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114 commentaires
Beyond Shadowgate pcecd
Popolon

le 11/07/2013
8_5
Quelle bonne surprise que cette suite à Shadowgate !
Je n'en attendais rien de spécial mais le jeu m'a beaucoup plu. Beyond Shadowgate reprend un peu la mécanique de jeu de Shadowgate dans le sens où il est toujours question de résoudre des énigmes pour avancer. Mais cette suite abandonne la vue à la première personne pour un contrôle direct du héros à la manette, héros qui peut donner des coups de poing pour occire ses adversaires, rajoutant une dimension action qui manquait au premier épisode.
De plus, les énigmes sont plus souples, il n'est pas rare qu'une situation puisse se résoudre de plusieurs façons, et parfois le fait de ne pas venir à bout de l'une d'elle n'empêche pas de continuer le jeu, voir même de le finir. Les puristes essaieront de tout réussir mais ce n'est pas nécessaire.
Niveau scénario, on dirige un lointain descendant du héros du permier Shadowgate accusé à tort du meurtre de son père. Rien de vraiment transcendant mais cela reste efficace et agréable à suivre, d'autant plus que tous les dialogues du jeu sont doublés (de fort belle manière d'ailleurs) et qu'il y a une petite dose d'humour bienvenue.
Niveau musical, le jeu propose de bonnes pistes d'ambiance (en qualité CD bien sûr) et graphiquement certains passages sont fort jolis (les backgrounds ont été dessinés à la main puis scannés).
Le jeu m'a un peu rappelé Young Merlin mais mieux maîtrisé, la lenteur du héros n'étant pas un handicap dans les phases d'action/combat.

Bref, à essayer sans hésiter qu'on aime ou pas le premier Shadowgate, tant ce 2ème épisode est différent et plaisant !
46 Okunen Monogatari - The Shinka Ron pc98
Popolon

le 22/01/2017
8

Enfin ! J'ai pu enfin jouer à ce jeu qui m'intriguait depuis longtemps grâce au patch anglais sorti tout récemment. Pour info : c'est la première version du E.V.O. de la SNES mais le jeu est complétement différent, sauf au niveau du pitch.

Alors, évacuons tout de suite la technique : graphismes bof avec peu de couleurs mais de jolis écrans fixes lors des cutscenes, une animation ultra hachée avec un scrolling saccadé et des personnages se déplaçant par à-coup, musiques sympathiques avec de faux-airs de Dragon Quest (Sugiyama inside), une ergonomie très correcte malgré un personnage se déplaçant parfois trop vite et rendant la "navigation" compliquée dans les passages étroits.

Non, l'intérêt du titre est ailleurs : il est très original dans son propos car invite à revivre l'évolution des espèces animales des poissons aux mammifères. J'ai vraiment pris beaucoup de plaisir à suivre l'histoire, revisitant pour l'occasion tous les clichés crypto-archéologiques : Mu, l'Atlantide, le Yéti, les extra-terrestres, Lucifer, Stonehenge et j'en passe. Un pot-pourri assez jouissif, comme seuls les japonais (drogués ?) savent le faire. Pour le reste, on a affaire un RPG vu de dessus ultra-classique avec combats au tour par tour. Combats qui octroient des EVO Genes (des XP quoi) à répartir dans différentes catégories en vu de faire évoluer sa bestiole dans une direction ou une autre. Attention à équilibrer cette progression car privilégier toujours la même caractéristique conduit à des game over, assez rigolos d'ailleurs. Il faut signaler aussi l'aspect très linéaire de l'aventure, sans quêtes annexes (on est 1990) et avec parfois quelques scéances de grinding pour par exemple atteindre un stade d'évolution donné afin de poursuivre l'aventure.

En bref, on passe (en tout cas moi, j'ai passé) un très bon moment, pour peu que l'on fasse fi de la technique poussive (mais pas rhédibitoire non plus).


