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203 commentaires
Azur Lane: Crosswave play4
Yamaneko44

le 09/04/2020
2

Je déconseille cette bouse. En même temps, un jeu Idea Factory / Compile Heart, on peut se douter qu'il s'agit d'un étron, et bien dans un sens, c'est rassurant, c'en est un.

Le jeu s'apparente donc à un visual novel mais sans les choix, divisé en quelques petits chapitres, le tout saupoudré d'un peu de shoot merdique.

La partie parlotte est franchement imbuvable, mille fois en dessous des dialogues de la série Neptunia par exemple, et on aborde du slice of life du genre quel sachet de thé mettre dans une tasse chaude ou froide. Et 90 % du jeu est comme ça.

Les phases de shoot qui étaient sensées représenter la partie la plus intéressante du soft à mon goût ne ressemblent pas à grand chose. Les combats durent quasiment tous entre 5 et 40 secondes. Alors qu'il aurait été fun de se balader dans un océan vaste rempli d'ennemis abattre, et bien non, le terrain de jeu est très limité avec une ligne bleue que l'on ne peut franchir, et des gros cercles rouges dans lesquels on tire, ce qui fait qu'on ne distingue qu'à peine l'adversaire, qui de toute façon ne fait pas long feu

Pour ce qui est du déroulé du jeu, on se balade sur une map restreinte, on sélectionne un personnage pour débuter une discussion ou un combat. Et c'est tout. Rebelote à chaque chapitre.

Les graphismes sont mignons, mais tiendraient sur une ps2 très facilement, et la liste des personnages est très (trop) importante pour que l'on s'attache à eux. Toutes les 5 minutes, il y a un nouveau personnage qui apparaît .Donc à moins d'être un fondu de la licence sur téléphone portable, on est vite blasé.

Je pense que Azure Lane a voulu un peu concurrencer Kancolle, sauf qu'il a choisi le mauvais terrain de jeu. Kancolle s'est orienté vers du tactical, ce qui parait plus judicieux au vu du principe de jeu (des filles navires de guerre).

Donc il aurait été souhaitable de faire de Azure Lane un tactical rpg, à la Kancolle ou à la Moe Moe Daisensou, là au moins il y aurait eu un minimum d’intérêt.

ça plus un scénario ne serait qu'un minimum sérieux, ça l'aurait fait. Mais bon non, ils sont tombés dans une facilité malheureuse qui rend le tout repoussant.


The Outer Worlds play4
Yamaneko44

le 27/03/2020
6
Si j'étais prof je dirai: Peut mieux faire. En effet, quand on connaît le pédigrée d'Obsidian, on pouvait largement s'attendre à mieux. Pas que le jeu soit une daube, mais ce n'est pas non plus un très bon shooter-rpg.

J'ai senti une petite touche de Mass Effect vers le début du jeu, mais ensuite, il fait tout en vraiment moins bien, on a donc droit à un petit Mass Effect du pauvre.
Le Space Opéra référence (avec Kotor) pèsera de tout son poids sur le dos de ce pauvre Outer Worlds tellement on sent qu'ils ont voulu s'en inspirer en apportant leur petite touche.
Mais non, la sauce prend rarement et ils auraient du s'en détacher totalement pour imprimer leur propre marque de fabrique. Le pire est que l'on sait le studio capable de beaucoup mieux ce qui me fait penser qu'ils ont sorti le jeu bien trop tôt.

Et cette sensation perdure jusqu'à la fin. Bon sang, pourquoi tant de temps de chargement avant d'entrer dans un niveau ? (ville ou pseudo donjon, ou vaisseau). 25 à 30 putains de secondes à chaque fois !! et avec des écran de chargement profondément ridicules et inintéressants, composés de fiches d'anatomies de canidés et autre manticores. Super ! heureux ! fait chier !!

La variété dans les décors est aussi aux abonnés absents. Un space opéra doit permettre du voyage et de découverte en terres inconnues, mais jamais on est pris de ce sentiment d'immensité sauvage que l'on peut retrouver dans ses illustres représentants.

Et c'est tout comme ça !

Les personnages qui accompagnent le joueur ont une pauvre quête de compagnon de merde qui dure 3 minutes, et qui est souvent ridicule. C'est un vrai fuck aux scénaristes, franchement !

Les combats sont correctes, même si on atteint pas des sommets dans les possibilités que peut offrir le genre, il s'en sort plutôt bien. Mais juste: pourquoi quand on tue un ennemi en lui tirant dans le pied, il explose comme s'il avait été fait en baudruche ??
Ils explosent quasiment tous de façon grotesque que s'en est risible. Franchement, ils auraient pu faire un plus réaliste.

Et puis les 2 coéquipiers font souvent n'importe quoi et sont atteint du syndrome du suicide prématuré. Heureusement le jeu est tellement facile qu'on peut voir mourir des dizaines de fois ses compagnons qu'on peut de toute façon défourailler à loisir la quasi totalité des ennemis sans suer un peu.

Le seul vrai truc potable, c'est la qualité d'écriture des dialogues pour ce qui est du scénario principale, et généralement des quêtes de factions. Les choix de réponses sont funs et variés, et touts les archétypes de joueurs seront forcément représentés.

