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298 commentaires
Shin Megami Tensei: Lucifer's Call play2
Bao

le 16/02/2010
9
Un jeu qui bute grave.

Superbement réalisé, le truc le plus génial dans ce jeu c'est l'ambiance apocalyptique et oppressante qui perdure tout au long, la bande son, le style graphique et la construction de l'univers aidant beaucoup. Le scénar est très bon, les changements vis à vis de l'alignement j'ai bien apprécié. Les magatama j'ai trouvé ça sympa comme système, même si c'est un peu obscur à la base, et un peu contraignant. La difficultée est globalement bien dosée et y'a du défi, sauf certains cas qui sont à s'arracher les cheveux, tout aussi bien chez les monstres que dans les énigmes. Monstres en grande quantité, compendium et fusion sont des trucs que j'ai adoré.

Mais SMT3 c'est bon, mangez-en !

Suikoden II play
Bao

le 16/02/2010
9
Surpuissant Suikoden !

Une superbe histoire bien romanesque dans un univers travaillé, bien narrée et intriguante, mature dans son déroulement et ses actes. La gallerie des personnages de ce volet est énorme (108 étoiles quoi), tous étant plus ou moins géniaux et travaillés (Luca Blight, quel méchant !). Les affrontements sont très bon et parfois bien techniques, les batailles et duels tout autant. J'ai en revanche jamais pu blairer le héros...

Suikoden V play2
Bao

le 16/02/2010
Edité le 16/02/2010
9
Super bon ce Suiko V.

Juste un peu long à démarrer, et un côté épique moins ressenti que dans le 2. Et aussi des méchants très fades... Mais j'ai retrouvé avec plaisir les 108 étoiles, super personnages d'ailleurs, plus ou moins travaillés, à qui le design rend plus qu'honneur. On retrouve également cet univers très travaillé et ce scénario bien romanesque, et j'ai particulièrement adoré le monde très typé "asia-océanique". Les combats, duels et batailles sont toujours aussi bons, et très dynamiques. Par contre j'ai pas honte d'avoir utilisé une FAQ pour le recrutement des étoiles, car il est très strict... ><

The Legend of Zelda: A Link to the Past snes
Bao

le 16/02/2010
9
Zelda mythique quoi ! Une grande aventure, un monde super, des ziks mythiques. Pourtant je l'ai trouvé bien moins entrainant que Link's Awakening.

The Legend of Zelda: Twilight Princess wii
Bao

le 09/10/2009
9
Un très très bon Zelda à mon goût, beau et sombre. Celui ci ne fait pas exception à la règle de la saga, et se renouvelle peu vis à vis de son gameplay, de son scénario ou de sa progression. La Wiimote est correctement utilisée, on trouve vite ses marques. Graphiquement à la ramasse je sais pas, mais j'ai trouvé le tout très correct (sauf cet usage constant de bloom... mes yeux !)

Je lui ai trouvé une dimension sombre et vraiment épique par contre, surtout comparé aux autres volets. Probablement une question de mise en scène, mais j'ai rarement autant "trippé" dans un Zelda au niveau déroulement et combats : la joute sur le pont, des boss fights comme le Dragon, le Goron possédé ou le ver marin, la bataille finale bien violente et speed, les révélations sur le monde des ténèbres... rah oui. Et ce monde des ténèbres d'ailleurs, son ambiance froide et terne, et sa musique écrasante qui accompagne notre Link Loup... brrr.

Pas mal apprécié l'univers en général et ses personnages aussi, assez vivants pour être attachants, et les sempiternelles petites quêtes pour récupérer trois clopinettes - genre la Caverne de l'Ordalie, un très bon défi pour pas grand chose (mais au moins la satisfaction d'avoir fini le jeu à 100 % en fait).

Un jeu qui à la classe. Espérons que le prochain Zelda pourra proposer un tout aussi bon, et pourquoi pas, prendre le parti d'un peu d'innovation.

