Commentaires RPG - Legendra RPG

Kingdom Hearts 3D: Dream Drop Distance 3ds

CK9

le 17/08/2012
Edité le 17/08/2012

KH3D c'est... du bonheur. Le gameplay déjà parfait de BBS avec le jeu de commandes est agrémenté du système de "fluidité", qui une fois maitrisé se révèle carrément jouissif. Quel plaisir de parcourir les mondes, qui sont les plus vastes et ouverts de la série (même si malheureusement toujours aussi vides de PNJ), en sautant et glissant sans s'arrêter de mur en mur, et de les fouiller de fond en comble pour dénicher tous les coffres ! La 3D superbe rend l'exploration très immersive et le jeu est fun et agréable de bout en bout, ce qui est une qualité relativement rare. Le système de "passage" qui oblige à alterner entre Sora et Riku est un faux problème car il peut être contourné en utilisant des objets qui font remonter la jauge et que l'on trouve en nombre ; et au final, ce système dynamise bien la progression. Comme un vrai bon KH, le jeu est assez généreux et propose plein d'à côtés sympathiques, que ce soit des quêtes annexes, la gestion des esprits plutôt addictive (même si elle tend un peu trop vers du Nintendogs) ou des mini-jeux rigolos, et la vingtaine d'heures nécessaire pour arriver au bout de l'histoire peut-être largement rallongée si on s'intéresse à tout ça. L'histoire, puisqu'on parle d'elle, est d'ailleurs le seul point qui me laisse vraiment dubitatif : la mise en situation et le début sont les moins bons de la série, la narration est brumeuse et pendant une grande partie du jeu on ne capte rien. Puis finalement tout se révèle lors d'un final vraiment épique mais qui use de twists assez scandaleux et ridicules proches du foutage de gueule, essayant de lier tous les épisodes de la série alors que tout ce bordel n'était pas du tout prévu au départ. Enfin bon, tous les éléments sont en place pour KH3, essayons d'oublier la manière dont ils ont été mis en place et disons nous juste qu'un affrontement dantesque nous attend pour la suite.

Malgré cette fausse note au niveau de l'histoire qui s'est engouffrée là où il fallait qu'elle évite d'aller, cet épisode offre un plaisir de jeu énorme, et doit donc être rangé aux cotés des deux premiers et de BBS plutôt que de 179 Days et Re:Coded.
KH3D c'est... du bonheur. Le gameplay déjà parfait de BBS avec le jeu de commandes est agrémenté du système de "fluidité", qui une fois maitrisé se révèle carrément jouissif. Quel plaisir de parcourir les mondes, qui sont les plus vastes et ouverts de la série (même si malheureusement toujours aussi vides de PNJ), en sautant et glissant sans s'arrêter de mur en mur, et de les fouiller de fond en comble pour dénicher tous les coffres ! La 3D superbe rend l'exploration très immersive et le jeu est fun et agréable de bout en bout, ce qui est une qualité relativement rare. Le système de "passage" qui oblige à alterner entre Sora et Riku est un faux problème car il peut être contourné en utilisant des objets qui font remonter la jauge et que l'on trouve en nombre ; et au final, ce système dynamise bien la progression. Comme un vrai bon KH, le jeu est assez généreux et propose plein d'à côtés sympathiques, que ce soit des quêtes annexes, la gestion des esprits plutôt addictive (même si elle tend un peu trop vers du Nintendogs) ou des mini-jeux rigolos, et la vingtaine d'heures nécessaire pour arriver au bout de l'histoire peut-être largement rallongée si on s'intéresse à tout ça. L'histoire, puisqu'on parle d'elle, est d'ailleurs le seul point qui me laisse vraiment dubitatif : la mise en situation et le début sont les moins bons de la série, la narration est brumeuse et pendant une grande partie du jeu on ne capte rien. Puis finalement tout se révèle lors d'un final vraiment épique mais qui use de twists assez scandaleux et ridicules proches du foutage de gueule, essayant de lier tous les épisodes de la série alors que tout ce bordel n'était pas du tout prévu au départ. Enfin bon, tous les éléments sont en place pour KH3, essayons d'oublier la manière dont ils ont été mis en place et disons nous juste qu'un affrontement dantesque nous attend pour la suite.

