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Commentaires de Riskbreaker avatar
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223 commentaires
PoPoLoCrois psp
Riskbreaker

le 12/11/2009
7
Au vu de son âge, PoPoLoCrois est un RPG tout ce qu’il y a de plus simple. Pas de scénario complexe ni de système difficile à comprendre. PoPoLoCrois fait très enfantin en raison de ses héros, de ses graphismes, et de son humour quasi omniprésent. Le système de combat est très basique également, on a le choix de jouer manuellement ou bien d’entrer un ordre précis de commandes (que de la magie, que de l’attaque brutale….). On pourrait penser que le jeu est très facile or il n’en est rien, car même si la plupart du bestiaire du jeu se compose de monstres s’éliminant en une ou deux attaques, certains pourront tuer vos héros en quelques tours seulement.

Au final, cette compilation des deux premiers PoPo est assez réussie. Très simple, très bon enfant, n'allant pas chercher très loin, l'univers ici décrit nous replonge dans les contes de notre enfance. Un bon petit jeu, relativement court, mais gagnant à être plus connu.
Crisis Core: Final Fantasy VII psp
Riskbreaker

le 22/04/2009
9
Et bien voilà, le jeu le plus attendu de la fameuse compilation FFVII est sorti.
13h de jeu plus tard, le voilà terminé.
Mais quelle CLAQUE ! Je suis encore sur les rotules tellement les sensations ressenties vers la fin étaient puissantes. Je parle en tant que fan absolu du 7e épisode, en tant qu'adorateur de son univers et de ses personnages, il s'agira donc de nuancer mes propos en fonction de son propre avis, bien entendu.
Mais voilà, quel jeu ! Quel scenario, quel univers et surtout quels personnages !!!
Je viens de remonter de 11 ans en arrière et ai retrouvé les mêmes sensations que pour mon premier Final Fantasy, retrouvé cette adoration aveugle et ce plaisir de jeu immense et ce besoin d'avancer sans cesse, d'y jouer encore et encore jusqu'à n'en plus pouvoir.

Difficile d'être vraiment objectif sur l'ensemble du jeu, car, certes il nous présente malheureusement quelques défauts important comme sa durée de vie, sa redondance certaine ou encore sa difficulté risible, mais ces "défauts" s'effacent totalement face à la puissance du contenu et de l'ambiance qu'il dégage.

Un coup de maître, tout simplement. Reprenant parfaitement l'univers de ff7, ses personnages et tout le bataclan, les programmeurs ont réussi à nous ré injecter toute la magie du monde d'antant. Incroyable ! Sephiroth plus classe que jamais, mais sans exagération, un Zack niais au départ que l'on verra évoluer au fil du jeu de manière impressionante pour devenir un des personnages les plus charismatiques du soft, et je ne parle pas des nouveaux protagonistes (angeal et Genesis) qui, bien qu'ils soient mal venus dans nos têtes au début, nous permettent de comprendre bien mieux l'histoire de Sephi et de Zack. Bref, en apportant bon nombre de réponses à nos questions de l'époque (en particulier pour les français), en rejouant des scènes cultes mais de manière bien plus impressionantes, et en terminant sur une note amère mais tellement puissante, FF7 CC s'inscrit vraiment comme le digne petit frère de ff7.
Un soft majeur de la PSP, si ce n'est LE jeu. Une claque graphique, scénaristique, musicale, un univers toujours aussi envoutant, des personnages encore plus fabuleux, UNE FIN DANTESQUE....
Mon absence d'objectivité après une telle claque gommera les quelques petits défauts du soft et ne retiendra que les sensations qu'il a su me procurer. J'en tremble encore.
A se procurer les yeux fermés.
....
Punaise, quelle claque....
Undertale psv
Riskbreaker

le 05/08/2019
5
Enchaînements incessant de scènes "originales". Déconstruction du jeu-vidéo tous les 2 pas. Dialogues incessants venant couper toute avancée. Une multitude d'éléments différents voire opposés qui viennent et s'en vont.
Tout cela m'a semblé former un amalgame un peu trop décousu qui ne m'a pas convaincu plus que cela. Ni touché. J'ai suivi ce couloir de 4 h sans réelle implication. M'émerveillant sur certains petits détails, mais souvent frustré par l'enchaînement trop rapide des évènements qui empêche toute implication du joueur.
Ok, il faut le refaire en variant notre manière d'aborder les évènements. Ok, mais non, trop artificiel pour que j'adhère.
Je suis passé à côté de cette succession de mise en abyme du rpg.
Criminal Girls: Invite Only psv
Riskbreaker

le 22/11/2017
6
Oui ce jeu est surprenant, et dans le bon sens.
Effectivement, on s'attend à beaucoup moins bien à tous les niveaux.
Oui il offre quelques heures de plaisir non dissimulées.