The Witcher 2 ~Assassins of Kings~ pc
Bao

le 09/11/2011
Edité le 10/11/2011
9
Ca a été des claques. Le soft reprend tout ce qui a fait la quintessence du 1 et sublime encore plus cet univers, cette ambiance dark fantasy est toujours aussi énorme et prenante, et le monde dépeint toujours aussi cruel que dégueulasse, autant impitoyable que beau.

La première claque elle a été évidemment graphique, le jeu émerveille par sa beauté, son degré de détail, la diversité et la finesse de ses décors, ses variations de situations, une maitrise des ombres et des lumières parfaite, tout en foutre plein les yeux à tous les moments. Une deuxième claque avec l'histoire et l'univers, choc des egos et des ambitions sans aucun manichéisme et tristement réaliste, pas de noir ni de blanc, et une galerie de personnages abritant des monstres de charisme pour servir d'acteurs à ce récit, toujours un système de choix qui influe grandement sur les évènements du scénario (un conseil, faites vraiment les deux scénarios, les visions qu'ils apportent sur les évènements se complètent magistralement !). Et une OST qui va dans ce sens, ainsi qu'un doublage FR de qualité. Une claque un peu moins forte mais néanmoins présente avec le système de combat, exigeant, nerveux, stratégique, obligeant à user de tous ses talents pour s'en sortir, mais parfois un peu brouillon. Également, on perd en nombre de quêtes mais on gagne indéniablement en qualité d'écritures de celles ci et c'est tant mieux, elle maintiennent l'attention de fort belle manière sans jamais empiéter sur le scénario.

Le jeu cumule quand même quelques petits défauts agaçants : son interface tout d'abord, pas ergonomique et qui hurle "j'ai été pensée console!" à chaque utilisation , j'ai également eu un petit peu de mal avec le ciblage, un peu bordélique. La seconde reste la "fidélité" revue à la hausse du jeu aux livres dont il est tiré, lorsque le jeu aborde le plus naturellement du monde personnages ou évènements jamais mentionnés auparavant qui paument un peu.

Quelques petits défauts donc, mais qui entachent à peine le jeu. Une véritable bombe qui fait un quasi-sans fautes, un univers magistral, une technique irréprochable, un scénar et un casting dément, et qui assied une nouvelle fois CDProjekt à la table des grands, se permettant même de regarder de haut les ténors du genre. Et quand on voit les évènements rythmant The Witcher 2 en plus de ceux futurs annoncés via l'épilogue... ça annonce du monstrueusement lourd pour la suite.
The Witcher: Enhanced Edition pc
Bao

le 20/02/2011
9
Ca aura été une aventure vraiment géniale du début - quoique non le début pue un peu, tout le chapitre 1 est quand même d'une platitude assez prononcée - à la conclusion, l'histoire gagne sans cesse en puissance jusqu'au climax de fin (mais omg cette fin !), elle est foutrement bien écrite et prenante, et ne tombe pas une seule fois dans les travers du manichéisme, tout n'est que question de choix, d'opinions et de morale. Cet univers de dark fantasy est immersif et sans concessions, vraiment beau, la musique sublime vraiment le tout, ses personnages sont super forts en gueule (Geralt en premier, quel homme, quelle classe !) malgré cette espèce de proportion au clonage de masse des NPCs qui sape un peu le tout. Mêmes les quêtes annexes sont géniales et intéressantes, n'ont parfois rien à envier à la trame principale, et font presque passer la pilule d'allez-retours incessants. Je suis un peu plus réservé sur le système de combat que j'ai trouvé potable mais sans plus malgré de bonnes idées (l'alchimie !), et je maudis à tout jamais cette fenêtre d'inventaire qui apparait à chaque loot d'objet (même quand tu ramasses un bête pétale de fleur il faut tout valider manuellement. Bof quoi.). Et les cutscenes déboitent (celle de fin qui amorce subtilement The Witcher 2...!). Grand jeu, il m'a vraiment transporté du début à la fin. Vivement le 2!
Xenogears play
Bao