Donc en résumé, ce jeu est globalement moyen, il fait le boulot en terme de shooter, mais manque cruellement de profondeur pour le côté rpg.
On aurait par exemple apprécié de pouvoir recruter plus d'équipage, de pouvoir faire évoluer son vaisseau ou même créer une colonie.
On aurait aimé plus de variété dans les décors et les ennemis (j'ai du croiser une dizaine d'ennemis différents en tout dans tout le jeu...)
Et mettre pourquoi pas des combats de vaisseaux, enfin bref, il y a pleins de choses qu'ils auraient pu faire pour rendre le jeu plus immersif que ce feuilleton de série B.
Megadimension Neptunia VII play4
Yamaneko44

le 27/03/2020
7
Bon, ce n'est clairement pas le meilleur opus, mais ce n'est pas l'immense bouse qu'est Cyber Dimension Neptunia. C'est déjà ça <img src=" />
On reste sur du J Rpg classique, avec son lot de scènes d'amitié, le tout saupoudré d'un humour que je qualifierai de "neptunesque". (L'héroine s'adresse souvent au joueur, ou bien à une situation qui contourne la frontière entre le joueur et le jeu. )

Le jeu est scindé en 3 parties, ou chapitres.
Les 2 premiers sont intéressants, ils mettent en avant des personnages nouveaux et l'histoire est pas trop tirée par les cheveux. Pour le 3ème et dernier chapitre, je le trouve très mauvais. ça aurait pu être une belle apothéose, mais on tombe dans le mille fois recyclé, et c'est très dommage. La facilité des scénaristes se fait trop sentir sur la fin, et on fini le jeu en trombe afin de mettre fin au supplice.

En ce qui concerne les musiques, pour le coup, c'est plutôt pas mal, quelques titres sont vraiment bons, et d'autres très classiques. Pas trop de déchet, à part un ou deux donjon dont les musiques sont casse bonbon.

L'interface du jeu est plutôt bonne, mais comme souvent avec les Neptunia, il y a trop de rubriques, et on peut vite se retrouver moyé sous le flot d'infos à l'écran.

ça influe donc sur le gameplay général avec des choses complétement inutiles que l'on utilisera quasiment pas, et des quêtes de guilde toutes pourries.
Donc les à côtés ne sont pas vraiment le point fort du jeu.

Par contre les combats sont dynamiques, funs, et explosifs. Les mises en scène des coups spéciaux sont bien foutues

Les graphismes sont moyens, il faut le dire, et quelques niveaux sont une honte en terme de design tellement ils se sont pas foulé. Mais la pâte artistique est fidèle à elle même en donnant vie à des persos tout choupinous et attachants, aux mimiques hilarantes.

Pour terminer, on reste aussi dans l'univers de la métaphore vidéoludique (chaque perso représentant une console), donc beaucoup de niveaux, de thématiques et d'ennemis ou PNJ font référence à l'univers du jeu vidéo et de ses nombreuses licences

Un petit rpg sympa donc, avec son lot de personnages très joyeux et caricaturaux, mais sans zeste de folie, alors que ça avait bien commencé.
The Legend of Heroes: Trails of Cold Steel II play4
Yamaneko44

le 12/03/2020
8

En ce qui concerne le gameplay, on a affaire une version améliorée de l'opus précédent, avec le système d'overdrive qui est bien fichu et rend les combats très punchy. Un très bon point de ce côté.

Les musiques sont plutôt pas mal, même si la musique des ruines m'a bien gonflé à force.

Côté personnages, ils sont toujours très attachants, mais bon, on reste tout de même dans un Shōnen RPG, donc rien de bien méchant ou mature à se mettre sous les dents. C'est gentillet tout le long, et notre héros Kirito...pardon Rean (je pense que c'est le même doubleur du reste) nous balance avant chaque gros combat un petit discours fédérateur comme dans tout bon shōnen rpg qui se respecte (il abuse même un peu dans cet opus mais bon, le héros de shōnen aime se la péter donc bon c'est légitime)

Le scénario est pas mal, même si sur la fin, le joueur qui n'a pas fait les opus Ao et Zero (comme moi) se sent un peu enflé. J'aurai bien aimé qu'ils proposent de zapper ce fameux passage vers la fin vis à vis des joueurs qui n'ont pas la connaissance de tous les persos de ces opus. Par respect au moins.

Question déroulement, on a malheureusement trop souvent droit aux mêmes paternes de mise en scène que l'on retrouve par exemple dans le deuxième opus de la trilogie TITS.

J'aurais vraiment apprécié plus d'efforts à ce niveau là, quitte à surprendre un peu le joueur et le bouger de sa situation de confort et d'anticipation.

Donc c'était un peu comme regarder une saison de Naruto ou de One Piece, c'était cool, les persos ont fait preuve d'une belle amitié, tout le monde est heureux et on passe à la suite.

Le jeu est agréable malgré le fait qu'il traîne bien trop en longueur sur la fin, et peut réserver un gros challenge à celles et ceux qui osent le mode hard ou nightmare. (Car on peut pas recommencer les combats trop durs ou même affaiblir les boss ce qui m'a vraiment servi pour mon premier run)

Ah si, un petit point noir, ce sont les graphismes. Autant j'ai ressenti un effort sur le premier opus au niveau de la remasterisation HD, autant là, le jeu est pas très beau à voir. De plus il est super lent (vive le mode turbo), et on a l'impression que les persos sont sous formole en mode vitesse normal pendant les combats.


The Legend of Heroes: Trails of Cold Steel play4
Yamaneko44

le 05/02/2020
8_5
Autant pour la version PS3, j’avais sombré dans la lassitude, vers la fin, autant le mode turbo est une bénédiction dans cette version PS4, même si je ne l'ai utilisé que vers la fin pour des combats rapides (surtout le dernier donjon qui est bien long de base)



Donc c'est avec une certaine curiosité que j'ai abordé cet opus, ayant déjà passé 77 heures sur la version PS3, et bien j'ai passé 95 heures à bien m'éclater sur celui ci. (et encore sans tout pouvoir faire si je vois la liste des trophées manquant).



L'opus est donc une grande introduction à l'univers immense de cette série, qui met en avant l'empire d'Erebonia.

Le panel de personnages est impressionnant, et certains fans verront donc revenir des têtes connues de précédents opus.



Mais plus que les personnages qui composent cette aventure, c'est la notion de voyage initiatique qui prédomine le tout, en confrontant le héros et ses camarades à leurs différences, et leurs points de vue, tout en les faisant voyager à travers tout le continent.



On se plait donc à suivre leur quotidien d'étudiant tout simple, avec quelques petites quêtes plus ou moins amusantes, tout en découvrant petit à petit les conflits naissants entre une multitude de factions qui ont leurs propres intérêts, parfois communs, mais pas tout le temps.



