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154 commentaires
Final Fantasy III nds
Chipstouille

le 17/06/2010
Edité le 01/06/2013
2
Le nerf de la guerre sur cet épisode restera pour moi la difficulté. Trop élevée dans la version NES, revue à la baisse dans cet épisode DS (tout du moins pour le début avec les transformations en grenouilles ou mini) elle reste ici très déséquilibrée (Gigameth... Argh!).
Si le système de job ne s'avère pas très profond (alors ce job... bourrin ou pas bourrin?) les pistes sont brouillées par une période de transition avec des statistiques diminuées, le tout manque de fluidité (vivement FFV, et surtout FFX-2)

La version DS ajoute également un système de zoom pour trouver les objets cachés, système littéralement abandonné par l'équipe de développement passé la moitié du jeu...

Le gros plus du jeu reste son aspect crépusculaire, comme l'impression que l'on vit les derniers jours du monde et que la fatalité peut nous tomber dessus à tout moment. Ceci étant sublimé par le niveau de fin, plutôt stressant, avec un point de non retour non signalé et un minimum de 4h de jeu sans point de sauvegarde... (cette version DS dispose tout de même d'un système de "pause" vous permettant d'arrêter votre console pour reprendre votre partie en cours plus tard, ouf!)

Enfin tout ceci reste quelque chose à réserver aux fans viscéraux de la série...
Final Fantasy XIII xb360
Chipstouille

le 12/06/2010
Edité le 15/03/2011
4
Impression mitigée. Apparemment inverse de la majorité (j'ai largement préféré le début dirigiste à la fin super répétitive et beaucoup moins soutenue en terme de rythme...)

Un FF de plus qui ne m'a fait rêver qu'à travers ses somptueux visuels. L'histoire m'a lâché la main une fois les révélations principales effectuées (on passe d'un huis clôt aux relations tendues à la petite maison dans la prairie...sans la maison) c'est à dire trop rapidement pour être honnête. Si la toute toute fin rattrape un peu les choses, je me souviendrais surtout m'être baladé dans des couloirs à répétition pendant des heures et des heures.

Le plus gros défaut du jeu est à mon avis la longueur des niveaux qui dessert le rythme rapide qu'essaye d'insuffler le jeu via son système de combat (génial, soit dit en passant). Le système d'upgrade des armes/accessoires également n'est franchement pas top : tout à l'aveugle, 0 subtilité... (et pratiquement inutile, d'ailleurs)

En revanche, le jeu - excusez-moi l'expression - a des couilles. Pas de village (choix évident après le désastre de FFXII sur ce plan), pas de MP, plus besoin de se restaurer entre chaque combat, possibilité de reprise avant le combat en cas de game over: que du bonheur! Je regrette même que Squenix n'aie pas poussé le bouchon un peu plus loin comme proposer les achats, les upgrades d'armes et les sauvegardes directement dans les menus disponible tout le temps...
Mystic Quest gb
Chipstouille

le 08/06/2010
Edité le 01/06/2013
5
Mes souvenirs sont très flous, mais je ne me rappelle pas avoir jamais été dithyrambique sur ce jeu. Sympatoche était l'adjectif qui lui convenait à l'époque. Aujourd'hui, il est carrément dépassé.

Ce que je lui ai toujours reproché, c'est sa maniabilité, un peu rigide, en particulier au niveau des déplacements. Il faudra que je me frotte un jour à son remake...

Reste une aventure dont je n'ai pas décroché tout du long, et un type de jeu qui se faisait trop rares dans nos contrées à cette époque...
Dragon Quest V nds
Chipstouille

le 08/06/2010
Edité le 18/10/2010
6
Le charme de la série opère toujours, et c'est sans doute l'essentiel. Le coup des générations est très léger niveau Gameplay, bien qu'il donne lieu à quelques scènes poignantes.

Bref, Dragon Quest, on aime ou on déteste.

Sur cet épisode, je reprocherais cependant l'approche très "débrouillez-vous". S'il faut également pas mal de recherche dans la progression du VII, ce cinquième opus pèche par une suite de lieux non indiqués, d'items trouvés sans utilisation apparente, et d'un scénario qui se met en place pièce par pièce bien malgré lui...