Grandia play
Popolon

le 26/05/2024
9_5
J'ai adoré Grandia, même s'il n'est pas sans défaut.
C'est vrai que voir une poignée de gamins mettre en déroute une armée a de quoi interloquer, c'est vrai que la version française n'est pas terrible (fautes d'orthographe, traduction approximative parfois, doublage bif-bof par-dessus le doublage anglais ), c'est vrai que les décors en combat sont très pixellisés et pas vraiment jolis.
MAIS les personnages du jeu sont attachants, les relations qu'ils entretiennent sont bien travaillées, le système de combat est génial et l'entièreté du jeu est un appel à l'aventure : on y visite des ruines anciennes, des forêts, des déserts, des jungles, des villes plus ou moins exotiques, des montagnes, des grottes, des souterrains...
L'histoire a un côté manga shonen pas déplaisant avec des rebondissements, de l'humour, des passages touchants, d'autres plus tendus...
Non vraiment, on peut trouver des défauts à Grandia mais ça se joue tout seul ! C'est fun, bien rythmé et vraiment satisfaisant.

Un super titre !
Granstream Saga play
Popolon

le 20/05/2023
7_5
Bonne expérience sur ce titre singulier. Granstream Saga n'est clairement pas un chef d'oeuvre ; il est moche, pas toujours bien animé et son univers n'est pas vraiment cohérent, MAIS il possède un certain charme malgré tout. Son design sobre et épuré (surtout dû aux limitations techniques) et ses très chouettes musiques lui donnent une vraie personnalité, d'autant que son histoire est intéressante et se laisse suivre, renforcée par des scènes cinématiques en anime plutôt jolies malgré un doublage pas toujours convaincant.

Dans les faits, c'est un A-RPG où tous les combats sont en duel, combats assez dynamiques en dépit d'une certaine raideur des modèles 3D. Les phases d'exploration sont en vue de dessus avec possibilité de faire tourner la caméra.

Il est souvent considéré comme le quatrième jeu de la trilogie (!?) de Gaia, avec Soul Blazer, Illusion of Time et Terranigma ; l'équipe de développement est quasiment la même, ainsi que les thèmes traités (réincarnation, résurrection du monde, la religion, le sacrifice, etc). Il est assez proche de Soul Blazer en réalité, avec quelques clins d'oeil, notamment dans l'une des deux fins possibles.

Au final, on a donc un jeu attachant malgré ses défauts, qui rappelle surtout que tout était à construire dans les premières heures du RPG au début de la 3D. Et rien que pour ça, il est intéressant d'y jeter un oeil, voir de le parcourir en entier si l'aspect rudimentaire du titre n'est pas un obstacle.
Legend of Mana play
Popolon

le 17/01/2016
8_5
Legend of Mana est un jeu très bon et assez déroutant. De par son ambiance d'abord, très contes de fée, et par son game system ensuite. Le producteur est Akitoshi Kawazu et ça se sent : liberté totale, pas de guidage/tutoriel, monde à construire. Ce n'est pas dérangeant mais il est vrai que sans FAQ, il est difficile de trouver toutes les quêtes au premier run, et il arrive que l'on tourne en rond entre tous les "Lands" qu'on a posés, dans l'espoir de débloquer une quête. Le scénario est d'ailleurs raconté par cette succession de quêtes et on notera 3 arcs principaux qui sont assez intéressants à suivre. Les autres quêtes peuvent être tantôt mélancoliques, tantôt loufoques et sont portées par les personnages, hauts en couleur et très atypiques.
Les aspects graphique et sonore sont irréprochables, on n'a rarement vu plus beau jeu 2D et entendu une OST aussi pertinante et sans fausse note que sur Legend of Mana. On regrettera (ou pas) l'extrême facilité du jeu (pour ma part, j'ai complètement roulé sur les boss du jeu, vaincus en quelques coups) et la grande richesse du titre finalement peu exploitée (la forge, la création de golems, la magie...).

