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65 commentaires
The Legend of Zelda: Link's Awakening DX gbc
yedo

le 21/06/2009
8
Link's Awakening est un excellent Zelda mais quand même limité par son support. L'univers n'est pas immense (on fait pas mal d'allers-retours sur la carte), ni envoutant (l'apparition d'éléments sortis de chez Mario est particulière), et les donjons sont bien construits et intéressants mais se révèlent très proches les uns des autres sur le plan graphique. L'histoire avec le Poisson Rêve apporte une pointe de mélancolie au jeu, mais ce Zelda ne me procure pas l'émerveillement ni l'évasion que je peux avoir sur les autres épisodes de la série à partir de A Link To The Past. C'est normal, étant donné les différences de capacités, et c'est pour cela que Link's Awakening ne fait pas partie de mes Zelda préférés. Evidemment, le jeu reste excellent et c'est même sans doute le meilleur titre de la GB. Il maitrise à merveille les capacités de la console, les sensations de jeu sont là, l'aventure est sans temps morts et on s'amuse comme d'habitude dans un Zelda. C'est bien là le principal.

Dragon Quest I & II gbc
yedo

le 10/08/2008
8
Ces remakes de Dragon Quest I & II sont franchements bons. Ils permettent de se faire deux légendes du RPG avec une meilleure esthétique et un confort plus grand, grâce à une jouabilité beaucoup plus agréable et une difficulté revue à la baisse (elle reste quand même balèze). Le premier DraQue est une merveille, pensée dans ses moindres détails, vraiment austère, mais fascinante à découvrir, par la liberté laissée au joueur, tout en laissant les indications nécessaires à avancer, disséminées partout dans le monde. Il faut juste savoir les découvrir, l'exploration prend alors tout son sens. Avec de la patience, le jeu est tout à fait faisable et c'est là où ça devient gratifiant, car on sera véritablement arrivé par nous-mêmes, tel le chevalier solitaire que l'on est, à achever la quête. Pour l'époque le premier DraQue est un jeu bluffant (enfin l'original sur Nes est quand même plus dur à avaler).

Dragon Quest II quant à lui, et Allesthar le dit bien dans son test, est un DraQue I puissance 10, plus grand, plus fort, plus dur. Cette fois-ci la carte est tellement grande, avec la possibilité de voyager en bateau, que l'on se perd très souvent. On ne sait pas trop où aller, il est beaucoup plus difficile de trouver les bonnes informations, contrairement au premier Dragon Quest qui a une carte plus petite. Sur ce point DraQue II me semble moins bien équilibré, en cherchant à en faire trop, et devient ultra dur et limite infaisable (j'avais eu le courage de finir le premier Dragon Quest, en prenant plaisir, mais j'ai laissé tomber le second épisode). DraQue II est donc encore plus incroyable, mais je préfère le premier épisode...

En tout cas, avec deux jeux en un, cette cartouche GBC est très intéressante, c'est franchement du tout bon de pouvoir (re)découvrir ces deux jeux dans des versions si confortables. Même les remake sur Snes ne sont pas aussi agréables (ils conservent le menu d'action inintuitif au possible), malgré des graphismes et des musiques à la qualité inégalée...
Phantasy Star Online Episode III: C.A.R.D. Revolution gc
yedo

le 05/09/2009
6
PSO III a le mérite de proposer quelque chose de nouveau par rapport aux deux premiers PSO mais je ne trouve pas le système de cartes très terrible. Les combats sont lents, un tour dure trois plombes, les possibilités de mouvements (attaquer, bouger) étant conditionnées au tirage aléatoire des dés on peut se retrouver bloqué durant un tour... Si on est un Hero, l'ennemi nous fout sans cesse des monstres en travers de la route, si on est un Arkz l'ennemi étant protégé par les armes qu'il équipe, lui enlever tous ses HP prend alors des heures. Evidemment il faut utiliser les spécificités des cartes à bon escient mais les meilleures cartes ne sont pas les plus fréquentes, et si on peut composer son propre deck de 30 cartes, les pioches sont tirées au hasard durant les combats. Enfin bref, les affrontements sont vraiment trop longs et, de toute façon, ils se ressemblent tous. Le jeu en offline possède une histoire (plus intéressante que le premier PSO ce qui n'est pas dur) avec des personnages ayant chacun leur propre caractère, mais la quête se résume à enchaîner combat sur combat, sans possibilité d'exploration ou autre. PSO III se révèle donc lassant sur la longueur. Son système n'est pas totalement inintéressant mais il est réservé aux joueurs les plus patients et fans de jeu de carte qui sont prêts à endurer d'innombrables temps morts et combats un peu mous...
Les Royaumes Perdus gc
yedo

