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6 commentaires
Risen 2: Dark Waters pc
Petrus

le 27/06/2012
8
Suite directe du premier opus dont on incarne à nouveau le héros (ce qui n'est pas évident au premier abord vu le changement salutaire de look qu'il a subit). Ce dernier est désormais une épave (c'est de circonstance), se saoulant à grand renfort de rhum aux frais de l'inquisition dont il est officier, cependant une sourde menace plane sur les quelques bouts de terres encore émergées et leurs habitants : Le Kraken, créature mythique aux ordres d'un terrible "titan lord" répondant au nom de Mara, s'attaque aux bateaux assez braves pour naviguer.
L'aventure commence lorsque Patty (elle aussi fortement relookée), vient vous chercher pour récupérer une arme légendaire en possession d'un capitaine pirate allié à Mara. Vous quittez donc l'inquisition de devrait devenir un vrai pirate afin de rejoindre l'équipage du mythique capitaine Barbe d'acier, le père de Patty et dernier obstacle à Mara.

Le scénario, disons le tout de suite, est extrêmement banal, on cherche à récupérer des artefacts légendaires pour défaire une terrible créature cherchant à réduire l'humanité en esclavage. Toutefois, l'ambiance post-apocalyptique de Risen mêlée de piraterie (mention spéciale aux dialogues en VO) et de magie vaudoo est extrêmement bien rendu et immersive. Le "monde" à parcourir est composée de plusieurs îles relativement petites et souvent monotones, dans l'ensemble j'ai trouvé le jeu moins vaste que le premier du nom mais ça date, je peux donc me tromper.
Le système de combat est lui un peu plus brouillon, on retrouve la patte des producteurs de Gothic : difficulté forte au début, des bêtes sauvage incroyablement pénibles et difficiles à battre leurs attaques étant imparables et super rapides, des combats stressants dès lors que vos adversaires sont plusieurs. Toutefois une fois votre bateau récupéré, vous pourrez vous faire accompagner d'un compagnon, très utile pour servir de tank (c'est un peu dommage mais c'est le seul moyen). C'est d'ailleurs un des points forts du jeu que de proposer de recruter un équipage même si ce dernier ne servira à rien d'autres qu'à vous accompagner (un à la fois) lors de vos virées terrestres. On notera également un effort d'écriture pour certains de ces personnages (pas tous leur traitement étant très inégal) qui, à l'instar d'un jeu Bioware (en beaucoup plus cheap), n'hésiterons pas à vous faire part de leurs état d’âme et interrogations.

A propos du bateau il est dommage que pour un jeu de pirates celui ci ne servent qu'à stocker ses compagnons et voyager de villes en villes : pas d'upgrades, pas de combats... c'est un peu léger !

Bref, Risen 2 est un jeu dans lequel on plonge sans problèmes grâce à son ambiance fort bien rendue, son monde et ses personnages attractifs. On regrettera cependant des combats assez brouillons, un monde qui aurait pu être plus vaste et un bateau fortement sous exploité !
Mass Effect 3 pc
Petrus

le 23/03/2012
Edité le 23/03/2012
8
Bon ben voilà c’est fini !

Il est toujours difficile de parvenir à la fin d’une telle saga, de se dire qu’on ne retrouvera plus Sheppard et ses compagnons dans leur lutte homérique contre les Moissonneurs… mais que ce fût bon !

Contrairement à d’autres, j’ai été pris dès les premières minutes du jeu (le simple fait de revoir Shepard et le Normandy et c’était reparti), même s’il est clair que le jeu monte en puissance jusqu’à un final dantesque. Attention je ne parle pas ici de la fin en elle-même, qui est ridicule. Il est difficile d’en parler sans spoiler mais sachez qu’elle balaye d’un revers de main tout ce que vous avez pu accomplir dans les 3 jeux ainsi que le fondement même du jeu (vos choix qui affecte votre univers, vos options et vos fins). En gros, les joueurs s’attendaient à une fin à la Mass Effect 2 (en plus élaboré, on arrivait quand même à la conclusion de la saga), ils en ont eu une à la Deus Ex. Elle est également limite mensongère : rappelez vous le plan initié par une conscience supérieure que vous ne pourriez jamais espérer comprendre, c’est du moins ce que prétendais les moissonneurs au cours de nos brefs échanges précédents, ben il est expliqué en 30 secondes et se paie même le luxe d’être contredit à plusieurs reprises selon vos choix de jeu). A ce titre, un scénario « alternatif » circule sur le net, réel ou fake, il est en tout cas beaucoup plus crédible et conforme à l’esprit de la saga, dès lors pourquoi ? (un petit syndrome Dragon Age 2 avec un temps de développement insuffisant ? si c’est le cas Bioware, que j’adore au demeurant, est sur une pente glissante, déjà que leur politique de DLC est loin de faire l’unanimité…).

