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223 commentaires
Super Neptunia RPG pc
Riskbreaker

le 01/10/2019
6_5
Si la série ne m'a jamais attiré plus que cela, cet épisode - développé par un studio occidental, Artisan - possédait un capital sympathie bien plus important grâce à sa 2D plutôt léchée.
On se lance donc dans l'aventure, sans rien connaître au lore de la saga. Tant pis, on tente.

Et j'en ressors plutôt convaincu. À mon grand étonnement.

Il faut le prendre comme un JRPG modeste, bien évidemment. On est loin des AAA du genre et, de ce fait, on ne peut décemment pas lui demander de s'aligner. Ainsi, on note quelques couacs ici et là. L'animation globale laisse à désirer, des sauts d'images ici et là, des sons qui se chevauchent, une absence de sous-titres lors de certaines scènes (à priori uniquement sur la version PC), un level design moyen et un manque de lisibilité ici et là pour bien gérer quelques sauts. D'autres petits détails aussi, mais ce n'est que broutille.

Mais malgré cela, le titre se parcourt avec un plaisir non dissimulé.
Les décors sont pour la très grande majorité très beaux, le système de combat - pour peu que l'on se penche un peu dessus - plutôt sympathique, tout s'enchaîne très bien, il n'y a pas de temps mort, les donjons ne sont jamais trop longs ou soporifiques, un nombre de références au JRPG au sens général très bienvenue et une utilisation du 4e mur au final assez fine. L'histoire, bien que très moyenne et liée à la saga, se suit sans déplaisir et les personnages m'ont semblé pour la plupart assez justes.

Je regrette tout de même un manque de difficulté notable, malgré le plaisir jouissif de voir les chiffres découler passé le niveau 100 !
Une bonne petite surprise, une vingtaine d'heures de jeu agréable.
Ys III: Wanderers from Ys play2
Riskbreaker

le 28/08/2019
5
Assurément la version la plus "sexy" de par sa refonte graphique aguicheuse et son OST réorchestrée. Une version sur laquelle il est bon de se rendre dans le cas où l'on veut découvrir le Ys 3 original (aka en scrolling 2D) mais un peu plus moderne que les autres dinosaures.
Néanmoins, il me laisse un goût assez amer en bouche pour cause de modifications pas forcément très juste. Évidemment, je compare à toutes les autres versions que j'ai pu faire (SNES / MD / PCE / NES).

D'une part, on perd le scrolling différentiel des autres versions. Scrolling qui était un des arguments du jeu. Ici, c'est une succession de décors fixes, non animés. C'est assez bizarre et rend l'ensemble bien plus figé. De plus, les animations ont disparu. Entendez par là que le volcan au second level n'est plus animé en fond, que la cascade des mines ne bouge pas, et ainsi de suite. Une petite déception.
La qualité des décors n'est pas constante. Certains "dessins" sont très jolis quand d'autres se révèlent très sommaires et mal taillés.
Le level design en prend un coup et se révèle plus terne qu'auparavant.
Le gameplay est aussi un peu plus mou qu'avant, malgré les légers ajouts au niveau des coups (combo). Les hitbox sont assez capricieuses (sans être au niveau de celles de la SNES) et les combats se révèlent des fois assez bizarres… Les boss sont aussi bien plus faciles à appréhender qu'auparavant. Moins rapides avec des échappatoires assez nouveaux. De ce fait, même en hard, la difficulté se révèle moindre que sur SNES ou autre. La nécessité de faire du level up se fait moins sentir.
Et… la fin est décevante. 2 pauvres écrans qui se suivent, puis "FIN". Même la Megadrive faisait bien plus beau et riche à ce niveau. Dommage.