le 30/11/2008
5
Le système de combat à base de cartes paraît intéressant au premier abord, mais se révèle vite bancal. Cartes tirées au sort, IA des monstres pas géniale, champ de bataille brouillon, autant de choses qui réduisent l'aspect tactique voulu par les développeurs. En plus les graphismes sont moyens, le scénario est inintéressant, avec une progression ultra linéaire et une durée de vie ridicule (6 heures). Une fois le jeu fini on peut toujours essayer de compléter sa collection de carte, pas immense mais suffisante (105 cartes en tout), si on ne craint de continuer à se taper de combats. Les Royaumes Perdus est donc un jeu avec des idées, plutôt bonnes, mais dans l'ensemble le titre est inabouti et peu passionnant...
Final Fantasy Crystal Chronicles gc
yedo

le 07/11/2008
6
FF : Crystal Chronicles est un jeu magnifique, entre la représentation de l'eau, les déformations des cristaux ou les effets lumineux, on sent que la Gamecube en a dans le ventre. Le design est par ailleurs très réussi, les personnages ont tous des bouilles attachantes, et les niveaux ont chacun une personnalité bien affirmée et une atmosphère propre, qui doit beaucoup aux musiques très soignées, toute en simplicité et en évidence. Enfin, cela tout le monde l'a souligné. J'ai bien aimé le background du jeu, avec l'histoire du miasme, des cristaux et des caravanes, cela confère un certain rythme, une vie interne irréductible comme le dit si justement Harly Sama. Je trouve que FFCC empile les bonnes idées, dommage que le jeu se contente d'être un simple action-RPG sans scénario, au système de combat très répétitif. On se contente de bourriner tout au long du jeu, les combats se résumant souvent à "je frappe-j'esquive-je frappe-j'esquive-je me soigne", surtout contre les boss, où la stratégie est toujours pareille. Le jeu est magnifique, donc il donne envie de poursuivre pour découvrir chaque nouvel environnement et le prochain boss (tous réussis graphiquement), mais au-delà l'intérêt n'est pas évident. Ce qui embêtant aussi, c'est que le jeu obligé à se retaper les niveaux que l'on a déjà fait pour pouvoir avoir accès à certains items et ainsi à augmenter ses statistiques ou à pouvoir forger des armes et des armures plus performantes. C'est un passage obligé, vu que le boss final est ultra costaud et qu'on a tout intérêt à bien s'équiper avant d'y aller. D'ailleurs c'est bien chiant : alors que le jeu est facile dans son ensemble, la fin est atroce et très longue, si on ne s'équipe pas en conséquence. Je n'aime pas les jeux qui augmentent d'un coup leur difficulté à la fin, comme pour empêcher le joueur de finir le jeu (j'aime pas le goût d'inachevé). Si en plus le jeu impose un final avec un enchaînement de boss long et fastidieux sans pouvoir sauvegarder, comme FFCC, on a vite fait de laisser tomber à la première défaite, découragé par la perspective de tout devoir se retaper (de quoi foutre en l'air des heures de jeu). FFCC est donc un très beau jeu, mais trop contraignant et qui manque d'intérêt. A plusieurs le jeu est sans doute mieux, même si le fait de devoir jouer avec des GBA me laisse dubitatif...
Baten Kaitos: Les Ailes éternelles et l'Océan perdu gc
yedo

