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141 commentaires
Sakura Taisen 3: Paris wa moete iru ka dc
grikarfyn

le 08/02/2007
10
Le plus complet, le plus riche, le plus réussit artistiquement et le plus innovant de la série, posant les bases de ses suites. Une oeuvre gigantesque, pour public ciblé vu les genres mélangés, que je me souviendrai toujours, moi qui cherchait un JV a consonnance animation japonaise plus marqué encore que ses prédécesseurs. D'ailleurs Hiroi et Red qualifient eux même ce titre comme leur plus grande réussite au moment où j'écris ces quelques lignes. Culte !
Utawarerumono: Mask Of Truth play4
grikarfyn

le 21/11/2016
9_5
Bon, nous y sommes enfin. 14 ans après ses débuts, la trilogie Utawarerumono voit enfin sa conclusion avec Futari no Hakuoro. La petite histoire aura voulu que les 2 et 3e épisodes ne soient séparés que d'1 an, mais l'essentiel est là.

A titre personnel j'étais resté sur ma faim après le 2e opus. Déjà car il intégrait beaucoup de nouveaux personnages au détriment des anciens, ensuite car leurs développements n'étaient pas assez appuyés et enfin le rythme très lent avec pas mal d'errances n'aidait pas. Un bon système de jeu mais trop simple (hormis le post-game) mais aussi un cliffhanger de malade qui justifiait à lui seul qu'on laisse sa chance au "dernier" opus.

Alors que vaut ce troisième jeu ? La réponse est on ne peut plus évidente : c'est FABULEUX !

La première chose de rectifier est le rythme du jeu qui ressemble beaucoup plus au très bon Tears to Tiara 2, en mieux peut être. C'est toujours un visual novel certes, mais l'équilibre avec les missions tactiques est juste comme il faut, ni trop court ni trop long.

Mais surtout l'histoire atteint des sommets, blindée de scènes mémorables et de moments de bravoures ou dramatiques, avec tout ce qu'il faut de profond et subtil pour nous captivés du début à la fin. C'est simple, il y a tellement d'évènements qu'on a jamais le temps de décrocher et en tant que lecteur on reste sur les fesses des idées mises en place et à quel moment. Pour ne rien gâcher, les personnages s'ouvrent enfin à nous et le casting devient un des plus attachant et développé que j'ai vu. Même les nouveaux venus (très peu nombreux cela dit) trouvent leurs places à la perfection. Et puis toutes les réponses sont données, ce qui parlera à ceux qui étaient présents sur le premier Utawarerumono.

Alors oui, la réalisation fait un peu cheap vu qu'elle n'a pas bougé, mais on apprécie toujours autant la palette d'animation. Et pour le prouver il faut s'atteler aux combats qui gomment tout ce qui n'allait pas. Déjà car la difficulté est rehaussée au point que la commande qui permet de revenir en arrière devient bénédiction mais surtout le système est d'une profondeur invraisemblable qui laisse pantois. Rien de mieux que les nombreux challenges de Munechika, entre tutorial et puzzle pour s'en rendre compte. Le nombre de parchemins pour les skills défensifs et de soutien donne le tournis et le level cap dépasse le niveau 50 pour des maps en post-game franchement coriaces (entrecouper de maps hilarantes). Feature bonus : les furies en binômes géniales.

Mais je pense qu'un des gros points fort du jeu vient des skills propres aux personnages. En fait c'est la première fois que je vois des skills qui sont capables de renforcer des personnalités, c'est pas juste pour le combat et notre attention va étrangement faire en sorte de déplacer méticuleusement nos persos comme des amis qui risqueraient leurs vies à nos côtés. C'est subjectif bien sûr, mais c'est un sentiment plutôt fun qui s'en dégage et ça donne beaucoup de force aux batailles.

Si je ne parviens pas encore à vous convaincre le nombre des superbes CGs est deux fois plus important (une cinquantaine sans les variantes) et, ce n'est pas une mince affaire, on retrouve l'intégralité de la bande-son du 2e jeu (déjà de qualité) plus autant de nouvelles pistes (d'encore meilleure qualité) pour une ost de premier ordre avoisinant les 90 musiques avec notamment des chansons merveilleuses. Je ne ferai pas l'affront de remettre en doute le travail des seiyuus, un des meilleurs jamais entendus pour ma part.

Bref, j'ai joué 85h en prenant mon temps, en n'ayant pas tout fait mais presque.

Pour conclure il s'agit là d'un jeu majeur qui termine sa trilogie de la meilleure façon possible et s'impose également comme un des tacticals les plus passionnants que j'ai pu joué. Merci Aquaplus pour cette merveilleuse histoire qui restera comme une des plus puissantes que le jeu vidéo m'est offert.



