bandeau
avatar Guest
Login|Inscr.
sign
Commentaires de Ushiwaka avatar
fiche
Trier par : Date | Support | Nom | Note
85 commentaires
Alpha Protocol xb360
Ushiwaka

le 17/08/2010
Edité le 17/08/2010
7
Une excellente surprise ce Alpha Protocol. Pourtant ce n'était pas gagné, passé un tutorial tout ce qu'il y a de plus classique ,nous voila catapulté en Arabie saoudite pour notre première mission et le premier constat n'est pas franchement folichon. Si les dialogues, l'arbre de compétence et autres équipements sont prometteurs, les phases d'actions déconcertent: système de couverture capricieux, caméra pas toujours au point et ennemis totalement débiles. Si la suite du jeu apportera son lot d'améliorations (visé notamment) on reste au final devant du très moyen de ce coté là, l‘ia étant le principal problème:
- L’approche infiltration est drôle si on joue le jeu (éviter le déclenchement de l'alarme, observation des positions ennemis, des rondes, etc.) mais on est quand même face à des ennemis totalement aveugles.
- L’approche bourrin c’est du grand n’importe quoi et on a le droit à un festival de réactions incohérentes: ennemis qui restes statiques (ou au contraire qui courent un peu partout sans vraiment savoir quoi faire), ennemis qui en plus de ça sont souvent à découvert, sans parler du tic qu'ils ont de vouloir se battre au corps à corps, ainsi, ils leur arrive parfois de courir vers vous tel un rugbyman déchaîné, pointé vers l'objectif, en oubliant que vous avez tout un arsenal capable de leur plomber le cul avant qu'ils aient eu le temps de faire la moitié du chemin qui les séparait de votre position.... Mouais.
Un mot sur les boss, seules fusillades intenses du jeu, ils compensent la pauvreté de l'ia par une très bonne résistance, on regrettera cependant la présence d'une compétence complètement cheaté qui permet d'éliminer un boss en... un coup (2 pour le boss final).
Mais le jeu compense ces imperfections de gameplay par de sérieux atouts. Les dialogues surtout, si ils n’égalent pas la perfection Mass Effect, ils restent dans ce que j’ai vu de mieux dans le genre: choix de l’attitude à adopter, nombreux décisions à prendre (le sacrifice d’un objectif au profit d’un autre, l’exécution ou non d’un personnage, etc.), le tout avec un temps pour réponde limité qui les rends bien dynamiques, bref, le système est excellent (pas adapté au sous titrage cependant car il demande de lire en même temps les dialogues et nos réponses possibles). En plus de ça le jeu est fourni coté personnalisation de l’équipement/développement du personnage et offre un bon scénario de film d’espionnage , grandement soutenu par des lieux et des personnages totalement clichés.
+ Système de dialogues génial
+ Ambiance espionnage réussie
+ Décors variés
+ Scénario intéressant et Background travaillé
+ Beaucoup de décisions influentes à prendre
+ Richesse et personnalisation du système de jeu
+ Différentes manières d’aborder les missions
+ Humour (notamment dans les email)
+ Bonne replay value
+- Musiques sans plus
+- Personnalisation esthétique du héros limitée
- Intelligence artificielle merdique
- Système de couverture imparfait
- Sous titrage mal géré
- Bugs
- Réalisation moyenne
Une excellente surprise ce Alpha Protocol, pourtant ce n'était pas gagné.
Passé un tutorial tout ce qu'il y a de plus classique, nous voila catapulté en Arabie saoudite pour notre première mission et le premier constat n'est pas franchement folichon. Si les dialogues, l'arbre de compétence et autres équipements sont prometteurs, les phases d'actions déconcertent: système de couverture capricieux, caméra pas toujours au point et ennemis totalement débiles. Si la suite du jeu apportera son lot d'améliorations (visé notamment) on reste au final devant du très moyen de ce coté là, l‘ia étant le principal problème:
- L’approche infiltration est drôle si on joue le jeu (éviter le déclenchement de l'alarme, observation des positions ennemis, des rondes, etc.) mais on est quand même face à des ennemis totalement aveugles.
- L’approche bourrin c’est du grand n’importe quoi et on a le droit à un festival de réactions incohérentes: ennemis qui restent statiques (ou au contraire qui courent un peu partout sans vraiment savoir quoi faire), ennemis qui en plus de ça sont souvent à découvert, sans parler du tic qu'ils ont de vouloir se battre au corps à corps, ainsi, il leur arrive parfois de courir vers vous tel un rugbyman déchaîné, pointé vers l'objectif, en oubliant que vous avez tout un arsenal capable de leur plomber le cul avant qu'ils aient eu le temps de faire la moitié du chemin qui les séparait de votre position.... Mouais.