le 24/10/2008
8
Baten Kaitos est un RPG qui ose, et rien que pour cela il faut le saluer. Il ose sur le plan esthétique, avec des environnements sublimes et un design singulier. On ne se lasse pas de découvrir les différentes contrées au fur et à mesure de l'histoire, d'autant que l'univers possède un solide background et est bien exploité. On retrouve un peu l'esprit Skies Of Arcadia, avec les îles flottantes, même si la liberté d'exploration des cieux est ici absente (on se contente d'aller d'île en île). En plus les quêtes annexes sont nombreuses et plus intéressantes que la moyenne, car elles ont un lien profond avec l'univers du jeu et même avec les personnages (tous intéressants avec des histoires bien développées, quoique stéréotypées), que ce soit l'arbre généalogique, la carte de constellation, ou la collection de magnus qui demande un temps considérable et une logique démentielle pour trouver tous les magnus à base de combinaisons. Baten Kaitos garantit le dépaysement, aspect vital dans un RPG. L'autre particularité du jeu c'est son système de combat à base de cartes, original et très bien pensé. Son véritable potentiel ne se révèle vraiment que vers la fin du jeu, quand les possibilités de combinaisons sont nombreuses. Chaque tour nous réserve des suprises avec des tirages de cartes plus ou moins bons : l'intérêt des combats est toujours préservé et on fignole son deck avec minutie, en vue d'enchaînements dévastateurs et jouissifs (rah, les méga suites !). Dommage que le jeu soit si long, avec une fin qui s'éternise, à coup de je t'attrape moi non plus avec le grand méchant du jeu, et de rallonges fastidieuses pour étirer le scénario. Baten Kaitos cherche parfois à en faire trop, à compliquer inutilement les choses, à s'empêtrer dans des explications superflues, alors que le jeu est par ailleurs excellent, grâce à son univers, son système de combat, ses donjons originaux et quelques idées de narration étonnantes (surtout une en particulier, le coup de l'ange gardien). Un très bon jeu, mais pas un chef-d'oeuvre pour quelques fautes de goûts.
The Legend of Zelda: Twilight Princess gc
yedo

le 10/08/2008
9
Avec Twilight Princess on atteint un nouveau summum de la série Zelda. Certes, cet épisode ne remplit pas toutes ses attentes, il ne renouvelle pas vraiment la série, mais il en synthétise toutes les qualités : le fun, la jouabilité, les donjons géniaux, un univers chatoyant. C'est simple, jamais un Zelda n'a été aussi jouissif à jouer, cela grâce à une jouabilité parfaite et un level design exceptionnel. On est d'accord que TP ne révolutionne pas la série, mais j'ai du mal à croire que personne n'a pu être surpris, ne serait-ce qu'une fois, par cet épisode, que ce soit avec l'apport de nouveaux objets grandioses comme le boulet avec lequel on casse tout, ou le double grappin qui permet de se prendre pour spiderman. Ou bien encore quand on débarque dans la maison des Yéti, un des passages les plus cultes de la saga. Sans parler des boss assez monumentaux. On pourra toujours prétexter que le jeu est trop facile, mais c'est à peu près le cas depuis A Link To The Past, d'ailleurs j'ai ressenti un peu le même fun en jouant à ALTTP et TP. On pourra également reprocher une certaine ressemblance avec OOT mais pour moi cela n'a aucune importance et, à la limite, n'a même pas sa place dans l'appréciation du jeu. TP est un Zelda classique, et reprend ainsi les grands lieux et thèmes de la série, comme les Zora, les Gorons, le lac Hylia, ou les temples de l'eau et du feu... Mais TP transcende ses origines par une esthétique sublime, une ambiance excellente, aboutie sur tous les points, qui place cet épisode comme une des plus travaillé à ce niveau. L'atmosphère de TP ne ressemble à aucun autre épisode de la série (c'est d'ailleurs le cas pour chacun des épisodes). On pourra juste regretter que l'histoire ne tienne pas toutes ses promesses et le rythme entraînant du début, dans une seconde partie qui se contente d'enchaîner les donjons (l'excellence des donjons nous fait, cependant, oublier ce regret). Donc, non TP n'est pas la révolution que certains espéraient et je comprends qu'on puisse être frustré. Non TP n'est pas un jeu vraiment épique, le trip à dos d'Epona à casser du méchant l'épée, le tout dans une plaine d'Hyrule assez déserte, est anecdotique. TP est juste une aventure exceptionnelle à jouer, du gameplay pur et dur qui réjouit du début à la fin et constitue ainsi un des épisodes les plus plaisants à jouer et donc un des meilleurs Zelda...
Le Seigneur des Anneaux: Le Tiers Age gc
yedo

