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Commentaires de grikarfyn avatar
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141 commentaires
Odin Sphere Leifthrasir play4
grikarfyn

le 13/01/2017
8
Remake somptueux d'un jeu déjà très bon sur PS2, Odin Sphere est une valeur sûre sur PS4.

Visuellement magnifique et pour moi le meilleur travail artistique de Vanillaware, c'est aussi un jeu intelligent dans sa narration qui laisse pas mal de place à l'imaginaire, au point où l'en prend vraiment la place de la petite Alice (la petite gamine qui lit les bouquins que l'on joue ^^). Et puis il y a quelques passages - surtout sur le final - bien épiques comme il faut.

Les musiques sont toujours aussi délicieuses (ahh "Rally") avec de nouvelles bonnes pistes. D'ailleurs on y retrouve quelques menus ajustements en contenu (donjon) mais surtout niveau gameplay, bien plus nerveux qu'à l'époque.

Bref c'est toujours un superbe A-RPG en 2D dont le principal défaut (les chutes à 5 fps contre les boss) a disparu. L'autre point discutable vient de la redondance, et elle est toujours là. D'un autre côté difficile d'en faire abstraction au vu de la structure. Après j'imagine que ça dépend de votre investissement voir votre amour envers le jeu, mais ça vaut le coup à mon avis. Aussi bien sur PS2 j'avais trouvé tout ça pénible en 55h, sur PS4 j'ai obtenu le platine en 41h, témoin d'un rythme plus rapide et moins pesant.

Au final je conseille vraiment ce jeu qui ouvre tout un univers, celui de Vanillaware. A consommer sans modération.
Ōkami HD play3
grikarfyn

le 05/02/2013
Edité le 05/02/2013
9
Passage en HD parfait pour un des jeux les puissants de tous les temps !

Ca apporte même encore plus de force à l'esthétique du jeu, qui du coup devient plus précise et plus lisible.

Sinon que dire de plus sur ce chef d'oeuvre porté par une passion inouïe, aux nombreux passages de bravoure et à l'émotion d'une grande sensibilité. Il suffit de voir avec quel maestria les développeurs ont intégré une partie du folklore japonais tout en ne perdant jamais le fil du gameplay. Ecriture et personnages énormes, musiques somptueuses et une bonne durée de vie, le jeu a tout pour lui.

Cette réédition HD est donc l'occasion de s'y replonger avec délectation pour les uns, de découvrir un jeu majeur de l'industrie pour les autres (malgré l'injuste destin de son studio). Indispensable !
Omega Labyrinth psv
grikarfyn

le 04/03/2016
6
Omega Labyrinth est un rogue-like type Shiren the Wanderer. Un donjon-RPG où tout se passe de manière procédurale (donjons et loot aléatoire), sachant qu'en cas de mort vous perdrez tous vos acquis (qu'un objet rare peut remédier) et que chaque démarrage de donjon se fait au niveau 1.

Parfaitement conçu en reprenant tout ce qui fait le sel de ce genre de jeu exigeant, OL se démarque par son fan-service pervers complètement assumé (au delà de son logo révélateur). Expertise d'objets entre les seins des filles, CGs frivoles à tapoter pour monter des stats, et tout au tactile (voir au gyro). Il m'a fallu au bas mot 30h pour le story et le post game propose d'autres challenges avec deux donjons qui mettent vos compétences à rude épreuves.

En somme une sympathique surprise qui ne paye pas de mine .
Omega Quintet play4
grikarfyn

le 16/05/2015
6
Je tue un peu le suspense mais certaines choses doivent être dites : Omega Quintet est le meilleur Compile Heart que j'ai joué car, enfin, un jeu de chez eux m'a procuré un peu de plaisir.