Au final, on tient là une réussite dans le genre, une vraie démarcation par rapport au reste de la série qui ne plaira peut-être pas à tout le monde, mais qui a le mérite de changer l'expérience classique du A-RPG et qui propose en seconde lecture du scénario, une réflexion sur l'Amour.
Chocobo's Dungeon 2 play
Popolon

le 18/11/2013
6
Après Chocobo no Fushigina Dungeon, quoi de plus normal que d'attaquer Chocobo's Dungeon 2.
Le jeu reprend les mécaniques du premier épisode, avec quelques modifications mineures, les plus notables sont l'apparition d'un sidekick et l'utilisation des "plumes" (qui permettent d'invoquer un esper ou de balancer Meteor ou Flare). Globalement, les menus sont plus ergonomiques grâce à quelques idées simples mais bienvenues (vider une potion pour récupérer la bouteille vide, échanger un item au sol contre un de son inventaire, c'est pratique quand on est chargé à bloc...).
Techniquement, le jeu est bizarrement moins joli que son prédecesseur, les musiques font leur boulot mais ne sont pas inoubliables, les scènes cinématiques sont de bonne facture quoiqu'un peu simplistes. Enfin, le scénario est plus consistant que sur le premier (pas dur) sans être transcendant.

En fait, le plus gros reproche que je pourrais faire concerne le post-game. Après avoir fini, l'intrigue principale, un donjon bonus apparaît et la possibilité de refaire les donjons du jeu nous est offerte. Terminer ces 5 donjons débloque la seconde fin du jeu. Si le donjon bonus est tout à fait abordable car dans la continuité de la première partie, j'ai beaucoup de mal à imaginer comment venir à bout des donjons "à refaire" ; la raison est simple : on vous demande de refaire le donjon sans sidekick, en démarrant sans item, sans magie et au niveau 1 sans la possibilité de grinder correctement, car quitter le donjon pour sauvegarder fait retombre le niveau d'XP à 1 !!! WTF !

Franchement, à chaud, je n'avais qu'une envie, c'était de descendre le jeu dans ce commentaire, mais il faut reconnaître que la première partie est sympathique tout de même. Mais je l'ai trouvé en deça du premier épisode.
Chocobo no Fushigi na Dungeon play
Popolon

le 24/07/2013
6_5
Je ne m'attendais pas à un grand jeu, à raison, mais ce premier Chocobo Dungeon reste un jeu sympathique, sans prétention.
La langue (japonaise) n'est pas vraiment un obstacle à la compréhension, une fois que l'on a repéré les items importants. Le scénario est très simpliste et ne sert que de prétexte à nous faire explorer 2 donjons en tous et pour tout, qui tiendront en haleine une bonne vingtaine d'heures, ce qui suffit largement.
A tester si l'on aime les D-RPG et qu'on a un peu de temps entre 2 RPGs de plus grande envergure.
Final Fantasy VIII play
Popolon

le 23/08/2010
Edité le 20/06/2012
6
Le moins bon FF selon moi. Le système des GF est bien pensé mais plutôt lourd et ralentit considérablement le rythme des combats. Le scénario est parfois tiré par les cheveux (le coup de la perte de mémoire à force d'utiliser les GF, hum), et nombre de persos ne sont que des faire-valoir, complétement éclipsés par le couple Squall-Rinoa. Certaines scènes sont cependant mémorables (Rinoa dans le scaphandre dans l'espace ou la fin du jeu, inquiétante et intriguante au possible).

Mais il me reste toujours un arrière-goût quand je parle de FF8, un je-ne-sais-quoi qui empêche la magie des anciens épisodes (l'effet "Titanic" avec le couple sus-cité, la map plutôt terne et vide, la traduction française bof-bof, le background technologico-mystique, l'abandon du SD pour les persos).