Mais Criminal Girls: Invite Only est tout le même bourré de défauts qu'on aurait tort d'oublier.
Tout d'abord, le scénario, démarrant pourtant sur de bonnes bases intéressantes, s'écroule lamentablement à la fin alors qu'il y avait quelque chose à en tirer. Mais non, aucune prise de risque, tout est convenu au possible avec très peu de rebondissement. On accompagne des jeunes filles en Enfer et on absout leur péchés avant de réintégrer le monde réel. Aucune variation, juste des méchants qui ne veulent pas qu'on fasse ça. Fin.
Les personnages sont évidemment tous caricaturaux, dans la plus pure lignée japanime-niais. On aime ou pas. C'est drôle un temps. Le personnage principal (celui que l'on est sensé incarner) est totalement anecdotique et ne sert que de pilier sexuel au jeu (!). Dommage, là aussi, il y aurait eu moins de creuser.

Niveau gameplay, les combats sont très corrects et offrent un bon challenge sur la fin du jeu. Quelques boss retors ici et là et franchement, ça fait bien son taff. D'autant plus qu'il recèle quelques subtilités assez convaincantes et du coup, l'intérêt du jeu réside – presque – dans ses combats.
En revanche, le donjon crawling basique, au level design pauvre et inintéressant, on repassera. On traverse 4 strates (forêt, feu, glace, école) et hop, fin. Mais ouf, le post-game vient sauver tout ça et re-ouf, le post-post-game apporte un peu de challenge et d'intérêt à pexer.

Restent les mini-jeux : châtier la prisonnière. Marrant les premières fois, cela devient là aussi redondant sur la fin (quand on doit maxer chaque personnage) et ça manque cruellement de variété. Très anecdotique, sauf pour prendre des screenshots.

Bref, un jeu « curiosité » qui ne vaut réellement que par ses combats et les quelques dialogues "coquins" qui nous font sourire. Pour le reste, c'est du rechauffé sans surprise, un D-RPG au level-design raté, du crawling des familles soporifique. On aime ou pas, mais moi, j'ai passé un moment tout à fait correct.
Severed psv
Riskbreaker

le 24/10/2017
7
Un titre qui ne me laissait pas indifférent visuellement. C'est d'ailleurs sa force première et sûrement un des éléments qui restera gravé dans nos têtes quand on parlera de ce jeu dans quelques années.
Très intrigué par cet aspect visuel particulier (entre fascination et dégoût), je m'y suis donc lancé sur Vita, le support étant parfait pour ce genre d'aventure.

Et il faut avouer que le titre est plutôt bon. Réussi dans la majorité des éléments qu'il nous offre, on passe un bon moment et le titre se laisse dévorer très vite grâce à sa durée de vie minime (entre 6 et 8 h). Un système de combat original exploitant parfaitement le tactile de la console, une exploration très fluide des donjons, quelques secrets qui ne demanderont qu'un léger backtracking en fin de partie et une ambiance assez unique et pesante tenue par une bande sonore atmosphérique formant un liant de cohérence pour le moins bienvenue.

Un titre original conseillé aux allergiques des D-RPG lourds et velus. Une jolie curiosité !
I Am Setsuna psv
Riskbreaker

le 11/08/2017
5_5
J'ai beaucoup de mal à avoir de l'empathie pour ce jeu. Chaque pas que j'ai fait dans ce monde me rappelait à d'autres titres. Chaque personnage fait référence (directe) à un autre héros de RPG. Chaque évènement fait référence à un autre twist déjà vu/connu. Chaque attaque, chaque quête nous rappelle à un autre titre. À tel point que cç en devient dérangeant très vite. Rajoutez une OST entièrement au piano (et pas des plus inspirés, avec peu d'accords, peu de renouvellement, peu d'envolées) qui m'a littéralement plombée et un univers qui se sort pas de cette foutue neige et… vous obtenez un jeu qui se veut mélancolique mais qui tombe trop vite dans l'ennuyeux.
Fort heureusement pour lui, il se laisse agréablement bien jouer. Pourquoi ? En raison de son accessibilité, de ses éléments de gameplay simples mais efficaces, de la rapidité avec laquelle on traverse les donjons, et ainsi de suite. On traverse l'aventure très rapidement et de ce fait, il arrive à gagner quelques points de sympathie.
Je l'ai terminé à fond, toutes quêtes et boss annexes compris, pour voir jusqu'à quel niveau ils allaient pousser leur ambiance pseudo-mélancolique mais malheureusement… il ne décolle jamais. Ça reste plat.
Alors ouais, il est sympathique au fond car plaisant à faire sur Vita entre deux titres plus lourds, mais son manque d'ambition (ou l'inverse) le plombe littéralement. Ça ne reste qu'un petit jeu, une pâle copie d'un peu tout ce qu'on a vu entre 1994 et 2002, le tout rempli de piano relou et de blanc asthmatique.
Adventures of Mana psv
Riskbreaker