le 10/08/2008
7
J'ai bien aimé ce Tiers Age. Le jeu a la bonne idée de créer une communauté bis qui donne l'impression d'être acteur de l'histoire et de pouvoir rencontrer la véritable communauté, en pistant ses points de passages, comme si on allait renconter Gandalf au détour d'un couloir de la Moria. D'autant que l'histoire suit fidèlement la trame des films, malgré quelques incohérences nécessaires, tout en s'autorisant quelques passages inédits comme dans le Rohan ou à Osgiliath, pour mettre un peu plus le joueur au coeur des évènements. Pour les fans du SDA et surtout des films c'est du pain béni, en plus l'esthétique du jeu est très réussie et fidèle aux longs métrages. Malheureusement, on ne peut pas se ballader librement sur les Terres du Milieu et c'est le gros point noir du Tiers Age. On est confiné dans des chapitres (Eregion, Moria, Rohan...) aux environnements cloisonnés, dans lesquels on se contente d'accomplir des missions (chercher un trésor, tuer un ennemi, sauver des personnes...). Le jeu est donc très linéaire et ne recquiert aucune exploration, puisqu'il n'y a ni carte du monde, ni village, ni auberge ou boutique, on se content d'enchaîner les chapitres. Et c'est là où se situe aussi le point faible du jeu, car on se contente finalement d'enchaîner les combats, cela devient surtout patent vers la fin où les situations sur les champs de guerre obligent à s'enfiler combats sur combats. Le système de combat reste bon, il est ultra classique mais efficace et relativement dynamique, avec de jolies attaques et effets lumineux, mais on ne peut s'empêcher de se lasser au bout d'un certain temps. Ce qu'il manque vraiment au Tiers Age c'est une liberté réelle qui aurait permis de casser la linéarité du jeu et proposer plus de variété dans les situations... Sinon le jeu est bon, il vaut sans doute le coup d'être fait pour les fans des films du SDA et de RPG.
Le Seigneur des Anneaux: Les Deux Tours gc
yedo

le 10/08/2008
4
Je pensais m'éclater avec ce jeu en revivant les grands moments des films, mais j'ai vite déchanté. D'accord je suis une quiche en beat them all, mais j'ai du mal à voir ce qui peut accrocher dans ce titre. La jouabilité n'est pas terrible, on ne sent pas les coups que l'on donne, on a l'impression de taper dans le vide. Le plus horrible sans doute, ce sont les caméras automatiques qui cadrent n'importe comment et empêchent de voir les ennemis surgir dans certains angles morts. Au final, on tape un peu n'importe comment et n'importe où en martelant les boutons. Bref c'est bourrin, répétitif et vite saoulant...
The Legend of Zelda: The Wind Waker gc
yedo