Un mot sur les boss, seules fusillades intenses du jeu, ils compensent la pauvreté de l'ia par une très bonne résistance, on regrettera cependant la présence d'une compétence complètement cheaté qui une fois upgradé permet d'éliminer un boss en... un coup (2 pour le boss final).

Mais le jeu compense ces imperfections de gameplay par de serieux atouts, les dialogues surtout, si ils n’égalent pas la perfection Mass Effect, ils restent dans ce que j’ai vu de mieux dans le genre: choix de l’attitude à adopter, nombreuses décisions à prendre (le sacrifice d’un objectif au profit d’un autre, l’exécution ou non d’un personnage, etc.), le tout avec un temps pour réponde limité ce qui les rend bien dynamiques, bref, le système est excellent (pas adapté au sous titrage cependant car ils demandent de lire en même temps le dialogue en cours et la réponse que l'on va y donner). En plus de ça le jeu est fourni coté personnalisation de l’équipement/développement du personnage et offre un bon scénario de film d’espionnage, grandement soutenu par des lieux et des personnages totalement clichés.

+ Système de dialogues génial
+ Ambiance espionnage réussie
+ Décors variés
+ Scénario intéressant et Background travaillé
+ Beaucoup de décisions influentes à prendre
+ Richesse et personnalisation du système de jeu
+ Différentes manières d’aborder les missions
+ Humour (notamment dans les email)
+ Bonne replay value

+- Musiques sans plus
+- Personnalisation esthétique du héros limitée

- Intelligence artificielle merdique
- Système de couverture imparfait
- Sous titrage français foireux (parfois trop rapide ou trop lent)
- Bugs
- Réalisation moyenne
Arcanum : Engrenages et sortilèges pc
Ushiwaka

le 18/10/2014
Edité le 18/10/2014
8

+ La très grande liberté offerte au joueur à la fois dans la construction de l'avatar et dans la résolution des situations qui lui sont présentées.
+ La possibilité d'opter soit pour le tour par tour classique, soit pour sa version rapide (vis-à-vis des déplacements des personnages), soit pour le temps réel.
+ La justesse de l'équilibre annexes/quête principale, juste ce qu'il faut pour qu'on ne perde pas le fil, juste ce qu'il faut pour pouvoir s'accorder une pause régulièrement.
+ Univers mêlant Steampunk et Fantaisie, qui se bonifie au fil des heures (la patte esthétique s'affirme pleinement dans les tous derniers environnements du jeu).
+ Visuellement très fin après application d'un petit patch de résolution. S'ajoute à ça un chara design de haute volée.
+ Les doublages toujours dans le ton, malheureusement présents pour un nombre limité de protagonistes. Qualité du doublage qui rejoint d'ailleurs la qualité d'écriture.
+ Quelques sympatriques rebondissements qui pimentent une trame finalement moins classique qu'il n'y paraît.
+ Un background riche et cohérent (dans le sens où la majorité des informations à glaner sur le monde enrichissent la trame et sont rarement complètement déconnectés).
+ Des références ponctuelles en pagailles, et parfois assez inattendues (Les Schtroumpfs entre autres).

+- Un pic de difficulté assez abrupte vers le premier quart du jeu (les mines du mont noir), non représentatif du reste de l'aventure, mais qui peut effrayer.
+- L'aspect open world sympathique mais sans grande utilité (il y a les lieux principaux, séparés par d'immenses étendues vides qu'on croirait générés aléatoirement, juste là pour proposer quelques combats aléatoires en mode voyage rapide).
+- Des musiques qui participent à l'ambiance, mais qui se comptent sur les doigts de la main.

- Décors tristement statiques (pas une feuille portée par le vent, pas une vague dans l'océan qui entoure le continent, rien)
- Les donjons: des mines, des grottes, des mines, et des grottes.
- Les compagnons qui n'interviennent que très rarement dans la trame principale et qui n'ont quasiment rien à dire quand on les interroge, ce qui les relais rapidement au rang de sac à dos sur patte.
- Des compagnons en plus de ça particulièrement stupides (j'hésite entre les fois où ils ramassent seuls des objets useless qui polluent leur inventaire et les fois où ils s'auto équipent d'un objet parce qu'ils le jugent puissant alors qu'en vrai c'est tout naze)
- L'interface et l'ergonomie perfectibles (impossibilité de vendre un objet dans l'inventaire d'un compagnon sans l'avoir au préalable transféré dans celui du personnage principal, aucun système de classement des quêtes genre fini/en cours, etc.)
- Un manque d'audace dans l'écriture des quête.