le 17/06/2017
5_5
Bel exemple d'un titre où un remake quasi exact de l'original ne suffit pas.
On retrouve effectivement l'aventure telle qu'elle était sur Game Boy, au placement du rocher près. C'est bien et ce n'est pas bien. Le nostalgique y trouvera très vite son compte quand le novice se confrontera à un gameplay certes simple mais archaïque.

Mais la nostalgie ne fait pas tout quand on nous ressort le titre avec une robe visuelle tout ce qu'il y a de plus générique. C'est simple, rien ne fait mouche dans ce remake. Visuellement parlant. Du héros aux différents donjons, en passant par le Chocobo, tout est terne, minimaliste, sans âme, et construit avec des assets qu'on retrouve dans la très grande majorité des productions de cet acabit.
Et si se replonger dans l'épisode Game Boy peut toujours suffire au retro-gamer et/ou nostalgique, graphismes et technique aidant, ici, c'est bien plus compliqué. On mixe à la fois des visuels très moyens, sans corps, avec des mécaniques anciennes. Et forcement, il y a un problème.

Cela dit, certains éléments marchent encore très bien, comme l'exploration de la world-map à dos de chocobo-jet-ski, le dernier donjon, ou l'aspect grisant du grind qui transforme notre héros en machine à tuer. Ce dernier point n'est cependant pas vraiment nécessaire tant le titre est facile. Bien plus que l'original qui ne l'était déjà pas beaucoup. Support tactile oblige…

Mention spéciale aux remixes musicaux, qui, à l'inverse des graphismes, sont plutôt bons. Voire même très bons pour certains. Et ça, ça fait plaisir.

Bref, ce n'est pas une mauvaise expérience, mais cet Adventures of Mana est typiquement le genre de remake dont on se serait bien passé. Surtout après un Sword of Mana bien plus audacieux et réussi. À faire pour se remémorer la genèse de la saga… Mais n'ayez aucune attente particulière. Il fait son taff et s'arrête là.
World of Final Fantasy psv
Riskbreaker

le 20/11/2016
6_5
J'étais parti avec le méga gros apriori du "ahah c'est niais, on va se marrer et mettre 2" du type aigri habituel que je suis.
Et boum, je me suis amusé pendant 50h mine de rien !

Dans les faits, c'est quoi ce WoFF ? Réponse : un Kingdom Hearts du pauvre.
Tout m'y fait penser, du cross-over des univers FF au rendu enfantin, en passant par l'enchaînement de mondes-clins-d'oeil, de caméos à tout va et de mini-quêtes contant des histoires en rapport direct avec les jeux dont elles sont tirées. Vous ajoutez une histoire de fond tissée autour des deux persos principaux bien plus sérieuse qu'il n'y paraît, puis des carnets cachés dans tout le jeu venant apporter des explications importantes sur le background et... Ouais, tout comme dans Kingdom Hearts donc. Disney en moins, les chibis en plus.

Mais tout passe comme une lettre à la poste. La narration est rythmée et rafraîchissante (une fois passée la débilité de Lann, heureusement compensée par sa soeur), les donjons suffisamment courts pour ne pas s'ennuyer avec ces combats aléatoires, les combats s'enchaînent vite grâce au tourbe (touche R), le système de combat reste classique mais fonctionne assez bien et l'histoire réserve quelques surprises valant le détour.
Bon, c'est sûr que le fond reste très léger. L'histoire est quand même bien moins profonde et développée que dans un KH. On peut la résumer en 5 lignes et beaucoup d'éléments ne sont là que pour nous faire croire à un semblant de scénar "tavucébadass". Mais son développement est correct et les deux fins nous laissent sur une bonne impression.