En passera sur la réalisation technique faiblarde qui aurait à peine sa place sur PS3 ou certains dialogues laborieux et plan-plan pour nous intéresser à ce qui est bien. En premier lieu il y a un fil rouge, une véritable histoire cohérente même si le thème est un peu barré, jugez plutôt : le monde réduit depuis des générations dans une seule mégapole entouré du "Blare", une sorte de brouillard néfaste faisant apparaître des monstres dont l'appétit d'humain est la seule motivation. Avec le temps certains enfants (enfin filles) naissent avec des facultés extraordinaires permettant de faire face à la menace, avec des pouvoirs magiques mais surtout le chant ! C'est ainsi que la Verse Maiden (des idols donc) Momoka arrive au bout du rouleau après de nombreuses années de services et qu'un groupe de filles émergera. Vous, le héros deviendrez le manager tant bien que mal pour trouver une solution aux problèmes des citoyens, et accessoirement comprendre d'où sort ce "Blare" et si il y a moyen de s'en débarrasser définitivement.

Malgré les apparences, l'aspect j-pop pour idol est au second plan quand bien même il y a un très complet mode pour faire des clips (assez pointu). La chasse au blare et les tracas du groupe sont au centre du débat. Rien de fabuleux mais assez d'humour et de subtilités pour enfin oublier les écarts discutables des Neptunia. La bande-son s'en sort pas mal (hors chansons) et les filles s'en donnent à coeur joie dans les doublages.

Le système se veut classique avec des donjons au level design variable (de pathétique à très bon), des quêtes (chasse, loot... mais uniques) et une partie visual novel permettant de débloquer une série de CGs ou certains plans puisque le craft est au centre de tout (pas de boutiques dans le jeu). Le système de combat au tour par tour est très complet, riche du moins suffisamment pour taper du high level (plusieurs modes de difficultés, level 100+...) et particulièrement fun à jouer avec une touche "ultra skip" salvatrice.

Avec une quarantaine d'heures et probablement 20 de plus en new game+ pour la true ending (largement meilleure que la fin normale moisie), le contenu hors post-game s'avère satisfaisant. Mais c'est surtout que l'ensemble tient étonnement bien la route, se perd rarement et donne un bon feeling manette en main, chose qui me semblait impensable de la part du studio.

C'est donc un jeu qui ne s'est pas vendu pour des raisons qu'on se moque finalement, car sur le désert rpgiesque de la PS4 il trouve sa juste place sans être un faire valoir pour autant.

En somme une sympathique surprise .
One Piece: Unlimited World Red play3
grikarfyn

le 06/07/2014
Edité le 06/07/2014
5_5
Un nouveau jeu sur la licence One Piece ça ne se refuse pas, surtout lorsqu'il arrive en France avec les voix japonaises et les textes en français. Pour le reste c'est déjà moins évident, surtout lorsque la base est issue de la 3DS.

Dans les faits la structure est découpée en deux phases distinctes : l'histoire et le colisée, sachant que le deuxième débloque du contenu (quêtes, objets...) pour le premier. Le colisée propose plusieurs types de baston avec divers challenges assez répétitifs et l'histoire, au demeurant plus que simplette, permet surtout de faire de la gestion d'expérience dans un village (à reconstruire) ponctué de tout un tas d'activités assez inégales, mais entrecoupées de phases "baston" dans des lieux bien connus.

La partie combat est plutôt proche des musou mais... en plus simplifié ! Au moins vous êtes prévenu, mais il faut reconnaître que la réa et le punch sont globalement au rendez-vous pour une adaptation animée. Donc certes ce n'est pas la One Piece ultime, mais il remplit son rôle de divertissement sans soucis, surtout si vous êtes fan .
Oreshika: Tainted Bloodlines psv
grikarfyn

le 10/11/2015
6_5
Oreshika 2 est un RPG qui possède un atout génial et profond : la généalogie.

Faire perdurer son clan le plus longtemps possible alors qu'il est victime d'une malédiction (durée de vie de deux ans par membre) tout en essayant de trouver le pourquoi du comment s'en débarrasser est l'idée d'excellence de ce jeu. Avec une réalisation solide, une direction artistique superbe et des combats accrocheurs rien ne viendrait entacher ce beau bilan.