Côté remake, on a revu les choses avec un peu plus de rythme (ce qui n'est franchement pas un mal) mais le lifting n'est pas aussi salvateur que celui du IV.

En gros sympa, mais pas forcément inoubliable.
On attend quand même le remake du VI.
Heroes of Might & Magic: Complete Edition pc
Chipstouille

le 31/05/2010
Edité le 31/05/2010
8
Je ne vais pas contredire les autres chanceux qui ont ce coffret comme moi. Niveau artbook, jeu de carte, etc. c'est un pur régal (bien que les goodies soient principalement axées sur le 5eme épisode, celui qui propose le design le plus soigné au passage). Et le prix était en effet plus qu'avantageux (80€ neuf en 2008)

Mon seul regret sera que les anciens heroes n'ont pas franchement bénéficié d'un portage très soigné sur les dernières générations de PC. En gros ça tourne, mais difficilement. Sur le second en particulier, je me heurte à de nombreux bugs. Au niveau des musiques également, on ne peut pas profiter des musiques "avec voix" du 2nd épisode...

Bref, je préfère les portages type Xbox Live ou Wiiware, au moins on a des versions testées et approuvées...
The Elder Scrolls IV: Oblivion ~Game of the Year Edition~ xb360
Chipstouille

le 08/05/2010
Edité le 08/05/2010
8
Ahhh Oblivion...
4 ans pour en venir à bout, avec pas moins de 3 tentatives différentes et 3 pauses dans la dernière.
Un jeu magique, où l'on peut tout faire ou presque (à part du rôleplay...), 20h pour découvrir l'ensemble des ficelles du jeu (pas plus), 20h un peu plus difficiles où l'on a l'impression de faire du sur place, et le reste, ce n'est que du bonheur.

Le gros défaut, donc, c'est l'aspect répétitif. Oblivion dévoile tout son jeu très rapidement... Les quêtes manquent un chouilla de variété (surtout si vous alternez la guilde des guerriers avec la quête principale... Je recommande vivement la guilde des voleurs!).
L'autre, c'est le système de level-up... Trop facile à "craquer" (il suffit de choisir les bonnes spécialités pour monter rapidement), les développeurs ont pris le parti de faire monter le level des ennemis en même temps que le votre. Résultat, certains choix peuvent vous conduire à une impasse (grosso-modo la montée au level 10...). Au final il vaut même mieux choisir un panel de spécialités varié pour ne pas monter trop vite... Contre nature par essence, d'autant que le level-up est à proscrire.

La version française est également à bannir, merci la traduction qui ne tient pas compte d'une énigme cruciale pour avancer dans la quête principale. Et je ne parle pas des bugs qui posent parfois des problèmes pour avancer (difficile de voir le comte de Skingrad par exemple, une fois qu'une certaine quête l'aura bloqué à jamais dans sa chambre...) - la version XBox 360 nous économise au moins les problèmes de compatibilité matérielle.


Oblivion offre une expérience de jeu unique, face à cela s'oppose un manque de finition de la part des développeurs. Difficile d'avoir un avis tranché...
Il reste un jeu vidéo marquant et une expérience forte.
Darksiders xb360
Chipstouille

le 08/05/2010
Edité le 01/06/2013
7
Du bel ouvrage, un Zelda pour les "vieux" en quelque sorte. Rien de franchement original malheureusement, si ce n'est quelques énigmes bien foutues.

Le rythme est bon, la variété est présente, les musiques sont absentes mais les bruitages font le boulot, question design ça va du moyen au très bon en passant par la case "super classe" en de rares moments.

Bref, si vous êtes féru du genre (action-aventure avec une touche Beat them all), c'est une erreur de passer à côté. Si vous ne jouez qu'à 2 jeux par an, ce n'est peut-être pas le meilleur choix...