Visuellement c'est tout à fait réussi pour de la Vita (moins pour de la PS4). Ca rame un peu mais heureusement, maintenant, on peut contourner ce problème (huhu). La structure du jeu est bien adaptée à un jeu portable et du coup, on prend plaisir à jouer.
J'aurais juste aimé un peu plus de personnalité dans les décors/personnages qui, au final, sont assez lambdas dans leur présentation. Aucun lieu n'est vraiment ouf et on ne fait que traverser des environnements assez convenu, bien que sympathique.
Rien de fou au niveau des musiques, agréables en soi, mais manquant - au même titre que les graphismes - cruellement de peps (putain, cette version de Battle on the Big Bridge pourrie...).

Bref, 50h tout à fait correctes, sûrement 10 à 20h supplémentaires pour les completionnistes (trophées). Quelques surprises, une aventure agréable, un scénario relativement efficace et une scène lors des crédits... ultra psychédélique.
Final Fantasy X HD Remaster psv
Riskbreaker

le 22/11/2014
9
Et ouais, treize ans après, il reste toujours aussi bon ce jeu, c'est fou.
Du coup, obligé de le ranger auprès des jeux intemporels qui (m')ont marqué, moi et le paysage vidéoludique. Toujours la même baffe à la fin.
En fait, l'impact est même presque plus grand en 2014. Je n'arretais pas de me dire, en jouant, à quel point ce rpg était ambitieux pour son époque. Beau à se damner, long, intelligent et surtout, un scénario réussi et complet porté par des personnages d'une extrême finesse (si on compare à la plupart des j-rpg d'aujourd'hui).

Et puis il y a ce système de combat, à mon sens le meilleur de la saga. L'apogée du tour par tour. Jamais ennuyeux, un aspect tactique largement mis en valeur tout en laissant les combats majeurs rester épiques au possible. C'est du bon, du grand, presque parfait.
Surtout avec ce sphérier, permettant une évolution permanente de nos personnages – fini, pour la première fois dans la saga, ces niveaux classique de 1 à 99. Sans compter la customisation quasi infinie de chacune des statistiques. Cette montée en puissance de dingue qui permet, pour l'unique fois dans la série (peut-être avec le septième), de dépasser l'entendement, taper à 99 999, devenir presque dieu. C'est jouissif au possible et je n'ai rarement ressenti une aussi grosse montée en puissance dans un j-rpg. Sauf dans un Disgaea et cie, bien entendu, mais c'est du t-rpg.

Sauf que c'est aussi là que s'impose le point faible du titre : tout n'est fonction que de ce sphérier. Toutes les quêtes annexes ne tournent qu'autour de cela. C'est bien et c'est pas bien.
Du coup, finies les sympathiques petits morceaux annexes permettant de découvrir un nouveau pan de l'histoire comme un certain sixième épisode. Finies les quêtes débiles à la ffIX pourtant si sympathiques. Finies les quêtes prises de tête du huitième. Ici, on fait tout pour péter le sphérier et devenir un demi-dieu. C'est tout.
Tu n'aimes pas le grind ? Tu oublies les annexes et tu te contentes de le finir en ligne droite.
Et c'est aussi dommage que ça le rend intéressant. A voir selon les joueurs donc.

Pour le reste, le jeu a très bien vieilli et ce remake HD lui rend ses lettres de noblesse. Les visages sont effectivement bien mieux ainsi, plus fin, et la résolution et le 16/9e permettent au titre de gagner en impact sur la narration. C'est franchement réussi. Un petit bémol pour ces remixs sur certains morceaux que je n'ai pas toujours trouvé très à propos (Besaid).

Final Fantasy X reste donc bien la tuerie que j'avais tant aimé il y a treize ans.
Une tuerie de plus de l'époque qui me rappelle à quel point le j-rpg est tombé bien bas de nos jours. Grouh grouh.
Shining Force III scenario 1 sat
Riskbreaker

le 22/12/2020
7
Il m'en aura fallu du temps pour terminer ce premier épisode mais c'est enfin chose faite.
Shining Force 3 - Scenario 1 croule sous les points positifs :
+ Très bon scénario narré avec force et excellents dialogues
+ Très bon personnages
+ Excellente OST
+ Techniquement bien exploité (pour la Saturn), la 3D sert bien la mise en scène
+ Jamais frustrant