Mais au delà de tout ça Arcanum brille principalement par la richesse des possibilité qu'il offre au joueur pour aller au bout de l'aventure, qui font de lui un des titres à "choix" les plus aboutis auquel j'ai pu toucher.


Baten Kaitos Origins gc
Ushiwaka

le 25/07/2010
Edité le 27/07/2010
8
Une préquelle réussie que j'ai préféré à BK1.

Côté graphique peu de changement, les décors sont toujours aussi beaux, les nouveaux claquent autant que les anciens (Rasalas & le donjon Zaurak!) et le chara design est réussi, à mon goût un poil moins extravagant que BK1, ce n’est pas plus mal.
La refonte du système de combat est des plus plaisante, exit les combats un peu longuets, place au dynamisme. Plus jouissifs et nécessitants plus de réactivité et de réflexion quant à la constitution de son deck, du fait d’une plus grande difficulté, je les préfère à ceux de BK1 (sans pour autant les trouver meilleurs, simplement différents). A noter que comme le premier les affrontements sont biens mis en scènes avec de beaux effets.
Le scénario est réussi pour une préquelle et se paie même le luxe d‘être plus riche que sa suite, il amène habilement des éléments à la mythologie Baten Kaitos et réserve quelques bons rebondissements. De même de le casting surpasse lui aussi celui du premiers malgré un nombre réduit de protagoniste, les relations sont plus développés et les persos sont moins transparents, surtout Guillo, merci son franc-parler, ses piques toujours savoureuses et son doublage génial, un excellent personnage.

Mais le jeu rate selon moi le statut BGE à cause de certains points, à commencer par la mise en place du scénario, longue. Car malgré une entrée en la matière réussie et des "voyages parallèles" intriguants, le CD 1 se résume à 30 heures de "rends toi sur les îles une par une pour prêcher la bonne parole", on a connu plus palpitant. D’autant que la mise en scène est plutôt moyenne (tout comme le premier même si il y a du mieux), le moteur 3D est assez vieillot et les animations des cut scenes sont peu convaincantes ainsi les événements manquent de puissance, d’impact.
Enfin les nouvelles pistes de la bo ne m'ont que peu retenues, pas de Glowing Cloud qui te déchaine face à un boss ni de Mystery Crystal qui donne envi de flâner dans une ville simplement pour en écouter les notes.

BKO reste quoi qu'il en soit un très bon jeu qui mérite bien l'achat d'un free loader (qui ne servira certainement pas pour masse d'autres rpg...).
Baten Kaitos: Les Ailes éternelles et l'Océan perdu gc
Ushiwaka

le 18/08/2010
Edité le 22/08/2010
7
Si la forme du titre est quasi irréprochable (décors, design, musiques, magies), je suis bien plus mitigé sur le fond. Les combats tout d'abord, ok le système est original, cool, mais inintéressant pendant une bonne partie du jeu et ce n'est que sur la fin, quand les possibilités s'étoffent qu'il deviennent fun et que leur longueur se digère plus facilement. Les personnages quant à eux sont clichés et pour la plupart peu intéressants. Le scénario est inégale si l’on excepte quelque rebondissements bien amenés, la mise en scène médiocre n‘aidant pas (square faisait mieux sur ps1...) à procurer un quelconque émotion au joueur.
Bref bilan mitigé pour ma part.
Si la forme du titre est quasi irréprochable (décors, design, musiques, magies), je suis bien plus mitigé sur le fond. Les combats tout d'abord, ok le système est original, cool, mais il met pas mal de temps à devenir intéressant et ce n'est que sur la fin, quand les possibilités s'étoffent réellement, que les affrontements deviennent fun et que leur longueur se digère plus facilement. Les personnages quant à eux sont clichés et pour la plupart peu intéressants. Le scénario est plutôt inégal malgré quelques rebondissements bien amenés, la mise en scène médiocre n‘aidant pas (square faisait mieux sur ps1...) à donner de l'intensité aux événements ni à procurer une quelconque émotion au joueur...
Bref un bon titre même si pas mal de points le desservent.
Bloodborne play4
Ushiwaka