Une petite déception donc. Pas de là à le bouder, mais c'est à noter.
Ys III: Wanderers from Ys nes
Riskbreaker

le 27/08/2019
5
Une version NES qui fait forcément peur mais qui, en fin de compte, n'a – presque – rien à envier à son homologue SNES (ou autre). Le jeu est techniquement très convaincant pour le support et ne rame que rarement. Évidemment, on perd tous les effets de scrolling différentiels vus sur PCE / MD / SNES, mais au profit d'une fluidité assez exemplaire, d'un rythme et de combats nerveux, le tout avec des couleurs vives et plaisantes. Un portage réussi, plus précis que les hitbox molles de la SNES.
12 niveaux maximum pour cette version (comme sur Megadrive) et un besoin de faire du level up peut-être plus présent que sur les autres versions. On est plus au niveau de la Megadrive que de la SNES à ce niveau. Et c'est pas un mal tant le jeu gagne en nervosité.
Les compos sont dans l'ensemble assez bien retranscrites et bien qu'il manque un peu plus d'écrans d'intro et de fin, on en ressort assez convaincu. Je la préfère même à la version SNES !
Ys III: Wanderers from Ys pcecd
Riskbreaker

le 27/08/2019
5_5
Sûrement la version à préférer pour se lancer dans ce Wanderer from Ys, même si elle pèche sacrement par son scrolling et animations complètement hachés.
Une version plus "facile" que les portages SNES et MD, plus jolie aussi, grâce à 3 scènes animées non présentes ailleurs. Des doublages présents pour la majorité des doublages (même si de qualité très discutable) et surtout… une qualité CD pour les musiques, qui font honneur aux compositions souvent réussies de cet épisode.
Simplement dommage que la PC Engine CD n'arrive pas à gérer les scrollings différentiels comme le font la MD et la SNES. Ça nuit fortement à l'expérience de jeu et certains coups ne "touchent" pas pour cause d'un framerate capricieux.
Après avoir fait les 3 versions, je conseillerais celle-ci pour son contenu, la version MD pour le gameplay + agréable et précis et la SNES pour la version la plus dure mais la plus fluide. 3 versions vraiment distinctes… auxquelles on préférera Oath of Felghana, bien entendu !
Ys III: Wanderers from Ys md
Riskbreaker

le 27/08/2019
5_5
Si le début est assez catastrophique quand on compare à la version SNES, que la difficulté semble insurmontable (le leveling est bien plus lent et il n'y a que 12 niveaux contre 16 sur SNES), au final, cette version MD me semble tout de même un peu meilleure (je ne prends pas en compte la version PCE).
Le gameplay est un peu plus précis (sauf les sauts), les hitbox moins approximatives, les sprites des ennemis plus réussis et les dialogues et la scène de fin de meilleure qualité. Néanmoins, la traduction prend un peu trop de libertés en changeant tous les noms à tout va. C'est dommage.
Par contre, cela ne rattrape tout de même pas énormément les plus grosses tares du jeu lui-même. Un gameplay rigide, une exploration absente, un scénario presque abyssal et une durée de vie ridicule.
Je conseillerais cette version à défaut de pouvoir jouer à celle sur PC-Engine.
Ys III: Wanderers from Ys snes
Riskbreaker

le 26/08/2019
4_5
Un renouveau pour la série des Ys, qui arbore maintenant une robe à la Zelda II, mais qui peine réellement à convaincre.
Non pas par ses musiques, qui restent vraiment convaincantes et rythmées pour la plupart, ni par son "scénario à la Ys" qui n'étonne en rien après les deux premiers épisodes, ni même ses graphismes, à peu près potables sur SNES (moins sur MD et PCE), mais c'est plutôt le gameplay lui-même qui pèche. Un comble pour la série.

Les hitboxs sont approximatives, le nombre de mouvements trop limité, le renouvellement du gameplay est aux abonnés absents et la difficulté en pic sur le boss de fin me semble aberrante. Sans compter que les boss se franchissent, pour la plupart, en les bourrant à coups d'épée, en ayant assez de niveaux pour pouvoir les tanker. C'est très pauvre et peu intéressant.

