup-ci un pionnier dont la mission consiste à coloniser la galaxie d'Andromède après un long voyage de 600 ans. Et il n'y a pas que les humains, Asari, Krogan, Galarien et Turien sont aussi du voyage avec une poignée de planètes candidates à un avant-poste. Mais sur place on déchante vite avec le "fléau", une menace cosmique qui ronge tout ce qu'elle touche. C'est parti pour une aventure donnant la part belle à l'exploration, de nouvelles races dont une vraiment belliqueuse, les Kerts, dirigée par le bien nommé Archonte (qui veut aussi dire dirigeant, dit en passant).

Niveau scénario on va donc passer en revue les planètes habitables tout en découvrant un réseau de terraformation issu d'une ancienne civilisation, et dont les Kerts mirent les atouts. Il suivra un affrontement quasi permanent tout en continuant à rendre viable le système d'Héleus au sein d'Andromède. Ca marche pas trop mal, assez bien même, mais les phases liées au scénario principal sont aussi peu nombreuses. Passer les motivations, on ne trouvera que peu de révélations ou de rebondissements digne de ce nom avec une écriture très inégale. Cette dernière vaut aussi pour les quêtes annexes, très généreuses mais aussi très génériques à base de "quêtes fedex" en masse.

Alors on misera davantage sur le rôle de pionnier. Explorer des planètes plutôt réussies à pied ou avec le génial nomade (notre véhicule tout terrain) et faire en sorte que chacune de nos actions permettent de nettoyer un peu le chaos local, même si les choix et le "roleplay" s'avèreront assez simplifiés. La technique fera un peu grincé des dents certains mais j'ai trouvé le tout satisfaisant, hormis les expressions faciales bancales.

Une ambiance discrète mais efficace, un système de combat très action mais plaisant à jouer et un contenu généreux font de ce Mass Effect un titre agréable à parcourir sur la cinquantaine d'heures qu'il m'a fallu.

Pas aussi marquant que la première trilogie peut-être, mais il fait son job.

Muramasa Rebirth psv

grikarfyn

le 14/04/2017

Déjà fait à l'époque sur Wii, Muramasa était un jeu que j'avais apprécié mais que je trouvais aussi nettement moins intéressant qu'Odin Sphere. Cependant je me suis laissé tenter par cette version Vita.

Et bien l'expérience était mieux et pour quelle raison ? Comme l'a dit notre ami en dessous il y a un bouton de saut, et ça change la vie ! Déplacements, combos, esquives... tout est beaucoup plus limpide et par conséquent le gameplay dégage en permanence du fun avec une précision d'orfèvre.

Avec sa réalisation et sa direction artistique démente (et bien mis en valeur sur écran OLED), son ambiance médiéval-japonaise fantastique, Muramasa est une valeur sûre. Cependant il reste toujours les petits trucs gênants comme les scénariis sous-développés (malgré trois fins par perso) et une certaine tendance au recyclage. Le système de combo manque également clairement de profondeur et la plupart des épées ne seront jamais utilisées, la faute au trop grand nombre (108 tout de même).

Mais bon, vu le prix où il se trouve aujourd'hui, il n'y a aucunes raisons de s'en passer

.

Muramasa: The Demon Blade wii

grikarfyn

le 07/11/2010

Après Odin Sphere, on peut dire qu'on était gâté en terme de 2D sublime par Vanillaware.

Qu'on se le dise, c'est encore plus beau sur Muramasa, ça fourmille de détails et la fluidité de l'animation est bluffante. Porté par un gameplay bien fichu et archi-dynamique, on passe un super moment sur le jeu.

En revanche, la structure est très redondante, je dirai même lassante et la forge laisse dubitatif vu le nombre impressionnant d'armes qu'on utilisera pas. Le jeu est court aussi, mais il y a plusieurs fins pour développer davantage un scénario un peu trop en retrait.

Un bon jeu sur Wii, indéniablement.

Nayuta no Kiseki psp

grikarfyn

le 24/02/2014
Edité le 24/02/2014
6_5

Avec Nayuta no Kiseki Falcom remet le couvert dans un genre qui lui convient bien, l'action-RPG.

