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298 commentaires
Rogue Galaxy play2
Bao

le 04/01/2010
8
Yay for Rogue Galaxy.

C'est pas du côté du scénario que l'émerveillement se trouve avec ce jeu. C'est d'ailleurs un joli amas de clichés ce scénario... enfin qu'importe, il reste agréable à suivre. Le plus important avec ce scénario, c'est qu'il nous entraine sans rechigner dans une épopée géniale à travers les étoiles. Et on en visite du pays, y'a pas mal d'environnements et de mondes différents, la musique suit et sonne bon aux oreilles, on rencontre pas mal de monde aussi bien humains que extraterrestres, et c'est souvent magnifique grâce à ce cell-shading maitrisé et coloré à souhaits. La durée de vie est raisonnable, et ya pas mal de petits à côtés (Usine, Chasses, Weapon Book, Grow Book, costumes, donjon caché, et j'en passe) pour occuper en plus. Du tout bon.

Les perso. ne brillent pas non plus exceptionnellement, mais restent suffisamment acceptables pour être attachants. J'ai pas versé la p'tite larme, mais j'ai trouvé très sympathiques et émouvantes ces petites scènes par ci par là dévoilant les vies des héros. Ni trop longues, no trop surfaites. Par contre niveau méchant c'est le vide intersidéral, sont aussi moches qu'idiots. Et la coupe à Jaster bordel.

L'exploration occupe une part importante du jeu, et MERCI A LEVEL 5 d'avoir pensé à un système intelligent de déplacement avec les warps. Car les donjons sont loooongs. C'est du couloir sans rien. Et qui dit exploration dit combats, et dans Rogue Galaxy c'est particulièrement bien géré et bien dynamique. Le système d'AP, Les armes principale / secondaire, le jump (parfois décisif en fonction de la géographie), ça poutre, on apprend vite à connaitre ses ennemis comme ses alliés.

Une aventure sympathique dans les étoiles , à faire
Shin Megami Tensei: Devil Survivor nds
Bao

le 09/01/2010
8
Adoré ce jeu.

Histoire part d'un plot vraiment puissant, et va crescendo tirer vers plus sombre et dangereux, en plus du parallèle fait avec l'orientation dans le jeu pour atteindre les multiples fins ! La batterie de personnages servant cette histoire est également très originale, et assez travaillés vis à vis de leurs évolutions ou perceptions au faire et à mesure de l'histoire (je dirais même des histoires, en fonction du chemin que l'on choisi).

Graphiquement c'est très sympa et fouillé, autant dans le chara-design que dans les décors. La musique aussi est bien trouvée (le battle theme !), quoiqu'un peu répétitives, et dessert quelques thèmes bien efficaces.

Dans les mécaniques de jeu on retiendra dans un premier temps le système de combat, ou on se déplace sur une grille façon T-RPG pour basculer en C-RPG pour affronter un lot d'ennemis, ou la maitrise du press turn se fait une nouvelle fois indispensable. Le système de vol et d'affectation des compétences est un bon point également, en plus de celui des compétences raciales, parfois déterminantes.

Et qui dit Megaten dit monstres, et on retrouve une bonne partie des têtes connues du bestiaire megaten, ici très fourni. Carton rouge au système de fusion par contre, limité et pas intuitif du tout. Et le système de "capture" par mise aux enchères, bof (c'est pas comme si l'argent pouvait servir à autre chose toute façon...). Et on à qu'un seul slot de sauvegarde, heureusement que le new game + est clément.

Tails of Iron pc
Bao

le 28/01/2023
8
Sympathique petit metroidvania "compact" (une poignée de zones, environ 10h de jeu), à la DA charmante qui rappelle un peu Darkest Dungeon, qui narre les péripéties de Redgi, apprenti roi d'un royaume de rats, en lutte contre des crapauds bien belliqueux. Enfin qui narre, c'est Geralt de Riv (son doubleur anglais) qui s'en occupe, toutes les bestioles du jeu interagissant entre elle à base de sons et d'onomatopées, un des nombreux détails apportés à l'univers du titre pour tenter de le rendre vivant. Mine de rien le jeu est plutôt brutal, aussi bien dans le visuel que les combats : les combats reposent sur un système d'esquive/parade/blocage (l'adversaire "annonce" ses attaques 1-2s à l'avance, à nous d'anticiper), les ennemis cognent fort et font de la résistance, il y a tout un apprentissage des mécaniques qui se fait naturellement - notamment l'importance de l'équipement et des modificateurs de stats - et qui rend les joutes plutôt gratifiantes et la mort (qui arrive souvent) pas si frustrante que ça, encore plus quand on voit notre petit notre roi aller coller un bon gros finisher dans la tête d'un boss pour conclure un combat. J'aurais néanmoins apprécié un peu plus de substance sur le volet aventure/exploration, et que la fin ne soit pas aussi expédiée.
The Last Remnant pc
Bao

le 25/03/2010
Edité le 11/07/2010
8
Après un premier essai peu concluant – rageant et frustrant en fait- y’a bien un an, j'ai repris, et fini The Last Remnant. Cette fois, en préparant le terrain via l’utilisation de nombreuses FAQs, au final quelque chose de presque indispensable vu la grande quantité d’informations et de subtilités peu ou pas expliquées.