Si vous n'avez qu'une XBox 360 et pas de PS3, Darksiders est sans doute la meilleure alternative à un God of war.
Wild ARMs play
Chipstouille

le 18/04/2010
Edité le 01/06/2013
5
L'idée de refaire un Zelda "3" à la sauce RPG avait bien pris à l'époque, et vu le niveau des productions 3D en 96, revenir à une 2D soignée était une idée plus que salutaire. Hélas, coincé entre un Suikoden et un Final Fantasy VII (sauf version FR) qui auront pris un beau tournant question narration, Wild Arms accuse son age avec beaucoup plus de gène. Les dialogues réduits à leur plus simple expression nous font suivre non sans peine une histoire inutilement compliquée et paradoxalement de profondeur nulle (vive Dragon Quest 1er du nom). Difficile au final pour l'aventurier en herbe de connaître sa prochaine destination sans errer au hasard, encore plus lorsque quelques énigmes plutôt corsées viennent freiner vigoureusement la progression.

Ceci étant, le jeu conserve un certain charme, qui n'a rien à voir avec son univers prétendument Western (3 chapeaux de cow-boy, un seul flingue, un village indien: le Western à la japonaise!). Difficile de s'emballer totalement pour Wild Arms. Difficile également de bouder son plaisir.
Castlevania: Dawn of Sorrow nds
Chipstouille

le 18/04/2010
4
Dawn of Sorrow se contente simplement d'appliquer à la lettre la recette de son prédécesseur. On ne va pas s'en plaindre puisque c'est le meilleur opus depuis SOTN.

La différence majeure réside dans la difficulté des boss revue à la hausse, ainsi qu'un soupçon d'originalité les concernant, qui sauvera le jeu pour ma part d'un avis trop défavorable.

On mettra de côté la piètre qualité de la version FR... Ceci dit la VO ne volait peut-être déjà pas bien haut...
Parasite Eve II play
Chipstouille

le 18/04/2010
Edité le 01/06/2013
1
Un survival horror qui peine à s'aligner avec les ténors du genre (la même année sortent RE Code Veronica et Dino Crisis 2). Le jeu ne corrige pas les défauts principaux du premier, en particulier le manque de doublages (crucial pour un genre qui s'inspire tant du cinéma, et pour une série qui le clame haut et fort) De même, l'ambiance "cavalier solitaire" est une nouvelle fois ratée (Silent Hill était bien plus réussi sur l'aspect solitude et abandon).
Pire, ce deuxième épisode se paye le luxe d'abandonner les principales qualités de son prédécesseur. Finit le genre hybride qui faisait sortir son ainé du lot, Square a pompé Resident Evil sans vergogne. Finit aussi les T-rex cracheurs de feu sur décor New-Yorkais. Ici on se bat contre des orangs-outangs au sourire attendrissant dans des hôtels miteux du désert américain.
Bien sûr, tout ceci n'est rien en comparaison de la maniabilité exécrable du tout. Si on ignore le choix des touches qui va à l'encontre de ce que propose (toute) la concurrence, on se retrouve tout de même à devoir éviter des tirs rectilignes avec un personnage pédalant dans la choucroute dans une série de couloirs sans possibilité de se planquer... Frustrant!
Sans ambition aucune, ce deuxième épisode de Parasite Eve 2 mérite la poubelle, là où en se contentant d'améliorer la recette de son prédécesseur, il aurait pu redonner un bon coup de fouet aux 2 genres dont il hérite très maladroitement, le Survival-horror et le J-RPG...
Mass Effect 2 xb360
Chipstouille

le 10/03/2010
Edité le 01/06/2013
7
Globalement on retire plus de positif que de négatif de ce Mass Effect 2. Enfin un RPG orienté action dont la maniabilité n'a rien à envier à un "vrai" jeu d'action. De ce fait, on pourrai résumer le GamePlay à un bon clone de Gears of war, un étalon du genre, actuel qui plus est. On pourra épiloguer sur la chute du nombre de compétence, je la trouve pour ma part tout à fait appropriée, le système est moins fouilli et plus accessible, le choix de l'équipe constitue ainsi une vrai décision tactique. L'équipement minimaliste? Un défaut en mois par rapport au premier épisode (également fouilli de ce côté-là). Rajoutons à cela que le principal défaut du premier, à savoir les quêtes secondaires très bas de plafond (décors répétitifs, planètes désertiques...) a carrément été supprimé. Le scan des planètes n'est pas si gonflant qu'il n'en n'a l'air, pour peu qu'on ne s'attaque qu'aux planètes aux ressources abondantes et qu'on optimise la vitesse du scan et le nombre de sondes rapidement. J'espère que les développeurs noteront qu'on s'en passera bien pour le 3e épisode. Les choix audacieux sont donc dans l'ensemble de bonnes évolutions.