Très proche d'un Ys dans l'esprit, on profite d'un univers jouant sur les saisons plutôt communicatif avec plein de petits artifices visuels et une conception des niveaux qui s'adapte bien au gameplay. Le système de jeu est d'ailleurs un régal console en main et l'ensemble des manipulations est très intuitif, le tout enrobé d'une bande-son agréable et d'une réalisation convaincante.

En ajoutant le système qui incite au "retry" pour tout avoir et les à-côtés (quêtes, équipements, extra-story), le jeu possède assez d'arguments pour vous occupez un moment si vous n'êtes pas trop réfractaire à la formule (qui peut paraître réchauffée).

New Little King's Story psv

grikarfyn

le 17/01/2014

Voilà exactement le genre de jeu sur lequel on passe un bon moment !

C'est léger, la gestion du royaume est très simple d'accès et le système de jeu possède ce qu'il faut de fun sans prendre la tête. La réa est en demi-teinte (ça rame pas mal avec beaucoup de persos), mais l'ambiance est réussie avec ce qu'il faut en contenu et fins (car la trame se boucle en une petite dizaine d'heures).

Un jeu bien sympathique !

NieR

grikarfyn

le 27/08/2010
Edité le 01/06/2013
5_5

Mon avis sera proche dans l'esprit de celui précédent via Allesthar. NieR est un titre très difficile à juger à cause d'un trop grand déséquilibre entre forces et faiblesses.

En premier lieu en retrouve le point fort de Cavia qu'on avait pu apercevoir dans les Drag-on Dragoon : la qualité d'écriture. Grâce à un background soigné, des personnages puissants aux répliques cultes (Weiss !) et son système de fins multiples qui délivre l'envers du décors, nous avons une fois de plus une oeuvre un peu hors norme dans la production japonaise.

Ce sentiment est renforcé par l'OST, proprement fabuleuse ! certaines pistes extraordinaires donnent une force inouïe à certains passages. Je dirai même que la bande-son est bien trop puissante pour un jeu vidéo aussi moyen que celui-ci. Oui, car les autres éléments sont moins réjouissants.

Tout d'abord la technique. On savait que Cavia n'était pas un monstre dans le domaine mais là ils y vont fort : textures et animations limitées, bugs en tout genre, level design minimaliste, effets spéciaux frileux. La liste est lourde, heureusement que l'installation sur le disque dur limite les accès disques (car sinon au secours) et qu'il y a très peu de saccades (le minimum vu le niveau graphique). L'ensemble est plus ou moins soutenu par les différents lieux, "beaux" dans leurs architectures.

Ensuite, un système de jeu qui varie trop les genres. Un peu le délire beat'em all-RPG, on y retrouve beaucoup de références aux JV et des phases franchement pas indispensables, je pense notamment au donjon "visual novel" sans visual, bien barbant à la longue. Le système de compétences et d'évolution des armes est intéressant, mais assez superficiel vu l'utilisation qu'on peut en faire. En effet, le problème vient des matériaux, via des quêtes annexes nombreuses mais redondantes, qui oblige au drop à outrance sans grandes garanties des gains obtenus. Frustrant. Les mini-jeux comme la pêche et le jardinage font office de remplissage.

Le côté sympa vient des combats, percutants malgré les inconvénients d'une caméra un peu à l'ouest. Ils sont violents, avec un soucis de mise en scène et les commandes répondent assez bien après un léger temps d'adaptation. Les boss notamment réserve quelques bons moments. Le système de défense adverse rappelant les shoot'em up par moment est du pur Cavia puissance 10, les connaisseurs seront d'accord avec moi si ils avaient relevé le challenge de l'ultime fin de Drag-on Dragoon.

Au final on a un jeu plein de bonnes intentions mais avec beaucoup de ratés, assez moche et répétitif. En contre-partie, l'enrobage en ce qui concerne écriture de l'histoire, personnages et bande-son est juste fantastique !

A vous de voir. Personnellement rien que pour ses qualités il mérite d'être fait, il faut juste être indulgent sur les défauts.
Mon avis sera proche dans l'esprit de celui précédent via Allesthar. NieR est un titre très difficile à juger à cause d'un trop grand déséquilibre entre forces et faiblesses.

