Tales of Eternia, c’est un bon jeu, qui fait partie de ceux qui ont des qualités indéniables, mais ses défauts le sont tout autant.

Les bons points sont nombreux : Graphismes magnifiques et originaux, bande-son excellente (nombreux sont les thèmes que j’ai apprécié, je citerai les thèmes de Farah et Meredy, Inferia map, Luishka, le thème des voyages en bateau et Seyfert shrine), malgré une certaine monotonie faut l’avouer, une adaptation PSP remarquable, avec vraiment peu d’accès disques embêtants, une bonne durée de vie accentué par des annexes à gogo et un système de combat absolument remarquable en tout point.

Le jeu possède cependant des défauts plus ou moins préjudiciables. Les personnages ne sont pas vraiment intéressants, de même que le scénario d’ailleurs, le doublage, plutôt satisfaisant en temps normal, perd toute sa crédibilité quand il faut transmettre de l’émotion (quel que soit le personnage d’ailleurs), et le new game + n’a que peu d’intérêt.

Malgré tout, j’ai vraiment apprécié le voyage, c’est un jeu qui vaut vraiment le coup et que j’ai bien aimé. :)

Ce premier épisode DS de la grande saga Zelda m’a laissé une bonne impression générale, même si j’attendais un peu plus de lui. En effet, ayant comme référence Link’s awakening DX, je m’attendais à du très lourd pour ce Zelda sur portable, ce qui ne fut pas le cas.

Mais passons en revue tout d’abord les points positifs du jeu : le jeu est assez beau, pas excellent même pour de la DS mais ça fait tout de même mieux que tenir la route. Les musiques sont également très belles, mais un petit peu redondantes dans l’ensemble (on se tape une musique pour toutes les villes). Cependant, on notera la présence, entre autres, de « the great sea », la musique des voyages en bateau, très sympathique à écouter, quand on l’écoute pour la première fois on se dit que les phases en bateau, ça sera quelque chose de grand, sans savoir que l’on se met le doigt dans l’œil. Mais nous reviendrons sur les points négatifs plus tard. Revenons un peu aux musiques, on remarque également quelques des meilleures musiques vers la toute fin du jeu, dommage cependant qu’on ne puisse pas les écouter avant les dernières heures. Autres musiques à noter : le thème de Linebeck, et « The ocean king », qui sont également bonnes malgré une durée microscopique (~30 sec pour les 2). Ensuite, toujours dans les qualités, notons les boss du jeu, qui sont presque tous très bien fichus et addictifs. Je me suis régalé sur ce domaine (la partie de volley par exemple, je l’ai trouvée excellente), et on atteint sur ce point là le niveau d’excellence de Link’s awakening. Enfin, notons un dernier atout à ce jeu, c’est l’utilité qu’il fait des fonctions de la DS. Car caser, au cours d’une aventure (on est pas dans un mini-jeu quelconque) l’utilisation du micro, du clapet de la DS (O_o), ou, encore la possibilité de noter ses cartes, je trouve ça fort et j’apprécie :)

Mais le tableau n’est pas parfait, malheureusement. En effet, de nombreux défauts ressortent de ce jeu. Le premier ce ceux-ci est le scénario microscopique, qui n’est pas captivant pour un sou. La fin du jeu n’apprend pas grand-chose qui plus est, et le fait que les héros se réveillent comme si ils avaient fait un rêve relève plus de l’échappatoire que d’une vraie retombée au scénario. Autre défaut, et de loin, très loin, le plus énervant, est la bonne ( ?!) idée qu’ont eu les développeurs de faire répéter le même donjon un certain nombre de fois (4 ou 5 au final), avec des zones supplémentaires à explorer à chaque fois. C’est chiant, et en plus ça tombe sur le donjon le plus soulant du jeu. Une idée à jeter par la fenêtre donc. Notons également le problème de la jouabilité au stylet, qui est loin d’être optimale. On confond frappes et roulades, on fonce dans les ennemis sans les toucher, plein de petits points énervants qui se répètent au fil du jeu. Les boutons de la mannette n’étant pas employés, pourquoi ne pas proposer des contrôles alternatifs pour les réticents ? Mais bon, on va nuancer ce point par le fait que ce soit l’idéal pour jouer à l’arc. Les commandes sont instinctives et très précises, bien mieux qu’avec un pad standard. Pour les missiles teigneux par contre, c’est la cata, ils sont impossibles à contrôler dans des endroits étroits et très difficiles à diriger partout ailleurs. Enfin, notons les voyages en bateau dans cette section, car, même si contrairement à beaucoup ils ne m’ont pas lassé, ils restent toujours d’une linéarité affligeante et sont beaucoup trop superficiels. C’était pourtant le point mis en avant pour cet épisode, il est loin d’être à la hauteur de ses promesses.