le 16/02/2010
9
Pas la peine de rabâcher ce qui à a été dit et redit, je pense. Ambiance énorme, scénario béton et twists génialissimes, personnages supers, et surtout des mechas qui ont de la gueule. J'avais juste été déçu par la qualité technique du bouzin à l'époque.
Ys: The Oath in Felghana pc
Bao

le 02/10/2010
Edité le 18/10/2010
9
C'est fun, c'est intense, c'est sans prise de tête, l'histoire reste classique mais relativement agréable à suivre, le gameplay est bien maitrisé de bout en bout, les boss-fights sont jouissifs (par contre oui le jeu est dur, j'ai enchainé les GO contre les boss, mais la satisfaction en est que plus grande au moment de la victoire), ET LA BANDE SON EST JUSTE ULTIME ! C'est très propre et mignon graphiquement, les paysages traversés sont très jolis et les personnages ont droit à une refonte graphique qui leur fait honneur. Bref QUE DU BON (y'a même un patch us fan-made qui se balade), hormis une durée de vie un peu courte !
13 Sentinels: Aegis Rim play4
Bao

le 25/12/2023
8_5
Plutôt dubitatif au début sur la façon du studio d'éclater le récit autour d'autant d'acteurs et d'actrices, surtout que ça part très vite dans tous les sens, tout s'est vite dissipé au fil des heures, des twists et des infos délivrées ici et là, telles des pièces de puzzles, qu'on attache bout à bout en même temps que les personnages pour prendre tout l'ampleur d'une histoire de sci-fi vraiment dense et bien foutue. La narration est excellente, tout comme le casting ou il n'y rien à jeter, que ce soit le principal ou le secondaire, une constante chez Vanillaware qui porte autant de soin à l'esthétique de ses titres, toujours aussi sublime et soignée ici, qu'aux personnages qu'il met en scène. Il y a bien quelques points qui auraient mérités d'être intégrés dans l'histoire principale plutôt que coincée dans la partie codex du titre, qui offre tous les outils pour connecter les points ou se remémorer des évènements, mais c'est vraiment pour pinailler.

Bon par contre c'est moins positif sur la partie gameplay du titre : le volet RTS x RPG du jeu diverti sans plus, c'est assez cheap et limité autant dans le combat lui même que que personnalisation des troupes. Mais on y passe pas non plus masse de temps car la balance est clairement penchée du côté visual novel du titre (duquel ce volet RTS est indissociable, qu'on le veuille ou non).

Bref j'ai adoré de bout en bout, et bouffé le jeu en une dizaine de jours.
Castlevania: Aria of Sorrow gba
Bao

le 26/01/2010
8_5
Je l'avais adoré, celui ci.

J'avais un peu flippé à la base en voyant Soma, et en m'imaginant la pluie de clichés qui pourrait me tomber dessus (blabla ado, blabla destin) bah finalement non. L'histoire est intéressante à suivre, et se permet des twists efficaces du début à la fin (en plus de s'en permettre plusieurs !). Le design global est sublime, la bande son également, elle se marie bien aux lieux visités. Et le système d'absorption d'âmes est une idée géniale de gameplay.
Diablo II pc
Bao

le 16/02/2010
Edité le 21/05/2013
8_5
Pas grand chose à dire sur le maitre Diablo 2, sur lequel j'ai passé des centaines d'heures.
Final Fantasy VII Rebirth ps5
Bao

le 05/04/2024
8_5
On prend les mêmes et on recommence avec ce second volet du remake de FFVII, sauf que cette fois Square Enix décide de mettre les potards à fond, tout en continuant à jouer l'équilibriste entre la volonté de proposer du nouveau et celle de respecter un jeu culte.