Horizon Zero Dawn play4
grikarfyn

le 14/03/2017
9
Une des plus grosses attentes depuis son annonce en grandes pompes à l'E3 2015. C'est également un pari plus qu'osé pour Guerrilla habitué à nous faire du FPS. Sans renier de multiples influences (The Witcher en tête), le studio de Sony tente l'exercice périlleux de copier les cadors de l'A-RPG occidental sans pour autant oublier d'avoir son identité. Pari réussi ?

Le premier argument sur lequel Horizon était attendu était sa réalisation technique et graphique, un des points forts de Guerrilla, et le constat est sans appel : c'est magnifique ! De la qualité des textures aux couleurs, en passant des animations (surtout des machines) aux éclairages ou les conditions météo... Le savoir faire du studio étincelle de mille feux sur ce monde post-apo ou la nature reprend ses droits. Open-world plutôt vaste, j'ai apprécié la qualité du level design et du relief très permissif donnant la part belle à l'exploration, surtout avec une héroine - manette en main - plus souple encore qu'une Lara Croft dans ses derniers reboots. La bande-son fait parfaitement son boulot et je souligne la qualité du doublage français, notamment la voix pertinente d'Aloy, un très bon choix.

Alors oui, il y a quelques pépins. Quelques menus bugs par ci, quelques problèmes de synchronisation labiale par là. L'AI des ennemis humains n'est pas non plus un modèle du genre, surtout lorsque vous jouez furtif, mais c'est bien en deçà des concurrents. L'inventaire mérite aussi clairement des remontrances alors qu'une poignée d'options de réarrangements auraient réglé le problème.

Dans sa structure, le jeu se la joue plus classique. Un fil rouge, des annexes secondaires majeures, d'autres mineures et tout un tas de collectionnites qui permettent avant tout d'explorer chaque recoins du jeu. L'histoire est à mon goût vraiment intéressante, dès lors qu'on met le nez dans les archives, pour comprendre le pourquoi du comment ce monde a sombré avant de renaître sous cette forme. Assez astucieusement, les scénaristes ont évité les redites classiques de cliché habituel pour aborder une vision légèrement différente qui tient la route. Et le casting s'en sort bien, même si à l'image d'un Geralt de Riv la petite Aloy prend la plus grosse part du gâteau. Bon, j'avoue que ça manque un peu de quêtes optionnelles, car mêmes si celles présentes ont le mérite d'appuyer le background avec efficacité, je n'aurai pas craché sur plus de contenu.

Niveau gameplay sous sommes dans un A-RPG faisant la part belle "à la visée", entendez par là tir à l'arc et tout autre type de projectile. Non je rectifie, pour quelqu'un comme moi ayant beaucoup d'affection pour le côté amazone/archer, Horizon est le Graal ! C'est souple, intuitif, hyper précis, modulable à souhait. On ne joue pas un chasseur, on le devient ! Grisant furent mes prises de bastion de bandits, transformant leurs forteresses en tombeau après m'être infiltré tout en posant une série de pièges tortueux. Un petit appât sur un bot et tout le reste de la meute tombait comme des mouches, il ne me restait plus qu'à fouiller les cadavres. Enivrant furent mes escapades dans les montagnes, entre deux photos de cartes postales (il y a un mode photo) et une chasse mesurée au millimètre sur un troupeau de machines après de longues minutes a observé leurs comportements tout en étant tapie dans l'obscurité. C'est que ces bêtes là sont loin d'être stupides, n'hésitant pas à rameuter les copains ou fuir dans une planque si leur prédateur, moi, ne pouvait être atteint de mon perchoir. Parfois ça devenait même épique avec un gueule d'orage à mes trousses ou un traqueur dans mon dos, presque invisible à cause de son camouflage optique. Et oui, le chasseur devient le chassé sans qu'on s'en aperçoive.

Bien sûr le jeu regorge de loot et de carcasses à désosser. La faune locale permet de faire de nombreux remèdes, les machines de fortifier équipement et de faire le stock de ressources. Bref, un bon chasseur se doit toujours d'être bien préparé en fonction de sa proie, surtout lorsque ça lui prendra au bas mot 65h pour tout faire.

En somme une expérience majeure à condition de la jouer telle qu'elle est pensée, celle d'un chasseur en quête de vérité n'oubliant pas d'apprécier les bons moments au détour d'un coucher de soleil sompteux sur les Terres Sacrées. Et comme vous le savez aussi bien que moi, ce genre d'expérience se joue maintenant, pendant que l'orgie visuelle est au top, et qu'elle attend son successeur.

En un mot "fascinant" et pour un premier essai une belle réussite. Chapeau Guerrilla !
Ōkami HD play3
grikarfyn

le 05/02/2013
Edité le 05/02/2013
9
Passage en HD parfait pour un des jeux les puissants de tous les temps !

Ca apporte même encore plus de force à l'esthétique du jeu, qui du coup devient plus précise et plus lisible.