le 06/04/2015
8

Renommé et porté sur un nouveau support, même si l'âme fait place à un cœur sanglant, les artifices n’y font rien, la philosophie ne change pas : Bloodborne est un Souls. Un level design tortueux metroidvaniesque, des pièges à chaque coin de rue, un gameplay fin et exigent, des secrets par dizaine, une narration des plus obscures et j’en passe. Mais ne soyons pas non plus mauvaise langue ce quatrième opus apporte tout de même son lot d’ajustements. Premier et non des moindres : les combats se sont enfin extirpés des duels chevaleresques pour faire place à des danses sanglantes. Adieu les approches défensives qui disparaissent en même temps que les boucliers, suppression pure et simple de l’influence du poids de l’équipement pour permettre des esquives vives qu’importe notre attirail et augmentation générale du rythme des affrontements. Bloodborne se veut plus action et offensif et ça fonctionne, notamment face à des boss qui proposent des combats ultra rythmés face à des saloperies régulièrement foutrement véloces. Et second point la nouvelle direction artistique, là où les précédents lorgnaient vers la fantaisie noire cette nouvelle itération s’oriente vers une expérience plus horrifique. Bloodborne, c’est un peu découvrir les monstruosités qui se cache en dehors de la tour de Latria, si bien que la torche devient un compagnon de choix, pour sa fonction première évidement, afin d’éclairer les nombreuses zones où l’ombre règne, mais également pour le soutient chaleureux qu’offre sa flamme face à un bestiaire et des décors incroyablement malsains. Ironie amusante, le jeu exhibe quelques-uns des plus beaux panoramas et environnements de la série, grâce notamment à l’architecture fourmillant de détails et au travail sur les lumières et contrastes (avec toujours le petit « tu vois là-bas, t’y était tout à l’heure/t’y seras bientôt » que les développeurs adorent). Quelques instants de répit et d’émerveillement avant de replonger dans la noirceur.

Ceci m’amène à la dernière évolution et selon moi la plus marquante : Dark Souls introduisait le monde ouvert et une continuité logique entre les zones, Bloodborne peaufine cette logique à l’extrême. Tout d’abord en intégrant une unité de temps à l’aventure. Mais également en prônant une vraie cohérence entre les zones comme un pied de nez à la diversité à la limite de l’absurde de DSII : les enchainements sont fluides et l’idée de « sombrer dans un cauchemar » est palpables ; sans spoiler plus on progresse plus l’atmosphère devient surréaliste, génial. On regrettera tout de même, à l’instar de DSI la linéarité et la disparition des liaisons entre zones vers la fin du jeu.

Mais cette excellente amélioration n’arrive malheureusement pas sans sa grande régression. Si la catégorisation « action RPG » offrait un équilibre plus favorable au RPG dans les précédents, la tendance s’inverse avec ce Bloodborne, quitte à épurer le système à beaucoup de points de vue : moins de statistiques ; système de forge simplifié, bye les différents embranchements ; un set d’arme qui se contente d’un exemplaire de chaque type (katana, épée longue, etc.) ; et disparition quasi complète du système de loot d’équipement, seul reste des gemmes à attacher aux armes pour y incorporer divers effets. Un recentrage sur l’essentiel pas forcement néfaste, le système étant ainsi bien moins nébuleux que par le passé et d’un certain point de vue moins calamiteux (la forge des précédents sans guide, bonjour la prise de tête). Mais on ne peut que constater que ces choix limitent drastiquement la récompense de la créativité et la curiosité du joueur, ainsi que –je suppose, la rejouabilité du titre sur les traditionnel New game + de la série.

Pour résumer, Boodborne c’est comme avant, jusque dans la technique à l’ouest (inutile d’évoquer les temps de chargement, j’ai doublé ma consommation de clope électronique depuis que je m’y suis mis), voir même un peu moins bien qu’avant quand on pense à une partie de la richesse qu’il a sacrifié. Mais, et c’est ce que je préfère retenir, c’est également un titre qui avec son changement de rythme et d’atmosphère propose une expérience d’une intensité rare, même pour un habitué de la série. Quoi qu'il en soit si vous êtes néophyte, cet épisode est surement le moins abrupt pour se lancer, et si vous appréciez la série...ben vous êtes surement déjà dessus.