La partie aventure est donc là, avec un scénario qui prend son envol passée la première moitié du jeu, et les musiques ne sont pas en reste, toujours bien en accord avec l'action en cours.

Et j'ai apprécié le travail sur les graphismes, retouchés pour ne pas faire aussi pauvre que sur PS3.(on respecte le joueur, et c'est à souligner)



Le gameplay est aux petits oignons, les menus simples et complets, tout comme le système de combat qui est un des tout meilleurs pour du J Rpg. (Je le place tout de même en dessous de la série Grandia toutefois, ou encore Shadow Hearts par exemple).

Mais le fait qu'il évolue avec les capacités de l'équipe est franchement fun, et puis l'implémentation du mode turbo change radicalement la donne par rapport à l'opus PS3, ce qui permet d'expédier des petits monstres ad patres rapidement.

Et puis pour ma part, la notion d'échec étant parfois source d'abandon d'un jeu, le fait de pouvoir recommencer le combat en affaiblissant un peu l’ennemi est une vraie bénédiction ! (sans en abuser, j'ai du l'utiliser 2-3 fois.). De ce fait, on est pas confronté à un gap trop important sur un boss (ou plusieurs d'affilée) ce qui terni parfois l'expérience de jeu pour certains J Rpgs.



On a donc un jeu complet, avec une foule de persos attachants, de bonnes musiques, une aventure passionnante quoiqu'un peu longuette par moments pour certains passages, et si on est pas difficile on tient une belle perle.
Greedfall play4
Yamaneko44

le 05/02/2020
5
Greedfall, comme son titre l'indique, est un peu l'incarnation de la chute d'un jeu à cause de son ambition trop forte.

En effet, les beaux atours du soft ne sont là que pour idéaliser les souhaits de ses concepteur, en envoyant de beaux graphismes, de beaux effets spéciaux, mais tout cela dans un monde qui sonne aussi creux qu'un oeuf de Pâque non garni.

La partie graphique du jeu, qui tourne en full HD, en met plein les mirettes, avec ses grands espaces de fôrets, de carrières, de chutes d'eaux, et de villes aux accents renaissance.
Mais bon, le tout est blindé de redites, les bâtiments se ressemblent tous à l'intérieur, les villages aussi, et les décors aussi. Donc passons notre chemin si on veut du dépaysement, on aura vite fait le tour des environnements, et l'effet de surprise qui prend le joueur dans les premières heures ne fera plus effet tout le reste du jeu.

Pareil pour les personnages qui peuplent le jeu. Ils sont creux comme une palourde de Mongolie. Sous leurs beaux apparats, aucun des personnages croisés ne mérite une quelconque attention.

Le scénario s'effiloche d'heure en heure, et on a une redite de ces bonnes leçons d'histoire et de morale perçues lors de nos cours sur la colonisation et la découverte du nouveau monde par CC.

Très loin des jeux dont il semble s'inspirer (The Witcher, Dragon Age et consorts), Greedfall ne surprend personne, et ses quêtes en demi teinte sont d'une pauvreté flagrante, en plus d'être très redondantes.
Dur dur pour le fan de rpg que je suis.

Pour ce qui est du développement du personnage, on est la encore très loin des cadors du genre, avec au final, une grille de compétences restreinte, et hyper longue à remplir qui plus est.
Les choix sont très limités, et on se contente de 3 orientations de bases, et de quelques sous talents très basiques et qui sont améliorés tous les 7 ou 8 niveaux, une vraie plaie quoi...

Enfin, les combats sont bien nuls, et pas du tout épiques comme on pouvait s'y attendre malheureusement. La dualité arme de poing/arme à feu aurait gagné à être davantage exploitée, d'autant plus que le menu est un vrai bordel même si on peut le customiser.

Pour terminer, les musiques sont fades, surtout pendant l'exploration.

En bref, le jeu n'est pas non plus une catastrophe, mais ça reste très moyen quand même, surtout quand on recherche de l'aventure avec des personnages attachants.

5/10.





Tales of Berseria play4
Yamaneko44

le 01/12/2019
6_5
Se déroulant dans le même univers que l'opus précédent (Zestiria), on connait déjà un peu la musique (au propre comme au figuré) si on a joué à ce dernier, ce qui est mon cas.

Pas que ça me dérange, mais j'aurais aimé un peu plus de variété et de surprises, d'autant que le scénario est vraiment sans surprise.

La force d'un Tales Of est sans aucun doute ses combats, qui sont pour le coup assez mou, en comparaison des opus précédents. Pas d'armatisation avec de gros Arts de brutasse ici, non, on doit gérer sa jauge de PA pour ne pas se retrouver à sec rapidement et sans pouvoir agir. C'est dommage, j'aime bien rentrer comme un bourrin dans les combats des Tales of habituellement, et je trouve donc ça un peu contraignant. Mais bon, soyons honnête, les combats restent tout de même bourrins.

Les donjons, eux, sont relativement barbants et classiques, avec toujours à la fin un gros donjon final plein de téléportations à la con, histoire de rallonger la durée de vie.

Le casting est médiocre, avec un amas de clichés. Seule Magilou sort un peu du lot.

Il reste que ce Tales Of est tout de même sympa à faire, avec son chara design intéressant, et ses saynètes rigolotes.

Les menus sont simples, et progresser dans cet univers pendant plus de 50 heures fait qu'on s'attache tout de même à ce petit monde.
Sword Art Online: Lost Song psv
Yamaneko44

le 01/12/2019
5_5
Casting: 12/20
Le casting reprend les personnages emblématique de l'animé, et en ajoute quelques uns très quelconques. On aurait pu s'attendre à un peu mieux, même si le contexte du jeu se veut plus dans le fun que dans la survie.
Mais bon, les personnages n'évoluent pas d'un pouce par rapport à leurs dernières aventures, ce qui pour les habitués de la série a tendance à vite gaver.
Pour les nouveaux, ce sera l'occasion de faire connaissance gentiment.