Sinon que dire de plus sur ce chef d'oeuvre porté par une passion inouïe, aux nombreux passages de bravoure et à l'émotion d'une grande sensibilité. Il suffit de voir avec quel maestria les développeurs ont intégré une partie du folklore japonais tout en ne perdant jamais le fil du gameplay. Ecriture et personnages énormes, musiques somptueuses et une bonne durée de vie, le jeu a tout pour lui.

Cette réédition HD est donc l'occasion de s'y replonger avec délectation pour les uns, de découvrir un jeu majeur de l'industrie pour les autres (malgré l'injuste destin de son studio). Indispensable !
Persona 5 play4
grikarfyn

le 11/10/2016
9
Le voilà le tant attendu P5 ! C'est assez amusant de constater qu'au fil du temps la communauté de passionnés de j-rpg avait plus d'espoir en Atlus qu'en d'autres boîtes aux moyens plus forts. Il faut dire que depuis le succès international de P4 (auquel la version Vita a beaucoup contribué), la licence Persona est parvenue à surpasser la "main série" Shin Megami Tensei dans le coeur de bien des joueurs. Mais bref, assez bavardé et entrons dans le vif du sujet.

Histoire/scénario

Prenant place dans un univers contemporain, la saga Persona a bien évolué depuis l'arrivée de P3 et son système de calendrier proposant un mix entre phases de combats et séquences "visual novel". P5 ne déroge pas à cette règle, on y parle vraiment beaucoup, les personnages ont toujours beaucoup de choses à dire ainsi que d'avis à partager et lorsque la mission démarre il faut en découdre dans les (larges) temps imposés par le jeu. Ce qui fait qu'on retrouve une structure en arc avec un fil rouge qui servira surtout la dernière partie du jeu.

Dans les faits, les arcs offrent toujours une thématique précise tout en se raccordant au fameux fil rouge. Ces mini-histoires sont parfois passionnantes, en témoigne la toute première du jeu et seule que je risquerai à furtivement décrire : harcèlement sexuel avec violence et tentative de suicide. Les autres aborderont des thèmes forts des anomalies de notre société dans divers domaines pour finir sur un aspect plus édulcoré ou du moins plus en phase avec la fantasy chère au j-rpg, au risque de décontenancé les propos de juqu'alors. A moins que les scénaristes n'eurent voulu se prendre trop au sérieux et rappeler au dernier moment que nous sommes dans un jeu pour s'amuser avant tout. J'imagine que ça restera aux joueurs d'en décider.

Notre héros, sous ses airs de gentleman cambrioleur (son Persona est Arsène...) se fait arrêté par une armée de chevaliers-policiers (rayer la mention inutile au choix) après un braquage de casino qui tourne mal. Suite à un interrogatoire musclé - pour ne pas dire plus - la jolie Sae Nijima va s'occuper de soutirer le maximum d'informations de notre infortuné du moment, le temps de glisser ingénieusement nom et niveau de difficulté choisi par le joueur. Bien sûr, libre de coopérer ou non, mais vu l'épaisseur du dossier sur notre ami, difficile de garder son sang froid plus longtemps. C'est ainsi que vous remontez le temps pour répondre aux affaires de ces derniers mois qui ont chamboulé la capitale nippone grâce aux actions d'une mystérieuse bande de voleurs bien décidés à rendre justice à leur façon.

On parle de Persona aussi, on parle donc aussi de nombreux personnages et à ce niveau le casting s'en sort vraiment bien. Pourtant ce n'était pas forcément gagné après la sympathique équipe de P4 puisque P5 dépeint un univers plus mûr, mais ça ne l'empêche pas d'être souvent très drôle. En somme une histoire plutôt forte et bien écrite soutenue par une galerie de personnages au diapason (y compris les seconds rôles) pour un background vivant et coloré le jour à intense et parfois dérangeant la nuit. Il n'y a que cette structure en arc qui, finalement, hache trop le rythme lorsque les séquences de gameplay sont trop ou pas assez espacées au profit du récit.

Réalisation/DA

Je me souviens des nombreuses personnes qui, lors de la sortie du puzzle game Catherine (2011-12), se disait qu'un Persona avec ce moteur graphique serait "puissant" ou "idéal", et bien il faut croire que chez Atlus on est soucieux de la communauté car c'est exactement ce que le studio offre aux joueurs.

Cette direction artistique en cel-shading avec des traits à la fois fins et appuyés qui mettent parfaitement en lumière le travail de Shigenori Soejima, une nouvelle fois presque irréprochable. Mais le soucis c'est qu'on y transpose aussi les mêmes animations hors combat et qu'un petit lifting aurait été judicieux. En revanche en combat, et plus généralement en donjon toute la palette d'animation force le respect par sa dynamique et sa fluidité.