Breath of Fire V: Dragon Quarter play2
Ushiwaka

le 18/10/2014
7
Breath of Fire V c'est avant tout un ensemble de mécaniques et de choix esthétiques au service d'une mise sous pression constante du joueur: un compteur qui augmente en continu annonciateur de game over s'il atteint son maximum de 100%, des sauvegardes limitées en nombre et des points de sauvegarde extrêmement espacés, un contexte de vie souterraine nous privant de tout environnement en extérieur, un level design exigu, des protagonistes à l'aspect frêle et fragile, une difficulté relevée et j'en passe. Un parti prit très particuliers mais aussi très efficace en matière de sensations, chaque arrivée dans une "zone pacifique" par exemple sonne comme une petite victoire et un répit de courte durée avant de partir affronter un nouveau donjon. Car oui BoFV flirte avec le D-RPG et la répétitivité inhérente au genre. Répétitivité partiellement atténuée grâce à son gameplay: l’issue des affrontements étant décidé en combat mais aussi or combat (placement des ennemis dans le donjon, avoir la priorité en combat, possibilité de poser des pièges hors combat, etc.), le level design influx fortement dans la configuration de chacun d'eux.
Une aventure difficile mais aussi particulièrement gratifiante car tout échec provient d'une erreur de notre part, peu de place étant laissée à la chance. Le game over est d'ailleurs l'occasion de découvrir les mécaniques les plus atypiques du titre: il offre à ce moment la possibilité de recommencer le jeu depuis le début en conservant argent et Xp commune, ce qui débloquera des scènes "inédites" et nivellera logiquement la difficulté vers le bas.
Bref, c'était bien cool, et ça l'aurait été encore plus s'il avait proposé une "surcouche" de mécaniques dans le système de combat, de bestioles dans le bestiaire ou autre. Car si la répétitivité est atténuée par certaines idées bienvenues, la lassitude finie quand même par se pointer, surtout quand tu recommences l'aventure comme le jeu t'y encourage (ce qui est nécessaire pour profiter pleinement de scénario).
Castlevania: Symphony of the Night play
Ushiwaka

le 05/01/2011
Edité le 05/01/2011
7
Un bon hybride entre Super Metroid et les Castlevania classiques, si l'aspect RPG apporte un plus à la saga, notamment en terme de richesse, je ne peux m'empêcher de penser que cela ampute les combats d'une grande partie de leurs intérêts, moins fins que ceux de Richter dans Dracula X par exemple. Si l'aspect bourrin des affrontements normaux (faut voir la tronche des fight avec la Crissaegrim) est pardonnable, le jeu faisant place à l'exploration, ça ne l'est en revanche pas pour les boss, pour la plupart, simples et inintéressants, le comble pour un Castlevania.
Après côté esthétisme, musiques et level design, force est de reconnaître que c'est le quasi sans faute pour Konami, l'arrivée de Ayami Kojima au design est d'ailleurs, pour moi, l'une des meilleurs choses qui soit arrivé à la série.

Chrono Cross play
Ushiwaka

le 24/11/2009
Edité le 06/12/2009
9
+ Ambiance excellente, graphismes colorés, de très beaux décors précalculés, une réalisation générale de très bonne facture
+ La bande son de Mitsuda qui participe grandement à l’immersion
+ Les deux mondes parallèles
+ Le système de combat avec la grille d’éléments, les 3 niveaux d’attaques de base, la gestion de la Stamina, la fuite efficace à 100%…
+ L’introduction en CG et sa musique
+ Nombre conséquent de personnages jouables
+ Une partie des personnages charismatiques et intéressants (Lynx et Harle en tête)
+ Le scénario génial
+ Tout le passage de la mer morte dans le monde 1 ultime

+- Très facile dans l’ensemble, à part quelques combats

- Les invocations inutiles: obtenues très tard et difficilement plaçables
- Le thème de combat bof
- Une partie des personnages biens nazes

Un jeu qui s’ajoute à la déjà bien fournie liste des merveilles de Square
Chrono Trigger snes
Ushiwaka

le 07/12/2009
Edité le 15/03/2010
7
+ Graphismes magnifiques sur snes
+ Le Design Toriyama même si c'est déjà vu
+ Les musiques géniales de Mitsuda
+ Le scénario et les voyages dans le temps
+ La variété des environnements
+ Des passages cultes
+ Magus

Malgré toutes ces qualités, je n'apprécie pas le jeu plus que ça, question de goûts surement et j'ai même un gros soucis avec, je ne prends aucun plaisir dans les combats, je ne serais l'expliquer quoi qu'il en soit c'est assez problématique quand on parle d'un rpg.
Chrono Trigger nds
Ushiwaka

le 07/12/2009
Edité le 24/02/2010
7
+ Le Design Toriyama même si c'est déjà vu
+ Les musiques géniales de Mitsuda
+ Le scénario et les voyages dans le temps
+ La variété des environnements
+ Des passages cultes
+ Magus
+ Possibilité de jouer au stylet ou à l'ancienne

Malgré toutes ces qualités, je n'apprécie pas le jeu plus que ça, question de goûts surement et j'ai même un gros soucis avec, je ne prends aucun plaisir dans les combats, je ne serais l'expliquer quoi qu'il en soit c'est assez problématique quand on parle d'un rpg.