Néanmoins, il peine à me marquer au fer rouge comme beaucoup pour d'autres petites raisons qui m'ont fait me détacher du jeu trop longtemps :
- Il vieillit très mal, techniquement parlant et ça induit quelques imprécisions de placement des troupes, déplacements, etc.
- Une ergonomie des menus / échanges d'objets archaïques (alors que l'on passe du temps dedans)
- Un boss final demandant de ressortir les personnages de la réserve que l'on a pas touché depuis 30 heures… Et donc de les leveler…
Shining the Holy Ark sat
Riskbreaker

le 15/02/2012
8
On a beau dire, mais Shining the Holy Ark n'attire pas au premier abord.
Une vue première personne qui rappelle immédiatement les D-RPG hardcore qui nous ont traumatisé enfant, des graphismes qui ont vraiment pris un coup dans l'aile et un système de jeu qui semble super old school et rigide.
C'est donc à reculons qu'on se lance dans ce titre.

Mais non. Shining The Holy Ark se révèle au final particulièrement jouissif sur bien des points.
Le gameplay est encore aujourd'hui un modèle du genre. Des déplacements souples et réactifs (rarement vu ça dans un ce type d'avancée en 1ere personne, surtout les virages dans les donjons/villes. Même aujourd'hui, ça semble encore frais), des combats au demeurant super classiques mais très bien pensés (avec un mode auto bien foutu) et surtout... surtout... des donjons fichtrement géniaux !

Car la force première du titre, c'est bien ses donjons. Intelligents, ils poussent réellement à l'exploration. On se lasse rarement des aller-retours à faire tant les objets/switchs/cul-de-sac sont bien placés/pensés. C'est du fun à l'état brut. Mention spéciale à la Tower of Illusion, 6 étages de folies et incroyablement bien imbriqués. 2 à 3h d'explorations géniales. Et plus on avance dans le jeu, plus cet aspect prend de l'ampleur pour qu'au final, le joueur en demande encore plus. Surtout qu'aucun malus n'est imposé au joueur : si un Game-Over intervient au bout de 3h d'exploration dans un énorme dédale, on revient simplement à l'église la plus proche avec toutes nos trouvailles et expérience engrangée. Comme dans les autres Shining, certes, mais là, c'est réellement utile et justifié.

En revanche, le gros bémol du jeu repose sur le scénario. Loin d'être ultra classique et manichéen comme on en voit partout ailleurs, celui-ci reste quand même très classique et convenu. Les mécaniques du jeu, même à l'époque, sont déjà vues et revues (va chercher les 3 artefacts légendaires pour ouvrir la porte au royaume caché qui te permettra de devenir plus fort et ainsi atteindre l'Ark...). Cela dit, il se suit avec plaisir et ne se perd jamais dans des détails et des éléments superflus. On reste dans l'idée du "full fun".

Techniquement, nul doute que le titre a bien vieilli. La Saturn au sens général est une console qui accuse vraiment le poids des années. Surtout dès que l'on touche à la 3D. Le problème est qu'ici, le jeu est assez mal optimisé. On subit assez couramment des ralentissements en tout genre et sans jamais comprendre réellement pourquoi tant ce qu'il y a à afficher à l'écran semble...vide (cf Enrich, qui rame comme aucun autre lieu... En plus, ville centrale, on y va tout le temps). En revanche, les énormes sprites des persos/monstres sont encore bien rendus et certaines animations étonnent toujours. Si aujourd'hui on peut assimiler ce rendu à de la CG/pâte à modeler, il fait toujours son petit effet et les persos ont toujours ce petit quelque chose d'attachant qui fait qu'on s’attache très vite à leur bouille.
Musicalement, le titre est très bon et les musiques collent toujours à l'action. L'exploration des mines tout particulièrement car jouant vraiment sur les nerfs du joueur entre douceur moribonde et stress surprenant. Dommage simplement qu'il n'y ait pas plus de variété (surtout pour le thème des combats qu'on se tape des milliers de fois dans le jeu). Mais au final, on se souviendra de l'atmosphère de bien des donjons grâce à une OST très réussie.

Bref, au final, Shining the Holy Ark m'a surpris, m'a accroché pendant une trentaine d'heures et j'en ressors avec une nouvelle certitude : un bon titre saura toujours procurer son lot de fun et ce, malgré les années qui passent. Celui-ci en est la preuve : en 2012 il reste toujours extrêmement bon.
Panzer Dragoon Saga sat
Riskbreaker

le 04/05/2010
9
Ce n'est pas vraiment une surprise, depuis le temps que j'en entendais parler en bien, mais Panzer Dragoon Saga m'a procuré de jolies heures de jeu. Et pourtant, ce n'était pas gagné : les premières heures de jeu étant à mon sens assez moyennes, et surtout très dures dans le sens où il faut se ré habituer à cette 3D saturn qui a sacrément pris un coup de vieux.