Tiens, ces deux derniers arguments me permettent d'aborder un des très gros points forts : tout ce qui est de l'interface. L'affichage de menus, les écrans de transitions, que ce soit en ou hors combat c'est juste du grand travail d'artiste ! Surchargé souvent, mais trop jamais alors que la couleur dominante de cet opus est le rouge, une couleur assez agressive au premier abord. Tout est pensé pour offrir cette combinaison dynamisme/fluidité en permanence, jusqu'aux temps de chargement - pourtant pas bien longs - au point de les rendre transparents.

Mais ce n'est pas la seule valeur forte de P5, puisqu'une fois encore Shoji Meguro nous enchante avec ses compositions funk-jazzy qui donne cet aspect "classe" au jeu. Certes ça ne surprendra peut être pas beaucoup les amateurs avertis de son travail, mais dans le jeu ça fontionne très, très bien et comme les doublages sont aussi au diapason, vous savez déjà que la réalisation assure le spectacle même si, il faut l'avouez, on sent que la base de travail était sur PS3 et qu'il ne fut porté qu'après sur PS4 (la version dont je parle ici).

Système/gameplay

Comme les précédents opus, un calendrier assure le structure du système de jeu. Dans l'action, et ce généralement, la première quinzaine du mois est propice à développer les coopérations (équivalent de commu) représentées par des cartes. Ces cartes correspondent toujours à des personnages importants avec lesquels vous pourrez augmentez votre affinité, déjà pour obtenir diverses compétences et ensuite pour vous permettre de faire des fusions de personas plus élevées avec des gains de niveaux en sus. Pour ce faire rien de tel que de participer aux activités que propose le jeu et qui permettent d'augmenter un des cinq attributs "sociaux" de votre personnage. Activités qui d'ailleurs s'avèrent particulièrement variées : cinéma, lecture, salle de musculation, restaurant, jeu de hasard, pêche, petits boulots... sans oublier les cours (le héros est très sollicité sur sa participation) et examens ce n'est pas ce qui manque, mais d'un autre côté nous sommes tout de même à Tokyo.

La deuxième quinzaine est calée sur l'évènement de l'arc en cours, et le début de la mission lorsque la cible est identifiée. Mais attention, car P5 joue merveilleusement bien avec ses propres codes et le planning est régulièrement chamboulé. Ce début de mission est également là ou commence les combats.

Combats

La première constatation vive et tranchante tombe devant le joueur : les donjons ont subis une véritable transformation ! Avec un level design qui penche vers ce qu'on trouve dans un TPS avec option infiltration, c'est toute l'approche qui change. En bons voleurs, nos personnages se cachent à l'angle des murs ou derrière un élément du décor pour prendre l'avantage sur les gardes et retirer leurs masques, révélant des ennemis bien connus des fans mais également quelques nouveaux réussis.

Avec une nouvelle transition tout aussi classe que tout le reste, le tour par tour cher à la série revient dans un écrin de toute beauté avec une interface ultra léchée et son fameux weak point system (ou 1 more) qui permet de gagner un tour en cas d'attaque sur le point faible adverse. Pour offrir une idée de dynamique, deux petites touchent rapides sur R1 et le jeu va piocher en moins d'1 seconde un persona avec le bon skill neuf fois sur dix. Vous pourrez même (avec des affinités développées) switcher directement sur un autre personnage qui possède le bon skill. Bien sûr attaque, skill, objets, spéciaux et quelques ordres simples sont de la partie, mais les développeurs ont enrichi le jeu de nouveaux élements et d'une fonction "gun" qui ajoutent un peu plus de peps à l'ensemble, si besoin était.

En fait si, le gun sert aussi a faire un "hold up" sur l'ennemi car on retrouve les phases de négociation qui peuvent permettre d'enrôler les personas, au pire leur prendre objet ou argent. Et c'est toujours très drôle de voir un persona qui tente le bluff de la rébellion avec un flingue braqué sur lui. Bien sûr le bien nommé Igor permettra d'obtenir un moyen de faire les fusions de personas tout en transposant les skills qui vous parlent le plus.

Bon, on a fait le tour de l'essentiel car tout l'intérêt réside dans le degré de finition ahurissant du jeu et qu'il s'agit d'une expérience unique en son genre, à nouveau. Si, tout au plus je me hasarde à deux trois mots sur le Mementos, ce donjon à étages souterrains aléatoire rappelant fortement le Tartarus de P3. Quêtes annexes et autre chasse au persona ont lieu ici, sans compter les trésors et autres secrets que recèle ce lieu qui sera disponible à tout moment. Vu le nombre d'activités et la longueur de la trame, un bon 80-90h semble nécessaire pour en voir le bout, sachant que vous ne verrez pas tout et que le new game+ est là pour ça. Je finirai sur une note concernant la difficulté qui s'insère dans le norme pour la licence, à savoir pas aussi conciliant que la majorité des RPGs. En revanche il est bon de mentionner un mode "safety" archi tolérant qui permet à tout un chacun de jouer au jeu sans problèmes.