Bref, à essayer pour se faire sa propre opinion (certains l'apprécient au plus haut point).
Final Fantasy VII play
Popolon

le 23/08/2010
Edité le 23/08/2010
8

Difficile de juger cet épisode qui a popularisé la série en occident. Des hordes de joueurs emballés par la PS découvraient le RPG dit japonais. Alors évidemment, le scénario est super chouette (bien que parfois un peu tarabiscoté à mon goût), des persos super charismatiques (aah Tifa...), un méchant vraiment classe et impitoyable, des cinématiques qui coupaient le souffle à l'époque et j'en passe.
Mais pour moi, qui ai fait les 6 autres avant celui-ci, il ne surpasse pas FF6 ni FF4. Le trip techno-fantasy, 'faut aimer. Les mélodies de Uematsu sont un peu moins bonnes également. Et le drame d'Aerith ne m'a pas tant ému que ça, beaucoup moins que le sacrifice de Palom et Porom dans FF4 par exemple.

Mais il est clair que cet épisode regorge de qualités et mérite amplement son statut de jeu de légende.


Final Fantasy Tactics play
Popolon

le 07/08/2010
Edité le 07/08/2010
9
La déclinaison "Tactics" de Final Fantasy est un très bon cru qui n'a pas à rougir face à la série principale ! Le scénario est tip top mais super chaud à comprendre, pour bien le saisir je conseille de re-regarder TOUTES les cutscenes dans le sous-menu dédié à la fin du jeu : ça prend presque 3 heures mais ça clarifie les choses.

Son seul point noir : sa difficullté mal dosée, autant on progresse bien au début, autant tout se corse assez rapidement avec des batailles souvent longues et difficiles. Alors qu'une fois que Cid est dans l'équipe, c'est une promenade de santé jusqu'à la fin du jeu !

Excellent tout de même, à condition d'aimer les T-RPG bien sûr !
Vagrant Story play
Popolon

le 04/08/2010
Edité le 15/01/2014
8_5
Vagrant Story est un jeu compliqué et lourd. Sa prise en main est un peu fastidieuse et le fait de changer d'équipements aussi souvent casse inévitablement le rythme du jeu. Les énigmes à base de caisses à pousser sont parfois coriaces et n'ont pas vraiment de raison d'être.
MAIS !
Son ambiance extrêmement sombre, son scénario retors, sa narration cinématographique, sa bande-son exceptionnelle font de lui un excellent square pour qui se donne la peine de le maîtriser en profondeur et d'en saisir les ficelles.
Final Fantasy IX play
Popolon

le 02/08/2010
9_5
Un FF avec un charme particulier et un scénario et une mise en scène en béton. La fin, un peu mélancolique, termine en apothéose une formidable aventure menée tambour battant avec des personnalités bien tranchées et hautement attachantes.

Parmi les meilleurs FF selon moi, sans hésitation. (dommage que la traduction française encore une fois soit... perfectible, dirons-nous.)
Dawn of Mana play2
Popolon

le 26/07/2014
Edité le 26/10/2014
4_5

J'ai fini Dawn of Mana en 19 heures, et je suis bien embêté pour le noter.

Evacuons tout de suite la technique : le jeu est beau, avec des graphismes rondouillets et très mignons (enfin jusqu'à ce que l'ambiance s'assombrisse) et les musiques sont jolies quoiqu'oubliables.

Le problème de DoM est sa jouabilité. Je ne suis pas trop regardant là-dessus et m'accomode assez vite des petits défauts de jouabilité, mais là, bordel, quelle approximation dans les sauts et quelle caméra de merde ! Dès que les niveaux possèdent une certaine verticalité, ça devient un cauchemar : et on saute, et on butte, et on se casse la gueule, et on remonte, et on glisse, et on rate un saut, et la caméra se barre, et on recommence... <img src=" /> Là-dessus vient se greffer une lourdeur du gameplay dans l'utilisation du fouet.