Maintenant, il faut aussi reconnaître l'extraordinaire répétitivité de l'ensemble et finalement le peu de choses que le scénario nous dit, même si l'essentiel est là.

Un très bon RPG à gameplay mais un peu moins pour sa trame scénaristique ou sa structure, Oreshika reste une expérience unique qui vaut la peine d'être essayée.
Pandora's Tower: Until I Return To Your Side wii
grikarfyn

le 14/06/2012
Edité le 14/06/2012
6
Pandora's Tower est un bon jeu, bien réalisé avec un background bien fichu et une ambiance parfaitement dans le ton. Orienté jeu "à gameplay", il nous propose un système de donjon qui n'est pas sans rappeler les mécaniques d'un Zelda, sauf qu'ici il faut savoir tout maîtriser dès le départ.

La partie dating simulation est assez ratée, même si elle a le mérite d'exister et le scénario est vraiment survolé. Non, l'intérêt du titre vient de la relation entre les deux protagonistes principaux et de leur romance injuste et repoussante. En effet, les auteurs n'hésitent pas un seul instant à montrer la pauvre Elena plonger dans l'horreur sous le regard (presque) impuissant de son homme. C'est juste dommage que le jeu ne trouve pas son équilibre entre une romance au ralenti et un gameplay sans arrêt sous pression, puisque Elena possède une jauge de "transformation" synonyme d'affreux destin. Cet artifice sera le principal responsable des aller-retour incessants qui ne permettent pas d'explorer les donjons à son rythme.

Malgré ces réserves, le jeu est purement orienté "gamer" en privilégiant le gameplay donc, et de ce côté c'est tout de même très convaincant. Un jeu à faire.
Persona 4 Golden psv
grikarfyn

le 01/03/2013
Edité le 11/07/2013
7
P4 Golden est sans conteste une version sublimée du Persona 4 original, mais c'est aussi une version beaucoup plus accessible qui pourra paraître frustrante pour les fans des Megaten. Cela dit il existe de nombreux modes de difficulté pour trouver son compte.

Si la réalisation technique vient du passé (PS2 oblige), le format s'avère particulièrement convaincant sur Vita. Graphiquement propre, artistiquement soigné avec une bande-on au diapason, on retrouve avec plaisir cette joyeuse équipe dont les moments d'humour ne manquent pas (mention aux quiz hilarants du channel).

Si l'histoire est sympathique elle traîne trop en longueur à cause de problèmes de rythme. En effet les socials links et donc la partie aventure (très bavarde) s'étalent sur de si longues périodes que les phases donjons semblent presque anecdotiques. D'autant plus ici avec un système de récompense gracieux et de nombreuses modifications vers un "tout accessible". Maintenant il y a toujours moyen de bidouiller les menus et les fusions, mais leur intérêt semble moins déterminant que dans d'autres épisodes de la franchise.

Pour conclure, il paraît évident que ce portage amélioré (avec beaucoup de bonus en extra, vidéos, concerts...) est une bénédiction à l'heure actuelle sur Vita dont le catalogue manque cruellement de RPGs d'envergure, et il semble absurde d'en faire abstraction. (notez que le jeu n'est pas traduit, il est intégralement en anglais pour la version française).

Une valeur sûre en somme, qui mérite clairement le détour .
Persona 5 play4
grikarfyn

le 11/10/2016
9
Le voilà le tant attendu P5 ! C'est assez amusant de constater qu'au fil du temps la communauté de passionnés de j-rpg avait plus d'espoir en Atlus qu'en d'autres boîtes aux moyens plus forts. Il faut dire que depuis le succès international de P4 (auquel la version Vita a beaucoup contribué), la licence Persona est parvenue à surpasser la "main série" Shin Megami Tensei dans le coeur de bien des joueurs. Mais bref, assez bavardé et entrons dans le vif du sujet.