Malgré cette fausse note au niveau de l'histoire qui s'est engouffrée là où il fallait qu'elle évite d'aller, cet épisode offre un plaisir de jeu énorme, et doit donc être rangé aux cotés des deux premiers et de BBS plutôt que de 179 Days et Re:Coded.

NieR

CK9

le 27/08/2010
Edité le 13/09/2010

Cavia a-t-il manqué de temps en plus d'avoir manqué de moyens ? NieR donne l'impression d'un jeu pas fini, ou alors grandement charcuté. En effet, malgré une belle histoire et de bonnes idées, le scénario souffre d'un manque de densité et d'un très grand nombre de zones d'ombres ; et le "guide book" japonais du jeu le confirme, car il contient beaucoup d'éclaircissements, voire des pans essentiels de l'histoire, qui sont absents du jeu. Ajoutons à cela une construction scénaristique vraiment archaïque et parfois poussive (aller chercher les 5 bouts de clé ...) et qui n'a pas vraiment de sens, certains lieux qu'on se retape 3 à 4 fois, les quêtes annexes lourdingues qu'on aura vite fait de lâcher pour ne pas qu'elles nuisent au rythme déjà inégal, le fait de devoir se retaper encore et encore certains passages du jeu pour voir les différentes fins, et l'expérience qui s'annonçait originale et passionnante en prend un coup. L'univers est d'ailleurs vraiment classique, mais les musiques démentes (on ne le répétera jamais assez, l'OST est un chef d'oeuvre - à défaut que le jeu en soit un) et les effets de luminosité donnent tout de même un cachet particulier au titre. Certaines scènes ou certains passages valent néanmoins le coup d'oeil, notamment le final en fin A et B, très puissant et très beau ... dommage que tout le jeu n'ait pas été du même acabit. Le gameplay est basique mais correct, et c'est surtout la variété des phases de jeu (avec de nombreuses références / hommages) qui fait mouche.
En bref, NieR est un jeu avec quelques très bonnes idées, mais des défauts parfois trop handicapants (notamment au niveau du rythme et de la construction du scénario). Un joli coup d'essai tout de même de la part de Cavia, qui reste loin de la radicalité malsaine de Drakengard.

Tales of the Abyss play2

CK9

le 23/08/2010
Edité le 23/08/2010

Passées les 20 premières heures hautement sympathiques, le jeu s'embourbe dans des dialogues lourds et interminables, usant de techno-blabla à foison pour se donner un air complexe et intelligent, alors que le scénario du jeu est en fait construit sur une montagne de clichés et qu'il s'éparpille dans tous les sens. Le rythme du jeu devient alors un calvaire, beaucoup d'aller-retours pour assister à des dialogues lourdingues à la mise en scène minimaliste voire inexistante. Ajoutons à cela que la carte du monde est affreuse, et que, lorsqu'enfin, on peut de nouveau jouer, on se retrouve dans des donjons faits avec les graphismes de ladite carte ... un scandale. Fort heureusement, les dernières heures sont un peu plus réussies, même si les clichés sont toujours là.
Les musiques accompagnant le jeu oscillent entre le médiocre voire mauvais (la plupart des musiques de Shinji Tamura, comme celle de la forêt des Cheagles ou de l'usine abandonnée qui tapent rapidement sur le système, ou l'horripilante "Serious" qui revient à pratiquement chaque phase de dialogue) et le sympathique voire bon (certaines musiques de Sakuraba notamment les thèmes de combats). Graphiquement, le soft est correct et offre quelques écrans très beaux. Le jeu est long (mais au prix de nombreuses heures de blabla et aller-retours !) et les quêtes annexes très nombreuses. Enfin, les combats déchirent - en étant toutefois moins techniques que ceux de Tales of Rebirth -mais malheureusement, on a plus beaucoup l'occasion d'en faire une fois que le jeu est entré en mode blabla prétentieux ! De tous les Tales of que j'ai fait, c'est celui pour lequel le compteur de combat était le plus bas arrivé à la fin du jeu.
En bref, un RPG mal écrit, mal rythmé, mal construit, qui oublie ce qu'est l'essence même de la saga Tales of : de grandes aventures classiques mais pas prise de tête et du fun instantané. Dire qu'il était censé en commémorer 10è anniversaire !
Passées les 20 premières heures hautement sympathiques, le jeu s'embourbe dans des dialogues lourds et interminables, usant de techno-blabla à foison pour se donner un air complexe et intelligent, alors que le scénario du jeu est en fait construit sur une montagne de clichés et qu'il s'éparpille dans tous les sens. Le rythme du jeu devient alors un calvaire, beaucoup d'aller-retours pour assister à des dialogues lourdingues à la mise en scène minimaliste voire inexistante. Ajoutons à cela que la carte du monde est affreuse, et que, lorsqu'enfin, on peut de nouveau jouer, on se retrouve dans des donjons faits avec les graphismes de ladite carte ... un scandale. Fort heureusement, les dernières heures sont un peu plus réussies, même si les clichés sont toujours là.
Les musiques accompagnant le jeu oscillent entre le médiocre voire mauvais (la plupart des musiques de Shinji Tamura, comme celle de la forêt des Cheagles ou de l'usine abandonnée qui tapent rapidement sur le système, ou l'horripilante "Serious" qui revient à pratiquement chaque phase de dialogue) et le sympathique voire bon (certaines musiques de Sakuraba notamment les thèmes de combats). Graphiquement, le soft est correct et offre quelques écrans très beaux. Le jeu est long (mais au prix de nombreuses heures de blabla et aller-retours !) et les quêtes annexes très nombreuses. Enfin, les combats déchirent - en étant toutefois moins techniques que ceux de Tales of Rebirth -mais malheureusement, on a plus beaucoup l'occasion d'en faire une fois que le jeu est entré en mode blabla prétentieux ! De tous les Tales of que j'ai fait, c'est celui pour lequel le compteur de combat était le plus bas arrivé à la fin du jeu.
En bref, un RPG mal écrit, mal rythmé, mal construit, qui oublie ce qu'est l'essence même de la saga Tales of : de grandes aventures classiques mais pas prise de tête et du fun instantané. Dire qu'il était censé en commémorer 10è anniversaire !