Hormis ce gros point noir, on retrouve tout ce qui avais fais la force de Mass Effect, un background énorme et cohérent (même s’il commence à être familier), des choix plus cornéliens que jamais, quelques scènes de bravoures inoubliables, un système de combat perfectible (le système sprint/se mettre à couvert, insupportable dès que l’on essaie de se replier) mais fun, une direction artistique et des personnages toujours au top (bien que les nouveaux venus soient clairement un ton en dessous : Vega, Cortez…).

Bref, même si je fais partie des légions de joueurs qui ont été plus que déçus par la fin d’autant que c’est encore frais, ce Mass Effect 3 reste quand même un grand jeu qui vient clôturer (maladroitement) une immense saga !
Dragon Age II: Rise to Power pc
Petrus

le 21/03/2011
Edité le 21/03/2011
9
D’accord avec le test sur bien des points hormis la note.

S’il est exact que Dragon Age II déçoit en comparaison de son illustre aîné, il n’en demeure pas moins que l’aventure qu’il propose tient parmi les meilleures disponibles, quel que soit le support.

Les points négatifs (principalement la répétition des donjons et la disparition des compétences « hors combat » même si ces dernières étaient finalement assez peu développées dans le premier épisode) ont déjà été amplement développés, je n’y reviendrais donc pas.

De plus là ou un Mass Effect II s’inscrivait dans la droite lignée de son prédécesseur, la suite directe de la lutte de Sheppard contre les Moissoneurs, DA II constitue à priori (je n’ai pas encore fini le jeu) un épisode distinct en tout points du premier opus. Si les événements relatés dans cet épisode commence en même temps que le I (mais s’étendront sur plusieurs années), l’action se déroule loin de Ferelden et des exploits de celui que l’histoire retiendra comme « Le garde des ombres » pour stopper l’enclin. Premier constat, et non des moindres, les engeances ont ici quasiment disparues, à peine en massacrerez vous quelqu’unes au cours d’une brève visite des Tréfonds, pas d’archidémon non plus, de fait, et une aventure beaucoup moins épique (par choix manifestement) que dans le premier épisode, malgré quelques morceaux de bravoures.

Ici vous incarnerez Hawque, un réfugié Fereldien ayant fui l’enclin avec sa famille et débarqué avec des milliers d’autres, dans la sévère ville de Kirkwall. Là vous n’êtes personne et devrez vous faire un nom, puis aider à régler les problèmes menaçants la cité, Voleurs de la Coterie, présence inexpliquée et menaçante des Qunaris et les réactions souvent extrêmes qu’elle suscite, sans oublier les relations de plus en plus tendues, pour ne pas dire violentes, entre templiers et mages.

De fait, à mesure que vous vous impliquerez dans les conflits politiques qui régissent la vie de Kirkwall, les choix que vous aurez à effectuer seront plus difficiles à effectuer : Défendrez-vous les Qunaris leur vision très totalitaire de l’existence et leur mépris pour les autres races où laisserez vous les choses s’envenimer entre eux et les fanatiques qui refusent leur présence ? Aiderez vous les mages qui réclament votre aide quittent à être responsable des massacres qu’ils pourraient perpétrer s’ils venaient à être possédés par un démon, ou aiderez vous les templiers à apaiser tous ceux dont le seul crime est d’être né avec le don de magie ? Ainsi que d’autres choix plus mineurs mais tout aussi difficile à effectuer (secourir un nain en détresse où partir à la recherche d’une épée légendaire ?).

Les combats sont beaucoup plus dynamiques mettent en scène plus d’intervenants (même si votre groupe reste limité à 4 personnes), et pour ma part, se sont révélés plus agréables que dans le premier opus, où l’action était souvent confuse et mal maîtrisée (le fait que je l’ai joué sur 360 y est sans doute aussi pour quelque chose). Si les compétences hors combat ont disparu, les compétences de combats sont plus nombreuses et complètes, il vous faudra faire des choix seule une partie d’entre elles pouvant être maitrisées.