Je m'explique : pour augmenter ses stats, il faut ramasser des médailles qui s'obtiennent en frappant les ennemis. Cependant, ces médailles sont plus nombreuses quand l'adversaire est en panique, plus il l'est, plus le combo qu'on lui met dans la face sera riche en médailles. Pour faire paniquer les monstres, il faut leur jeter des trucs à la tronche (un prétexte pour mettre en lumière le moteur Havok), et le meilleur moyen pour leur jeter ces trucs, c'est de les saisir avec le fouet pour leur balancer. Du coup, on passe son temps à chercher de trucs à balancer avec ce fouet qui n'agit pas toujours comme on le voudrait ; marrant au début, ça devient vite lourdingue. <img src=" /> <img src=" />

Autre chose : la relative longueur des niveaux. J'ai trouvé trop grande la distance qui sépare chaque point de sauvegarde, non pas qu'elles soient trop éloignées mais on galère tellement dans certains passages, à cause des sauts notamment, qu'on aimerait voir arriver les sauvegardes plus rapidement. Cette sensation de longueur est accentuée par des objectifs par toujours très clairs ; on sait où est la sortie mais elle nécessite souvent une clé (dont on ne connaît pas bien l'emplacement) ou l'accomplissement de certaines actions (lesquelles ? on ne sait pas bien) pour s'ouvrir.

Par contre, les combats de boss sont très sympa. Longs, durs juste ce qu'il faut, il faut souvent déterminer leur point faible ou le meilleur moment pour les frapper, mais ça reste très agréable, le challenge étant bien dosé. Autre point positif : l'histoire qui se laisse bien suivre avec des personnages assez intéressants, chez les héros comme chez leurs antagonistes. En fait, ils auraient dû faire un visual novel avec juste les boss à jouer, çaurait été plus efficace <img src=" /> .


Au final, on a un jeu correct, avec de bonnes idées mais mal exploitées et plombées par une jouabilité bancale. L'histoire sauve le tout, car on retrouve avec plaisir l'univers de Seiken Densetsu, assez fidèle. Et il est intéressant de voir la genèse de la saga, le scénario racontant le premier "sauvetage" de l'arbre Mana.


Castlevania: Curse of Darkness play2
Popolon

le 24/11/2012
7_5
Après avoir terminé Lament of Innocence et Castlevania 3, il était normal de s'attaquer au jeu suivant dans la chronologie de l'univers CastleVania. Curse of Darkness emprunte beaucoup à son aîné sur PS2, même s'il ne nous met pas cette fois-ci dans la peau d'un Belmont. Exit donc le fouet emblématique de la série et place à Hector, le "Devil Forgemaster" rebelle.
J'ai beaucoup apprécié cet épisode qui s'inscrit vraiment dans la continuité de LoI au niveau du gameplay, cependant il se démarque sur plusieurs points : d'abord un aspect RPG plus poussé, avec des levels pour le personnage principal et aussi pour ses familiers qui constituent un nouvel élément dans les CastleVania 3D, nouvel élément qui de plus est justifié par le scénario. La structure du jeu est également différente : LoI disposait d'un hub central d'où on pouvait accéder aux différentes parties du château, ici le jeu est composé de plusieurs zones qui sont interconnectées et qui constituent au final une zone de jeu plus vaste (environ une fois et demie plus grande) et plus variée (château, temple, montagnes, forêt). Graphiquement, on reste tout de même dans le même esprit, les textures sont légèrement plus fines cependant et les décors se permettent quelques fantaisies.
Il est maintenant possible de forger des armes avec les matériaux droppés par les monstres, armes qui se scindent en 5 catégories (épées, lances, haches, gantelets et... spéciales). L'utilisation de telle ou telle arme fait évoluer différemment les familiers ce qui leur donne des pouvoirs différents, pouvoirs parfois utiles pour dénicher les caches secrètes du jeu.
Les musiques m'ont paru légèrement meilleurs que dans LoI et plus nombreuses aussi. Enfin, la jouabilité est tout à fait correcte et les phases de plate-formes sont quasi-inexistantes.
Voilà pour le comparatif avec LoI.
Niveau scénario, ça ne casse pas des briques mais ça se suit bien, avec quelques personnages intéressants (Saint Germain ou même l'antagoniste principal Isaac) et un doublage anglais plutôt convaincant, à mon goût (surtout pour les 2 personnages cités). Enfin la modélisation est honnête, meilleure que sur LoI.