Ōkami

CK9

le 26/08/2009
Edité le 30/09/2011

Si l'on excepte un donjon final décevant comparé au reste de la longue et fabuleuse aventure, Okami est à bien des égards une perfection.

Une perle vidéoludique et l'un des titres majeurs de ces dernières années, en plus d'être parmi les plus beaux jeux, si ce n'est LE plus beau, jamais créés.

Drakengard play2

CK9

le 02/07/2009

Une expérience unique. De gros défauts, d'ordre technique ou au niveau du gameplay (surtout les phases au sol, les phases à dos de dragon restant jouables et agréables), mais une ambiance hors du commun et malsaine comme rarement, soutenue par des musiques totalement folles. Des personnages psychopathes, un scénario apocalyptique, une violence extrême : un jeu dérangé et dérangeant. Une expérience unique !

Star Ocean: The Last Hope xb360

CK9

le 29/06/2009
Edité le 29/06/2009

Un RPG doté d'un excellent gameplay, aussi fun et riche voire peut-être un peu plus que celui du 3è opus, un jeu "massif", old school et très complet. On garde la base des combats en temps réél de la série, mais tout se joue différemment, notamment avec l'apparition des jouissives "attaques éclairs". Exit donc la jauge de fury, les attaques majeures ou mineures, la mort par MP; place aux sauts, aux attaques éclairs, à la jauge de vitesse. L'item creation est toujours présent, moins difficile à assimiler que dans SO3 mais franchement plus contraignant car utilisable uniquement à bord du Calnus (le vaisseau); de toutes façons, il est inutile pendant la trame principale, le jeu est presque trop facile et beaucoup moins hardcore que dans les autres jeux tri-Ace. Le titre dispose d'une durée de vie tout à fait honorable (une quarantaine d'heure pour finir l'histoire), rallongée comme d'habitude avec des donjons secrets et beaucoup de quêtes annexes, même si la plupart de ces dernières consistant à jouer le facteur sont loin d'être passionnantes.