Un titre plus que moyen, pas franchement mauvais, mais pas franchement bon. Évidemment, son remake est 1 000 fois meilleur.
BS Zelda no Densetsu: Kodai no Sekiban snes
Riskbreaker

le 11/08/2019
6
Un concept intéressant, le jeu – GAAS – hebdomadaire bien en avance sur son temps, avec des voix retransmises en direct pour aiguiller le joueur. 8 donjons (2 par semaine), les mêmes armes / objets que l'épisode original (ALttP), la même world map, mêmes NPCs, etc, etc.
On nous donne le choix de jouer une fille ou un garçon (aucune différence dans le jeu, si ce n'est le sprite) et c'est parti pour un jeu pensé comme un speedrun à l'origine (on ne pouvait jouer qu'une heure avant que ça ne se coupe). L'ensemble est de ce fait très facile, avec des donjons peu longs et des énigmes très faciles d'accès. Bien plus que dans ALttP.
Moins de variété dans ses musiques, moins de contenu, mais un plaisir toujours présent grâce à ses graphismes impérissables et son gameplay toujours efficace.
À faire pour une simple piqûre de rappel d'ALttP sans avoir à refaire pour la 15e fois ce dernier ! Simple, court, mais toujours sympathique.
Castlevania: The Dracula X Chronicles psp
Riskbreaker

le 05/08/2019
8
Une compile assez sympa permettant une relecture (plus facile) de Rondo of Blood accompagnée de sa version originale + Symphony of the Night (sa suite).
Impossible de se rater, 2 jeux d'exception dans la même compile, ce ne peut être que bon.

Et ça l'est en soit.

Néanmoins, je suis un peu sceptique sur la qualité du remake elle-même. On oublie vite cette relecture au profit de l'épisode original avec sa 2D bien plus fine et marquante. Sans compter que dans cette version, le terminer avec Richter est – presque – une promenade de santé (et du coup, bien moins marquante) alors que la version PC Engine nous enfonçait plus bas que terre avec deux boss particulièrement difficiles.
Un peu mitigé aussi sur la version de SotN qui, certes de bon niveau, n'est pas une émulation parfaite.

Une bonne compile, indéniablement, mais je préfère tout de même les versions sur leur support d'origine, pour des raisons assez évidentes au final…
Breath of Fire V: Dragon Quarter play2
Riskbreaker

le 05/08/2019
8_5
Véritable petit OVNI du jrpg, au même titre qu'un Vagrant Story ou d'un Valkyrie Profile, ce Breath of Fire V débarque en cassant tous les codes du genre pour nous offrir une aventure hors norme, unique et à l'empreinte indélébile.
Plus de 15 ans après l'avoir terminé, son univers et scénario si atypique me reste encore pleinement gravé en mémoire.
Alors certes, c'est un jeu diablement rebutant aux premiers abords. Grottes sombres, couloirs sombres, cell-shading très spécial, bestiaire malaisant et surtout, ce soit-disant Timer qui vient nous presser sans cesse… BoF V semble un jeu horriblement asphyxiant. Et il l'est les 4 à 5 premières heures de jeu. Effectivement.
Fort heureusement, les mécaniques de gameplay se comprennent et maîtrisent assez vite et on en vient à jouer avec les rouages de ce compteur pour avancer dans ces dédales. À tel point que cela devient fortement grisant sur la fin.

Ce jeu m'avait marqué et me marque toujours. Une fin sublime qui te récompense de l'implication demandée. Un gameplay semblant obscur mais très addictif et une cohérence sans borne de son univers font de ce BoF un titre d'exception à mes yeux, réalisant la prouesse de tenter cela dans une série ultra classique pourtant déjà bien installée. Respect.
Suikoden II play
Riskbreaker

le 05/08/2019
9_5
Terminé une nouvelle fois en 2018, soit près de 18 ans après ma première partie, l'expérience de jeu reste intacte. C'est assez incroyable.
Dès les premières minutes, Suikoden II nous plonge dans un univers d'une cohérence rare au travers de personnages tous plus excellents les uns que les autres. Le scénario est toujours aussi prenant et les retournements dans le dernier tiers fonctionnent diablement bien. Évidemment, le trio au centre de l'aventure n'y est pas pour rien avec cette liaison est d'une maturité rare dans le jrpg. Les personnages grandissent naturellement, ils évoluent, ce amené avec beaucoup de finesse et de logique. Un gros plus.
Et puis Suikoden II vieillit bien. Doté d'une robe graphique d'une finesse rare, une 2D réussie, bien animée, agrémenté d'un chara design superbe, il reste extrêmement plaisant à regarder. Les villes sont magnifiques, les personnages superbes et si les forêts / arbres sont un peu trop redondants, retrouver les différents environnements du premier + les nouvelles contrées avec cette nouvelle DA (plus fine, plus détaillée, moins creepy) est un plaisir indéniable.
Une OST incroyable, insufflant une ambiance si particulière et originale. La quête des 108 étoiles (et +) toujours diaboliquement prenante, l'évolution du QG grisante, des mini-jeux partout, de l'humour, du drame, des sentiments, plusieurs fins (et bonnes, qui plus est)…
C'est un des rares JRPG qui – pour moi – ne vieillit pas. Il est si particulier, dans son approche, son ambiance et son scénario, qu'il reste à part. Réussi et maîtrisé de bout en bout. Une masterpiece, une vraie.
Golden Sun: L'âge Perdu gba
Riskbreaker