On retrouve ainsi la plupart des éléments de gameplay de FFVII Remake, enrichis de toujours plus de trucs et de bidules ; le système de combat est toujours aussi bon et offre plus d'options, le système de matéria également, il y a une grande variété dans le camp ennemi et les combats-cinématiques de boss sont toujours aussi impressionnants. Mais il faut subir une surcouche pas forcement pertinente de menus pour en profiter (plus que dans FF7R) alors que des éléments qu'on pourrait considérer comme indispensables, comme l'échange en masse de materias ou la possiblité de sauvegarder des sets, sont eux absents. Ils l'étaient déjà dans FF7R, sauf que cette fois on dispose de 7 personnages jouables, et le jeu aime à nous imposer des équipes prédéfinies au fil de l'aventure, cela devient graduellement gonflant de changer et interchanger dans tous les sens.

On retrouve aussi dans Rebirth l'envie de SE de continuer à approfondir l'univers de FF7, quitte à étirer certains éléments : ca va passer par une aventure qui va encore transformer des passages de 10 minutes dans l'original en des chapitres entiers, tantôt prenants tantôt anecdotiques, à faire cohabiter moments loufoques et sérieux sans aucune honte ni retenue - TOUT le chapitre du Gold Saucer est mémorable, à rajouter par-ci par-là divers éléments de Compilation of FFVII et autres références FFesques, le tout avec une bande-son qui dépote. Rebirth a aussi la main lourde niveau mini-jeux, qui pour la plupart servent à rythmer l'aventure, y'en a partout jusqu'à l'indigestion et la plupart sont justes passables, il aurait été mieux d'en avoir moins mais de meilleur qualité. Le tout est porté par une dynamique de groupe toujours aussi efficace, les rajouts à l'équipe apportant toujours plus d'interactions et de moments amusants et / ou touchants, les doubleurs donnent tout, FFVII Rebirth aime son casting et veut le mettre en valeur à la moindre occasion, et c'est plaisant. Quelque chose de surtout vrai pour Cloud, plus que jamais au centre de l'histoire, entre le mystère en entourant son passé, sa place dans le triangle formé avec Tifa et Aerith ou le lien qui l'unit à Sephiroth... dont l'omniprésence à toutes les étapes de l'histoire et le comportement d'ex toxique lui font cependant perdre de sa superbe, c'est dommage d'avoir abusé ainsi du personnage. L'histoire en elle même continue le jeu de pistes entamé à la fin de FFVII Remake, même si Rebirth propose nombre de scènes chocs ou de passages incroyables (comme l'intégralité du dernier chapitre, ou tout s'emballe, et didjou le medley accompagnant l'avant dernier boss !), rien ne "bouge" vraiment et il faudra attendre la troisième partie et probablement un délire Nomura-esque pour avoir des réponses. Même si j'ai apprécié, je peux comprendre que cette fin fruste ou agace les gens.

Par contre, je n'ai pas du tout apprécié l'aspect monde ouvert, qui est pour moi LE raté du jeu. Et quel raté. C'est d'ailleurs assez fou de voir le grand écart qui existe entre les moments ou le jeu passe en mode couloir/donjons, ou il sait faire preuve de maitrise et d'originalité, et un "monde ouvert" qui accuse 15 ans de retard, un monde qui est plus plus une succession de hubs proposant quêtes et mini-jeux que quelque chose pensé de façon organique, et qui n'est pas foutu de vendre correctement ses décors ou la sensation de voyage. Et pour une raison qui échappe à tout le monde, la possibilité de ramasser les objets de craft (car il y a un système de craft, pas foufou en plus) juste en marchant dessus est en option de NG+. Bref c'était plat et ennuyant à arpenter, et pour rajouter un peu plus de sel sur la plaie, "obligatoire" car Chadley est de retour, accompagné maintenant d'une petite sœur encore plus horripilante que lui, et accomplir des objectifs pour sa pomme est le seul moyen d'obtenir certaines matérias... et vu ce qui a été gardé sous la pédale niveau géographie, pas vraiment de doutes sur le fait qu'on va avoir droit à la même chose pour la partie trois...
Final Fantasy VII Remake play4
Bao

le 04/04/2024
8_5
Un remake qui se pose comme une réinvention d'un jeu culte de l'univers du jeu-vidéo, entre respect du matériau d'origine et volonté de créer quelque chose de nouveau avec, et qui m'a vraiment convaincu.