Histoire/scénario

Prenant place dans un univers contemporain, la saga Persona a bien évolué depuis l'arrivée de P3 et son système de calendrier proposant un mix entre phases de combats et séquences "visual novel". P5 ne déroge pas à cette règle, on y parle vraiment beaucoup, les personnages ont toujours beaucoup de choses à dire ainsi que d'avis à partager et lorsque la mission démarre il faut en découdre dans les (larges) temps imposés par le jeu. Ce qui fait qu'on retrouve une structure en arc avec un fil rouge qui servira surtout la dernière partie du jeu.

Dans les faits, les arcs offrent toujours une thématique précise tout en se raccordant au fameux fil rouge. Ces mini-histoires sont parfois passionnantes, en témoigne la toute première du jeu et seule que je risquerai à furtivement décrire : harcèlement sexuel avec violence et tentative de suicide. Les autres aborderont des thèmes forts des anomalies de notre société dans divers domaines pour finir sur un aspect plus édulcoré ou du moins plus en phase avec la fantasy chère au j-rpg, au risque de décontenancé les propos de juqu'alors. A moins que les scénaristes n'eurent voulu se prendre trop au sérieux et rappeler au dernier moment que nous sommes dans un jeu pour s'amuser avant tout. J'imagine que ça restera aux joueurs d'en décider.

Notre héros, sous ses airs de gentleman cambrioleur (son Persona est Arsène...) se fait arrêté par une armée de chevaliers-policiers (rayer la mention inutile au choix) après un braquage de casino qui tourne mal. Suite à un interrogatoire musclé - pour ne pas dire plus - la jolie Sae Nijima va s'occuper de soutirer le maximum d'informations de notre infortuné du moment, le temps de glisser ingénieusement nom et niveau de difficulté choisi par le joueur. Bien sûr, libre de coopérer ou non, mais vu l'épaisseur du dossier sur notre ami, difficile de garder son sang froid plus longtemps. C'est ainsi que vous remontez le temps pour répondre aux affaires de ces derniers mois qui ont chamboulé la capitale nippone grâce aux actions d'une mystérieuse bande de voleurs bien décidés à rendre justice à leur façon.

On parle de Persona aussi, on parle donc aussi de nombreux personnages et à ce niveau le casting s'en sort vraiment bien. Pourtant ce n'était pas forcément gagné après la sympathique équipe de P4 puisque P5 dépeint un univers plus mûr, mais ça ne l'empêche pas d'être souvent très drôle. En somme une histoire plutôt forte et bien écrite soutenue par une galerie de personnages au diapason (y compris les seconds rôles) pour un background vivant et coloré le jour à intense et parfois dérangeant la nuit. Il n'y a que cette structure en arc qui, finalement, hache trop le rythme lorsque les séquences de gameplay sont trop ou pas assez espacées au profit du récit.

Réalisation/DA

Je me souviens des nombreuses personnes qui, lors de la sortie du puzzle game Catherine (2011-12), se disait qu'un Persona avec ce moteur graphique serait "puissant" ou "idéal", et bien il faut croire que chez Atlus on est soucieux de la communauté car c'est exactement ce que le studio offre aux joueurs.

Cette direction artistique en cel-shading avec des traits à la fois fins et appuyés qui mettent parfaitement en lumière le travail de Shigenori Soejima, une nouvelle fois presque irréprochable. Mais le soucis c'est qu'on y transpose aussi les mêmes animations hors combat et qu'un petit lifting aurait été judicieux. En revanche en combat, et plus généralement en donjon toute la palette d'animation force le respect par sa dynamique et sa fluidité.

Tiens, ces deux derniers arguments me permettent d'aborder un des très gros points forts : tout ce qui est de l'interface. L'affichage de menus, les écrans de transitions, que ce soit en ou hors combat c'est juste du grand travail d'artiste ! Surchargé souvent, mais trop jamais alors que la couleur dominante de cet opus est le rouge, une couleur assez agressive au premier abord. Tout est pensé pour offrir cette combinaison dynamisme/fluidité en permanence, jusqu'aux temps de chargement - pourtant pas bien longs - au point de les rendre transparents.