Mais une fois les graphismes assimilés, on se laisser gagner par l'esthétisme du jeu qui sont assez grisants pour pas mal de lieux (Uru, The Tower, Georgius, La forêt de Zoah, etc). Le point fort étant que l'on survole ces lieux à dos de dragon et que la sensation de planer est particulièrement bien rendue. Dommage cependant que les passages à pied soit vraiment très laids et peu maniable (Edge est d'une lourdeur sans nom).

Le système de combat est tout simplement génial, intuitif et vraiment bien foutu, le mix entre shoot'em up et RPG est réussi. Le meilleur étant les boss où il faut découvrir à chaque fois une nouvelle stratégie bien particulière pour les abattre. Et même si c'est en général pas trop dur, certains m'ont fait criser quelque peu du fait de devoir sans cesse utiliser des items en attendant de trouver la faille. Bref, du bon, du bon et encore du bon !
On mettra aussi en avant que tout s'enchaine à la perfection, qu'aucun temps mort n'est à signaler et que les donjons ne sont jamais trop longs ou trop chiants (peut être le tout dernier, mais étant donné qu'il est vraiment bien foutu, on lui pardonnera sa longueur). Bref, on ne s'ennuie jamais et c'est le principal.

Alors quand en plus le scénario se targue d'éviter tous les écueils du RPG et arrive à nous surprendre encore 12 ans après sa sortie... (sans compter les innombrables références à Panzer Dragon Zwei, du bonheur pour les joueurs de la première heure)
Panzer Dragoon Saga est un grand jeu oui, un très bon soft de l'ère 32 bits, et même s'il est perfectible sur certains points, c'est sans conteste qu'il saura marquer les esprits de la majorité des joueurs.
E.V.O.: Search for Eden snes
Riskbreaker

le 20/11/2024
4_5
Je n'ai jamais eu de réel plaisir à jouer à ce titre.
Malgré son originalité, le gameplay reste constamment lourdingue et ne repose que sur un seul point : sauter ou croquer les différents animaux que l'on croise afin d'avoir assez d'exp pour upgrader son personnage.
Le problème est que les contrôles sont constamment patauds, même en transformant notre animal en une créature agile, les hitbox des ennemis nous font rager en permanence et l'ensemble du titre ne se résume qu'à du simple farm, farm, farm, farm. Puis traverser un pauvre écran jamais bien fou pour accéder au suivant. La lassitude s'installe assez vite, la musique répétitive agace, le farming s'allonge, le jeu devient pénible... Avec un boss de fin à s'arracher les cheveux à cause des hitbox pétées.
L'idée de base (l'évolution / choix des parties de la créature) est relativement bonne mais l'exécution laisse clairement à désirer.
Une originalité qui a pu être éditée en occident à l'époque, une grande chance certes, mais très loin d'être une expérience agréable.
ActRaiser snes
Riskbreaker

le 16/07/2020
6_5
Actraiser est un essai réussi, un bon mélange des genres qui devient très vite très addictif. L'aspect gestion des villes est assez rapide pour ne jamais lasser et s'enchaine vite avec les niveaux d'action-plateforme. On jongle de l'un à l'autre rapidement et on le jeu se termine en une dizaine d'heures sans grand pic de difficulté.
On notera une chouette OST et des graphismes tout à fait corrects compte tenu de l'époque de sa sortie. Sans être mémorable, Actraiser s'impose comme un bon petit plaisir du support à ne pas bouder.
Ys III: Wanderers from Ys snes
Riskbreaker

le 26/08/2019
4_5
Un renouveau pour la série des Ys, qui arbore maintenant une robe à la Zelda II, mais qui peine réellement à convaincre.
Non pas par ses musiques, qui restent vraiment convaincantes et rythmées pour la plupart, ni par son "scénario à la Ys" qui n'étonne en rien après les deux premiers épisodes, ni même ses graphismes, à peu près potables sur SNES (moins sur MD et PCE), mais c'est plutôt le gameplay lui-même qui pèche. Un comble pour la série.

Les hitboxs sont approximatives, le nombre de mouvements trop limité, le renouvellement du gameplay est aux abonnés absents et la difficulté en pic sur le boss de fin me semble aberrante. Sans compter que les boss se franchissent, pour la plupart, en les bourrant à coups d'épée, en ayant assez de niveaux pour pouvoir les tanker. C'est très pauvre et peu intéressant.