le 05/08/2019
6_5
Je termine enfin cette histoire que j'avais pourtant entamé en 2002 !
Et malheureusement, je reste sur un avis relativement proche du premier épisode.
Si The Lost Age reprend tout le concept du premier en exploitant bien plus son gameplay (donjons plus longs / world map complète / quêtes annexes en pagaille / beaucoup de Djinns et collectibles à ramasser / etc), je n'ai tout de même pas réussi à être émerveillé ni étonné par ce monde et cette histoire.
Pire, le game design m'a quelques fois déçu. Notamment lorsqu'on se retrouve sur la world map sans savoir quoi faire ni où aller. Il faut fouiller un peu tout et les distances peuvent être très grandes à parcourir. Déconcertant. Cela dit, c'est un défaut mineur par rapport à ce qu'il sait nous offrir à côté.

On reste donc dans la lignée exacte du premier, avec enfin le pourquoi du comment de l'histoire révélé. Mais malheureusement uniquement dans le dernier tiers du jeu. Et les quelques twists et révélations m'ont malheureusement laissé de marbre. Sans compter cette fin balancée à la va-vite avec une résolution du personnage d'Alex assez… moyenne. Bref, meh.

Le capital sympathique du premier épisode est toujours d'actualité. Les graphismes sont toujours exemplaires pour le support. Les musiques essaient d'en découdre avec le processeur sonore de la GBA. Le héros devient muet en début de partie (alors qu'il parlait dans le premier épisode)... mouais. La durée de vie est bien supérieur au premier. Quelques passages sympathiques et une difficulté parfois intransigeante (alors que le premier épisode était quasiment une promenade de santé). De bons donjons et des énigmes plus fournies, mieux pensées autour des psy-énergies.
Mais malgré tout ça… le jeu ne m'a jamais émerveillé ni passionné. Il restera donc cantonné – pour moi – au rang des jrpg sympathiques-sans-plus, qui aurait mérité un meilleur traitement de ses personnages et de son scénario. Il y avait tous les ingrédients, mais il manque le liant pour sublimer l'ensemble.
Golden Sun gba
Riskbreaker

le 05/08/2019
6
Terminé à l'époque de sa sortie en 2002, j'étais resté sur ma fin (oui !) pour une multitude de raisons qu'il m'était difficile de mettre de côté.
L'histoire n'est jamais réellement définie. On doit éteindre les phares pour des raisons vraiment inconnues (que l'on ne découvrira que dans le dernier tiers de Golden Sun 2). Rajoutez une linéarité de l'ensemble un peu trop prégnante et une utilisation encore trop légère des différentes mécaniques du gameplay et vous comprendrez la frustration que m'a procuré le jeu.
C'est clairement un jeu prologue, dans tous les sens du terme.
Néanmoins, il possède un capital affectif assez important grâce à des animations toujours aussi séduisantes (Camelot), des graphismes superbes pour le support et une dimension épique lors de certaines scènes pour le moins réussie. On y joue avec plaisir mais malgré cette deuxième tentative 17 ans plus tard, je reste sur mon avis de l'époque : un titre diablement sympathique mais trop succinct dans sa forme (hors technique) et son fond pour pouvoir prétendre à une place d'honneur dans mon parcours
Undertale psv
Riskbreaker