Mais ce n'est pas la seule valeur forte de P5, puisqu'une fois encore Shoji Meguro nous enchante avec ses compositions funk-jazzy qui donne cet aspect "classe" au jeu. Certes ça ne surprendra peut être pas beaucoup les amateurs avertis de son travail, mais dans le jeu ça fontionne très, très bien et comme les doublages sont aussi au diapason, vous savez déjà que la réalisation assure le spectacle même si, il faut l'avouez, on sent que la base de travail était sur PS3 et qu'il ne fut porté qu'après sur PS4 (la version dont je parle ici).

Système/gameplay

Comme les précédents opus, un calendrier assure le structure du système de jeu. Dans l'action, et ce généralement, la première quinzaine du mois est propice à développer les coopérations (équivalent de commu) représentées par des cartes. Ces cartes correspondent toujours à des personnages importants avec lesquels vous pourrez augmentez votre affinité, déjà pour obtenir diverses compétences et ensuite pour vous permettre de faire des fusions de personas plus élevées avec des gains de niveaux en sus. Pour ce faire rien de tel que de participer aux activités que propose le jeu et qui permettent d'augmenter un des cinq attributs "sociaux" de votre personnage. Activités qui d'ailleurs s'avèrent particulièrement variées : cinéma, lecture, salle de musculation, restaurant, jeu de hasard, pêche, petits boulots... sans oublier les cours (le héros est très sollicité sur sa participation) et examens ce n'est pas ce qui manque, mais d'un autre côté nous sommes tout de même à Tokyo.

La deuxième quinzaine est calée sur l'évènement de l'arc en cours, et le début de la mission lorsque la cible est identifiée. Mais attention, car P5 joue merveilleusement bien avec ses propres codes et le planning est régulièrement chamboulé. Ce début de mission est également là ou commence les combats.

Combats

La première constatation vive et tranchante tombe devant le joueur : les donjons ont subis une véritable transformation ! Avec un level design qui penche vers ce qu'on trouve dans un TPS avec option infiltration, c'est toute l'approche qui change. En bons voleurs, nos personnages se cachent à l'angle des murs ou derrière un élément du décor pour prendre l'avantage sur les gardes et retirer leurs masques, révélant des ennemis bien connus des fans mais également quelques nouveaux réussis.

Avec une nouvelle transition tout aussi classe que tout le reste, le tour par tour cher à la série revient dans un écrin de toute beauté avec une interface ultra léchée et son fameux weak point system (ou 1 more) qui permet de gagner un tour en cas d'attaque sur le point faible adverse. Pour offrir une idée de dynamique, deux petites touchent rapides sur R1 et le jeu va piocher en moins d'1 seconde un persona avec le bon skill neuf fois sur dix. Vous pourrez même (avec des affinités développées) switcher directement sur un autre personnage qui possède le bon skill. Bien sûr attaque, skill, objets, spéciaux et quelques ordres simples sont de la partie, mais les développeurs ont enrichi le jeu de nouveaux élements et d'une fonction "gun" qui ajoutent un peu plus de peps à l'ensemble, si besoin était.

En fait si, le gun sert aussi a faire un "hold up" sur l'ennemi car on retrouve les phases de négociation qui peuvent permettre d'enrôler les personas, au pire leur prendre objet ou argent. Et c'est toujours très drôle de voir un persona qui tente le bluff de la rébellion avec un flingue braqué sur lui. Bien sûr le bien nommé Igor permettra d'obtenir un moyen de faire les fusions de personas tout en transposant les skills qui vous parlent le plus.

Bon, on a fait le tour de l'essentiel car tout l'intérêt réside dans le degré de finition ahurissant du jeu et qu'il s'agit d'une expérience unique en son genre, à nouveau. Si, tout au plus je me hasarde à deux trois mots sur le Mementos, ce donjon à étages souterrains aléatoire rappelant fortement le Tartarus de P3. Quêtes annexes et autre chasse au persona ont lieu ici, sans compter les trésors et autres secrets que recèle ce lieu qui sera disponible à tout moment. Vu le nombre d'activités et la longueur de la trame, un bon 80-90h semble nécessaire pour en voir le bout, sachant que vous ne verrez pas tout et que le new game+ est là pour ça. Je finirai sur une note concernant la difficulté qui s'insère dans le norme pour la licence, à savoir pas aussi conciliant que la majorité des RPGs. En revanche il est bon de mentionner un mode "safety" archi tolérant qui permet à tout un chacun de jouer au jeu sans problèmes.