Un titre plus que moyen, pas franchement mauvais, mais pas franchement bon. Évidemment, son remake est 1 000 fois meilleur.
BS Zelda no Densetsu: Kodai no Sekiban snes
Riskbreaker

le 11/08/2019
6
Un concept intéressant, le jeu – GAAS – hebdomadaire bien en avance sur son temps, avec des voix retransmises en direct pour aiguiller le joueur. 8 donjons (2 par semaine), les mêmes armes / objets que l'épisode original (ALttP), la même world map, mêmes NPCs, etc, etc.
On nous donne le choix de jouer une fille ou un garçon (aucune différence dans le jeu, si ce n'est le sprite) et c'est parti pour un jeu pensé comme un speedrun à l'origine (on ne pouvait jouer qu'une heure avant que ça ne se coupe). L'ensemble est de ce fait très facile, avec des donjons peu longs et des énigmes très faciles d'accès. Bien plus que dans ALttP.
Moins de variété dans ses musiques, moins de contenu, mais un plaisir toujours présent grâce à ses graphismes impérissables et son gameplay toujours efficace.
À faire pour une simple piqûre de rappel d'ALttP sans avoir à refaire pour la 15e fois ce dernier ! Simple, court, mais toujours sympathique.
Front Mission snes
Riskbreaker

le 16/04/2017
6
De manière globale, si le jeu promet de grandes choses en début de partie, je lui reproche un gros manque de profondeur. Les choses auraient dû se développer plus vite, aller plus loin, proposer de plus grands challenges, et surtout, tenir le rythme de bout en bout. Comme peut l'être FM3 (même si le traitement de ce dernier paraît bien plus gamin que FM1).

Alors oui, le jeu est joli, les détails assez dingues sur les méchas, les personnages relativement réussis dans l'ensemble et la trame de fond interessante. Seulement le titre, à mon sens, s'enlise dans une routine désagréable rythmée par les heures incessantes passées à reproduire 15 fois les mêmes robots et même objectif sur trente missions : défoncer chaque ennemi. Le tout sur fond de musiques répétitives (malgré le casting incroyable des compositeurs) et loin d'être des plus agréables.
Petite déception, malgré quelques qualités indéniables.
The Twisted Tales of Spike McFang snes
Riskbreaker

le 01/06/2013
Edité le 12/06/2013
5
Un titre qui me faisait rêver étant tout jeune dans les magazines Nintendo. C'était super beau et ça paraissait quand même diablement sympa !

Bon... En fait non.

Le scénario est horriblement anecdotique, archi mal narré avec des personnages tous aussi inintéressants les uns que les autres. Et pourtant, au travers de certains dialogues, on sent qu'ils ont tenté d'insuffler un léger second degré. Raté.
Bref, on incarne le fils de Dracuman, Spike McFang et il faut sauver Batland du vilain méchant qui a subtilement pris possession de toutes les contrées. Et hop, habile raison pour traverser le pays de fond en comble.
On a vu mieux.

Question gameplay, c'est le minimum syndical. Une pseudo ville (3 maisons, 2 NPC inutiles et une boutique) dans laquelle on achète différents chapeaux (armes aux attaques différentes) et quelques soins. Ensuite on file au donjon avoisinant pour y débusquer le vilain boss. Et hop, le jeu nous emmène directement à la prochaine zone.
Autant dire que l'aspect RPG est ici présent, certes, mais réduit au strict nécessaire. On avance dans le couloir, on tue à la chaîne les vilains mobs se présentant devant nous, histoire d'avoir le level requis pour le boss, et on termine la zone.

5 heures plus tard, c'est fini, et tant mieux.
En revanche, le soft se rattrape fort bien techniquement parlant. Des graphismes vraiment sympathiques, des décors réussis bien qu'en très faible nombre et une animation convaincante. Exactement ce dont on est en droit d'attendre de la SNES en 1993.
Et une chouette bande sonore au passage.Quelques musiques bien sympathiques qui donnent au soft un ton léger assez agréable.

Au final, on termine ce RPG de la même manière qu'on l'a commencé : sans trop savoir pourquoi. C'était court, pas désagréable, mais franchement limité. Un bon petit jeu pour les plus jeunes d'entre nous, les vieux routards passeront leur chemin.
Treasure Hunter G snes
Riskbreaker

le 29/04/2013
Edité le 01/06/2013
5_5
Présenté un peu partout comme un des derniers grands titres de Square sur Super Nintendo, c’est avec une franche déception que j’en viens à bout, 19h de jeu plus tard.