Le casting est comme toujours avec Bioware excellent même si inégal. J’ai toutefois regretté que l’on soit désormais obligé d’aller rendre visite au domicile de ses compagnons pour pouvoir leur parler (vous ne pourrez ainsi plus parler à votre groupe comme dans le I) et seul des événements prédéterminés engendreront un dialogue, le reste du temps vous n’aurez droit qu’à une réflexion orale (ne prenez pas les voix françaises !!!). Le fait de ne pouvoir les équiper d’armures ajoute aussi à ma frustration. Par contre, quel plaisir d'avoir un héros qui ressemble enfin à quelque chose (que vous décidiez de le relooker ou pas) !

Au final, une aventure qui bien que parfois frustrante, gagne en maturité et en complexité ce qu'elle perd en épique et un jeu que l'on ne peux que chaudement recommander tant les jeux de cette qualité et de cette profondeur sont rares.
Final Fantasy XIII-2 xb360
Petrus

le 08/03/2012
Edité le 08/03/2012
6

Mais que sont devenus les FF ?

Peut être est ce l’excellence de la plupart des derniers jeux « à l’occidentale » sortis (plus ou moins) récemment DAO, Skyrim, The Witcher, Mass Effect), mais ma reluctance à revenir à un jeux type « japonais », fut-ce pour une série aussi prestigieuse que FF, c’est trouvé parfaitement justifiée après seulement quelques heures de jeu.

Pour faire vite :

- Les personnages sont moyens (j’aime plutôt Noel mais Serah est juste le personnage que tout amateur de RPG a croisé plus de 100 fois), et à titre personnel je suis de plus en plus lassé de ces looks excentriques et improbables (les plumes dans les cheveux du méchant par exemple)

- Le scénario est pour le moins confus et manque cruellement de rythme, continuellement coupé par des scénettes sans importances à base de dialogues 0% d’intérêt (et pourtant j’ai adoré FFX à qui beaucoup ont reproché ce phénomène).

- Les musiques vont du pas mal à l’abominable (les chansons electro-pop de je ne sais quelle gagnante de télé crochet japonaise qui reviennent pourtant régulièrement lors de maintes explorations de mondes sont à s’arracher les oreilles).

- Le système de combat est très agréable à regarder… du moment que ça ne dérange pas de se contenter d’envoyer les attaques automatiques, en effet la plupart des monstres « courants » ne présentent aucune difficulté quand les boss oscillent entre le facile et le difficile (faisant alors ressortir tout le côté « brouillon » du système).

- Jouer avec des monstres, à la base je ne suis pas fan (je préfère largement les personnages « réguliers »), mais quand en plus 99% d’entre eux ne ressemblent à rien (mais vraiment, pour beaucoup je ne saurais même pas situer la tête)...

- De manière générale toute la direction graphiques est très moyenne, je n’ai jamais été scotché devant un environnement, un effet de lumière ou autres (d’autant que les graphiques n’ont que peu évolués depuis le XIII mais là n’est pas le problème pour moi), ils se payent en outre le luxe d’être toujours aussi dirigistes !

- Ah, et les temps de chargements sont loin d’être négligeables (même s’il est vrai qu’il n’existe que pour l’entrée et la sortie d’une zone).

Je pourrais continuer comme ça un moment, le jeu n’est pas une daube et se laisse jouer d’un œil distrait avec la radio en toile de fonds mais si c’est avec « ça » que Square Enix escompte redresser la barre après la médiocrité de l’épisode XIII (seul FF post numéro III que je n’ai pas fini à ce jour, même si ce numéro 2 pourrait bien réitérer « l’exploit »), c’est raté.

J’attends avec impatience que Square Enix tourne la page de cet épisode XIII et tout le fatras qui l’entoure et de les voir repartir à « zéro » sur un épisode XV. Reste à savoir s’ils parviendront à redresser la barre, épurer leur style et nous sortir un opus digne de la grande époque ou si la série continuera sur la pente dangereusement glissante sur laquelle elle s’est engagée.


Dragon Age: Origins xb360
Petrus

le 01/01/2010
Edité le 01/01/2010
9

Je viens de le terminer et bizarrement il m’est assez difficile de synthétiser tout ce que m’a fais vivre Dragon Age Origins. En tant que fanatique de Baldur’s Gate I et II (même si DAO tient finalement autant, voire plus, de NeverWinter Nights que de BG), j’attendais ce jeu comme le messie, la cinématique « publicitaire» (« urn of sacred ashes ») ayant porté mon impatience, aux limites du soutenable.