le 10/08/2008
8
Je suis de ceux qui sont conquis par le style graphique de Wind Waker, qui donne un souffle nouveau à la série, si ce n'est dans le fond, du moins dans la forme. Les personnages et l'ambiance n'ont jamais été aussi vivants, et rarement un Zelda n'a été aussi attachant (la bouille de Link). Le background du jeu promettait également de nouvelles sensations épiques, avec son océan peuplé d'îles et de trésors convoités par les pirates ! Malheureusement, plus on avance dans le jeu, plus on se rend compte que ce formidable potentiel a été gâché par un manque évident de finition et/ou d'inspiration. Parce que si c'est la première fois qu'un Zelda est aussi attachant, c'est aussi la première fois qu'un Zelda est visiblement inabouti. Le fait de naviguer sur un océan était une idée excellente (la grande idée de Wind Waker) mais gâchée dans la pratique par une multitude d'îles désertes et inintéressantes (seules 5 ou 6 sont utiles) perdues sur une carte mal conçue (les îles sont mal disposées et les voyages en bateau sont trop longs). Autrement dit, pour les aventures épiques en pleine mer on repassera, l'exploration et le sentiment grisant de la découverte d'un monde vaste et mystérieux, à la Skies Of Arcadia, sont totalement absents ici. Autres signes évidents de manque de finition de ce Zelda, ce sont les passages pour récupérer les flèches de glace et de feu qui étaient clairement censés être des donjons à la base et qui sont zappés en quelques minutes. Ou bien le moment où il faut chercher la triforce, idée géniale de réintroduire et de rendre concret la quête des morceaux de la triforce mais, à nouveau, gâchée par une recherche anodine et sans intérêt (comme si on se contentait de ramasser des cailloux au fond de la mer). La trouzaine de quêtes annexes inutiles, fastidieuses et ingrates (ou comment perdre 30 minutes pour gagner 10 rubis) peinent à masquer les vides, à boucher certains trous un peu trop visibles. L'aventure connaît ainsi des hauts et des bas, le scénario est mené à un rythme chaotique et étrange. Pourtant l'histoire est vraiment audacieuse, Wind Waker apporte beaucoup d'éléments intéressants à la mythologie Zelda, certains passages sont cultissimes et inoubliables, notamment l'affrontement final incroyable. Wind Waker va ainsi de grosses suprises en petites déceptions. Pour le reste, on est en présence d'un Zelda classique, autrement dit avec une jouabilité sans faille, et on prend son pied dans des donjons et face à des boss sublimes. Encore une fois c'est là où réside la force de la série et Wind Waker ne déroge pas à la règle. On ne peut donc pas décemment ranger ce jeu ailleurs que dans la catégorie des très bons/indispensables, même si on peut être déçu devant tant de potentiel mal exploité...
Dragon Quest nes
yedo

le 10/08/2008
8
Le jeu en lui-même est génial et hallucinant quand on sait que c'est le pionnier du genre sur console. Seulement la version Nes d'origine est horriblement moche, injouable et dure. Enfin, on est old school ou on ne l'est pas. Personnellement j'ai préféré ne pas trop insister sur la version Nes (que ce soit japonaise ou américaine, l'une ne rattrape pas l'autre) et me rabattre sur le remake GBC, plus confortable et vraiment bon, qui laisse apparaître les qualités intrinsèques du jeu (d'où la note).
The Legend of Zelda nes
yedo

le 21/02/2008
Edité le 21/02/2008
8
Devilman le dit si bien, The Legend Of Zelda est, avec Metroid, la révolution made in Nintendo des années 80. Une liberté et une exploration poussées font de ces deux jeux des prouesses pour l'époque. Aujourd'hui, le premier Zelda a veilli, mais garde son charme et pose les bases d'une série qui, elle, n'est pas près de vieillir. En tout cas c'est toujours avec un grand plaisir que je me replonge dans ce jeu, par nostalgie mais aussi par passion, car tout dans ce soft est intuitif (rejouez au premier Dragon Quest vous allez pleurer toutes les larmes de votre corps en comparaison) et culte (le boomerang, l'arc, la flute, les fées, la triforce, la musique, Ganon, Zelda, Link, tout est déjà là !).
The Legend of Zelda: Majora's Mask n64
yedo