En premier lieu en retrouve le point fort de Cavia qu'on avait pu apercevoir dans les Drag-on Dragoon : la qualité d'écriture. Grâce à un background soigné, des personnages puissants aux répliques cultes (Weiss !) et son système de fins multiples qui délivre l'envers du décors, nous avons une fois de plus une oeuvre un peu hors norme dans la production japonaise.

Ce sentiment est renforcé par l'OST, proprement fabuleuse ! certaines pistes extraordinaires donnent une force inouïe à certains passages. Je dirai même que la bande-son est bien trop puissante pour un jeu vidéo aussi moyen que celui-ci. Oui, car les autres éléments sont moins réjouissants.

Tout d'abord la technique. On savait que Cavia n'était pas un monstre dans le domaine mais là ils y vont fort : textures et animations limitées, bugs en tout genre, level design minimaliste, effets spéciaux frileux. La liste est lourde, heureusement que l'installation sur le disque dur limite les accès disques (car sinon au secours) et qu'il y a très peu de saccades (le minimum vu le niveau graphique). L'ensemble est plus ou moins soutenu par les différents lieux, "beaux" dans leurs architectures.

Ensuite, un système de jeu qui varie trop les genres. Un peu le délire beat'em all-RPG, on y retrouve beaucoup de références aux JV et des phases franchement pas indispensables, je pense notamment au donjon "visual novel" sans visual, bien barbant à la longue. Le système de compétences et d'évolution des armes est intéressant, mais assez superficiel vu l'utilisation qu'on peut en faire. En effet, le problème vient des matériaux, via des quêtes annexes nombreuses mais redondantes, qui oblige au drop à outrance sans grandes garanties des gains obtenus. Frustrant. Les mini-jeux comme la pêche et le jardinage font office de remplissage.

Le côté sympa vient des combats, percutants malgré les inconvénients d'une caméra un peu à l'ouest. Ils sont violents, avec un soucis de mise en scène et les commandes répondent assez bien après un léger temps d'adaptation. Les boss notamment réserve quelques bons moments. Le système de défense adverse rappelant les shoot'em up par moment est du pur Cavia puissance 10, les connaisseurs seront d'accord avec moi si ils avaient relevé le challenge de l'ultime fin de Drag-on Dragoon.

Au final on a un jeu plein de bonnes intentions mais avec beaucoup de ratés, assez moche et répétitif. En contre-partie, l'enrobage en ce qui concerne écriture de l'histoire, personnages et bande-son est juste fantastique !

A vous de voir. Personnellement rien que pour ses qualités il mérite d'être fait, il faut juste être indulgent sur les défauts.

NieR Automata play4

grikarfyn

le 19/03/2017
6_5

Je ne serais pas aussi enthousiaste pour ma part. Plus nuancé disons.

NieR Automata reprend plus ou moins le type d'écriture du premier NieR. Dans le fond du moins, car dans la forme c'est un univers très froid qui va demander énormément d'investissement au joueur, pas toujours récompensé des efforts fournis et souvent mis à mal par des développeurs qui détruisent un paquet de codes du gamer pour mieux nous les envoyés en plein visage.

Techniquement moyen, graphiquement faible avec une DA correcte mais néanmoins fatigante à supporter à cause de toutes les nuances de gris. Cela dit c'est 60 fps presque constant, ce qui permet de mettre en avant le gameplay Platinum Games efficacement et de proposer des phases de shoot'em up franchement réussies. L'OST, sans égaler celle du premier NieR selon moi, proposera tout de même quelques fabuleuses pistes qui dépeignent à merveille ce monde perdu (au propre comme au figuré).

Après certains choix méritent débat. La carte est illisible (choix voulu), le système de compétence illisible (peut être voulu) et il faut trois runs (assez court puisqu'il m'a fallu moins de 30h pour y arriver en allant à l'essentiel). Le joueur prend cher dans le jeu à base d'artifices ma foi bien pensé mais qui reste franchement pénible manette en main, effaçant une bonne partie du fun tout autant que ça n'incite pas à explorer pour les quêtes.

Le scénario lui proposera plus ou moins le même formule que NieR avec cependant une réelle montée en puissance dans le dernier acte, le moment ou la frontière entre l'humain et l'AI s'amenuise réellement. Les persos s'avèreront cools aussi, avec mention perso pour 9S.