Au final, après des dizaines d’heures d’aventures assidues, il m’apparaît difficile de rendre un avis fidèle et exhaustif sur ce jeu. Entendons nous bien, DAO est une tuerie, un jeu fantastique, probablement mon meilleur RPG en 2009 et je n’attends plus qu’une seule chose : jouer à la suite. Sur les points positifs (rapidement car ils ont déjà été soulignés 100 fois) : Bioware, Background énorme, Personnages magnifiques (il y’a bien longtemps que je ne m’étais pas autant « attaché » à mes héros comme cela), Ambiance assez unique et très réussie dans son genre (Dark-fantasy) , Graphismes satisfaisants (on a vu beaucoup mieux cela dit mais les armures sont magnifiques alors…), Bande son inégale mais globalement bonne, Grande liberté de choix au cours de l’aventure, pas mal de quêtes annexes, beaucoup de possibilités dans le développement des personnages (3 classes, 4 spécialisations par classes 2 à choisir, plusieurs styles de combat chacun donnant accès un grand nombre de Talents, beaucoup de compétences…).

Pourtant… ce jeu reste quand même largement perfectible : Tout d’abord les combats sont une plaie, j’exagère sans doute et la version PC semble beaucoup moins problématique sur ce point, mais j’espère que les développeurs corrigeront le tir dans les épisodes suivants. Difficile d’expliquer en quelques mots tout ce qui m’a dérangé alors en vrac : les personnages (particulièrement le héros) sont sans arrêt mis « hors d’état de combattre » (assommés, gelés, choqués, pris dans un piège, … il y’en a pour tout les goûts…), au final on passe plus de la moitié des combats à attendre que le personnage puisse bouger à nouveau (ça peut être long)… extrêmement frustrant, d'autant qu'on a beau monter de niveau et améliorer son équipement, rien n'y fait, votre personnage à 75% de chances d'échouer au moindre test de résistance physique ou mentale. Signalons aussi le manque de possibilités pour « contrôler » son équipe, on peut mettre le jeu en pause, donner des ordres, mais on ne peut déplacer qu’un personnage à la fois (tandis que les 3 autres se rueront inévitablement à l’attaque impossible de fuir, de se replier ou de mettre un personnage à l’abri, du moins avant qu’il ne soit trop tard), et quand on sait que l’IA des alliés est assez catastrophique (un archer ou un mage peut régulièrement se faire agresser au corps à corps sans avoir l’idée de s’enfuir)... Enfin, le système de « Gambits » des personnages est assez sommaire et trop limité pour permettre la mise en place d’une réelle stratégie (notamment pour les mages), il aurait été intéressant de pouvoir compter 1 ou 2 membres de plus dans l’équipe, tant pour sa complémentarité que pour gérer les assauts d’ennemis souvent bien plus nombreux. En résulte des combats souvent galère, pouvant très rapidement tourner en votre faveur ou défaveur sans que l’on ne comprenne vraiment pourquoi ni comment et aboutissants à une consommation en masse de potions, ce qui n’est jamais bon signe. Heureusement le jeu possède un mode facile qui porte bien son nom (contrairement à Divinity 2 mais ce n’est pas le sujet), permettant d’expédier les combats (boss) trop galères pour tous ceux qui ne veulent pas y passer leur vie. Toutefois les combats sont très bien réalisés, assez nerveux avec des animations (décapitation, gerbes de sang…) participant au « réalisme » et surtout à l’ambiance du titre. L’ambiance justement, même si de nos jours il est de bon ton de souscrire sans réserve à cette vérité universelle : « le dark c’est bien », ben moi j’adore pas ! Alors évidemment le jeu propose une ambiance comme on en voit peu et extrêmement réussie dans son genre sans compter que le jeu nous impose de faire un certain nombre de choix qui détermineront assez largement la fin mais au final il s’agit bien souvent de choisir entre la peste et le choléra (pas vraiment en fait mais un peu quand même), les amateurs de Dark fantasy seront aux anges (certains le trouveront même pas assez noir), moi j’ai aimé… mais pas adoré. Au rayon des déceptions, signalons également un éditeur de personnage assez insuffisant, très difficile de donner une gueule correcte à son héros, et vu qu’il n’arrête pas d’apparaitre dans les dialogues c’est emmerdant, d’ailleurs il est à noter que reconnaître les personnages admirés au grès des cinématiques sortis avant le jeu dans leurs homologues « In game » demande un effort d’imagination non négligeable (Leliana).Pour finir , les donjons sont (trop) longs et peu nombreux, et peuvent provoquer une certaine lassitude (surtout compte tenu des insuffisances des combats), enfin les temps de chargement sont assez importants.