Conclusion

Amusant, classe et jouissant d'une finition à toute épreuve, Persona 5 démontre un savoir faire
plein d'espoir pour le RPG japonais. Certes, cette version PS4 aurait pu bénéficier d'un portage un peu plus poussé qu'une mise en jour de la résolution, mais ça n'enlève rien à la puissance qui se dégage du jeu à tout instant, hormis une ou deux réserves sur le rythme. C'est un maigre prix à payer pour une telle expérience alors, comme le dit si bien le jeu : "êtes-vous prêts à vous libérer de vos chaînes ?"
Radiant Historia nds
grikarfyn

le 04/07/2015
7
Je ne vais pas faire l'inventaire du jeu puisque les commentaires précédents fournissent déjà pas mal d'informations, mais je vais plutôt m'atteler à ce qui ne "marche" pas pour moi dans ce jeu.

Je passe sur la réalisation, excellente pour son support et les musiques, correctes sans plus pour du Shimomura avec un nombre famélique de pistes (une vingtaine à tout cassé). La durée de vie est aussi plus que convenable avec un bon 30h pour la trame et un peu plus avec les (rares) annexes.

Radiant Historia est surtout un jeu qui raconte une histoire, et pour le coup une histoire un peu plus "mature" pour un RPG japonais puisque le contexte de modification temporel est toujours assez délicat à traiter. Les scénaristes s'en sont bien sortis, même si il ne faut pas se voiler la face, il y a deux lignes directrices hyper scriptées et beaucoup de fin sans issues. A titre personnel je ne me suis pas du tout attacher au casting, trop détaché et contrairement au commentaire du dessous pas assez développé eu égard de la situation (vu du personnage principal).

Le gameplay s'en retrouve limité puisque la narration l'emporte sur l'exploration, et les combats, au demeurant plutôt sympas à jouer, livrent trop vite toutes leurs cartouches.

Donc pour résumé, RH est un jeu narratif avec un gameplay simple mais efficace pour rythmer l'aventure. En tous cas sur DS, oui il s'agit clairement d'un RPG à faire et l'expérience mérite le détour.
Ray Gigant psv
grikarfyn

le 26/02/2017
5_5
Je comprends un peu l'amertume du dessous, mais il ne faut pas exagérer. Moi qui ne suis pas du tout amateur de dungeon-rpg que je vois toujours comme le "sous-genre", j'ai trouvé l'expérience plutôt agréable malgré tout.

Les raisons sont simples : des efforts d'animation (mais encore bien trop timides), de très bonnes musiques (notamment contre les gros Gigants), une narration inconstante mais pas dénuée d'intérêt et un système de combat efficace (quoique sous-exploité j'avoue).

Mais si je devais mettre un point en avant c'est la volonté de rendre le jeu le plus accessible possible. C'est un choix que j'ai apprécié (n'étant pas grand fan du genre donc) même si je reconnais qu'à terme ça plombe le challenge qui deviendra inexistant sur la fin. Les donjons se laissent parcourir mais traverser des environnements en vue subjective case par case reste vraiment un trip particulier, si vous voulez mon avis.

En somme ce n'est pas une grande expérience mais pas cher il peut parfaitement jouer son rôle.
Rogue Galaxy play4
grikarfyn

le 13/02/2017
7_5
J'ai presque envie de ranger le jeu dans la même catégorie que Bao, mais j'avais déjà tellement d'affection pour ce jeu à l'époque que ce fut tout de même très plaisant d'y revenir surtout, je tiens à le souligner, pour moi qui ne connaissais que la version vanilla japonaise du jeu (là où la version occidentale est la "Director's cut").