Musiques 14/20
Le bon point du jeu, les musiques sont enfin variées, à la différence de l'opus précédent. On a enfin des musiques propres à chaque type de donjon, et parfois de très bonnes musiques d'ambiance. Un effort louable qui aurait pu contribuer au côté épique recherché par ce type d'aventure si le scénario avait suivi...

Combats: 12/20
Les combats sont plus dynamiques que dans l'opus précédent, mais sont parfois très fouillis, et ce, surtout à cause d'une mauvaise attribution des touches, et une caméra vacillante.
Il manque aussi cruellement de gros skill d'équipes, attaques combinées totalement absentes.

Histoire: 10/20
Ils ne se sont pas trop foulé. ça se laisse suivre, mais bon, c'est assez navrant tout de même, et on voit pas mal de choses dix milles kilomètres avant.

Mise en scène: 10/20
La aussi, c'est très chiche. A part deux-trois scènes animées, et quelques redites de l'animé, aucun effort n'est fait pour impliquer le joueur. On se contente de regarder, souvent impuissant face à la molesse de la plupart des situations.

Gameplay: 12/20
Le mode vol du jeu constitue le véritable atout de cet opus. C'est fun, voir grisant de voler à trois dans le ciel et trancher du dragon.
Après, c'est vite répétitif, dans le fonctionnement, et j'ai fait le jeu avec juste 2 autres personnages (Leafa et Asuna), car le fait que les autres persos non utilisés ne montent pas de niveau en ne participant pas aux combats, limite grandement l'envie de les utiliser, car ils se retrouvent vite under level.
L’intérêt de l'énorme casting jouable est donc hyper limité, une fois que l'on a choisi ses persos favoris.

Quêtes annexes: 8/20
Pour le coup, c'est de la merde. Aucune quête n'est intéressante. Juste du monster bashing classique, ou du loot. Il aurait été bien de mettre des quêtes de boss scénarisées, ou des petites histoires autres que les 2 lignes de texte qui composent les quêtes uniques de personnages

Ergonomie des menus: 9/20
C'est très fouillis, avec beaucoup de choses inutiles. Les menus de gestion des persos sont mal fichus, alors que c'est tellement simple de faire quelque chose de clair et efficace.

Graphismes: 12/20
On a vu mieux sur PS2, donc bon, c'est assez pauvre, même si c'est plus joli que l'opus précédent. (Et mettre des écrans noirs avec du son car on à pas le budget ou qu'on à la flemme de mettre deux trois arts, c'est petit)

Chara design: 14/20
Le chara design de l'animé est respecté, les personnages sont bien dessinés, et l'approche de l'univers de AOL est fidèle. Alors certes, il faut aimer le style manga, mais sinon, la plupart des costumes sont classes, et les dragons ont de la gueule.
Sword Art Online: Lost Song psv
Yamaneko44

le 30/11/2019
5_5
Terminé sur PS4 en une 20aine d'heures, cet épisode est pauvre en contenu comparé à son grand frère Re Hollow Fragment (10 à 20 fois plus long selon que l'on fasse l'extension à fond ou non)

Casting: 12/20
Le casting reprend les personnages emblématique de l'animé, et en ajoute quelques uns très quelconques. On aurait pu s'attendre à un peu mieux, même si le contexte du jeu se veut plus dans le fun que dans la survie.
Mais bon, les personnages n'évoluent pas d'un pouce par rapport à leurs dernières aventures, ce qui pour les habitués de la série a tendance à vite gaver.
Pour les nouveaux, ce sera l'occasion de faire connaissance gentiment.

Musiques 14/20
Le bon point du jeu, les musiques sont enfin variées, à la différence de l'opus précédent. On a enfin des musiques propres à chaque type de donjon, et parfois de très bonnes musiques d'ambiance. Un effort louable qui aurait pu contribuer au côté épique recherché par ce type d'aventure si le scénario avait suivi...

Combats: 12/20
Les combats sont plus dynamiques que dans l'opus précédent, mais sont parfois très fouillis, et ce, surtout à cause d'une mauvaise attribution des touches, et une caméra vacillante.
Il manque aussi cruellement de gros skill d'équipes, attaques combinées totalement absentes.

Histoire: 10/20
Ils ne se sont pas trop foulé. ça se laisse suivre, mais bon, c'est assez navrant tout de même, et on voit pas mal de choses dix milles kilomètres avant.

Mise en scène: 10/20
La aussi, c'est très chiche. A part deux-trois scènes animées, et quelques redites de l'animé, aucun effort n'est fait pour impliquer le joueur. On se contente de regarder, souvent impuissant face à la molesse de la plupart des situations.

Gameplay: 12/20
Le mode vol du jeu constitue le véritable atout de cet opus. C'est fun, voir grisant de voler à trois dans le ciel et trancher du dragon.
Après, c'est vite répétitif, dans le fonctionnement, et j'ai fait le jeu avec juste 2 autres personnages (Leafa et Asuna), car le fait que les autres persos non utilisés ne montent pas de niveau en ne participant pas aux combats, limite grandement l'envie de les utiliser, car ils se retrouvent vite under level.
L’intérêt de l'énorme casting jouable est donc hyper limité, une fois que l'on a choisi ses persos favoris.

Quêtes annexes: 8/20
Pour le coup, c'est de la merde. Aucune quête n'est intéressante. Juste du monster bashing classique, ou du loot. Il aurait été bien de mettre des quêtes de boss scénarisées, ou des petites histoires autres que les 2 lignes de texte qui composent les quêtes uniques de personnages

Ergonomie des menus: 9/20
C'est très fouillis, avec beaucoup de choses inutiles. Les menus de gestion des persos sont mal fichus, alors que c'est tellement simple de faire quelque chose de clair et efficace.

Graphismes: 12/20
On a vu mieux sur PS2, donc bon, c'est assez pauvre, même si c'est plus joli que l'opus précédent. (Et mettre des écrans noirs avec du son car on à pas le budget ou qu'on à la flemme de mettre deux trois arts, c'est petit)

Chara design: 14/20
Le chara design de l'animé est respecté, les personnages sont bien dessinés, et l'approche de l'univers de AOL est fidèle. Alors certes, il faut aimer le style manga, mais sinon, la plupart des costumes sont classes, et les dragons ont de la gueule.