Crisis Core: Final Fantasy VII psp
Ushiwaka

le 06/12/2009
Edité le 06/12/2009
6
+ C’est beau, une claque sur psp
+ Les combats dynamiques et la part de « chance » dans ces derniers
+ Les materias
+ La fin
+ Musiques sympas (merci l’ost de FF7 qui aide pas mal pour les remix)

- Ajouts scénaristiques faciles
- Extrêmement linéaire
- Très court
- Zack, mon dieu mais quel personnalité de jeune débile t’on t-il créé? Désolé je n’imaginais pas du tout le personnage ainsi
- Genesis
- La relation Aeris/Zack et Zack/Cloud sous exploitée
- Les quêtes annexes répétitives

Si le jeu ne s’appelait pas FF7 il aurait mérité un bon 3,5 or en tant que complément à ce très grand jeu, il est loin de lui faire honneur.

Dark Souls play3
Ushiwaka

le 22/01/2012
9
Le jeu bug, il lag, le système pas parfait, les collisions sont parfois foireuses, ect.
Ok, qu'importe, tous ces défauts sont peu de choses face une aventure aussi marquante, pour faire court, c'est de loin le meilleur A-RPG auquel j'ai pu toucher.
Si le gros du système de jeu, des mécaniques -aussi bien pour venir à bout des ennemis que des boss- est hérité de son prédécesseur, le monde "ouvert" fait ici toute la différence, il est le coeur de ce qui rend l'expérience Dark Souls plus intense encore, plus immersive.

Une de mes meilleures expériences sur cette génération.
Demon's Souls play3
Ushiwaka

le 14/06/2011
Edité le 05/09/2011
8
A la manière d'un Vagrant Story, c'est un des rares RPG que j'ai adoré avant tout pour son gameplay.
Extrêmement bien foutus, les affrontements se rapportent souvent à du 1 contre 1 où la mémorisation des paternes de l'adversaire est primordiale, de plus le placement des ennemis et pièges est immuable, la progression par l'échec est donc de mise. Le principe de soul est également très addictif, et rend l'exploration encore plus palpitante, que ce soit pour récupérer ses points d'expériences perdus lors de sa dernière défaite, où pour poutrer le boss et récupérer son corps perdu également lors d'une méchante rouste.
La construction des niveaux tout comme le soin apporté à leur ambiance des plus noire force le respect, chaque monde est à la fois unique dans son esthétique, mais aussi dans son architecture, ce qui rend la première exploration de chacun d’eux assez marquante, et c'est sans parler des boss qui clôturent chaque niveaux. Je crois me souvenir pendant encore un moment de ces châteaux, de ces mines et de ces marrais, somptueux... (je pesterai peut être contre l'absence de musiques -sauf lors des affrontements de boss- même s'il m'est difficile d'imaginer DS avec)
Ajoutons à ça un système d'évolution, d'équipement, d'influence de nos actions sur la difficulté, j'en passe...et on obtient le jeu qui se rapproche, aujourd'hui, le plus de l'idée que je me fais de l'A-RPG. Théoriquement c'est parfait. Evidement dans l'application, quelques problèmes de caméra, de lock, de "sauts" (lol les phases de plate forme) & d'errance d'IA sont à noter. Et mourir -ou réussir par la triche- à cause des lacunes du titre, y a rien de pire, surtout dans Demon's Souls.
A la manière d'un Vagrant Story, c'est un des rares RPG que j'ai adoré avant tout pour son gameplay.
Extrêmement bien foutus, les affrontements se rapportent souvent à du 1 contre 1 où la mémorisation des paternes de l'adversaire est primordiale, de plus le placement des ennemis et pièges est immuable, la progression par l'échec est donc de mise. Le principe de soul est également très addictif, et rend l'exploration encore plus palpitante, que ce soit pour récupérer ses points d'expériences perdus lors de sa dernière défaite, où pour poutrer le boss et récupérer son corps perdu également lors d'une méchante rouste.
La construction des niveaux tout comme le soin apporté à leur ambiance des plus noire force le respect, chaque monde est à la fois unique dans son esthétique, mais aussi dans son architecture, ce qui rend la première exploration de chacun d’eux assez marquante, et c'est sans parler des boss qui clôturent chaque niveaux. Je crois me souvenir pendant encore un moment de ces châteaux, de ces mines et de ces marrais, somptueux... (je pesterai peut être contre l'absence de musiques -sauf lors des affrontements de boss- même s'il m'est difficile d'imaginer DS avec)
Ajoutons à ça un système d'évolution, d'équipement, d'influence de nos actions sur la difficulté, j'en passe...et on obtient le jeu qui se rapproche, aujourd'hui, le plus de l'idée que je me fais de l'A-RPG. Théoriquement c'est parfait. Evidement dans l'application, quelques problèmes de caméra, de lock, de "sauts" (lol les phases de plate forme) & d'errance d'IA sont à noter. Et mourir -ou réussir par la triche- à cause des lacunes du titre, y a rien de pire, surtout dans Demon's Souls.
Deus Ex play2
Ushiwaka

le 20/03/2013
Edité le 21/03/2013
6
Deus Ex est un peu l'exemple parfait du titre qui peine à se relever après s'être fait mettre au tapis par Chronos.