Malheureusement, les phases de jeu sont aussi plaisantes (même si quelques donjons sont un peu lourds, comme d'hab) que le scénario est abominable. Tout s'agence n'importe comment, certains évènements n'ont aucun sens et le fil conducteur s'efface parfois complètement (le passage sur une certaine planète semble avoir pour réel rôle scénaristique de faire plaisir aux nostalgiques du premier volet de la saga), les personnages sont laids, clichés et d'une niaiserie absolue, peu attachants voire détestables, les dialogues sont écrits avec les pieds et dégoulinent de bon sentiments - le mot amitié doit être celui prononcé le plus de fois de tout le jeu -, la mise en scène datée d'il y a 10 ans, et les cut-scenes se permettent en plus d'être fréquentes et de trainer en longueur. Un calvaire, encore plus quand le jeu verse dans le pathos. C'est sympa d'avoir voulu nous raconter les origines de l'univers et de la "mythologie" Star Ocean, mais pour que ce soit réussi il aurait fallu confier le scénario à quelqu'un d'autre qu'un gosse de 10 ans qui vient de voir son premier film de science-fiction. C'est dommage, surtout que dans le fond, c'est du pur Star Ocean, mais là, c'est vraiment TROP. Pour couronner le tout, le doublage est à se tirer une balle (Lymle, Sarah !).

Techniquement c'est inégal : les décors extérieurs sont bien souvent magnifiques malgré les textures parfois vraiment limites, et les maps gigantesques, mais la modélisation des personnages, surtout leurs visages, fait quand même bien de la peine, surtout quand c'est accompagné d'une synchro-labiale à la ramasse. En combats, c'est fluide et au poil. Pas de problèmes au niveau des chargements.

Musicalement, on sent que Sakuraba bosse trop et qu'il a besoin de repos : il est beaucoup moins inspiré que pour SO3, et les pistes orchestrales pompeuses et surchargées virent parfois à la parodie de son propre style. C'est pas mauvais - les pistes rock-prog restant bien jouissives et entrainantes - mais vraiment très décevant, surtout après la magnificence des compositions de l'épisode précédent ...

Pour moi le moins bon épisode de la série. Alors, je sais, les SO n'ont jamais brillé pour leur scénario, mais ceux des précédents épisodes n'étaient pas AUSSI niais (là c'est du jamais vu !), beaucoup moins "envahissants", et les personnages étaient attachants ! Mais bon, si l'on réussit à faire abstraction de cette vaste blague qu'est le scénario - c'est franchement difficile -, on prend quand même beaucoup de plaisir à explorer la galaxie et ses superbes planètes.
Un RPG doté d'un excellent gameplay, aussi fun et riche voire peut-être un peu plus que celui du 3è opus, un jeu "massif", old school et très complet. On garde la base des combats en temps réél de la série, mais tout se joue différemment, notamment avec l'apparition des jouissives "attaques éclairs". Exit donc la jauge de fury, les attaques majeures ou mineures, la mort par MP; place aux sauts, aux attaques éclairs, à la jauge de vitesse. L'item creation est toujours présent, moins difficile à assimiler que dans SO3 mais franchement plus contraignant car utilisable uniquement à bord du Calnus (le vaisseau); de toutes façons, il est inutile pendant la trame principale, le jeu est presque trop facile et beaucoup moins hardcore que dans les autres jeux tri-Ace. Le titre dispose d'une durée de vie tout à fait honorable (une quarantaine d'heure pour finir l'histoire), rallongée comme d'habitude avec des donjons secrets et beaucoup de quêtes annexes, même si la plupart de ces dernières consistant à jouer le facteur sont loin d'être passionnantes.

Malheureusement, les phases de jeu sont aussi plaisantes (même si quelques donjons sont un peu lourds, comme d'hab) que le scénario est abominable. Tout s'agence n'importe comment, certains évènements n'ont aucun sens et le fil conducteur s'efface parfois complètement (le passage sur une certaine planète semble avoir pour réel rôle scénaristique de faire plaisir aux nostalgiques du premier volet de la saga), les personnages sont laids, clichés et d'une niaiserie absolue, peu attachants voire détestables, les dialogues sont écrits avec les pieds et dégoulinent de bon sentiments - le mot amitié doit être celui prononcé le plus de fois de tout le jeu -, la mise en scène datée d'il y a 10 ans, et les cut-scenes se permettent en plus d'être fréquentes et de trainer en longueur. Un calvaire, encore plus quand le jeu verse dans le pathos. C'est sympa d'avoir voulu nous raconter les origines de l'univers et de la "mythologie" Star Ocean, mais pour que ce soit réussi il aurait fallu confier le scénario à quelqu'un d'autre qu'un gosse de 10 ans qui vient de voir son premier film de science-fiction. C'est dommage, surtout que dans le fond, c'est du pur Star Ocean, mais là, c'est vraiment TROP. Pour couronner le tout, le doublage est à se tirer une balle (Lymle, Sarah !).