Beaucoup aimé cette Midgar réinventée de bout en bout, qui vaut le coup sous toutes les coutures même si le travail fourni est sacrément inégal (genre les NPC copiés/collés ou les .jpg pour illustrer certains éléments ou décors...), il y a un vrai travail de fond pour lui donner un cadre, une histoire, des détails en veut tu en voilà, une ambiance (le nombre de dialogues de NPC dans le jeu est juste fou) c'est même l'univers en général qui profite d'un approfondissement dans ce remake. Une Midgar dont la visite est cependant faites par un guide schizophrène, qui nous fait faire le grand huit entre panoramas magnifiques et couloirs ennuyants jusqu'à plus soif, quêtes annexes osef qui côtoient des moments dingues (le Honey Bee Inn mon dieu, Wall Market en général en fait), passages posés et gros moments de bravoure, le tout avec un soin constant et appliqué apporté aux cinématiques et des mini-jeux par-ci par-là pour diversifier un peu l'explo.

Un soin également apporté aux personnages, le jeu s'attarde vraiment à approfondir leurs personnalités, leurs motivations, leurs interactions la dynamique de groupe est top que ce soit chez les protagonistes ou les antagonistes, les principaux comme les secondaires, les nouveaux comme les anciens. Sauf Chadley qui irrite par sa seule existence, une existence qui en plus bafoue une règle primaire de l'univers (l'obtention de materias) juste pour permettre à SE un peu plus de piquant dans les combats. Des combats eux aussi passés à la moulinette du remake, exit l'ATB pour un hybride action/tour par tour qui dépote et bien plus stratégique qu'il n'y parait, les combats-cinématiques de boss sont jouissifs, le système de materia retravaillé fonctionne très bien, et chaque personnage est vraiment unique dans son approche et ce qu'il propose sur le terrain.

Enfin reste le plus gros morceau, le scénario, et à l'image du reste c'est un joyeux bordel qui fait le yoyo entre respect de l'original, approfondissement de certains aspects et divergences liées à l'intégration d'éléments de Compilation of FFVII ou de tout nouveaux éléments exclusifs à FF7R (la fin, wtf), qui en plus ouvrent la voie à des variations de l'histoire telle qu'on la connait. Mais ça on verra dans les jeux suivants, car tout comme FF7 l'original cette partie du jeu ne sert qu'à poser les bases, et je suis vraiment curieux de comment ça va se passer. Tout comme je suis curieux de savoir ce que va donner la suite du retravail de la bande-son, car ce qui est fourni sur FF7R c'est du lourd, la revisite des compositions de dieu Uematsu permet d'offrir une seconde jeunesse à cette OST, parfois en prenant des directions surprenantes, mais toujours avec un bon, très bon et souvent excellent résultat à la fin. Le seul truc qui coince c'est quand Hamauzu insère ses propres compo dans le jeu, et ça fait tâche (comme d'hab).