Conclusion

Amusant, classe et jouissant d'une finition à toute épreuve, Persona 5 démontre un savoir faire
plein d'espoir pour le RPG japonais. Certes, cette version PS4 aurait pu bénéficier d'un portage un peu plus poussé qu'une mise en jour de la résolution, mais ça n'enlève rien à la puissance qui se dégage du jeu à tout instant, hormis une ou deux réserves sur le rythme. C'est un maigre prix à payer pour une telle expérience alors, comme le dit si bien le jeu : "êtes-vous prêts à vous libérer de vos chaînes ?"
Shenmue II dc
grikarfyn

le 13/11/2010
9
En reprenant toutes les qualités du premier Shenmue, mais en ajoutant beaucoup plus de diversité sur un rythme effréné, Shenmue s'impose comme une oeuvre hors-norme.

Non content de garder son excellente recette, l'histoire gagne ici en épaisseur et nous dévoile davantage d'indices sur le pourquoi du comment. On voyageant à travers la Chine, le joueur va visiter un grand nombre de lieu haut en couleur et merveilleusement modélisés, croiser des personnages hallucinants et vivre des séquences jubilatoires.

Un chef d'oeuvre qui n'attend plus que, et peut être pour l'éternité, sa fin dans un hypothétique troisième jeu.
Shining Force III scenario 3 sat
grikarfyn

le 24/01/2012
9
Réa : toujours le même moteur pour un résultat toujours plaisant.

Son : les nouvelles pistes sont pour moi les meilleures de l'ost des jeux, pour une ambiance épique.

Scénario : enfin les réponses ! la réunion des trois teams est un grand moment.

Durée de vie : sensiblement plus court que les précédents, mais il y a de quoi faire (pas loin de 30h chez moi)

Gameplay : une référence qui ne se dément pas dans ce troisième opus.

Final en apothéose pour cette trilogie unique dans l'univers du tactical. Des passages sont jubilatoires, le casting est démentiel et nous avons notre lot de maps épiques. Chapeau bas !
The Witcher 3: Wild Hunt play4
grikarfyn

le 05/06/2015
9
On peut dire que CD Projekt était attendu au tournant, et il a répondu présent.

Techniquement très abouti et parfois très impressionnant dans ses panoramas (c'est un open world ne l'oublions pas), le jeu force le respect sur sa partie sonore prodigieuse (le travail des bruitages !) et le gameplay reprend tout ce qui fait la force de licence mais en plus intuitif et mieux équilibré. Escrime, alchimie, magie... il y a tout ce qu'il faut pour se spécialiser.

Mais au delà de la partie gameplay qui porte fièrement le jeu, c'est surtout la qualité de l'écriture de l'ensemble qui épate. La trame principale s'en sort plutôt mais j'ai surtout retenu les quêtes secondaires délicieuses comme il faut (et qui parleront à ceux qui possèdent des affinités ésotériques, car il y a un très gros travail de recherche). De surcroit, il y a des vrais choix avec de réelles conséquences, à court ou long terme, parfois sur tout un pan du background. Geralt de Riv, notre bien aimé sorceleur sera accompagné par toute une brochette de personnages réussie dans l'ensemble et les auteurs on fait en sorte que chacune de vos décisions (y compris dans la manière de jouer) se répercutent d'une manière ou d'une autre (parfois une simple phrase, mais c'est plus que toute la confrérie sur un monde si vaste).

Pas grand chose à reprocher sinon. Les bugs et le frame rate c'est vrai (mais bien meilleur que n'importe quel Bethesda), quelques soucis d'AI, un peu de clonage de pnj et une histoire en dent de scie (c'était évident suite à la structure en open world).

Mais à terme, après avoir passé 100, 110 ou 120h sur le jeu (j'en oubliais le temps...), obtenu une très bonne fin (il y en a plusieurs) je peux affirmé qu'il y a une force d'immersion incroyable qui se dégage du jeu. On ne joue plus un sorceleur, on le devient !

Sans aucuns doutes le grand RPG occidental tant attendu, et un nouveau standard pour le genre. Indispensable et passionnant !
Tokyo Mirage Sessions #FE wiiu
grikarfyn

le 07/07/2016
9
Quel jeu EXTRA-ORDINAIRE !!!

Atlus prend toute l'industrie à contre-courant avec un RPG en tour par tour qui prend pour cadre l'industrie du divertissement au Japon, période actuelle. Idols, acteur de sitcom local, revue de mode ou spot publicitaire, l'essentiel est ici traité avec un appoint désarmant tant ça fourmille de références sans jamais oublier à quel public on s'adresse : les gamers.