J’ai trouvé l’histoire du jeu très peu engageante : bateau au départ, monte crescendo durant l'aventure en soulevant questions et interrogations durant la première partie... pour au final rien car tout est expédié dans la seconde, fin incluse. Mais elle dispose au moins d'une mise en scène du tonnerre (le combat Conqueror / Emma !) et de batailles dantesques (Les Seven ! Ou certains monstres de missions très ardus) pour réussir à retenir l’attention. Même punition pour les personnages, pourtant très classieux et soignés, car hormis deux-trois protagonistes, aucun ne sort vraiment du casting creux et sous développé du jeu. Même le héros ne m’a fait ni chaud ni froid.

C’est plus du côté du monde de TLR que j’ai pris mon pied. Il est super bien construit, très vaste (y’a un nombre énorme et diversifié de lieux à visiter), avec sa propre histoire, ses règles, ses mythes, ses légendes. Esthétiquement parlant, le jeu à une identité visuelle vraiment unique, que j’ai trouvé sublime sous tous les angles : les villes, les lieux, les Remnants, les monstres (même si les développeurs ont cédés à la facilité, au final on voit à peine une quinzaine d’espèces différentes et du re-skin à gogo, ça fait un peu tâche vu la grandeur du monde), les compagnons, les armes, bref tout ! Le chara-design notamment, que j’ai apprécié dans sa totalité, et pourtant il y a un nombre énorme de personnages a rencontrer et / ou à recruter durant le jeu (grand dilemme d’ailleurs, on ne peut avoir que 50 compagnons maximum, dont 18 sur le terrain…). A ça se rajoute les Guildes, occasions de faire un paquet de missions annexes qui baladent aux quatres coins du monde, tout comme les quêtes. Musicalement aussi c’est très bon, ça sonne bon aux oreilles du début à la fin, voir même plus que bien (certaines musiques de combat sont géniales).

Bien aimé le système de combat original également, bien nerveux et jouissif avec de bonnes idées, malgré un côté aléatoire assez lourd, qui fait que j’ai constamment eu l’impression de jamais avoir un contrôle total sur mes unités – exemple simple, voir ses unions bloquées à des actions à 7 PA alors que les barres sont aux max, chose un peu incompréhensible et qui prolonge inutilement les affrontements. Côté aléatoire qui mine également la difficulté du soft, on se retrouve parfois à voir ses unions éclatées en 10s par un groupe d’ennemis similaire à celui écrasé trois pas plus tôt. Ok la part d’aléatoire c’est normal pour donner une certaine teneur aux affrontements, mais la c’est peu nawak. Et en parlant d’unions, j’ai trouvé le principe très bon dans son idée et son application, c’est vite prenant de customiser sa petite armée.

En vrac, d’autres trucs que j’ai également trouvé frustrants :

- Le lien Battle Rank / Stats bien étriqué. Car les stats ne suivent pas forcement la difficulté progressive du jeu (ce qui m’étais arrivé dans ma 1ère partie). J’ai eu recours au low BR run, mais c’est quand même un peu dérangeant de fuir 75 % du jeu pour s’assurer une montée en puissance correcte par la suite (d’autant qu’on récupère certaines unités que très loin dans le jeu).

- Les loadings constants (même pas un quelconque souci d’optimisation durant le portage sur PC), transformant parfois les missions ou quêtes en vrais calvaires.

- Dans le même ordre d'idée, les chargements tardifs de textures.

- La relative « débilité » des alliés lors des upgrades : il faut OBLIGATOIREMENT dropper les items. T’as beau en avoir 99 en stock, non, faut dropper, sans même en connaître le nombre.

- L’aléatoire encore, cette fois avec les spawn des monstres, notamment les rares ; à coupler avec les loadings, des combats aléatoires parfois longs, des critères particuliers de spawn, et des lieux d’apparitions généralement le plus à l’opposé du point de départ ; c’est presque dépressif passé les 50 premiers allers-retours.