Dernier point noir, le scénario se révèle très basique, la profondeur du background masque en partie cette insuffisance mais le jeu propose en fait plusieurs aventures assez poussées reliés de façon plus ou moins ténue à la quête principale, qui du coup est assez faible, classique et comporte peu de rebondissements (mais de qualité). Le « monde » à visiter est également assez restreint, on ne compte ainsi aucune zone qui ne soit pas directement, à un moment ou à un autre relié à la quête principale (même si elles sont accessibles très rapidement), et tant pis pour la liberté…

Pour conclure je dirais que malgré tous les défauts que j’ai pu lui trouver, malgré les heures que j’ai passé à râler devant ma TV, à me retenir de ne pas exploser la manette sur le parquet en traitant les développeurs de tous les noms, malgré tous cela, voilà bien longtemps que je n’avais pas pris un tel pied sur un jeu et que je n’avais pas attendu sa suite avec tant d’impatience.

La marque d’un grand jeu, à n'en pas douter !


Magna Carta 2 xb360
Petrus

le 18/11/2009
Edité le 22/11/2009
8
Ayant été agréablement surpris par Magna Carta sur PS2, j’attendais de cet opus qu’il conserve l’ambiance assez unique de son prédécesseur tout en l’améliorant sur de nombreux points et notamment celui du gameplay, véritable échec.

Manifestement, les développeurs ont retenus la leçon et proposent système de combat revu de fond en comble, ceux-ci se déroulant désormais à la manière d’un MMORPG, les ennemis sont toujours visibles sur la carte, y compris lorsque l’on courre<, et très facilement évitables. Je ne m’étendrai pas sur les détails des combats mais ce qui m’a gêné est le peu d’endurance dont on dispose (du moins pendant les ¾ du jeu) et la lenteur de sa régénération, du coup à moins d’utiliser massivement les chaînes (assez confuses lorsqu’il y’a beaucoup d’ennemis), on se retrouve à passer la moitié du combat à attendre que l’endurance descende et on ne s’éclate vraiment que contre les boss (ou les chaînes sont presque trop faciles). D’ailleurs la difficulté est assez réduite et il est aisé de terminer le jeu sans avoir vu une seule fois l’écran de Game Over et ce malgré une IA assez catastrophique (il n'est ainsi pas rare que vos compagnons soient bloqués par un mur invisible ou une taupinière ou encore qu'ils oublient d'attaquer l'ennemi, que les mages foncent dans le tas avant d'attaquer à distance... bref c'est parfois très agaçant et seule la faiblesse des ennemis permet d'éviter la catastrophe).

Dans les points positifs signalons également l’ajout de nombreuses quêtes annexes, des temps de chargement rares et réduits et une durée de vie très correcte.

Toutefois, si sur la plupart de ces plans Magna Carta 2 surpasse allègrement son prédécesseur, je regrette que l’ambiance et les personnages soient un peu moins réussis (Juto n’arrive pas à la cheville de Calintz), moins originaux. L’histoire, assez classique est bien mis en scène malgré quelques maladresses (il faut 5 mn pour deviner quel sera le dernier donjon et 2h pour trouver qui est réellement Juto) quant au chara-design (comme dans tears of blood d’ailleurs), il est assez inégal, on aime ou on aime pas, mais j’ai un peu de mal à accrocher à l’ensemble malgré quelques incontestables réussites. Autre point noir : les dialogues sont bien mignons avec les personnages qui remuent les mains et la tête (comme dans Enchanted Arms), mais ce font au détriment des cinématiques, très rares tout au long du jeu, et cela s'avère parfois très frustrant.

Au final Magna Carta 2 se révèle être un bon RPG (un des meilleurs sortis pour le moment sur la console), un peu moins original que son ancêtre sur PS2 mais bien plus accessible et agréable à jouer, à essayer donc !
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