le 05/08/2019
5
Enchaînements incessant de scènes "originales". Déconstruction du jeu-vidéo tous les 2 pas. Dialogues incessants venant couper toute avancée. Une multitude d'éléments différents voire opposés qui viennent et s'en vont.
Tout cela m'a semblé former un amalgame un peu trop décousu qui ne m'a pas convaincu plus que cela. Ni touché. J'ai suivi ce couloir de 4 h sans réelle implication. M'émerveillant sur certains petits détails, mais souvent frustré par l'enchaînement trop rapide des évènements qui empêche toute implication du joueur.
Ok, il faut le refaire en variant notre manière d'aborder les évènements. Ok, mais non, trop artificiel pour que j'adhère.
Je suis passé à côté de cette succession de mise en abyme du rpg.
Castlevania: Curse of Darkness play2
Riskbreaker

le 20/03/2019
6
Un Castlevania "lourd"… Lourd dans le sens où le gameplay peine vraiment à exploser. On est plus face à un hack'n slash très répétitif qu'à un réel beat'em all / rpg. Ainsi, la première moitié du jeu m'a semblé interminable… Des couloirs se ressemblant tous, les mêmes attaques, les mêmes stratégies, des boss moyens… Il a fallu se faire violence pour arriver au bout.
Fort heureusement, l'arrivée de multiples scènes cinématiques rehausse l'intérêt et les révélations sur les dernières heures sont plutôt sympathiques (sans être folles, on reste dans du Castlevania).
Je reste donc dubitatif face à ce gameplay plutôt très mou comparé aux cadors du genre sur le même support et surtout, face à ces décors pour le moins longuets et répétitifs. Pour le reste, c'est du tout bon. Musicalement très correct, on atteint quelques pistes d'anthologie sur la fin (notamment sur Dracula). Visuellement, il se place dans les beaux titres du support, sans problème. Une animation plus souple aurait été cependant bienvenue. Enfin, la transposition du gameplay 2D à la 3D est ici sûrement la plus réussie de la série, même si… c'est encore très loin d'être parfait.
Un titre correct donc, mais qui peine une nouvelle fois à inscrire les Castlevania dans l'ère de la 3D. On s'en rapproche, on s'en rapproche…
The Legend of Zelda: Breath of the Wild wiiu
Riskbreaker

le 12/12/2018
7_5
contexte : 80 h de jeu / 120 shrines / tous les souvenirs / 159 noix korok

Au risque de paraphraser tout ce qui a pu être dit : BotW est effectivement un grand jeu. Dans tous les sens du terme. Impactant de par son gameplay original, novateur et libre comme rarement auparavant, il se révèle être un gigantesque bac à sable où l'on est sans cesse émerveillé par le nombre de possibilités, de détails, d'éléments qui nous sont offerts. Une richesse incroyable, des possibilités quasi infinies, une durée de vie énorme, des sous-quêtes en pagaille.
Du plaisir en barre quasiment dès la première minute de jeu, pour peu que l'on aime se perdre dans le vent et faire ce que bon nous semble pendant des heures.

Autre point majeure : sa direction artistique de très très très haut vol. Un jeu qui pêche par sa technique, c'est indéniable, mais qui est plus que largement compensé par sa DA de dingue. Le jeu se révèle être sublime, offrant des panoramas tous plus fous les uns que les autres. Sans cesse émerveillé par les changements climatiques, les détails apportés avec soin à chaque élément, chaque tribu, chaque battisse. Le mouvement du vent, l'animation des personnages… Même au bout de 80 h je sortais encore des phrases : « Wow, qu'est ce que c'est beau ! ». Et si la résolution laisse à désirer (surtout sur Wii U) et que le framerate est à la rue, il est quand même fort d'avoir rentré autant d'éléments graphques et techniques sur cette console. Assurément le titre le plus ambitieux à tout point de vue.

Mais je ne mets que 7,5 / 10. Et oui. Pourquoi ?
Parce que ce n'est "qu'un" bac à sable. Et malheureusement, pour moi (uniquement), ça ne me suffit pas. Le scénario est d'une pauvreté accablante (bien que particulièrement mélancolique, chose que j'apprécie), et l'approfondissement du lore au travers de tous les éléments n'étant pas un de mes passe-temps favoris, je n'en ai pas eu pour mon compte. La fin est envoyé en 2 minutes à peine, comme toutes les cinématiques, toutes très pauvres.
J'ai un gros manque à ce niveau, et c'est dommage. Car avec un meilleur équilibre gameplay / scénario / narration, nul doute que je lui aurais mis 9 sans problème.