Bref, c'était très bien, et vivement la suite !
Persona 2: Eternal Punishment play
Bao

le 12/08/2010
Edité le 21/05/2013
8_5
Un scénario béton, certes moins pêchu et fou que celui de IS, mais avec un côté terre à terre assez dark et mature dans son approche (peut être le fait qu’on joue avec des adultes ?). Le côté « revisité » de IS m’a pas dérangé, c’est bien mené, on a vraiment une seconde vue sur les personnages et les évènements. Des deux P2 ça doit être celui qui a le plus de liens avec P1 (par la présence et l'implication de certains personnages) ça m'a pas dérangé outre mesure (n'ayant pas touché à P1). A part trois lignes à aller chercher sur wiki pour saisir qui était un certain personnage, le jeu distille parfaitement les informations nécessaires à la compréhension de l’histoire. Le casting est toujours aussi bon - quoique le fait d’avoir pris Maya comme MC reste discutable - ainsi que l’univers du jeu, bien plus riche et fourni que dans son prédécesseur (rien que le côté « rumeurs » mieux maitrisé et offrant plus de contrôle sur Sumaru City, j’ai trouvé ça cool, même si c’est accessoire). Et toujours une très bonne OST. Le massacre lié à « l’américanisation » du jeu est par contre super irritant (les doublages, putain).

Pour le gameplay on prend le même et on recommence, y’a pas mal de petits défauts qui ont été gommés ou améliorés (fusions spells via liste ! En plus les spells possibles viennent en haut de liste ! ALLELUIA), plein d’autres petits trucs ajoutés qui fluidifient le jeu (genre les gears, qui allègent un peu le rank up) mais malheureusement les mêmes grosses tares persistent, notamment au niveau du système de combat, ou on retrouve avec désarroi une gestion des tours toujours aussi calamiteuse, et un système de contact encore plus retord qu’avant.

Jeu de grande classe, je le préfère à IS mais vraiment d’un chouilla, et il apporte une conclusion sublime pour Persona 2.
Persona 2: Innocent Sin play
Bao

le 13/07/2010
Edité le 19/05/2013
8_5
J’ai surkiffé l’histoire. Ce que j’ai cru être au départ un récit assez classique sur fond de mythes urbains (idée déjà originale et séduisante au départ) s’est vite transformé en une épopée sans temps morts, ou surprises et révélations vraiment folles se sont enchainées avec une alchimie géniale, avec beaucoup d’insistance sur les (très bons) personnages, et le tout est très bien traité et mis en scène. Également bien aimé le fait de constamment voir l’environnement autour de soit évoluer (les rumeurs, les NPC, les dialogues progressifs, etc.), ça donne une certaine vie à l’univers (même si au fond c’est qu’un détail). Et l’OST est géniale (le thème des Longinus, les versions du main theme ou encore l’opening dans mes préférées) !

C’est plus avec le côté gameplay que j’ai été fâché, car c’est vraiment du caca. J’ai trouvé certaines idées sympas (contracts, fusions spells) mais dans l’ensemble c’est tellement mal foutu et agencé que ça en devient très vite lourd et chiant (la gestion des tours, le contact casse bonbons passé un cap, le rank up, la mécanique brouillonne des fusions spells pour ne citer que ça). A croire que l’équipe du jeu a torché le brainstorming et le développement de toute la partie gameplay en une seule journée, ou le saké coulait à flots.

Mais grand jeu quand même, je l'ai apprécié jusqu'au bout, grinçant quand même des dents en supportant ce gameplay moisi
Persona 5 play4
Bao

le 01/05/2017
8_5
C'est un très, très bon jeu, mais il ne détrônera pas Persona 4 Golden dans mon cœur. Et je le place légèrement derrière Persona 3. Et d'ailleurs quand j'ai conclu l'aventure, j'ai pas eu cette larmichette que j'avais eu avec ces deux là en me disant "merde c'est fini..."