Note finale: 113/200 soit 5.65/10 = 5.5.













Sword Art Online Re: Hollow Fragment play4
Yamaneko44

le 20/07/2019
2_5
Commençons par le casting. Un petit groupe d'ados prépubères, avec des minettes complétement folles du petit Kirito, qui lui, ne se rend compte de rien la plupart du temps. (en même temps, un mec à 16 ans pense plus à jouer qu'à jouir. )

Mais c'est assez gonflant de voir le nombre de situations impressionnantes dans lequel se trouve le héros avec souvent le même déroulé. Pas un personnage pour rattraper l'autre, et seul Klein sort un peu du lot de par son côté comique.



Le scénario, est une presque repompe de la première saison, et ils se sont vraiment pas foulé. C'est bien nul, alors que le potentiel est là.

Quant à l'avancée dans l'histoire, on passe toujours pas les mêmes phases de jeu, avec les mêmes discours de pré combat de boss, et les mêmes quêtes à chaque niveau de la tour. idem pour la partie Hollow,dont les quêtes respawn toutes les x minutes et se ressemblant quasiment toutes.

Je ne vais pas trop évoquer les phases de dialogue à la con entre Kirito et son harem, mais quand même, c'est le véritable élément bien gonflant du jeu, et heureusement que l'on peut zapper avec la touche L1. Mais en gros, c'est Kirito est à table, toutes les filles vont lui faire à manger. Kirito joue au papa avec Yui presque contre son gré (il est vraiment con d'accepter tout le temps), toutes les filles vont faire sa soeur ou la maman, Kirito va prendre un bain, toutes les filles vont prendre un bain avec lui etc etc etc ....

Franchement, juste pour rire, j'aurai bien aimé voir le héro de H Rpg Rance dans une situation pareille, je crois que les filles en auraient eu pour leur "compte" et auraient fermé leur gueule lol.





Les graphismes sont pourris. Alors sur psp, ça valait peut être un peu le coup d'oeil, mais sur PS4, ça fait mal aux yeux, les décors sont très redondants, les donjons sont tous les mêmes, bref, le gros poil dans la main pour les graphistes.



Les combats sont parfois très brouillons, surtout quand il y a beaucoup d'ennemis et que le décors nous masque la vue.Malgré tout, la prise en main est simple. Les boss sont parfois impressionnants, et c'est le véritable élément qui m'a fait tenir, même si je m'attendais à mieux sur la fin.



Les musiques sont très moyennes, et vraiment pas variées du tout. Une musique de boss, une autre pour ceux de la partie Hollow, et 4 musiques différentes pour les donjons (extérieur et intérieur, jour et nuit).Et 2 ou 3 musiques pour les villes et phases de niaiseries.Vraiment trop peu pour un jeu qui comprend pas moins d'une centaine d'endroits différents.



En résumé,je m'attendais à un scénario un peu plus développé, avec des musiques de boss qui butent, et de la variété dans les objectifs et les donjons, ce qu'on est en droit d'attendre dans un mmorpg like, et la déception est au rendez vous, avec trop peu d'envolée épique, trop de niaiserie et trop de redondances dans le déroulé du jeu.
Ys VIII: Lacrimosa of Dana play4
Yamaneko44

le 18/07/2019
3
Le jeu est techniquement très faible. Dès qu'on approche un peu la camera des personnages, ils disparaissent pour n'en laisser qu'un,à croire que la puissance de calcul de la ps4 pro n'est pas suffisante pour afficher 3 personnages de près... <img src=" /> .

Les décors sont très bof, et vraiment peu variés. En dépit du scénraio qui veut que tout se passe sur uneîle, ils auraient pu faire un petit effort en terme de dépaysement.

Les musiques,tout comme les décors, sont très moyennes pour beaucoup. Seuls 1 ou 2 thèmes sont vraiment cool, mais je m'attendais à beaucoup mieux.

Le casting proposé est d'un ridicule amère. Entre la pouf mal baisée,et le plouc qui lâche ses pets, le pauvre Adol a en effet de quoi rester muet.

D’ailleurs, je ne sais pas si c'est une question de budget, mais je plains le doubleur d'Adol qui a du sortir 1 ou 2 phrase et quelques "ah" de tout le jeu, ce qui est frustrant quand on voit que quasiment tous les autres persos sont doublés.

(Oui, j'aime pas les héros muets, ça fait vraiment teubé, surtout quand un narrateur parle pour eux, autant les faire parler eux)

Ensuite, mon Dieu, que de fautes d'orthographe (les"é" à la place de "er", ça m’énerve), de vocabulaire, et de syntaxe !! Ils ont fait du google trad ou quoi ??. Il eut mieux valu laisser le jeu en anglais plutôt que de pourrir la langue française. Même certains objets ont des noms différents dans les menus et dans les quêtes..... <img src=" />

Question scénario, c'est une vraie repompe de plusieurs thématiques déjà vues et revues dans des centaines de milliers de rpgs jap, donc on passera vite fait sur ça.Heureusement, la touche R1 permet de zapper vite fait dès que ça commence à titiller. (et ça titillait beaucoup)

Question gameplay, on a du Ys, donc c'est nerveux, et heureusement encore, c'est la seule chose à peu près potable du jeu. Je dis à peu près potable, car les 3 personnages de base se suffisent à eux même pour couvrir l'ensemble des situations dans lesquelles on se trouve, donc je n'ai jamais touché à Ricotta, ou Humel.

Enfin, je n'aime pas quand les personnages se mettent à parler en pleins combat, on comprend rien, et c'est gonflant.

Le côté découverte de l'île avait son bon côté au début, avec quelques péripéties, mais la routine se fait vite ressentir au bout d'un moment. Cela va de même pour ce qui est de l'agrandissement du village.