Fuck les noix sinon.
Mario & Luigi: Superstar Saga + Bowser’s Minions 3ds
Riskbreaker

le 26/12/2017
7_5
Grande évolution graphique de Superstar Saga, cette nouvelle itération mérite assurément le détour. Bien qu'étant une copie 1:1 au niveau de l'aventure (aucun ajout significatif), le plaisir de jeu reste bien présent et l'aventure toujours aussi fraîche.
Les dialogues et l'humour général restent toujours pertinents et il est rare que l'on s'ennuie entre deux scènes. Les nombreux mini-jeux parsèment toujours l'aventure avec justesse et… bref, Superstar Saga reste bon. Très bon pour certains.

La refonte graphique, loin d'être négligeable, est vraiment très réussie. Très proche du style de Mario & Luigi: Dream Team Bros, l'esprit est pourtant gardé, malgré quelques sprites d'ennemis peut-être plus génériques, moins "attachants". Mais il faudra vraiment faire la fine bouche pour préférer la version GBA à celle-ci. Pour ma part, c'était plutôt un ravissement de tous les instants que l'inverse.

Reste l'ajout principal : la partie des Sbires.
Véritable jeu dans le jeu, que l'on accède à tout moment à partir du menu de Mario, on suivra les aventures d'un Goomba qui deviendra le chef d'une armée afin de retrouver leur cher Bowser disparu. un S-RPG sans grande profondeur, mais qui occupe presque une dizaine d'heure et auquel on s'attache quelque peu quand on arrive à créer des équipes plus sympathiques. Les débuts sont moyens, la finalité… je la cherche encore (peu d'intérêt scénaristique), mais un gain non négligeable qui rallonge la durée de vie globale du jeu de 20 h à 30 h.

Une bonne surprise, un bon remake, que je conseille largement à tous ceux désireux de tester Superstar Saga.
Final Fantasy VII: Dirge of Cerberus play2
Riskbreaker

le 17/12/2017
4_5
Il fallait le faire. C'est fait.
J'attendais quelques réponses au niveau de Lucrecia / Hojo / Vincent. Je pensais réellement en avoir quand je voyais quelques screenshots avec le pôpa de Vincent. Je pensais qu'ils allaient développer tout ce pan de l'histoire et en faire quelque chose de sympa et… Non. Non.
Les raisons de l'expérience de Lucrecia puent la mort. Hojo est cliché. Vincent est le jeune con romantique un peu débile. Weiss n'a que peu d'intérêt… Non, le scénario n'est vraiment pas bien mené.
Par contre, il y a d'excellentes scènes cinématiques, le doublage est bon, les caméos font toujours leur effet, et retrouver l'univers de FF7 vaut toujours le détour.

Ah, sinon, il y a un jeu derrière. Un TPS-FPS (on peut jouer en vue première personne) raté avec un feeling vraiment approximatif et un level-design totalement raté. Le jeu a le cul entre deux chaises et ne se trouve vraiment jamais. Peu – voire aucune – scène de gameplay mémorable ou vraiment prenante. Des boss oubliables et trop faciles. Une fin plutôt expédiée, malgré la mise en scène qui se veut grandiloquente.

Terminé en 13 h en mode hard, sans difficulté aucune, je n'ai vraiment pas envie de me plonger dans les « missions ». Le gameplay ne donne vraiment pas envie d'y retourner. Dommage, un essai peu réussi dans cet univers. On repassera.
Hybrid Heaven n64
Riskbreaker