Premier constat, je trouve que le jeu a particulièrement bien vieilli. C'était déjà un des plus beaux rpgs en 3D de la PS2, et j'ai apprécié l'émulation PS4 qui apporte un petit plus en netteté (mais bandes noires sur les côtés et quelques chutes de framerate).

Sinon on retrouve tout ce qui a fait le charme du rpg de Level-5, notamment cette sympathique brochette de personnage au service d'une "vraie" aventure spatiale, celle que les Star Ocean n'ont jamais su faire. Un système au contenu riche (craft, l'usine, les insectes, chasses...) mais également des combats vite redondants, la faute aux donjons interminables blindés de couloirs et à la palette de skills surpuissante (mais indispensable pour ne pas craquer de la fréquence ahurissante des joutes).
De bonnes musiques et des doublages anglais satisfaisants je trouve parachève le tableau. J'ai mis 43h pour le story et 20h de plus pour la majorité des annexes.

Un jeu que je recommande toujours mais en solde si possible, 15€ de base c'est un peu cher le trip nostalgique pour quelques trophées.
Sakura Taisen 3: Paris wa moete iru ka dc
grikarfyn

le 08/02/2007
10
Le plus complet, le plus riche, le plus réussit artistiquement et le plus innovant de la série, posant les bases de ses suites. Une oeuvre gigantesque, pour public ciblé vu les genres mélangés, que je me souviendrai toujours, moi qui cherchait un JV a consonnance animation japonaise plus marqué encore que ses prédécesseurs. D'ailleurs Hiroi et Red qualifient eux même ce titre comme leur plus grande réussite au moment où j'écris ces quelques lignes. Culte !
Severed psv
grikarfyn

le 19/03/2017
6
Ma foi voici un dungeon/action-rpg relativement original et efficace.

Sur une histoire de vengeance tout ce qu'il y a de plus simple, le joueur est balancé en vue subjective dans un univers assez sombre mais nuancé par les graphismes typiques du studio. A base de combats en temps réel demandant beaucoup d'efforts au tactile et un petit côté métroidvania pour l'exploration, on passe un bon moment.

Un peu court certes (7h à 100% chez moi) mais il fait parfaitement son boulot au final.
Shenmue dc
grikarfyn

le 13/11/2010
8
Je me souviens encore de l'appellation "FREE-RPG" lorsque Shenmue fut présenté. En effet, c'était la première fois qu'un jeu proposait un contexte "réaliste" aussi bien dans son visuel que son concept.

Proposant un savant mixage entre aventure et baston, Sega offre une aventure savamment distillée sur un scénario classique certes, mais diablement accrocheur. Notre jeune héros poursuit sa quête de vengeance en interrogeant les habitants tout en faisant sa petite vie (gagner de l'argent, s'entraîner...). Au milieu de ça, la partie action avec l'intégration des désormais célèbres QTE et la partie baston fortement inspirée des Virtua Fighter. Avec sa myriade d'annexes et d'activités, le jeu propose en plus une durée de vie confortable pour le genre.

Mais la véritable force de Shenmue est son ambiance extraordinaire servie par des personnages très charismatiques. Une fois plongée dans l'intrigue nous avons du mal à décrocher jusqu'à la fin, qui nous fait comprendre qu'il ne s'agit que du premier acte sur trois annoncés.

D'ailleurs c'est ici le seul véritable problème de ce premier Shenmue. La trame scénaristique apporte finalement assez peu d'éléments et le cadre Tokyoïte peut lasser sur le long terme.

En tous cas un grand jeu qui a marqué de son empreinte le JV.
Shenmue II dc
grikarfyn

le 13/11/2010
9
En reprenant toutes les qualités du premier Shenmue, mais en ajoutant beaucoup plus de diversité sur un rythme effréné, Shenmue s'impose comme une oeuvre hors-norme.

Non content de garder son excellente recette, l'histoire gagne ici en épaisseur et nous dévoile davantage d'indices sur le pourquoi du comment. On voyageant à travers la Chine, le joueur va visiter un grand nombre de lieu haut en couleur et merveilleusement modélisés, croiser des personnages hallucinants et vivre des séquences jubilatoires.