On peut ajouter à cette liste de qualités (tout dépend de votre appréciation des jeux d'action) le soin particulier apporté au respect des choix que vous aurez effectué dans le premier épisode (pour peu que vous repreniez votre personnage). Il s'agit d'une prouesse notable et qui n'a à ma connaissance pas d'équivalent actuel. Quand on a un peu titillé les différentes possibilités du premier, on hallucine de voir tout un pan de jeu autour d'un personnage qui aurait pu mourir dès l'épisode précédent.

Le vrai problème, car problème il y a, se situe peut-être plus dans le schéma assez répétitif du jeu. En gros l'aventure se résume à une succession de recrutements et de quêtes annexes pour rendre chaque nouvelle recrue loyale. Cela aurait été sympa si les personnages avaient été aussi bien développés que dans le premier épisode, mais les conversations tournent vite à la farce (mention spéciale à la romance avec Jacob si vous aviez choisi un personnage féminin - l'animal vous renverra littéralement "chier" durant les 2/3 de l'aventure pour peu que vous l'aillez un peu trop titillé au début du jeu). En gros, les premiers personnages recrutés auront très vite fait d'avoir vidé tout leur sac et le background se révèle parfois très pauvre (Jacob, Jack, l'Asari...) , assez frustrant quand on voit la relation que l'on pouvait développer avec à peu près tous les persos du premier excepté le Turien (0 de charisme le Garrus)
Ce n'est pas un gros défaut en soi, mais de manière générale, chaque planète ou personnage, peut-être grâce au rythme plus lent du premier, donnait l'impression d'avoir été un peu plus travaillée...Au contraire dans Mass Effect 2, la magie opère moins et le joueur repère vite les ficelles, que ce soit dans les dialogues ou dans les phases d'actions...
L'autre petit problème est que de "pragmatique", on passe à "gros bourrin bas du front", la divergence bien/mal n'a pas la finesse du premier épisode...

Dans l'ensemble Mass Effect 2 se digère vite, trop vite peut-être. Il s'écarte assez du premier pour avoir sa propre personnalité, même si l'on pourra regretter quelques choix (essentiellement une question de dosage entre quantité et qualité) Il nous fait pourtant beaucoup espérer du 3 qui, s'il prend tout autant en compte et avec autant de soin que ce deuxième épisode les choix cumulés des joueurs de Mass Effect 1 & 2, promet encore de belles heures de jeu. Pas un coup de génie, mais la confirmation d'un coup de maître. Après le très décevant Dragon Age (et je reste poli), Bioware est parvenu à remonter quelque peu dans mon Estime...
Vagrant Story play
Chipstouille

le 22/10/2009
Edité le 19/04/2010
6
J'ai longtemps eu une frustration vis-à-vis de Vagrant Story. Il est beau, aussi bien pour les yeux que pour les oreilles (notons l'exceptionnelle première partie du thème "the meeting"), il est stylé, il est ambitieux... Vagrant Story réunit, sur la forme, tous les ingrédients nécessaires et plus encore.

Sur le fond, le jeu se dote d'une certaine complexité. Ce n'est pas un défaut en soit, mais quelques indications supplémentaires manquent cruellement au néophyte. Un bête tutorial, en somme, n'aurait franchement pas dépareillé. La non-activation par défaut des options permettant de visualiser les modifications des stats des armes et armures est le point le plus aberrant. Le jeu est donc d'une certaine manière pensé à l'occidentale (stats à foison sur lesquelles le joueur doit prendre des décisions) le tout dans un écrin oriental - japonais tout du moins - qui trompe.