Techniquement au point sans creuver le plafond au premier abord, le jeu est pourtant un véritable modèle d'exploitation de moteur 3D dont les animations en combat sont soignées à un degré qui force l'admiration. Quand on ajoute une palette d'effets graphiques impressionnante et une direction artistique qui a tout compris de son sujet, on ne peut que plonger corps et âme dans cette oeuvre hors du commun sur la planète J-RPG.

Mais s'en tenir aux apparences serait très irrespectueux. On reprenant le système de combat de Shin Megami Tensei/Persona - un des meilleurs de l'histoire RPG - et en l'améliorant via un système de "sessions" (ou poursuites si vous préférez) d'un dynamisme ahurissant, vous obtenez sûrement un des meilleurs tour par tour de tous les temps. Riche, profond, haletant sont autant de superlatif que je pourrai employé pour ces combats, tant ils accrochent le joueur par leurs subtilités, et le font jubilé par un déluge d'attaques spéciales et de duos à base de j-pop et de mise en scène complètement folles. D'ailleurs concernant la j-pop, pour quelqu'un d'un temps soit peu sensible il en aura pour son argent, avec - et c'est assez rare pour le souligner - une quasi totale réussite sur les chansons. Les musiques elles sont parfaitement dans le ton, même si j'aurai aimé un poil plus "d'épique" et de variété pour les combats notamment.

Mais le point qui permet de relier tout cela vient du casting, d'une rare homogénéité. Tous les personnages y trouve leurs places, tout simplement, et des quêtes "spéciales" vont permettre de pousser l'affinité en développant davantage leurs vocations artistiques, et leurs relations les uns vis à vis des autres. A noter que le gamepad sert entre autre "d'iphone" et permet d'avoir de nombreuses conversations amusantes (sans compter les informations utiles, comme les stats ou la carte des donjons).

Evidemment cela permet aussi d'obtenir des compétences actives ou passives et de créer les performas, en d'autres termes les armes et leurs palettes de skills (toutes somptueusement designées !). Bien nécessaire pour boucler les très bons donjons du jeu, qui ne prennent pas les joueurs pour des démeurés en offrant un level design limpide et toujours une petite feature "puzzle".

Alors où sont les défauts ? Et bien peut être dans les allers-retours lorsque nous devons revenir à l'agence pour changer d'armes. Ca arrive très, très souvent et nous sommes obligés de sortir du donjon si on veut booster efficacement ses skills. Bien qu'il y est téléporteur et tout le nécessaire pour abréger ces phases, ça peut devenir un brin fatiguant parfois. Les sessions sur la dernière partie peuvent faire "spectacteur" lorsque vos persos attaquent tous deux ou trois fois d'affilé (même si les ennemis sont pillés comme je ne l'ai jamais vu ). La trame principale n'est pas non plus la plus étoffée mais l'intérêt est plutôt tout ce qui gravite autour et rend l'expérience unique, qui plus est riche en valeur avec de nombreux messages positifs.

A titre personnel, je pense que le plus gros défaut du jeu vient de sa toute première annonce : Shin Megami Tensei X Fire Emblem. Le premier possède un gros poids dans le gameplay mais le second tient plus de la valeur cosmétique qu'autre chose. En somme beaucoup de gens n'arriveront pas à s'identifier au résultat final, qui est à des années lumières des productions citées ci-dessus.

Mais bon, merci Atlus pour cette expérience fabuleuse, et de loin le meilleur jeu que j'ai joué de chez eux. Et ce pour une raison toute simple, ce jeu vit, et les vibrations qu'il émet sont si puissantes de sincérité qu'elles m'ont touché .

Encore merci...
Xenoblade Chronicles wii
grikarfyn

le 10/09/2011
Edité le 10/09/2011
9
Réa : 3.5
Pas mal de défauts techniques (textures, affichage, frame rate un peu juste par moments) mais des décors sublimes, un vrai effort de mise en scène et des artifices superbes (cycle journalier, météo).

Son : 4
Une bande-son qui colle parfaitement aux situations, tantôt calme tantôt énergique pour des compositions dans l'ensemble de grande qualité. Les doublages, jap ou eng sont très bons.

Scénar : 3.5
Ca surprend peu, mais c'est si bien mis en scène qu'on profite juste du spectacle et de la dose d'emotions partagée. Quelques thématiques tout de même.

Durée de vie : 5
Très grosse trame et contenu optionnel énorme, il y a de quoi faire.

Gameplay : 4
Car il y a la partie exploration et les annexes qui sont globalement une réussite. Le système de combat et de jeu sont bons mais un poil répétitif et lourd (l'absence de bestiaire et la limite de l'inventaire sont des contraintes stupides)

Conclusion : 4.5/5
Une grande aventure à portée de pad et le meilleur RPG jap depuis des années, tout simplement.
Bravely Default: Flying Fairy 3ds
grikarfyn

le 17/11/2012
Edité le 17/11/2012
8
Pas grand chose à ajouter, puisque mon avis est identique au contenu de l'article.