Bref, s'il est un peu répétitif, l'expérience de jeu, classique, est tout de même très agréable. A essayer sans crainte !
Final Fantasy XII play2
Popolon

le 19/02/2012
9
Quand j'ai commencé FFXII, c'était la vraie découverte, je n'avais quasiment rien vu de ce jeu avant d'y jouer (au contraire des autres FF). D'abord les graphismes m'ont scotché : je ne pensais pas que la PS2 pouvait offrir cela, on voit que la console était maîtrisée. Ensuite j'ai découvert l'univers d'Ivalice : quel background ! Un univers très travaillé, riche, cohérent et mature : excellent (merci Matsuno-sama) !
Après, le système de gambits est innovant et super pratique : plus besoin de button-masher, quand on rencontre des ennemis insignifiants, le jeu s'en charge tout seul. Le coup des permis, pourquoi pas, même si on a parfois l'impression de payer 2 fois les mêmes armes/armures/magies (enfin, on est vite pété de PP et alors, plus d'inquiétude). Un point amusant : on est souvent à la dèche, ça change des autres FF où on devient vite l'une des plus grandes fortunes de la planète.
En fait, tous ces points font trancher avec les anciens épisodes à tel point qu'un habitué ne s'y retrouve pas vraiment, pour le coup le dépaysement est garanti! Et c'est tant mieux !
J'aurais à regretter certaines quêtes annexes gonflantes et la rapide inutilité des eons (parfois galère à obtenir mais si peu efficace en combat). C'est ce qui m'empêche de lui mettre la note maximale car franchement c'est un excellent FF même s'il est très différent des anciens.

J'ai hâte de retourner sur les terres d'Ivalice !
Castlevania: Lament of Innocence play2
Popolon

le 23/08/2011
7_5
Adepte des Castlevania depuis fort longtemps, j'avais vraiment hâte de découvrir les origines de la saga. C'est maintenant chose faite, et je dois dire que je n'ai pas été déçu. Lament of Innocence est un jeu suffisamment court pour ne pas devenir répétitif et suffisamment long pour tenir le joueur en haleine.
Graphiquement, on s'en sort plutôt bien, même si les décors ne sont que des textures différentes à chaque fois pour les mêmes pièces (à quelques exceptions près). La modélisation des persos en revanche ne fait pas vraiment honneur au design de Kojima Ayami et laisse à désirer. Musicalement parlant, c'est très sympa même si on a déjà entendu mieux. Enfin la jouabilité du titre est correcte, quelques actions sont un peu approximatives mais bon (c'est un problème récurrent chez la famille Belmont).
Au final, j'ai passé un très bon moment. Ce n'est pas un chef d'oeuvre mais je me suis vraiment amusé alors je lui mets un bon 4/5.
Final Fantasy X-2 play2
Popolon