Car si il conserve ses forces, dans le level design et les différentes possibilités d'approche notamment -et il faut insister sur ce point car on ne se retrouve jamais obligé d'accomplir un objectif d'une manière précise- il ne procure que peu de fun du fait de la raideur de JC, l'ia d'une autre époque ou l’absence de feeling lors de l'utilisation des armes à feux. La méthode infiltration a cependant globalement mieux résisté aux ravages du temps, puisque elle fait appel à plus de lenteur et de recherche dans l'itinéraire. Et puis il faut avouer qu'on prend un certain plaisir à être discret et prudent dans un jeu sortis à une époque ou la vision à travers les murs n'était pas encore un standard.

C'est un peu le même constat côté visuel, car si techniquement le jeu est évidement dépassé, c'est aussi à cause de sa direction artistique trop souvent quelconque, proposant régulièrement des décors froids et impersonnels trop peu représentatifs selon moi de la noirceur d'une éventuelle dystopie futuriste, et souvent très proches de zones urbaines contemporaines. Et je ne pense pas que l'âge soit complètement en cause sur ce point, en atteste la forte personnalité visuelle, encore aujourd'hui, de jeux comme Perfect Dark ou The Nomad Soul. Après je nuancerais en précisant que le chara design, quelques environnements (hong Kong entre autre) et l'aspect crasseux de cette aventure exclusivement nocturne nuance un peu ce constat, mais trop peu. Heureusement deux éléments donnent une atmosphère à l'insipide ruelle que l'on traverse. Tout d'abord la musique, qu'elle donne dans le symphonique dans la cathédrale de Paris, l'exotique à Hong Kong ou l’ambiant électronique dans les couloirs de l'UNATCO, c'est une réussite. Second élément le background, offert au joueur par bribes à travers les pnjs et des journaux ou livres éparpillés ça et là, qui se révèle relativement riche et donne de la densité au monde parcouru.

Enfin, le scénario d'anticipation est extrêmement intéressant et bien traité, scénario porté par un casting réussi (même les "boss", coucou human revolution), de grands enjeux influencés par nos actions, des rebondissements plutôt inattendus et bien entendu des problématiques sur la globalisation de l'information, le contrôle, le progrès, et j'en passe.

.Si je devais résumer les deux épisodes auquel j'ai joué, Deus Ex 3 est plus agréable à jouer là où le premier est bien plus intéressant à suivre, espérons que le futur de la série proposera un épisode qui réunira le tout. En attendant, qui sait, la référence Cyberpunk arrivera peut être prochainement de Pologne....
Deus Ex: Human Revolution xb360
Ushiwaka

le 24/10/2011
Edité le 20/11/2011
7
Je ne cacherais pas une certaine déception, ce Deus Ex fini, principalement dû au déséquilibre entre la première et la seconde partie du jeu, et donc, une baisse d'enthousiasme passé la moitié.

Première moitié ultime, des cités somptueuses à découvrir -car oui, esthétiquement, Deus Ex déboîte-, la liberté de pouvoir y flâner ou bien se faire à la suite les missions principales, ces premières heures, je ne tenais plus.
Malheureusement en seconde partie tout s'essouffle, retour dans les villes déjà explorés et enchaînement de missions sans temps mort.
De plus, plus on avance, plus ont s’aperçoit que les tenants et aboutissants du scénario reste très classiques. Les boss comme une grande partie des protagonistes ne m'ont pas non plus retenu, la découverte de leur psychologie/histoire reste limitée, pour ne pas dire parfois inexistante. Je noterais tout de même un travail sur l'univers assez remarquable.

Je n'oubli bien sûr pas le gameplay/level design génial et les différentes approches grisantes (seule ombre au tableau l'ia perfectible), l'aventure dans sa globalité reste impeccable de ce côté là.