Il est difficile, après avoir finalement maîtrisé l'objet, de donner un avis purement objectif. Le jeu est très opaque, contre-nature (changer son équipement entre presque chaque affrontement, étrange non?), et pourtant se révèle un trésor d'ingéniosité. Au final la difficulté consiste presque uniquement à gérer son inventaire (8 armes maxi, aïe) si ce n'est le boss final impossible à battre en "forçant" à coup de 5HP de dégâts de moyenne jusque là... (Ce que j'ai fait dans ma première partie, mais que c'est d'un lourd!). Pour avoir la grande satisfaction de voir la fin de ce jeu, il faut le maîtriser dans ses derniers retranchements...

Ce sont quelques paramètres et le manque de tutorial qui peuvent donc plomber ce jeu (il est tout de même regrettable que les enemis n'aient jamais de stats négatives ou presque alors que Ashley doit toujours composer avec...). Si vous en êtes resté à une tentative avortée lisez l'introduction d'une soluce. Sans spoiler, vous vous rendrez service, et Vagrant Story vaut bien que l'on s'y réessaye.

Avouons qu'il s'en est fallu d'un chouilla pour que j'adule ce jeu.
The Legend of Zelda: Twilight Princess wii
Chipstouille

le 22/10/2009
Edité le 01/06/2013
5
Twilight Princess remet le couvert pour la série Zelda. Epopée "fantasy" de Nintendo, toujours rien de réellement neuf à se mettre sous la dent, si ce n'est quelques idées éparses et bienvenues dont Nintendo a toujours su faire preuve.

On attendait un jeu "retour aux sources", on l'a. Impression de copier collé volontaire pour un jeu assez stylé au demeurrant. On apprécie un peu, notamment, le durcissement du ton, comme cette ambiance sonore empruntée à Silent Hill pour les passges dans le monde des ténèbres. On lui reprochera cependant son filtre jaunâtre et ses effets de lumière forcés rendant la visibilité difficile par moment. La maniabilité de la Wii n'est pas optimale (la pèche est un calvaire, sans parler de vouloir enchaîner les différentes techniques de combat ou des joutes à dos de cheval qui étaient déjà un problème sur Nintendo 64). Pour le cheval voyez Assassin's Creed sorti l'année suivante par exemple, bien plus agréable à conduire que ce bourrin d'épona rigide au possible...

On a de nouveau cet épineux problème face à l'argent. Bourse trop petite, rubis en veux-tu en voilà, possibilité de dépenses pour ainsi dire absentes... Un dosage digne d'amateurs, à croire que le jeu n'a pas été testé. Vous laisserez le contenu d'un coffre sur deux derrière vous... Frustrant!

Question palais, le jeu s'enferme sur lui-même. A l'instar d'un Starfox Adventures, certains objets ne deviennent utile que dans le dongeon où on les obtient ou presque. L'ensemble fait très (trop) "old school" comparé à cet effort de réalisme constant tout au long du jeu. Bien sûr il y a l'escalier pivotant dans celui de l'eau ou encore ce manoir de glace à mi chemin entre Resident Evil et, pour ceux qui s'en souviennent, la petite maison de Sibérie du Docteur Jivago, aussi froide que belle, effrayante et poétique... Mais dans l'ensemble ce qui faisait autrefois le point fort de la série le traine ici le tout vers le bas. Fort heureusement (?) cette part du jeu tend à se réduire de plus en plus au fur et à mesure des épisodes au profit du reste (monde ouvert, quêtes annexes, quêtes inter-palais, un peu plus varié et ouvert dans sa conception (le combat du sumo, les colliers de perles, etc.).

On ne constate donc pratiquement aucune évolution de la série sur le fond en 10 ans et c'est bien triste. On dira même que le jeu dans ses rares nouveautés tend à plus repiquer ses idées ailleurs qu'à réellement trouver sa propre voie. L'enchaînement village dans la forêt > Gorons dans la montagne de feu > Zoras au lac Hylia finit par franchement lasser.

Pour ma part, en tant que 8e épisode, je reste donc sur ma faim. J'ai même du me forcer durant les premières heures, pleines de répétitions et d'impressions de déjà-vu.