Un jeu unique à nouveau, à ne pas mettre entre toutes les mains mais proposant une expérience qu'on ne trouvera que très peu ailleurs. Faîtes votre choix !

PS : à noter l'excellente idée de pouvoir acheter les trophées dans le jeu, ça évite de s'en occuper tout autant que ça met un bon coup de pied aux fesses de cette addiction qui ne dit pas son nom ^^.
Je ne serais pas aussi enthousiaste pour ma part. Plus nuancé disons.

NieR Automata reprend plus ou moins le type d'écriture du premier NieR. Dans le fond du moins, car dans la forme c'est un univers très froid qui va demander énormément d'investissement au joueur, pas toujours récompensé des efforts fournis et souvent mis à mal par des développeurs qui détruisent un paquet de codes du gamer pour mieux nous les envoyés en plein visage.

Techniquement moyen, graphiquement faible avec une DA correcte mais néanmoins fatigante à supporter à cause de toutes les nuances de gris. Cela dit c'est 60 fps presque constant, ce qui permet de mettre en avant le gameplay Platinum Games efficacement et de proposer des phases de shoot'em up franchement réussies. L'OST, sans égaler celle du premier NieR selon moi, proposera tout de même quelques fabuleuses pistes qui dépeignent à merveille ce monde perdu (au propre comme au figuré).

Après certains choix méritent débat. La carte est illisible (choix voulu), le système de compétence illisible (peut être voulu) et il faut trois runs (assez court puisqu'il m'a fallu moins de 30h pour y arriver en allant à l'essentiel). Le joueur prend cher dans le jeu à base d'artifices ma foi bien pensé mais qui reste franchement pénible manette en main, effaçant une bonne partie du fun tout autant que ça n'incite pas à explorer pour les quêtes.

Le scénario lui proposera plus ou moins le même formule que NieR avec cependant une réelle montée en puissance dans le dernier acte, le moment ou la frontière entre l'humain et l'AI s'amenuise réellement. Les persos s'avèreront cools aussi, avec mention perso pour 9S.

Un jeu unique à nouveau, à ne pas mettre entre toutes les mains mais proposant une expérience qu'on ne trouvera que très peu ailleurs. Faîtes votre choix !

PS : à noter l'excellente idée de pouvoir acheter les trophées dans le jeu, ça évite de s'en occuper tout autant que ça met un bon coup de pied aux fesses de cette addiction qui ne dit pas son nom ^^.

Nights of Azure play4

grikarfyn

le 20/10/2015

Une production originale chez Gust après une armée d'Atelier ça ne se refuse pas.

A titre personnel je suis tout de suite tombé amoureux du dessin, mais dans les faits qu'en ressort-il vraiment ?

Déjà l'histoire, au demeurant assez sombre (fin du monde, Lyuritis condamnée et sa copine Arnas qui cherche un moyen de changer la roue du destin) on se retrouve avec quelque chose d'assez similaire aux Ateliers. Enfin pas vraiment non plus, c'est un peu plus sérieux, mais ça fait un peu "comment on s'occupe en attendant le jour J". Toute l'intrigue repose donc sur la relation entre les deux héroines, un amour fraternel qui poussera Arnas à tout tenter pour sauver son amie. Espérons à ce titre que la thématique ne sera pas galvaudée lors de son passage en occident, car ce n'est pas une relation homosexuelle non plus.

Pas dénuée de charme, le récit manque d'impact et tant qu'à jouer la mélancolie les auteurs auraient pu pousser un peu plus loin l'idée. On se contentera d'effleurement.

La réalisation du jeu est, sur PS4, un peu juste à cause du syndrome multi-support. Au moins avons nous un jeu assez fluide avec une identité bien marquée sur l'esthétique, ce qui équilibre sur une partie graphique pas beaucoup plus affinée que le dernier Atelier sur PS3. La bande-son en revanche est à mon sens le point fort du jeu, dans le ton et qui sonne juste quasiment toute l'aventure (que ce soit évènements ou combats).