Techniquement c'est inégal : les décors extérieurs sont bien souvent magnifiques malgré les textures parfois vraiment limites, et les maps gigantesques, mais la modélisation des personnages, surtout leurs visages, fait quand même bien de la peine, surtout quand c'est accompagné d'une synchro-labiale à la ramasse. En combats, c'est fluide et au poil. Pas de problèmes au niveau des chargements.

Musicalement, on sent que Sakuraba bosse trop et qu'il a besoin de repos : il est beaucoup moins inspiré que pour SO3, et les pistes orchestrales pompeuses et surchargées virent parfois à la parodie de son propre style. C'est pas mauvais - les pistes rock-prog restant bien jouissives et entrainantes - mais vraiment très décevant, surtout après la magnificence des compositions de l'épisode précédent ...

Pour moi le moins bon épisode de la série. Alors, je sais, les SO n'ont jamais brillé pour leur scénario, mais ceux des précédents épisodes n'étaient pas AUSSI niais (là c'est du jamais vu !), beaucoup moins "envahissants", et les personnages étaient attachants ! Mais bon, si l'on réussit à faire abstraction de cette vaste blague qu'est le scénario - c'est franchement difficile -, on prend quand même beaucoup de plaisir à explorer la galaxie et ses superbes planètes.

Tales of Legendia play2

CK9

le 20/06/2008
Edité le 28/07/2014

L'un des meilleurs épisodes de la série. Pourquoi ? Parce que c'est l'épisode qui s'éloigne le plus du carcan imposé par la saga. Un énorme parti pris artistique, que ça soit par les graphismes étranges mais au cachet unique, ou par les compositions divines, le jeu disposant d'une bande originale à la richesse rare. Hé oui, on ne retrouve pas Sakuraba mais un inconnu nommé Go Shiina, et il en est de même pour le reste de l'équipe qui a changé, cet épisode n'étant pas développé par le Namco Tales of Studios.
Là où les autres Tales se complaisent dans leurs univers toujours semblables, celui-ci apporte une véritable bouffée d'air frais par son monde et son ambiance vraiment atypique mais au final envoutante. Les combats sont très funs même s'ils ne sont pas les plus poussés de la série, et l'aventure se révèle très prenante passé un début déroutant. Seul le scénario et les personnages souffrent des quelques travers que l'on retrouve dans le reste de la saga (des clichés, un peu niais, un peu trop moralisateur), mais l'histoire se laisse suivre avec grand plaisir, disposant de moments forts et de quelques passages très bien sentis malgré une mise en scène parfois minimaliste. Le tout reste bien moins lourd que les évènements d'un ToR ou TotA.
Un très bon jeu !

Final Fantasy V Advance gba

CK9

le 27/11/2007
Edité le 27/11/2007

J'ai été très surpris de ce FFV, avec tout le mal que j'ai entendu dessus. Je l'ai donc finalement fait entièrement grâce à cette mouture Advance (sachant que j'avais déjà fait une dizaine d'heures de jeu sur l'horrible version lente PS1).
Et le jeu m'a captivé de bout en bout ! Il est vraiment bien rythmé, les donjons sont courts, on bouge très souvent, et le gameplay est l'un des meilleurs de la série (quel plaisir lorsque l'on a boosté plusieurs jobs et que l'on revient en Freelance à la fin du jeu, et que l'on défonce tout). Les musiques sont moins biens que d'habitudes mais il y a tout de même quelques perles (la 2è worldmap, ou encore la cultissimme "Battle on the Big Bridge"). Le gros bémol du jeu ? Son scénario qui est un véritable monument de n'importe quoi, partant dans des délires consternants mais à la fois assez funs.
Un épisode drôle et décallé qui ne plaira pas à tout le monde, mais très très agréable à jouer. Le format portable lui convient parfaitement.

Kingdom Hearts II play2

CK9

le 23/04/2006

L'un des jeux les plus jouissifs, les plus funs, prenants et passionnants et la création. Merci Square-Enix pour cette leçon de style.