Le jeu reste cependant bon. Le principe de base étant quasi inusable, et des petites choses (celles qui font les grands jeux) piquent régulièrement l'intéret du joueur. Si vous n'avez jamais joué au moindre épisode de la série, vous pouvez foncer tête baissée, ce Zelda-là ne ternit en rien la légende. Les vieux singes comme moi comptent cependant les réels apports de cet épisode à la série sur les doigts de la main...
Castlevania: Aria of Sorrow gba
Chipstouille

le 28/09/2009
Edité le 28/09/2009
8
Après deux épisodes moribonds qui ont tenté d'égaler le sublime Symphony of the night sans arriver à sa cheville, cet Aria of sorrow renouvelle légèrement la donne. Les graphismes plus fins permettent d'emblée de moins ressentir cette impression persistante de Déjà-vu. Le système d'absorption d'âmes, un régal, permet des combinaisons assez furieuses et enrichit le gameplay de la même manière que l'avait fait l'épisode SOTN avec ses multiples pièces d'équipement. Les capacités obtenues tout au long de l'aventure sortent des clichés des jeux de plateforme (sauter deux fois, pousser des trucs, courir, voler...). Enfin, l'histoire, de manière totalement inattendue, étonne.

Pour tous ces aspects, Aria of sorrow parvient enfin à se hisser à la hauteur de son inspirateur, contrairement aux deux épisodes précédents... Le processus de métamorphose est cependant assez long chez Konami. La copie est parfaite cette fois-ci, mais ne se distingue toujours pas assez du modèle.
Tales of Symphonia gc
Chipstouille

le 21/09/2009
Edité le 21/09/2009
6
Tales of symphonia est un bon jeu, c'est indéniable. Que ce soit dans les graphismes, la musique, l'histoire, le rythme, le gameplay ou les doublages, Tales of symphonia assure le minimum qualité qui lui confère un certain capital sympathie. Même la traduction française, pas forcément parfaite au demeurant, est tout de même de qualité. La palme revient au level-design, qui par l'utilisation de "l'anneau du sorcier", nous gratifie de quelques niveaux très bien construits (malgré une baisse de régime sur la fin). C'est sur ce point que le jeu est le plus remarquable. On note également la possibilité à plusieurs moments de choisir soi-même sa prochaine destination pour faire avancer l'histoire, avec toujours une difficulté correctement dosée. On reste cependant loin de la liberté d'action que peuvent offrir certains RPG occidentaux.

Malheureusement, quelques grains de sables viennent perturber la mécanique. L'histoire, qui n'est pourtant pas avare en retournement de situation, joue aux montagnes russes: on déplore de nombreux passages à vide (ou redondants).

C'est surtout du côté de l'originalité qu'on pourra tiquer:
La galerie de personnages jouables, à ce titre, nous récite la liste des clichés du RPG (Le héros pas très intelligent a au moins l'avantage d'être assumé). Les similitudes de l'histoire avec celle de FFX nous font régulièrement bailler. Les clichés tous domaines confondus sont donc légions.

On pourra également regretter qu'à part Loyd et peut-être Zélos, la plupart des personnages ne sont pas très agréables à jouer en manuel, malgré différentes combinaisons de coups essayées. Ajoutons à cela quelques petits défauts désagréables comme les séances de dialogues non doublées qu'il est impossible de dérouler à vitesse de lecture. Les gemmes EX également, ont bien plus d'importance dans l'histoire qu'elles n'ont d'impact sur les capacités de vos personnages (à croire qu'on ne pourrait pas même se battre sans, et pourtant je suis sûr que si...) Mais ça serait pour chipoter.

En définitive, Tales of symphonia est un bon jeu, mais manquant cruellement d'originalité. A réserver aux passionnés du genre.
Dragon Quest IV: L'épopée des Elus nes
Chipstouille

le 26/08/2009
Edité le 01/06/2013
7
Avec ses histoires dans l'histoire, Dragon Quest IV offre 4 introductions de jeux différentes. La meilleure partie des RPG avant que l'ennui ne s'installe. Ajoutez l'alternance jour/nuit et surtout le premier personnage qui fera date dans le genre à savoir Torneko (et son chapitre inégalé dans l'histoire du RPG japonais) et vous avez là l'un des meilleurs épisodes de la série.