Au final, cet opus est le plus pourri auquel j'ai joué. Un gros coup d'épée dans l'eau, de la part de notre Adol le Rouge.

D'ailleurs au passage, j'ai débloqué le trophée "finir le jeu avec Adol" au bout de 2 heures de jeu, en me promenant sur la plage au tout début...encore un bug du jeu.... <img src=" />


The Caligula Effect: Overdose play4
Yamaneko44

le 18/05/2019
5_5
Un rpg assez moyen, je dirai, qui ne fait pas honneur à la bécane,tant il sent le simple portage de la version Vita.

Les points positifs :

- Un système de combat assez fun qui joue la carte de l'anticipation et de la stratégie, même si le challenge en normal reste relatif.
- Des musiques assez sympa, mais parfois trop redondantes, les donjons étant assez long.
- Un chara design assez cool et épuré
- Un scénario qui a le mérite de parfois être intéressant avec ses personnages atypiques,

Les points négatifs:

- Les graphismes trop peu recherchés, que ce soit dans les donjons ou dans les phases de parlottes. Je ne parle pas des combats qui se déroulent toujours dans la même aire.
- Le joueur n'est pas récompensé de ses fouilles dans les donjons, ou on obtient à 90 % des items inutiles dans des coffres parfois bien cachés.
- Les quêtes annexes sont un enfer, et ne donnent pas du tout envie de s'y mettre, la chasse aux 521 étudiants (et la résolution de leur trauma)étant bien lassante, et peu lucrative, en plus d'être trop chronophage et redondante.
- La navigation dans les menus qui est mal foutue.
- Les chapitres qui répètent toujours le même schéma
- La fin toute pourrie à mon goût, ou je me suis dit...tout ça pour ça ??.
Tales of Zestiria play4
Yamaneko44

le 11/04/2019
6

Les +:

- Un univers coloré avec des personnages attachants.

- Des combats qui sont dynamiques

- Une très bonne durée de vie

- graphiquement très potable

- Les petites scénettes qui sont toujours un plus implicatif et rafraîchissant.

Les -:

- Le héros qui comme souvent est très barbant.

- Un scénario somme toute assez moyen (bon c'est un Tales Of en même temps...)

- Les longueurs sur la fin

- Les équipements et leur système de fusion que je trouve très nul.

- L'introduction en musique de merde alors qu'on se devrait d'avoir un générique chanté.

En résumé, j'ai tout de même passé de bons petits moments sur ce Tales Of, et il surpasse largement la bouse Xillia 2, par exemple, ou le navrant Graces F. L'univers aurait gagné à être plus mature, et mieux maîtrisé, mais il faut toujours qu'ils nous mettent un héros à la con. Heureusement, quelques personnages sont présents pour relever le niveau (Edna, Rose et Zavied ).

Pas le jeu du siècle, mais il fait le job, sans pour autant verser dans l'épique comme certains de ses prédécesseurs (Abyss, Legendia et le premier Xillia, pour ceux que j'ai fait)


Persona 5 play4
Yamaneko44

le 22/02/2019
5
P5 m'aura laissé sur ma faim. Surtout sur la fin en fait.
Le jeu est globalement bon, mais on ressent trop la pâte japonaise, à vouloir considérer le Japon comme le centre du monde.
De même, les personnages très stéréotypés ont un goût de déjà vu, et les situations à la Star Ocean IV à répétitions sont lassantes sur la fin. L'amitié plus fort que tout et patati et patata.
Je regrette beaucoup de ne pas avoir pu choisir le côté obscur de la force pour notre personnage, ça aurait donné un certain caché au jeu.

Le rythme du jeu est aussi un gros défaut, parfois, c'est vif et intense, puis, on tombe dans l'ennuis peu après, pendant de longues phases ou on attend que le temps passe. Et surtout sur la fin, ou on a droit au jour le plus long, version Shonen. J'ai rarement vu une fin traîner autant en longueur, et j'avais hâte de finir le jeu.

J'aurais préféré que ça se termine avec la fin de Shido plutôt que de se taper un Mementos avec toujours la même musique, puis pleins de boss, puis de nouveau un donjon, puis pleins de boss etc....


J'ai bien aimé la pâte graphique, qui fait très bande dessinée, de même que certaines musiques
celle du bâteau, et celle qui accompagne le combat contre Shido


Je suis pas vraiment fan du système de combat, mais je savais à quoi m'attendre avec un Persona. Le tout reste très dynamique tout de même, il faut le reconnaître. Par contre, je pestais souvent contre la lenteur du menu de résultat d'après combat, qui casse le rythme de l'exploration je trouve.

Bref, le jeu est joli, mais cumule pleins de défauts qui sont typiques du J Rpg.




Tokyo Xanadu eX+ play4
Yamaneko44

le 19/08/2018
6
Tokyo Xanadu Ex+ est un Jrpg tout ce qu'il y a de plus classique.
Les habitués de la série des Legend of Heroes ne seront pas dépaysés, car le jeu en reprend toutes les bases dans le développement de son histoire et de ses personnages. D'ailleurs, de nombreux clins d'oeil à la série éponyme sont présents tout au long de l'aventure.

Le scénario ne surprendra pas, et on se laissera guider tout au long de la cinquantaine d'heures que promet le jeu, sur une autoroute avec beaucoup de signalisation, et très peu de chemins annexes.


Le point fort du jeu est son dynamisme pour les combats, qui sont très vifs, sous la forme d'un action rpg à la Ys, du même éditeur.

Pour le reste, c'est donc du grand classique, du développement des personnages, aux musiques, en passant par le level design et l'ambiance procurée.