Effectivement c’est beau, effectivement la bande sonore est d’excellente qualité et oui le système de combat est suffisamment bien foutu pour nous faire adhérer au concept original – pour l’époque – de la fusion rpg/t-rpg. Ah et puis, 2/3 répliques qui nous font sourire au milieu d’un humour lourdingue aux références grossières.

Sauf que bon, le bonhomme accuse quelques fautes de goûts qui empêchent le titre de se classer parmi les « bons jeux ». Entendez par là ceux qui, des années après, nous offrent encore de chouettes souvenirs. Non, Treasure Hunter G, on l’oublie, il n’a rien de marquant. Enumérons :

► Parti pris graphique trop redondant. Les villes se ressemblent et rien ne s’en dégage. Même topo pour les différents lieux visités, c’est du générique. De très jolis sprite, une magnifique 2D, mais une DA qui se répète sans cesse.
► Chara design au même rang : ultra classique, ultra cliché. Vous avez vu la gueule du héros et de son frère ? L’avatar générique par excellence. NPCs au même niveau.
► Intérêt du scénario qui laisse à désirer. Le joueur n’est pas vraiment pris dans l’histoire, les arcs s’enchaînent trop vite sans rien d’original. On est spectateur sans être acteur. Le comble pour un jeu-vidéo.
► Une fin qui arrive trop vite. Une vilaine sensation d’un monde minuscule, fait à la va-vite, sans réelle possibilité d’exploration. FF6 est loin, pour ne prendre que lui.

Alors oui, Treasure Hunter G est agréable sur quelques points et le début de l’aventure promet du bon, voire du très bon. Sauf qu’après quelques heures, une vilaine sensation de jouer à une sorte de Big-Mac du RPG se fait sentir. Un amalgame de tout ce qu’il se fait dans le genre, mais jamais assez approfondi. Du générique à outrance, un gros couloir sans âme…

…Avec une plastique de rêve.
Super Mario RPG: Legend of the Seven Stars snes
Riskbreaker

le 18/11/2011
Edité le 01/06/2013
7_5
Je m'attendais à un premier RPG dans l'univers de Mario assez classique, avec un mélange habile entre l'univers de Square et Nintendo, mais je me suis fichtrement trompé.
Ce premier épisode de Mario RPG détonnait déjà grandement dans l'univers du RPG jap'. Complètement fou dans les dialogues (burlesques en somme), ce titre enchaîne les idées de gameplay sans jamais s'essouffler. On a donc toujours envie de découvrir un peu plus ce monde et de voir quelle nouvelle zone va nous accueillir. C'est franchement réussi et les nombreux clins d'oeil à d'autres univers (Goldorak, Bioman, etc) sont toujours bienvenus.
Cela couplé avec des petites phases de plate-forme pas forcément évidentes (à cause de la 3D isométrique) mais toujours suffisamment courtes pour que l'on puisse en tirer du plaisir.
L'ensemble est totalement cohérent avec l'univers de Mario et on s'étonne même à quel point le genre du RPG colle si bien au plombier.

Cependant, on relèvera quelques défauts qui l'empêcheront de passer au rang de super Hit.
Déjà, graphiquement, c'est vraiment joli, certes, mais la technologie de modélisation 3D puis incrustation en 2D est tout de même assez éloignée de la réussite de Donkey Kong Country. Certains éléments "flottent" là où d'autres couleurs choquent (le bleu dégueulasse qu'on se tape souvent on background). M’enfin je suis bien méchant, car le rendu final est tout de même dans ce qu’il se fait de mieux sur le support.

Ensuite les musiques, on retrouve Shimomura aux commandes. Mais ici, bien que dans l’ensemble ce soit assez réussi, aucune musique n’est véritablement mémorable. Sympathiques oui, entrainantes aussi, mais pas mémorables. Correct donc.

Enfin, la durée de vie. Le soft se plie en une quinzaine d’heures à peine. Rajoutez deux à trois heures pour faire le tour des quêtes annexes et hop, plus rien à voir. Dommage, on aurait aimé en voir plus.

Au final, donc, Super Mario RPG est un très bon titre sur la SNES. Frais, rapide et se renouvelant constamment, bourré d’humour et d’idées originales, nul doute qu’il en devient un titre important à terminer sur le support. Cependant pour les quelques points un peu « moyens », ce titre ne restera qu’au rang de RPG divertissant.
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