La faute principalement à la partie narrative. J'ai l'impression d'avoir eu à faire à un soft qui ne savait pas vraiment ou il allait et qui s'éparpillait dans plein de trucs à la fois. Pourtant le début est prometteur avec ce parti-pris d'entamer un flashback, un MC traité comme un rebut, un cadre urbain déprimant et pesant et cette volonté de justice de la part de jeunes en rage contre la société, mais ça stagne relativement vite tout en multipliant les sujets et en jonglant maladroitement avec (la-dite notion de justice ou le rapport de l'humain à la société d'aujourd'hui, par exemple), la ou P2 / P3 / P4 avaient un cap et savaient s'y tenir. Pour moi le jeu n'a vraiment décollé qu'à partir du fameux twist liant le tutorial au flashback. Il y a bien eu ces quelques moments de grâce et des cinématiques qui déboitent pour laisser l’intérêt quelque peu éveillé, mais bien trop peu pour réussir à m'échapper d'un gamedesign étouffant où l'omniprésence du-dit scénario prend en otage le rythme et les personnages. Le premier grignoté par un étalage des mots qui saccade la progression (des mois dont le tiers peuvent être bouffés par le scénar, les compagnons qui harcèlent pas SMS, Morgana qui commente et dicte pas mal les actions du MC...) les seconds qui donnent l'impression de ne pas vivre en dehors du scénario. Ils vivent, mangent, dorment Phantom Thieves, le jeu oubliant d'habiller les archétypes qu'ils sont pour leur donner une véritable âme, une substance. Comme avait pu le faire P3 à travers l'évolution du scénario ou P4 avec sa multiplication de saynètes et des s-links plus "sincères". C'est peut être pour ça que j'ai pas lâché cette larmichette, car au final j'ai pas cette impression de les connaitre comme j'ai pu connaitre la bande de P3 et P4, j'ai juste eu l'impression de voir des ados travailler ensemble et point. Genre la scène concluant le 7ème Palace, ou après avoir battu le boss de fin... limite j'ai trouvé ça traité par dessus la jambe. Sans parler des antagonistes quand ils exposent leurs plans, c'est parfois tellement ridicule qu'on est à un stade au dessus du shonen :x

Par contre sur tout le reste, il est quasi inattaquable. Les efforts sur l'ergonomie, le design, l'art et la manière d'habiller les écrans de chargement, les enchainements, c'est juste fou. C'est maitrisé de bout en bout, on a vraiment une impression d'un "flow" qui ne s'arrête jamais, tout comme la ville dans laquelle on évolue et qui fourmille de détails. La manière dont Atlus a réussi à styliser et fluidifier encore plus un bon vieux système de combat au tour par tour force le respect et montre bien que le genre peut encore sortir de belles choses pour peu de s'en donner la peine. D'autant plus que la courbe de progression est exemplaire, tout est calibré, équilibré au poil. Voir le compendium Megaten dans une 3D digne de ce nom est juste hyper satisfaisant, d'autant plus que la Velvet Room façon Persona 5 offre moult services très bien pensés pour bichonner ses créatures. Bon par contre je serais pas aussi catégorique sur les Personas des protagonistes, autant les premières formes sont classes autant les évolutions sont... comment dire... (ici encore je trouve que le jeu rate le coche avec ses personnages en oubliant cette évolution "logique" de forme, qui se justifie par la thématique voleur & filou). La manière dont le jeu a fait évoluer le système des S-Links aussi est une très bonne chose en les imbriquant plus à l'histoire, la progression, même si parfois on sent que c'est parfois super forcé (coucou, Star et Tower). J'ai aussi trouvé la bande-son excellente, ce côté jazz / lounge sonne bon aux aux oreilles et je trouve le titre aussi bien fourni en thèmes forts que ses grands frères, et je dirais même qu'elle est "plus" écoutable en dehors du jeu que ses congénères. En ce qui concerne les donjons ça a été de l'enthousiasme-mais-pas-trop, ici aussi on fait face à quelque chose de juste fou visuellement mais terriblement convenu sur le plan du design. C'est dommage que l'aspect "voleur" du titre ai pas été plus utilisé que ça, au final j'ai du autant voir plus m'amuser dans le Mementos qui rappelait au titre ses racines de dungeon-crawler.