Utawarerumono: Mask Of Deception play4
Yamaneko44

le 13/05/2018
8
Un très bon jeu, aux frontières du tactical et du Visual Novel.
Inutile de préciser, donc, que le joueur ne sera pas très actif durant la quarantaine d'heures que propose le jeu si on prend son temps comme moi.
Le jeu est très bavard, donc, mais moins fastidieux qu'un Tears To Tiara, selon moi.
Le casting est très riche, et on s'attache très vite à tous ces personnages très bien dessinés, et au caractère bien trempé.
Le héro est gaffeur (certains passages sont à mourir de rire), un poil pervers, et une partie du jeu est orienté humour, donc, ainsi qu'à la présentation des personnages.
Mais attention, il s'agit de la partie haute de l'iceberg, car dès qu'on a franchi le cap de la grosse moitié du jeu, le ton devient plus grave, et les twists prendrons le joueur à contre pied, et ce, jusque dans les tout derniers instants du jeu (à mon grand désarrois d’ailleurs mais ce n'est que mon opinion personnelle (
quel coup de poignard dans le coeur quand Haku se fait passer pour mort, et crève le coeur de Kuon, tout ça à cause de la pleureuse de Nekone....shit....j'ai eu envie de briser le BR en 2....mais bon, on va dire que c'est pour la bonne cause, et que les personnages qui l'accompagnent ne seront pas dupes très longtemps (surtout les 2 jumelles...)


Concernant la direction artistique, elle est très bonne, avec des arts sublimes, et un environnement musical de choix.
L'opening est très bon, du reste, c'est la grande classe.

Les combats sont peu nombreux, etrestent assez simples (tant mieux pour moi dans un sens )
Seuls les 2 dernières map m'ont donné du fil à retordre (oui, parce que finir la dernière map avec un seul perso vivant qui à 80 pv sur 600, c'est chaud quand même )

En résumé, un très bon jeu, avec une histoire palpitante, bien qu'ayant du mal à démarrer, et qui sera vraiment à juger avec sa suite, car oui, il s'agit bien d'un demi jeu avant tout

8/10



Blue Reflection play4
Yamaneko44

le 13/01/2018
5
Blue Reflection est un petit rpg signé Gust, sans aucune prétention, il nous fait suivre l'histoire d'une lycéene du nom de Hinako, qui sera amenée à devoir sauver le monde.(c'est pas un spoiler, c'est le cas dans 99 % des JRPG).

Le jeu mise surtout par l'attachement que l'on peut éprouver vis à vis des personnages, qui dévoilent leurs sentiments (on reste dans le pur style moe, sans aucune vulgarité) au fur et à mesure de l'avancée de l'histoire.

Chaque chapitre nous présente donc une camarade de l'héroine, qu'il faudra rallier à sa cause.
Les derniers chapitres étant concentrés sur l'explication de l'histoire avant le chapitre final concentré sur le dernier boss.

Il faut avouer que la redondance des premiers chapitres pourra en dégouter plus d'un(e), car c'est quand même très nyan nyan.
Les petites missions sont toutes pareilles, et donc la variété est à mettre à la poubelle.

En gros, quand on a fait un chapitre,c'est bis répétita jusqu'au presque final.

Question combats, idem, c'est vite lassant, le challenge est inexistant (pour ça que je l'ai fini aussi...), et le fait de toujours utiliser les 3 mêmes personnages rend le tout encore une fois répétitif. Du tour par tour classique avec une timeline qui nous montre qui va bientôt agir.


Les musiques ne sont pas nulles, mais ne marquent pas non plus. Heureusement, il y a les combats contre les boss qui sont impressionnants. Enfin attention, impressionnant par rapport au reste, hein, ça reste un jeu Gust et donc avec le peu de moyens qu'ils ont aussi.

Au final, on a un jeu à l'image de son environnement, assez tranquille, et qui laissera assez indifférent.

5/10
MeiQ: Labyrinth of Death psv
Yamaneko44

le 29/05/2017
5
Mei Q aurai pu être une bonne surprise, avec ses habits de D Rpg gentillet à dose de mechas et de jolies filles.
Et bien le soufflet retombe un peu vite.
L'histoire est, comme dans beaucoup de jeux du genre, un poil trop classique, repompe du genre japanim' shonen de base, avec un casting entièrement féminin, trop peu mis en valeur.

Les environnements, qui sont censés être variés pour se distinguer un peu des autres jeux du genre, ne sont au nombre que de 4.
4 tours à explorer, une fois vers le haut, une fois vers le bas, et avec des endroits accessibles uniquement à certainsmoments de l'histoire avec les bons items clefs.

Bref, une durée de vie artificiellement rallongée à coup d'allers-retour un tantinet barbant.

Alors on va se rattraper avec le système de combat, se dit on. Les combats sont, avec l'exploration, la 2ème source de distinction entre les titres du genre D Rpg.
Et bien mon poulet non, que nenni, on a un système bien classique qui se base sur les éléments qui respectent une grille bien définie avec les sempiternels eau >feu>vent>terre>metal>eau avec des variantes sur le magique et le physique.

Bref, on fait son mecha en fonction du donjon, ou bien on se contente d'attribuer un perso à un mecha et de prendre tel ou tel couple pour tel ou tel donjon. Sachant que dansles donjons, on peut retrouver tous les types d'ennemis, avec bien sûr, une majorité d'ennemis liés à la tour en question (la tour de feu, une majorité d'ennemis liés à l'élément du feu par exemple).

Le jeu n'est donc pas très varié en terme de découverte, les ennemis sont biens classiques, les persos aussi, et le scénario aussi. On a même pas droit à deux-trois images pour flatter le joueur et le pousser à avancer un peu plus, non, le jeu et bien radin sur ce point et ce contente de petites scènes de parlotte avec les portraits de personnages....encore du grand classique, et je dirai même qu'il perd en contenu par rapport à ses concurrents.

Mei Q ne brillera pas non plus pour ses musiques très classiques elles aussi.

Vous comprendrez donc que ce jeu n'apporte rien par rapport à la ribambelle de jeux du même genre (et il y en a un sacré paquet sur Vita !), donc ne contentera que le collectionneur, ou bien le fan de D Rpg en manque de labyrinthes à arpenter.

Touhou: Scarlet Curiosity play4
Yamaneko44

le 12/04/2017
7_5
On a quand même la chance d'avoir chez nous plusieurs jeux de cette licence depuis peu.