Concernant le gameplay il s'agit d'un action RPG découpé en zone faussement labyrinthiques avec un boss au bout. Le timer vu sur les screens n'a absolument aucunes incidences sur la progression. Ici il s'agit plutôt d'un système dynamique où l'on dirige Arnas avec la possibilité d'invoquer des familiers préalablement débloqués. Ainsi, une vingtaine de créatures très réactives aux compétences variées pourront vous accompagner sachant que le paramétrage est assez bien fichu avec tout un tas d'accessoires et d'objets pour personnaliser (et jusqu'à 4 groupes de 4 est possible, interchangeable à la volée en combat), tout en étant très simple d'accès. La montée d'xp d'Arnas se fait, c'est à noter, via un rituel (vous verrez vous-même).

Très agréable en main, et hormis qu'Arnas soit clouée au sol, le système invitera souvent à revenir dans des zones connues pour les requêtes (comme les Atelier). Sinon la quête principale est relativement variée dans ses environnements avec des zones qui se parcourt vite, très vite d'ailleurs ce qui ajoute au dynamisme d'ensemble et on y revient facilement pour le loot.

Avec un petit aspect collection, un colisée avec des épreuves variables et deux fins (originale et post-game), il y a de quoi s'occuper (j'ai tout fait dans le jeu en 40-50h en prenant mon temps).

En somme le jeu n'est pas extraordinaire, mais très agréable. Je ne peux que saluer Gust de l'initiative, j'espère revoir le chara-designer très vite et d'autres projets de ce type. Ca fait du bien

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Une production originale chez Gust après une armée d'Atelier ça ne se refuse pas.

A titre personnel je suis tout de suite tombé amoureux du dessin, mais dans les faits qu'en ressort-il vraiment ?

Déjà l'histoire, au demeurant assez sombre (fin du monde, Lyuritis condamnée et sa copine Arnas qui cherche un moyen de changer la roue du destin) on se retrouve avec quelque chose d'assez similaire aux Ateliers. Enfin pas vraiment non plus, c'est un peu plus sérieux, mais ça fait un peu "comment on s'occupe en attendant le jour J". Toute l'intrigue repose donc sur la relation entre les deux héroines, un amour fraternel qui poussera Arnas à tout tenter pour sauver son amie. Espérons à ce titre que la thématique ne sera pas galvaudée lors de son passage en occident, car ce n'est pas une relation homosexuelle non plus.

Pas dénuée de charme, le récit manque d'impact et tant qu'à jouer la mélancolie les auteurs auraient pu pousser un peu plus loin l'idée. On se contentera d'effleurement.

La réalisation du jeu est, sur PS4, un peu juste à cause du syndrome multi-support. Au moins avons nous un jeu assez fluide avec une identité bien marquée sur l'esthétique, ce qui équilibre sur une partie graphique pas beaucoup plus affinée que le dernier Atelier sur PS3. La bande-son en revanche est à mon sens le point fort du jeu, dans le ton et qui sonne juste quasiment toute l'aventure (que ce soit évènements ou combats).

Concernant le gameplay il s'agit d'un action RPG découpé en zone faussement labyrinthiques avec un boss au bout. Le timer vu sur les screens n'a absolument aucunes incidences sur la progression. Ici il s'agit plutôt d'un système dynamique où l'on dirige Arnas avec la possibilité d'invoquer des familiers préalablement débloqués. Ainsi, une vingtaine de créatures très réactives aux compétences variées pourront vous accompagner sachant que le paramétrage est assez bien fichu avec tout un tas d'accessoires et d'objets pour personnaliser (et jusqu'à 4 groupes de 4 est possible, interchangeable à la volée en combat), tout en étant très simple d'accès. La montée d'xp d'Arnas se fait, c'est à noter, via un rituel (vous verrez vous-même).

Très agréable en main, et hormis qu'Arnas soit clouée au sol, le système invitera souvent à revenir dans des zones connues pour les requêtes (comme les Atelier). Sinon la quête principale est relativement variée dans ses environnements avec des zones qui se parcourt vite, très vite d'ailleurs ce qui ajoute au dynamisme d'ensemble et on y revient facilement pour le loot.

Avec un petit aspect collection, un colisée avec des épreuves variables et deux fins (originale et post-game), il y a de quoi s'occuper (j'ai tout fait dans le jeu en 40-50h en prenant mon temps).

En somme le jeu n'est pas extraordinaire, mais très agréable. Je ne peux que saluer Gust de l'initiative, j'espère revoir le chara-designer très vite et d'autres projets de ce type. Ca fait du bien :).

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