En l'état je juge mon attente récompensée, et j'ai vraiment pris du plaisir à saigner de bout en bout un titre à la finition exemplaire et que je considère comme étant un modèle dont devrait s'inspirer pas mal de studios. C'est juste "dommage" qu'en voulant absolument raccrocher les wagons du monde moderne à son jeu, Atlus lui a aussi intégré un peu de son manque d'âme.
Persona 5 Royal play4
Bao

le 13/12/2020
8_5
Une version encore plus dense et complète que Persona 5, qui en avait déjà sous le capot. Toujours plus de tout à tous les niveaux, notamment en terme de gameplay quitte à totalement déséquilibrer l'expérience de jeu tellement les nouveautés offrent des possibilités d'abus (mais c'est tellement bon de toujours plus optimiser ses personas !). Et aussi, les rajouts dans l'OST, qui parviennent à égaler voir surpasser un travail déjà magistral. Le scénario supplémentaire est vraiment cool, les personnages qui vont avec également, ils apportent beaucoup de nuances à un récit qui en manque quand même pas mal dans l'aventure de base. Aventure de base dont le rythme est toujours autant en dents de scie. Mais ça pardonne qu'à moitié son insertion au forceps à la fin du scénario d'origine, histoire d'éviter quelques efforts pour mieux les intégrer dedans, et le mensonge du trimestre supplémentaire qui en réalité se résume à un mois supplémentaire dont la moitié des jours ne sont pas jouables.

P5R me conforte également dans l'idée que la formule Persona 3, sans pour autant être en bout de course, n'est pas vraiment compatible avec un titre ayant de plus grandes ambitions scénaristiques : il y a une dissonance entre le monde vendu par l'histoire et celui vendu par l'aspect tranche-de-vie, qui entre autre occasionne des cassures de rythmes assez sévères et impacte le développement de l'équipe et des relations qu'ils tissent. C'était franchement plaisant de rempiler, de retrouver les Phantom Thieves et ce Tokyo grouillant et oppressant, mais il manque toujours à P5 ce petit supplément d'âme qui le place derrière Persona 4, et surtout le 3... qui tout deux ont aussi eu droit à des versions améliorées, et bien mieux gérées.
Radiant Historia nds
Bao

le 05/06/2011
Edité le 19/05/2013
8_5
Un RPG à l'aspect austère mais au chara-design génial pour un très bon casting (Stocke a quand même une classe monstre), une histoire classique mais très bien menée, pas mal d'annexes bien exploitées, un système de combat qui manque un peu de punch mais qui compense par plein de bonnes idées, comme le gameplay en général. Son défaut majeur c'est le manque de diversité, qui frappe à tous les niveaux. L'OST est sublime mais ne compte que trop peu de morceaux. L'univers est vraiment excellent mais est vraiment trop petit, on le ressent vraiment avec la (très bonne) manipulation des timelines : le jeu est assez long, toujours intéressant, mais c'est au prix d'une redondance des lieux, des monstres, des situations, qui curieusement même en la constatant ne m'a jamais freinée dans l'aventure.

C'est pas lui qui détrônera Infinite Space dans mon cœur comme meilleur rpg DS, mais ça a été une très bonne expérience.
Tales of the Abyss play2
Bao

le 16/02/2010
Edité le 19/05/2013
8_5
Le meilleur des Tales of que j'ai touché jusqu'ici. Une histoire qui poutre bien malgré quelques petites répétitivités, un monde bien foutu, des perso. qui assurent grave (Jade et Anise ça reste un duo tuant, dans tous les sens du terme, et puis y'a certains autres comme Legretta, Sync ou Tears qui ont ce petit truc qui les rend attirants) et un système de combat génial.

Alors par contre mention spéciale pour la carte du monde, une horreur sans nom buggée jusqu'à la moelle, les dev. devaient probablement être bourrés ce jour là. Alors quand on plus on accumule les aller-retours, ça use très vite la patience...
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