En tant que fan, bien évidemment, mon avis est sans doute un peu tourné vers le plus.
Ce jeu se joue (sans blague !) à la Ys, toute proportion gardée.
Un petit jeu d'aventure surtout orienté donjons-action.
L'histoire est assez faiblarde (comme pour beaucoup de jeux du genre du reste), mais garde un petit côté Touhou très sympathique.

On y joue 2 personnages au choix, Sakuya, la fidèle Maid, et Remilia Scarlett, personnage central de la série, souvent mis dans l'ombre (normal pour un vampire), par les Reimu et autres Marisa.

Le jeu est fluide, et on prend plaisir à défourailler de la fée à coup de griffes ou de pouvoir spéciaux. La prise en main est assez simple (2 coups spéciaux à choisir parmi la dizaine que l'on apprend au fur et à mesure de la montée en niveau), et un super coup (très violent), en plus des essentiels coups normaux et sauts.

Les points d'orgue de chaque niveau, comme pour Ys du reste, sont les combats de boss. Mois durs que dans le shoot éponyme (beaucoup moins dur même), il faut toujours éviter quelques salves de boulettes et autres rayons pour massacrer son adversaire en bonne et due forme (c'est là que les super coups sont essentiels en fait, plus que sur le menu fretin, car les barres de vie sont longues).

Il faut mettre en avant aussi l’environnement musical signé Zun. Les compositions maîtresse de Zun sont présentes et de façon réorchestrées, pour le plus grand bonheur des fans (et des autres aussi).

En résumé, un très bon action rpg, simple à prendre en main, qui défoule, et sans aucun bug.

Du bon boulot.
The Witcher 3: Wild Hunt play4
Yamaneko44

le 02/04/2017
9
Difficile de ne pas tarir d'éloges sur ce que je considère comme le meilleur RPG de la dernière décennie.
L'aventure est belle, longue, ce n'était que du bonheur, malgrès quelques petits bugs malvenus.
Il faut reconnaître la qualité d'écriture tout à fait incroyable, qui donne vie à un univers profond et des personnages parfois touchants, parfois énervants, mais tellement crédibles.

La crédibilité, voilà un maître mot qui suivra le joueur tout au long de son aventure. Chaque choix aura une importance au final, et le joueur aura le dénouement qu'il aura cherché à obtenir (et donc ne sera jamais déçu). Un coup de maître, à vrai dire, dans le derrière de nombre de rpgs de ces dernières années.

Surtout un coup dans notre derrière, en fait, tellement les 3/4 de ce que nous propose CD Projekt est maîtrisé.

Graphiquement parlant,on frôle le génie. De nombreux paysages sont fabuleux, et j'ai pris un grand nombre de screenshots tellement ça en valait le coup. Entre les tempêtes de neige ou de pluie, les levers ou couchers de soleil, la plaine, la montagne, la forêt, la ville, tout est tellement bien foutu qu'on ne voit pas le temps passer dès lors que l'on monte sur le dos d'Ablette (ou à pied ou en bateau).

Le scénario est pour ma part le gros point fort,que dis je, l'ENORME point fort du jeu. La dessus, malgré une lenteur à peine apparente en début de jeu, le tout s'enchaîne, s'imbrique petit à petit, tel une oeuvre d'art confectionnée à l'image des différents tissus que prendra le joueur entre ses mains.
Et la tapisserie finale ne sera que la résultante des divers choix/embranchements, pour rendre le tout magnifiquement crédible.

Le second point fort du jeu, et pas des moindre, c'est son casting. Rarement un héros de rpg ne m'aura paru si puissant, non part sa valeur physique (qui n'est pas négligeable, soit), mais surtout par ses sentiments. Mon Dieu, que Geralt est grand !! son caractère, son savoir parler, son audace, sa classe, son tempérament, et ce quel que soit les choix de dialogues. Geralt à le don de nous surprendre, même jusqu'à la fin du jeu. Une belle baffe dans la tronche de la plupart des J Rgs et leurs profils de héros stéréotypés (ou pire, muets).

Mais si Geralt et le moteur du casting, il est fichtrement bien entouré ! que ce soient les personnages ennemis au joueur ou alliés, tous sont joués à merveille, tous ont leur rôle, et en fonction de nos choix, seront plus ou moins enclins à nous filer un coup de main.
Les doublages sont hyper crédibles, et même le petit péquenot qui nous file une quête à 2 Orins est doublé merveilleusement bien.
C'est la grande classe, et je suis content que le jeu se soit avéré très rentable pour le studio Polonais. C'est la preuve que quand on fait les choses très biens, on est justement récompensé.

Le système de combat est efficace. J'ai mis 80 heures à me rendre compte que l'on pouvait parer un coup lol. Je me contentait de rouler sur les côtés pour contre attaquer derrière. Ce qui est très fort de la part des programmeurs, car cela prouve que l'on peut s'en sortir en jouant à sa façon et non en suivant un choix qui serait imposé par le jeu.
Le développement du personnage est simple, on peut s'orienter vers un gros bil à l'épée (comme moi), ou bien vers le langage des signes (mais pas pour les sourds...).

Les musiques sont assez discrètes, elles collent bien aux environnements, ne sont jamais lourdes, mais pas transcendantes non plus.

Au final, les seuls petits défauts du jeu sont les bugs parfois un peu frustrant, surtout quand on sait plus tard l'incidence de certains d'entre eux sur l'avenir même de tout un peuple !
A priori, ces bugs ne sont pas les mêmes en fonction des joueurs, donc chaque partie pourra réserver son lot de surprise à un niveau plus ou moins élevé. (et non, c'est pas la console qui se meurt lol).

De même, j'ai un peu de réticence avec l'interface des menus, qui sont pas très ergonomiques

Le verdict est sans appel, ce jeu mérite d'être joué au moins une fois par tout fan de rpg qui se respecte, sa durée de vie est conséquente, surtout si l'on prend en compte les 2 extensions qui promettent, et surtout, surtout, ne serait ce que pour profiter de l'un des plus grands personnages de tous les temps, Môsieur GDR.
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