le 22/02/2008
9
Du grand Zelda, très original, dans la lignée d'un Link's Awakening pour la quête et l'univers totalement novateurs. Le principe de la boucle temporel n'est pas neuf mais donne un coup de frais à la série, en étant très bien exploité. Ce système rappelle un peu l'excellent film Un Jour Sans Fin, tout les trois jours on repart de zéro, avec des personnages qui nous semblent proches mais qui ne nous reconnaissent plus d'un jour à l'autre. La richesse des quêtes est ainsi impressionante, l'univers est dense et cohérent (malgré une carte un peu schématique), les donjons sont même mis au second plan pour pouvoir plonger vraiment le joueur dans le monde de Termina, connecter tout les éléments qui le composent afin de proposer une progression intelligente et unique dans la série. Chaque action a vraiment son utilité dans l'aventure globale, ainsi apprendre à connaître tous les personnages, retenir leurs habitudes, leurs moindres faits et gestes, pour les aider au moment opportunt, est très gratifiant. Majora's Mask bouleverse le rapport que l'on a au monde que l'on parcourt, jusque dans les dernières secondes où la Lune menace de s'écraser et la musique devient oppressante. C'est ce qui rend ce Zelda unique et passionant !
The Legend of Zelda: Ocarina of Time n64
yedo

le 21/02/2008
9
Que dire d'autre si ce n'est que Ocarina Of Time est culte. Pourtant, à la base je ne suis pas un partisan de ce jeu, mais quand j'ai pris le temps de m'y plonger, de parcourir Hyrule pour vivre pleinement l'aventure, pour franchir les donjons, plutôt que pour aller pêcher (mon faible), je me suis rendu compte que OOT était et reste un foutu jeu, bien en avance sur son temps. On ne le répètera jamais assez, mais Zelda c'est le summum en matière de jouabilité, une référence sans cesse inégalée. OOT établit une nouvelle donne en 3D et c'est toujours aussi instinctif, super fluide et agréable (vive l'arc). Il suffit de prendre un jeu N64 de la même époque (au hasard Holy Magic Century) pour se rendre compte que ce Zelda était génial, intouchable. Riche, magnifique, bouleversant, passionant, une infinité de lieux et de personnages attachants, des musiques fabuleuses, des quêtes, des mystères (le marathonien !), la sensation de liberté avec Epona ! Pas mon Zelda préféré, mais un jeu immense, qui m'a convaincu par la seule force de ses qualités. Depuis je suis fan de la série, OOT m'a converti.
Holy Magic Century n64
yedo

le 21/02/2008
4
La N64 n'a pas été vernie en RPG "classique", malheureusement ce n'est pas Holy Magic Century qui relèvera le niveau. Très moche, ce jeu est d'une linéarité affligeante, on se contente de traverser des plaines vides modélisées à la truelle et de casser du monstre à la chaîne sans trop savoir pourquoi. Le système de combat est original, avec l'idée de la zone de mouvement qui permet d'éviter les attaques ennemis en temps réel, tout en imposant un tour par tour. Mais les affrontements sont vite répétitifs, puisque les coups ne sont pas très variés, l'apprentissage de la magie (via une récolte de gemmes) est laborieux (de toutes façons les magies sont moches), et la fréquence des combats trop élevée. En plus on ne peut sauvegarder que dans les auberges de village ou dans certaines maisons perdues sur la carte. Quand on meurt on revient au dernier point de sauvegarde et on doit se retaper des kilomètres de plaines vides. Si on rajoute le fait de devoir faire du levelling pour espérer avancer sans encombres et les musiques horripilantes (enfin, les deux musiques horripilantes) jouées au pipeau, Holy Magic Century devient vite prise de tête. Inutile de perdre son temps, vaut mieux passer à autre chose...
Dragon Ball: Origins nds
yedo

le 02/08/2010
6
Au début je me suis dit "yeah ce jeu semble respecter l'histoire et l'univers de Dragon Ball" avec un aspect aventure action sympathique. Puis finalement, le jeu devient rapidement répétitif. Les différents niveaux sont sans imagination, assez vite redondants, on avance, on tue des ennemis, on appuie sur des boutons, c'est très mécanique et monotone (et trop long et linéaire aussi). La jouabilité au stylet n'est pas très fun non plus, du coup les combats ne sont pas amusants, on appuie sur les ennemis on fait glisser le stylet, tout cela est bourrin, brouillon et là aussi répétitif. N'est pas Zelda qui veut, c'est clair, et Dragon Ball Origins le prouve car ce jeu tente de batailler dans la même cour que Phantom Hourglass mais ne lui arrive pas à la cheville. Je pensais avoir affaire à un bon jeu mais en fait je m'en suis vite lassé. Il n'est pas dénué de qualités (l'univers plutôt fidèle au manga étant la plus importante) mais le fond est trop léger.
Castlevania: Portrait of Ruin nds
yedo