le 07/12/2017
4
Comptant parmi les rares RPG de la N64, Hybrid Heaven se démarque par un univers SF adulte à la croisée de Metal Gear Solid et Blade Runner (pour les thèmes abordés dans ce dernier). Couplé à un système de combat pour le moins original. L'aventure se termine en une quinzaine d'heures et force est d'avouer qu'elle possède une forte identité visuelle, mais surtout atmosphérique (une ambiance pesante assez unique dans le RPG).
En revanche, ses qualités s'arrêtent là. Techniquement très en retard, avec de nombreux gros ralentissements (encore pires si vous décidez d'utiliser l'Expansion Pack), on bataille souvent avec la maniabilité et cette inertie lors de la course assez bizarre. Les couloirs se répètent inlassablement, très peu de variété dans les décors, les ennemis de même, à peine une vingtaine différents, et on croule sous le nombre de combats. Pesant.
Le scénario lui, se voulant adulte et mature, tombe dans la caricature bien des fois avec ses rebondissements attendus et dialogues ratés. Sans compter l'animation des perosnnages lors des scènes… On est très loin de la mise en scène d'un Metal Gear. Très très loin.
Une curiosité, pas au niveau d'un étron, mais un jeu qui aurait pu proposer bien plus qu'un simple couloir parsemé de combats de catch.
Criminal Girls: Invite Only psv
Riskbreaker

le 22/11/2017
6
Oui ce jeu est surprenant, et dans le bon sens.
Effectivement, on s'attend à beaucoup moins bien à tous les niveaux.
Oui il offre quelques heures de plaisir non dissimulées.

Mais Criminal Girls: Invite Only est tout le même bourré de défauts qu'on aurait tort d'oublier.
Tout d'abord, le scénario, démarrant pourtant sur de bonnes bases intéressantes, s'écroule lamentablement à la fin alors qu'il y avait quelque chose à en tirer. Mais non, aucune prise de risque, tout est convenu au possible avec très peu de rebondissement. On accompagne des jeunes filles en Enfer et on absout leur péchés avant de réintégrer le monde réel. Aucune variation, juste des méchants qui ne veulent pas qu'on fasse ça. Fin.
Les personnages sont évidemment tous caricaturaux, dans la plus pure lignée japanime-niais. On aime ou pas. C'est drôle un temps. Le personnage principal (celui que l'on est sensé incarner) est totalement anecdotique et ne sert que de pilier sexuel au jeu (!). Dommage, là aussi, il y aurait eu moins de creuser.

Niveau gameplay, les combats sont très corrects et offrent un bon challenge sur la fin du jeu. Quelques boss retors ici et là et franchement, ça fait bien son taff. D'autant plus qu'il recèle quelques subtilités assez convaincantes et du coup, l'intérêt du jeu réside – presque – dans ses combats.
En revanche, le donjon crawling basique, au level design pauvre et inintéressant, on repassera. On traverse 4 strates (forêt, feu, glace, école) et hop, fin. Mais ouf, le post-game vient sauver tout ça et re-ouf, le post-post-game apporte un peu de challenge et d'intérêt à pexer.

Restent les mini-jeux : châtier la prisonnière. Marrant les premières fois, cela devient là aussi redondant sur la fin (quand on doit maxer chaque personnage) et ça manque cruellement de variété. Très anecdotique, sauf pour prendre des screenshots.

Bref, un jeu « curiosité » qui ne vaut réellement que par ses combats et les quelques dialogues "coquins" qui nous font sourire. Pour le reste, c'est du rechauffé sans surprise, un D-RPG au level-design raté, du crawling des familles soporifique. On aime ou pas, mais moi, j'ai passé un moment tout à fait correct.
Severed psv
Riskbreaker

le 24/10/2017
7
Un titre qui ne me laissait pas indifférent visuellement. C'est d'ailleurs sa force première et sûrement un des éléments qui restera gravé dans nos têtes quand on parlera de ce jeu dans quelques années.
Très intrigué par cet aspect visuel particulier (entre fascination et dégoût), je m'y suis donc lancé sur Vita, le support étant parfait pour ce genre d'aventure.

Et il faut avouer que le titre est plutôt bon. Réussi dans la majorité des éléments qu'il nous offre, on passe un bon moment et le titre se laisse dévorer très vite grâce à sa durée de vie minime (entre 6 et 8 h). Un système de combat original exploitant parfaitement le tactile de la console, une exploration très fluide des donjons, quelques secrets qui ne demanderont qu'un léger backtracking en fin de partie et une ambiance assez unique et pesante tenue par une bande sonore atmosphérique formant un liant de cohérence pour le moins bienvenue.

Un titre original conseillé aux allergiques des D-RPG lourds et velus. Une jolie curiosité !
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