le 30/03/2011
Edité le 22/11/2012
7
J'ai abordé cette suite à FFX avec quelques inquiétudes, au vu de sa mauvaise réputation. C'est vrai qu'au début, l'ambiance bling-bling et paillettes choque pas mal : on a une Yuna dévergondée qui sautille dans tous les sens (quel contraste !) et une Rikku en string (c'est pas déplaisant mais bon...). Puis, on redécouvre Spira après la mort de Sin, et on comprend le ton plus léger de cette histoire. Le monde a vécu sous la terreur de Sin pendant 1000 ans, il a bien le droit de faire la fête un peu, non ?
Au final, on a un bon jeu, avec des combats vraiment sympa et un systéme de jobs bien pensé. C'est un plaisir de reparcourir Spira (même si on n'a plus la découverte) et, malgré tout, on retrouve notre Yuna pendant des moments plus sérieux. Au chapitre des mauvais côtés, on a des musiques bof-bof (il y a des exceptions quand même), un scénario qui peine à décoller, l'obligation de suivre une FAQ pour voir la totalité des events au premier run (et avoir 100% et la perfect ending), les mini-jeux inintéressants et certaines side-quests vraiment casse-c***lles (le super Chocobo, le donjon caché des Thunder Plains avec ces codes à retenir et à calculer).
En parlant des fins, il est intéressant de voir que l'on peut choisir sa fin, sûrement un choix de Square Enix pour éviter les tollés des fans.
Dommage que Last Mission n'ait jamais été traduit, cela aurait rallongé encore un peu l'histoire et l'aurait conclue définitivement.

A essayer (longtemps) avant de faire son jugement.
Final Fantasy X International play2
Popolon

le 31/12/2010
Edité le 15/01/2014
9
J'ai abordé ce FF conscient qu'il faisait polémique et, je dois le dire, avec un peu d'appréhension.
Au final, j'ai été complètement happé par l'histoire, qui se déroule sous nos yeux assez agréablement il est vrai. Mais voilà aussi le problème : elle se "déroule sous nos yeux", on nous prend vraiment par la main du début à la fin avec peu de marge de manoeuvre (tu as tué untel, maintentant tu vas là-bas et puis c'est tout, t'as rien à dire). Il n'y a qu'à partir des Calm Lands qu'on nous lâche un peu la bride (60 heures de jeu quand même avant d'en arriver là).
Est-ce vraiment un défaut ? Il est vrai que Yuna n'a pas de temps à perdre, que Spira est en danger, que Tida n'est qu'un de ses gardiens et qu'il doit suivre la troupe, alors pourquoi pas la linéarité...
Sans cela, je le redis, le scénario m'a emballé, et techniquement c'est du tout bon : graphismes, musiques, jouabilité sont tous très agréables. En définitive, et malgré mes inquiétudes du départ, FFX m'a énormément plu.

Maintenant, en route pour la suite... (que j'aborde avec autant d'inquiétudes, soit dit en passant)
Final Fantasy VII: Dirge of Cerberus play2
Popolon

le 25/08/2010
6
Alors que se passe-t-il après Advent Children ? La réponse est dans ce titre. C'est Vincent qui est mis sur le devant de la scène pour un FPS mâtinée de RPG (mais pas beaucoup).
Les éléments de scénario de FF7 sont sympas à découvrir même si on s'éloigne un peu du sujet, les cinématiques sont très jolies et la bande-son sympa, sans plus. par contre, niveau jouabilité, il vous faudra un temps d'adaptation car la quasi-totalité des boutons est utilisée.

A faire si l'on aime l'univers de FF7, sinon on perd le plus grand intérêt du jeu.

PS : La licence FF7 n'a pas fini de faire parler d'elle ; quand on voit la fin cachée et l'intervention de Genesis (que je venais juste de buter dans Crisis Core), on attend une suite (mais sous quelle forme cette fois-ci ? Après le FPS et le DA, le monopoly FF7?).
Demon's Souls play3
Popolon

le 06/12/2019
9
Commencé il y a presque 2 ans, j'ai joué à Demon's Souls par intermittence, n'y jouant pas parfois pendant plusieurs mois. Pourquoi ? Parce que le jeu de Miyazaki est très exigeant et que le moindre faux pas peut coûter cher, et c'est vrai qu'après une journée de boulot épuisante, on n'a pas toujours envie de se remettre la pression.

Mais ce fut une aventure excellente, avec un level design très intelligent et une ambiance formidable.

Après 71 heures de souffrance, j'étais déçu qu'il n'y en ait pas plus : la marque des grands jeux.
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