Le remake doit sûrement plus valoir le coup. Mais il s'agit d'un des rares RPG NES où le plaisir reste intact malgré les années qui passent grâce à son interface lisible et sa finition irréprochable. Dommage seulement que le jeu vienne prendre le contrôle de vos alliés dans le dernier chapitre. J'en suis pour ma part et pour le moment resté à l'un des derniers donjons (le sphinx - qui est en réalité un statue géante qui n'a plus du tout la forme d'un sphinx une fois sur DS).
Final Fantasy X-2 play2
Chipstouille

le 29/07/2009
Edité le 01/06/2013
3
La tentative de réaliser une vraie suite d'un épisode de Final Fantasy est honorable. Une fois le monde de Spira sauvé, celui-ci se métamorphose logiquement en un univers plus enjoué. Strass, couleurs, paillettes sont les lignes directrice d'une ambiance un peu déjantée. Le soft est calibré pour la jeunesse japonaise et s'avère plus difficile à appréhender pour des occidentaux peu habitués à toutes sortes d'excentricités dans les dialogues, les gestes et autres postures... Brother se voit ainsi être l' "humain" le plus loufoque de l'histoire de la série et pourra en faire criser certains.

Outre son univers à la prise de risque incontestable, c'est surtout sur le système de jeu que l'on s'attardera. Avec un système de combat en ATB et full-dynamic, Squenix donne enfin aux joueurs ce qu'ils espéraient depuis l'épisode 6. Le système de dresspheres très classique ne vous permettra pas les combinaisons de fou furieux des épisodes 5 et tactics, peu importe car l'ensemble assez bien construit, se savoure.
Le système de missions très courtes et non linéaires est lui aussi la meilleure alternative que l'on pouvait donner au parcours très dirigiste du premier FFX.

La grosse déception viendra certainement des nouveaux lieux à visiter. Rares, souvent très monotones, les meilleurs d'entre eux sont découverts dans la première heure de jeu... Le plaisir de l'exploration est donc aux abonnés absents. Rajoutez un bestiaire quasiment identique au premier FFX et l'enchaînement des deux aventures vous semblera indigeste.

Avec du recul et l'oubli de FFX, FFX-2 passe mieux. On lui reprochera surtout certains mini-jeux pas très judicieux (Blitzball passif et jeux de hazard nombreux), l'impossibilité d'accéder à certaines scènes du jeu une fois un chapitre achevé et la grande difficulté de pouvoir toutes les trouver (à moins de fouiller et de refouiller de fond en comble le monde de Spira...cf. passage sur la redondance de l'exploration). La musique, qui a le mérite d'être originale, n'est certes pas non plus mémorable. Quelques passages sont même douloureux (musique du Celsius aux 2e et 4e chapitres...).

Un jeu donc, bourré de bonnes idées mais pas forcément bien amenées. La comparaison avec son prédécesseur est certainement ce qui lui est le plus dommageable. On reste ainsi sur notre faim, et 6 ans plus tard on ne remarque aucun progrès de la part de Square-Enix dans cet exercice... Bien au contraire.
The Legend of Zelda: Majora's Mask n64
Chipstouille

le 09/07/2009
Edité le 09/07/2009
4
Le principe du jeu vaudrait à lui seul toutes les éloges au monde: une boucle temporelle dans laquelle vous êtes le seul fil conducteur. A chaque itération, pour peu que l'on ait récupéré un nouvel objet, votre vision de cet espace-temps s'altère. Quelques incohérences voulues (la banque) permettent de ne pas se trouver totalement démuni. Et cette ambiance oppressante de fin du monde à chaque fois que l'on parvient au bout des 3 jours, est absolument inimitable.