A titre personnel, un jeu très beau aux superbes musiques (et doublages !), un scénario plus subtil qu'il n'y paraît et un système fort. Sans soucis le meilleur RPG de la machine à ce jour et peut être même le RPG de 2012.

Indispensable !
Gloria Union: Twin Fates in Blue Ocean psp
grikarfyn

le 10/05/2015
8
Et Sting nous revient avec un nouvel Union : Gloria Union !

Je ne vais pas tourner par quatre chemins, c'est mon Union préféré !
Le chara-design est somptueux, les personnages excellents, la musique et les doublages au top. Avec on peut compter sur une histoire assez typée "shonen" dans, et c'est le gros point fort, un contexte de pirates.

Le système de jeu revient avec toutes ses qualités mais ajoute ce que Blaze Union (trop copier sur Yggdra) n'avait pas proposé. Dans les faits on y trouve la classe "gunner" (ou mousquet), beaucoup de nouvelles cartes (plus de la moitié, surtout qu'elles sont au centre du scénario) ainsi que plein d'interaction carte/décor en fonction des maps (zone d'eau gelée, brouillard...), sans oublier les caméos. A cela il faut ajouter qu'en tant de pirate vous avez bien sûr votre navire ! Il suffira de choisir un réserviste pour ajouter des attributs au coups de canon.

En bref un super tactical, qui se finit sur un run en une quinzaine d'heures mais propose plusieurs fins (plus accessibles avec un système de "popularité" selon votre manière de jouer). Si vous pouvez y jouer, n'hésitez pas !
Mass Effect xb360
grikarfyn

le 07/02/2008
Edité le 07/02/2008
8
Fort d'un background de folie, de dialogues enivrants et d'un système, après un certain temps d'adaptation, très bon, c'est une aventure riche en surprise qui est proposée au joueur. Une trilogie qui débute de la meilleure des façons et dont cette introduction se pose déja comme un incontournable de la machine.
Mass Effect 3 pc
grikarfyn

le 24/04/2012
Edité le 24/04/2012
8
Je ne fais pas partie de ceux qui trouvent la fin moisie, au contraire elle m'a satisfait. Comme ça c'est dit ^^.

Conclusion superbe pour cette trilogie SF maîtrisée de bout en bout. Si l'orientation action de ME2 m'avait un peu lassé ici elle se justifie complètement en offrant rythme et implication totale aux joueurs qui parviendront à s'immiscer dans cet univers d'une très grande richesse et aux personnages complexes.

Techniquement bon mais toujours perfectible, ambiance au top, gameplay bien huilé quoiqu'un peu lent, il ne manque finalement qu'un peu plus de touche RPG (à la ME1). Le reste étant tout de même de très haut niveau pour une expérience que je conseille fortement.
Odin Sphere Leifthrasir play4
grikarfyn

le 13/01/2017
8
Remake somptueux d'un jeu déjà très bon sur PS2, Odin Sphere est une valeur sûre sur PS4.

Visuellement magnifique et pour moi le meilleur travail artistique de Vanillaware, c'est aussi un jeu intelligent dans sa narration qui laisse pas mal de place à l'imaginaire, au point où l'en prend vraiment la place de la petite Alice (la petite gamine qui lit les bouquins que l'on joue ^^). Et puis il y a quelques passages - surtout sur le final - bien épiques comme il faut.

Les musiques sont toujours aussi délicieuses (ahh "Rally") avec de nouvelles bonnes pistes. D'ailleurs on y retrouve quelques menus ajustements en contenu (donjon) mais surtout niveau gameplay, bien plus nerveux qu'à l'époque.

Bref c'est toujours un superbe A-RPG en 2D dont le principal défaut (les chutes à 5 fps contre les boss) a disparu. L'autre point discutable vient de la redondance, et elle est toujours là. D'un autre côté difficile d'en faire abstraction au vu de la structure. Après j'imagine que ça dépend de votre investissement voir votre amour envers le jeu, mais ça vaut le coup à mon avis. Aussi bien sur PS2 j'avais trouvé tout ça pénible en 55h, sur PS4 j'ai obtenu le platine en 41h, témoin d'un rythme plus rapide et moins pesant.

Au final je conseille vraiment ce jeu qui ouvre tout un univers, celui de Vanillaware. A consommer sans modération.
Shenmue dc
grikarfyn

le 13/11/2010
8
Je me souviens encore de l'appellation "FREE-RPG" lorsque Shenmue fut présenté. En effet, c'était la première fois qu'un jeu proposait un contexte "réaliste" aussi bien dans son visuel que son concept.