le 06/07/2010
7
J'ai bien aimé ce Castlevania. La structure est toujours très classique, et le fait de pouvoir diriger deux personnages ne changent pas trop la donne (hormis pour les attaques combinées vraiment classes et puissantes), mais j'ai apprécié le fait de visiter des lieux plus variés, en dehors du château. On voit du pays, on n'a jamais le temps de se lasser d'un environnement puisque l'on jongle sans arrêt avec les ambiances. Les salles sont nombreuses mais finalement elles se parcourent assez vite, ce qui donne pas mal de punch à la progression, même si on retrouve des passages bien corsés blindés d'ennemis costauds qui font très mal. Et puis, pour une fois, on peut faire des quêtes pour récupérer du matos (si j'avais eu plus de temps à consacrer au jeu, je me serais volontiers davantage penché sur cet aspect). Portrait Of Ruin est donc un bon Castlevania, sans doute mon préféré après Symphony Of The Night et Circle Of The Moon.
Etrian Odyssey nds
yedo

le 08/10/2009
Edité le 08/10/2009
7
On peut le dire, Etrian Odyssey est un jeu atypique. Au début, il faut s'accrocher car on a tendance à se faire latter par les monstres de base en moins de deux. Il faut faire d'innombrables allers-retours entre l'unique donjon et l'unique ville du jeu, histoire de se soigner (on début on ne dispose de rien, pas la peine de compter sur des magies pour récupérer des HP et encore moins pour ressuciter un perso). Tout est payant et coûte les yeux de la tete alors qu'on trime à battre les plus petits monstres, monstres qui ne filent que des kopecks et trois points d'expérience. Dans Etrian Odyssey, tout se mérite, chaque pas dans le donjon est une menace pour la survie de notre groupe ! Franchement, au début, il faut avoir du courage pour ne pas lâcher le jeu et le considérer comme une sombre merde mal calibrée. Et puis, malgré tout, au fil des heures, l'intérêt se révèle. On explore tous les recoins du donjon, on trace miniteusement la carte sur l'écran tactile tout en éliminant les monstres qui se dressent sur notre chemin. On avance pas à pas, puis on revient en ville pour se refaire une santé, revendre les objets récupérés, rapporter le nom des monstres que l'on a croisé, on achète de l'équipement que les objets que l'on a revendu ont permis de débloquer, on accepte une quête au passage, et on repart à l'aventure ! En fait, Etrian Odyssey est un jeu dosé au poil, dans ses moindres paramètres, progresser dans le donjon devient alors addictif. Chaque étage est plus ou moins complexe et réserve ses propres surprises. Il faut vraiment passer les premières heures pour découvrir le véritable potentiel de Etrian Odyssey. En fait soit on s'arrête avant la première (ou deuxième) heure, soit on continue et alors on est presque sûr d'accrocher au jeu. Bon, j'ai quand même fini par me lasser car la formule, même si elle est parfaitement rodée, est vachement étirée en longueur et finit évitablement par être répétitive. Le donjon est long et explorer les étages en profondeur demande beaucoup de temps. On progresse très lentement. Le jeu a eu raison de ma patience au 20ème niveau. Je n'ai pas eu le courage de continuer, d'autant plus que le jeu nous envoie ponctuellement des boss ou des passages particulièrement durs à passer, et ce de manière soudaine. Etrian Odyssey est un gros challenge à relever, destiné aux joueurs très patients qui sont prêts à passer de longues heures sur le même jeu, à ne pas faire grand chose d'autre que rosser les monstres, remplir le bestiaire, gagner de la tune, acheter des équipements et explorer les profondeurs du donjon... Jusqu'à en voir le bout. Ou pas.
Super Robot Taisen OG Saga: Endless Frontier nds
yedo