Malheureusement, le jeu va cumuler les erreurs de parcours. On citera principalement l'affichage de l'agenda qui pour une raison obscure ne passe pas sur certains téléviseurs, même prévus pour le NTSC (allez comprendre). Une erreur inimaginable pour un produit estampillé Nintendo, et pourtant... Ceci alors qu'il faut se procurer un élément soi-disant nécessaire pour pousser la capacité de la console. En se coupant d'un outil somme toute pratique, on s'embrouille dans une multitude de quêtes annexes pour la plupart inutiles: Vous avez gagné 100 rubis...ah mais votre bourse est pleine! On aura également droit au sempiternel couplet sur les quarts de cœur qui devient indigeste compte tenu de leur nombre extrêmement élevé dans cet épisode pauvre en donjons. Ajoutons les graphismes tout sauf fades, ça pète tellement de couleurs (Nintendo 64 oblige?) qu'on en a mal aux yeux.
Enfin la gestion temps. Celui-ci ne passe pas à une allure normale (habitude tenace dans le monde du jeu, les derniers exemples en date qui sont pourtant des modèles de réalisme étant Oblivion et GTA IV) sans bête possibilité de passer des moments d'attente à des endroits précis (ça doit pourtant être le truc le plus facile à développer au monde, sérieux!) Vous vous arracherez quelques cheveux sur ce Zelda ("je t'attendrai à minuit", 5 secondes plus tard, soit dans le jeu à 0h10 la personne n'est plus là, c'est frustrant!). Toutes ces approximations induisent des erreurs de la part du joueur qui irrémédiablement devra recommencer une boucle en totalité pour chaque faux pas. Le tout s'avère au final inutilement répétitif.

Tous ces défauts entachent une expérience qui aurait pu s'avérer forte. Pour toutes ces raisons, cet épisode ne sera pas acclamé. Le renouveau dont il fait preuve était pourtant nécessaire pour la série. Ce raté sonne apparemment le glas de Zelda. Dommage.
Diablo play
Chipstouille

le 09/07/2009
Edité le 01/06/2013
1
Mon commentaire sera un peu biaisé car je n'ai joué à cette "merveille" que sur PS1. A la manette, le personnage ne répond pas si mal que ça, au lieu de cliquer, on mitraille le bouton, c'est pareil. Les directions sont cependant rigides et la 3D isométrique n'aide pas. Pas très stratégique en soi, Diablo vous demande de frapper dans le tas. Avec ses pièces d'équipement variées et ses niveaux aléatoires, on pourrait croire le jeu inépuisable. Hélas, la sauvegarde prend 10 blocs, les temps de chargement sont prohibitifs, l'intéret est tout de même peu relevé et faute de choses scriptées, on fait trop rapidement le tour du jeu (sans pour autant le terminer). Il faut également aprécier le style 2D des jeux occidentaux de l'époque (voir également Legacy of Kain ou Heroes 3), ce qui me fait personnellement vomir.

Le principe du "dungeon RPG" m'a donc rebuté depuis cette mésaventure.
Front Mission 2 play
Chipstouille

le 07/07/2009
Edité le 01/06/2013
3
Très soigné dans ses finitions et presque aussi accessible en terme de gameplay que le premier épisode au public occidental grâce à ses menus en anglais, Front Mission 2 commet cependant de lourdes fautes.

L'ajout des "Action Points" frustre le joueur malgré un apport stratégique indéniable. Le système de skills entièrement revu est assez obscur (chaque skill activée lors d'un tour permettant à une unité de porter un coup supplémentaire, et le principe est cumulable en fonction du nombre de skills). L'affichage des probabilités de coup est pour le moins complètement en dehors des clous, un coup à 100% pouvant rater alors qu'un coup à 0 a des chances de porter.

C'est surtout ses lenteurs qui font de cette suite pourtant fidèle à l'original un jeu que l'on évitera. En effet, chaque coup donne lieu à des temps de chargement conséquents pour dévoiler une scène d'action où le joueur ne tient que le rôle de spectateur. L'histoire étant en japonais, elle restera pour la plupart un mystère. La difficulté élevée et l'impossibilité de monter ses unités en dehors de la trame principale rendent le jeu encore plus hermétique.

On espère un jour un portage et une traduction tout en corrigeant les défauts principalement d'ordre technique. Le jeu en l'état est difficilement jouable. Les graphismes aujourd'hui datés et le 3e épisode bien plus réussi n'aidant pas à contourner tout ceci.
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