Bref, un bon titre bien évidement, j'espère que son succès commercial engendrera un nouvel épisode qui ira encore plus loin!
Diablo III: Ultimate Evil Edition xb360
Ushiwaka

le 11/01/2015
5
C'est assez triste à dire mais je suis convaincu que dans quelques mois, si je repense au jeu, la seule chose qui me viendra à l'esprit sera la maitrise technique stupéfiante dont fait preuve Blizzard lors des cinématiques. Tout est plus ou moins là, on trimballe notre petit personnage dans une zone labyrinthique, remplie de monstres à tabasser. On les dessoude avec beaucoup d'impact dans les coups jusqu'à l'objectif dont le seul intérêt est évidement scénaristique est d'obtenir la clé qui ouvrira la prochaine zone labyrinthique afin de poursuivre cette merveilleuse montée en puissance. Dieu que c'est chiant. Tout d'abord parce que la version console n'offre aucune difficulté jusqu'au lvl 60, soit 30 bonnes heures à rouler sur le monde sans besoin de réfléchir à la synergie entre pouvoirs/joueurs, à s'attarder sur le système de gemmes. Ensuite parce que le level design est incroyablement fade. Fade d'une part esthétiquement, le désert a la même tronche qu'un millier de désert déjà vu ailleurs ; et c'est la même pour la zone de glace, le paradis, etc. Et fade en terme de structure, des donjons à étages et des zones ouvertes toutes construites de la même façon, un brin d'espoir lors du combat final de l'acte deux, bien mis en scène avec une caméra qui quitte les cieux pour se coller à l'horizontale, mais ce n'était qu'une lueur aussi vite apparue qu'éteinte.

Voila, Diablo 3 respecte scrupuleusement le guide du bon Hack'n Slash, c'est fourni, c'est rigolo parce que ça se joue avec des potes, mais c'est creux...J'vous ai dis que les cinématiques étaient cools ?
Dragon Quest V nds
Ushiwaka

le 26/11/2009
Edité le 21/02/2010
7
Dragon Quest V...ben c’est du Dragon Quest mais avec un scénario, l’histoire est pas exceptionnelle évidement mais bien meilleur que les autres épisodes auquel j ’ai pu jouer, l’idée de générations reste sympathique, avec de bons rebondissements et le tout qui colle parfaitement à l’univers Draque.
Dragon Quest VIII: L'odyssée du Roi Maudit play2
Ushiwaka

le 29/01/2010
8
Une grande aventure pour peu qu'on ne soit pas allergique aux habitudes de la série (système de combat simple, scénario basique, design Toriyama, ect.). Son excellente réalisation mettant très bien en valeur la beauté et l'immensité de ce monde, de plus l'humour est très présent, les personnages sont attachants et j'ai pris beaucoup de plaisir à suivre cette fine équipe dans leur épopée. (Et merci pour l'orchestration des musiques et le soin apporté à la forme des menus pour les version européenne et américaine, très appréciable).
Dust: An Elysian Tail xb360
Ushiwaka

le 24/01/2013
Edité le 24/01/2013
6
+ Une 2D magnifique qui fait pleinement ressortir une direction artistique féerique
+ Une certaine volonté de variété dans le level design
+ Combats pêchus et fluides
+ De la quantité dans les annexes
+ L'humour de Fidget

+- Musicalement sympatique

- Un gameplay terriblement creux
- Un chara design parfois assez hideux
- La phase finale redondante (même schéma sur plusieurs tableaux, le boss final que tu crois qu'il est mort mais en fait non)
Fable II xb360
Ushiwaka

le 07/01/2010
Edité le 29/01/2010
5
+ Bonne ambiance
+ Bon charadesign (à part que mon héroïne louchait méchamment)
+ Bonne musiques
+ Réalisation
+ Doublage français pas mauvais
+ La personnalisation sympathique

- Un scénario qui peut se targuer de pouvoir tenir sur un post-it
- Un scénario en plus de ça très court
- Persos peu charismatiques
- Très simple
- Système de bien et de mal peu poussé
- Relations sociales limités
- Système de magie
- Le fameux chien qui sert à rien, aussi attachant qu’un cafard qui aurait élu domicile dans le mur de votre salon
- Des bugs divers et variés
- WORST END EVER
- Un jeu globalement assez creux

Je suis surement de mauvaise foi mais c’est l’un des jeux qui m’a fait acheté la console, c’est dire si la déception était grande (heureusement qu’il y a eu Mass Effect pour me consoler xD) et en plus de ça le titre s’est fait encensé par la presse, je cherche encore pourquoi.
Un jeu à faire pour sa plastique et son environnement sonore, le reste…
Modifir un commentaire :
X
$_$ >_< <_< :!: :!: :( :) :- :6: :a: :alien: :banana: :bat: :bave: :bear: :berk: :blush: :boss: :bounce: :bye:
OK
0 connecté
Legendra RPG V4.8.42 © Force 2024 - Mentions légales
Webmaster : Medion