le 20/07/2009
Edité le 20/07/2009
6
Je suis d'accord avec anhhoi sur toute la ligne. Ce Super Robot Taisen est sympathique, les personnages ont du charisme (et des fortes poitrines, mais l'un n'équivalant pas forcément à l'autre), et les combats sont dynamiques. Lors des affrontements les sprites sont grands et parfaitement animés, on enchaîne les combos dévastateurs et classes. Enchaîner les attaques nécéssite d'appuyer au bon moment sur le bouton d'attaque afin d'éviter que l'adversaire touche le sol et puisse bloquer nos coups et contre-attaquer. On peut, en plus, appeler successivement les personnages pour faire un combo à la chaîne le plus long et destructible possible. Bref, ça tape de tous les côtés, les attaques dégagent un véritable sentiment de puissance et c'est plutôt amusant. Malheureusement cette formule s'essouffle et devient répétitive. Déjà, le scénario est linéaire et pas très intéressant. On se tape des donjons très basiques (comprendre level design sans génie), peuplé d'un nombre important de boss. Par moment, on a un peu l'impression de ne combattre que des boss. Enfin, "des boss", en fait ce sont des personnages secondaires qui reviennent sans arrêt même après les avoir déjà rousté 2 ou 3 fois (à chaque fois ils s'enfuient à la fin du combat). Au bout de la troisième fois on en a un peu marre de se battre contre les mêmes ennemis. En plus les affrontements contre les boss sont assez longs car ils sont en général accompagnés de seconds couteaux et ont une barre de vie assez conséquente (sans parler de ceux qui se régènerent un peu à chaque tour). Pourtant, une fois qu'on a pris le pli et qu'on reste attentif à la santé de nos personnages (les ennemis tuent souvent en une seule attaque), le jeu n'est pas très dur. En fait, c'est juste une question d'endurance. Et l'endurance c'est assez monotone. Le comble, je crois, c'est que tous les personnages que l'on affronte sont en fait gentils ! Tout le monde poursuit plus ou moins le même but (en fait il n'y a qu'un seul vrai méchant, celui qu'on affronte à la fin), on se croise, on se cause, voire on s'aide, mais il n'y a rien à faire : il faut que ça se finisse invariablement par une baston et plutôt deux fois qu'une. A la fin personne ne meurt et on se claque une tape dans le dos comme si on était les meilleurs amis du monde, après plus de trente heures de jeu passées à se foutre sur la tronche. Bref, ce Super Robot Taisen est plaisant, rempli de petites pépées aguichantes qui se trémoussent dans tous les sens (ce qui est le sujet d'un flot de remarques d'un goût parfois douteux lors des dialogues), mais montre vite ses limites et a du mal à se renouveler.
Castlevania: Dawn of Sorrow nds
yedo

le 12/07/2009
7
Le passage à la DS ne chamboule pas la série. Dawn Of Sorrow est une version 1.5 de Aria Of Sorrow : les armes blanches sont de nouveaux de la partie et le système d'âmes a été repris mais amélioré avec notamment la possibilité de fusionner une âme avec une arme. A part cela, le jeu est très plaisant, comme d'habitude, ni plus ni moins que les épisodes GBA (même si Circle Of The Moon reste un peu au-dessus en ce qui me concerne, sans doute car c'est le premier Castlevania que j'ai fait). Il est juste dommage que l'ambiance de Dawn Of Sorrow soit moins captivante, moins sombre, et que l'utilisation de la DS ne soit pas toujours de bon goût. Afficher la carte sur l'écran supérieur est excellent, mais être obligé de tracer des symboles au stylet pour achever les boss n'est pas une très bonne idée (de quoi rendre encore plus crispant des combats qui le sont déjà assez). Avec un peu d'entraînement (heureusement on dispose d'un mode pour s'exercer) ça va, mais on aurait pu se passer de cette manipulation qui peut se révéler hasardeuse.
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