Un chef d'oeuvre qui n'attend plus que, et peut être pour l'éternité, sa fin dans un hypothétique troisième jeu.
Shin Megami Tensei IV 3ds
grikarfyn

le 22/08/2013
Edité le 22/08/2013
7
Si on replace la chose dans le contexte (support portable, 3DS), SMT IV est un très bon RPG.

Maintenant je ne suis pas autant enthousiaste car plusieurs éléments ne m'ont pas spécialement emballé. Le premier vient de la structure relativement austère du jeu, qui certes allie avec un certain brio le style rétro (période 16-32 bits) avec une gestion de l'interface de notre époque, mais qui de l'autre pourra rebuter par son manque de mise en scène et ses mécaniques de jeu à l'ancienne. Car il ne faut pas s'y méprendre, SMT IV se joue "comme avant" avec des combats en tour par tour très efficaces - en vue subjective - qui utilisent à nouveau le press turn system. On y retrouve également tout ce qui est fusion de démons (avec un bestiaire gargantuesque inégal) et la replay value avec 4 fins possibles.

Que du très classique finalement, mais une formule qui fonctionne bien. Cet épisode possède également une ambiance un peu poisseuse qui parfois peut paraître oppressante, mais captive le joueur là où l'histoire traîne un peu en longueur à cause d'une narration trop statique.

Avec une quarantaine d'heures sur 1 run, le jeu fait exactement ce qu'on pouvait attendre de lui, j'aurai juste aimé un peu plus d'audace dans la formule de la part d'Atlus.

En tous cas si vous avez une 3DS il ne faut pas hésiter, l'aventure vaut le détour .
Shin Megami Tensei: Lucifer's Call play2
grikarfyn

le 08/02/2007
Edité le 01/06/2013
7_5
Très grande richesse que ce Megaten. On peut lui reprocher de ne pas bénéficier d'une grande accessibilité et railler l'AI pour ses coups d'éclats imprévisibles et parfois incontrôlable. Sinon ambiance, le respect du travail de Kaneko, le level design surprenant, le nombre d'annexe et les multiples convictions s'offrant à nous pour le scénario en font un titre fort, assurèment. Peut être qu'avec une histoire un peu plus nerveuse je serai devenu fan, mais dans l'état, moi qui était assez hermétique aux Shin Megami Tensei, ce Nocturne m'a convaincu de bien belle manière.
Shining Blade psp
grikarfyn

le 02/04/2013
6
Un nouveau Shining certes, mais la formule change voire revient aux sources.

Le jeu reprend le système Blitz instauré par Valkyria Chronicles, ce qui permet des environnements convaincants (quoique petits) et un level-design assez bien étudié. Graphiquement au point, le jeu s'offre le luxe d'une bande-son au niveau avec beaucoup de chanson, puisqu'elles sont au centre du gameplay.

Si l'histoire est assez conventionnelle, elle se suit agréablement et on regrette surtout la relative facilité du jeu qui vient perturber l'impression finale par manque de challenge. Le jeu n'est pas très long non plus, 25-30h pour tout faire.

En somme la série Shining part dans le bon sens, espérons que ça perdure pour le meilleur.
Shining Force III scenario 1 sat
grikarfyn

le 24/01/2012
Edité le 24/01/2012
8
Réa : un bon design, de jolies maps et une 3D respectable, la réalisation tient très bien la route.

Son : un bon Sakuraba, pas exceptionnel mais qui donne satisfaction.

Scénario : plutôt riche, mais ce sc1 ne fait que poser les bases de quelque chose de plus vaste.

Durée de vie : une bonne trentaine d'heures, mais bonne replay value et pas mal de trucs planqués.

Gameplay : mix brillant entre le classical et le tactical pour une expérience unique.

Ce scénario 1 narre le point de vue de Synbios, pose les premières interrogations du récit et offre la découverte d'un gameplay puissant. Premier jet réussi d'une trilogie anthologique.
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