Proposant un savant mixage entre aventure et baston, Sega offre une aventure savamment distillée sur un scénario classique certes, mais diablement accrocheur. Notre jeune héros poursuit sa quête de vengeance en interrogeant les habitants tout en faisant sa petite vie (gagner de l'argent, s'entraîner...). Au milieu de ça, la partie action avec l'intégration des désormais célèbres QTE et la partie baston fortement inspirée des Virtua Fighter. Avec sa myriade d'annexes et d'activités, le jeu propose en plus une durée de vie confortable pour le genre.

Mais la véritable force de Shenmue est son ambiance extraordinaire servie par des personnages très charismatiques. Une fois plongée dans l'intrigue nous avons du mal à décrocher jusqu'à la fin, qui nous fait comprendre qu'il ne s'agit que du premier acte sur trois annoncés.

D'ailleurs c'est ici le seul véritable problème de ce premier Shenmue. La trame scénaristique apporte finalement assez peu d'éléments et le cadre Tokyoïte peut lasser sur le long terme.

En tous cas un grand jeu qui a marqué de son empreinte le JV.
Shining Force III scenario 1 sat
grikarfyn

le 24/01/2012
Edité le 24/01/2012
8
Réa : un bon design, de jolies maps et une 3D respectable, la réalisation tient très bien la route.

Son : un bon Sakuraba, pas exceptionnel mais qui donne satisfaction.

Scénario : plutôt riche, mais ce sc1 ne fait que poser les bases de quelque chose de plus vaste.

Durée de vie : une bonne trentaine d'heures, mais bonne replay value et pas mal de trucs planqués.

Gameplay : mix brillant entre le classical et le tactical pour une expérience unique.

Ce scénario 1 narre le point de vue de Synbios, pose les premières interrogations du récit et offre la découverte d'un gameplay puissant. Premier jet réussi d'une trilogie anthologique.
Shining Force III scenario 2 sat
grikarfyn

le 24/01/2012
8
Réa : de bonne facture, dans la veine du premier scénario.

Son : quelques nouvelles pistes pour une bande-son agréable.

Scénario : des réponses et de nouvelles interrogations pour l'histoire de Medion, qui fait le casting à lui tout seul.

Durée de vie : idem, une trentaine d'heures et une bonne replay value.

Gameplay : toujours aussi brillant, avec plus de variété encore.

Le scénario s'occupe du point de vue de Medion, pour une aventure riche en rebondissement qui laisse entrevoir un final épique pour cette trilogie.
Tactics Ogre: Let Us Cling Together psp
grikarfyn

le 18/10/2011
8
Technique : 3.5
La refonte est agréable. Les maps sont bien étudiées et l'habillage du jeu est superbe.

Bande-son : 4.5
Juste mon ost préféré de Sakimoto. Orchestrée pour l'occasion les musiques sont grandioses et épiques, offrant une dimension sans précédent à nos joutes.

Scénario : 4
Dans le classique mais d'une efficacité redoutable. Ses choix influent vraiment sur l'histoire et la progression.

Durée de vie : 4
Une longue campagne, des annexes, la possibilité à terme de faire les autres routes, il y a de quoi faire.

Gameplay : 4.5
On comprend pourquoi ce jeu est un peu la source d'un genre entier. Hyper modulable, pas mal de classe, beaucoup de skill, du craft et du recrutement. La phase combat est très bien étudiée et rien n'est laissé au hasard.

Tactics Ogre version PSP est une franche réussite, avec une richesse que peu de tacticals peuvent se targuer. Musiques somptueuses, campagne prenante, on reste plongé dans cet univers jusqu'au générique de fin avec un immense plaisir. Un grand jeu !
Valkyria Chronicles Remastered play4
grikarfyn

le 24/02/2017
8
Idem pour moi. Jeu fait lors de sa sortie japonaise sur PS3, je vous conseille d'aller relire la review d'époque car mon avis n'a pas vraiment changé sur ce jeu exceptionnel, souvent imité, jamais égalé.

Pour cette version PS4 je rejoins mes camarades avec une réa boostée (identique à la version PC, en fait) et un jeu qui a formidablement bien vieilli grâce à la patte artistique Canvas. Une histoire agréable à suivre malgré le ton "japanim" controversé, un système au gameplay unique et une bande-son au diapason. Concernant les musiques d'ailleurs, j'adresse un carton rouge pour cette version occidentale (car sur PS3 c'était pareil) en enlevant la chanson d'ouverture qui est également celle du générique de fin. Ca parait secondaire comme ça et c'est un peu le cas, mais il n'empêche que premièrement j'adore cette chanson et qu'ensuite elle mettait tout de suite dans le ton "japanim" justement. C'est le genre de ponction que je comprendrai jamais vraiment.

Mais bon l'essentiel est préservé et si vous n'avez jamais fait ce jeu n'hésitez plus, surtout avec un tarif aussi attractif.
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