Bref j'ai pris beaucoup de plaisir avec ce jeu (quoiqu'un peu de lassitude sur la fin), malgré un goût amer d'inachevé et de frustration dans la bouche. Un peu plus de finition de la part de Square Enix ça aurait pu donner un jeu ultime, là je dirais qu'il est juste bon
The Last Story wii
Bao

le 30/04/2012
Edité le 15/06/2012
8
Grand jeu. Un vrai exemple de maitrise de rythme et de narration qui se retrouve à tous les niveaux, un scénario certes classique mais bien mené, les derniers chapitres sont épiques et la bande son l'est tout autant. Une fabuleuse et cohérente direction artistique qui enchantent les mirettes -la cité de Lazulis est vraiment géniale, aussi belle que débordante de vie-, des personnages attachants et vraiment intéressants à suivre, même si la relation rose-bonbon Zael/Calista à tendance à parfois irriter un peu. Le système de combat est particulièrement nerveux et offre pas mal de possibilités tactiques à exploiter, vital notamment contre les boss. Également bien apprécié tout le côté customisation du jeu très bien fourni, c'est juste dommage que le jeu soit si avare en équipements ! Et également si avare en annexes, très peu nombreuses et pas vraiment motivantes. Finalement ses plus grosses tares seront techniques, le jeu est optimisé à la truelle, le jeu offre accuse régulièrement des baisse de framerate qui sont parfois fatales au joueur. Il suffit d'un peu trop de monde à l'écran et paf... retour au dernière point de sauvegarde.

Mais bon, un "détail", pas de raisons de bouder son plaisir face une telle aventure menée tambours battants . Un jeu qui a du coeur, Sakaguchi 4ever.
The Legend of Heroes: Ao no Kiseki pc
Bao

le 07/10/2019
8
Le cadre a été posé par le jeu précédent, Ao est lui l'épisode qui s'attaque aux choses sérieuses et il le fait bien : la mise en place d'acteurs tous aussi charismatiques les uns que les autres, la montée en puissance des événements, et surtout la touche de géopolitique très terre à terre en plein milieu de jeu, tout va crescendo pour planter de manière très crédible le scénario et la situation de Crossbell. Et puis vient le moment ou ça accélère jour après jour (dans le jeu), avec toujours plus d'intervenants et de blabla tout en réussissant à rester toujours très clair, et la cerise sur le gâteau c'est la multitude de scènes épiques et de révélations fracassantes offertes par le titre avec bien sûr la musique de la team jdk par dessus. Je trouvais Crossbell peu intéressante dans Zero, dans Ao c'est l'inverse car le jeu prend vraiment le temps de dépeindre tenants et aboutissants de la situation de ce territoire situé entre le marteau et l'enclume, chose qui se ressent dans les dialogues avec les NPC et les quêtes plus "dans le vrai" (et plus intéressantes que dans Zero ou on jouait au Bracer) qui aident à renforcer ça. Falcom aime peaufiner son univers et il le fait très bien ici, on a vraiment "mal" pour les habitants de Crossbell. Et ça donne une autre vision de certains événements vécus dans Cold Steel 1 & 2. Dommage cependant que le jeu fasse cependant plouf dans la dernière ligne droite qui est vraiment ...faiblarde, surtout à la vue des enjeux : si on met de côté les deux hors-sujets n'ayant pas grand chose à voir avec le grand dessein, les actions et réactions des antagonistes m'ont donné cette impression d'être déconnectées des GROS sacrifices qui ont été faits pour en arriver à ce point (d'autant plus qu'un de ces grands méchants sort littéralement de nul part). J'ai eu limite l'impression d'assister à une scène façon Tales of, avec ce bon vieux discours du héros qui remet du monde dans le droit chemin parce que. Ce qui est dommage, car le finish et la morale qui l'accompagne sont cool (sans parler du twist liant Ao à Zero et du moment "right in the feels" avec un certain sauvetage), mais face face à des vilains qui jetaient l'éponge de façon plutôt absurde, l'impression qui dominait c'était la perplexité. Je pointerais aussi le rythme tant qu'on y est, autant les 3/4 du jeu sont plutôt bien rythmés autant ça semble interminable sur la fin. Coïncidence, c'est à ce moment que le jeu abandonne sa facette géopolitique pour retourner à du magical-prout-prout.

Je vais rapidement passer sur la partie aventure du jeu vu qu'on revisite 80% des mêmes zones et c'était pas spécialement palpitant, mais l'ajout de la voiture pour fluidifier les déplacements, en plus des raccourcis dans Crossbell même (comme Zero) aide à faire passer la chose. Les quelques nouveaux lieux valent en revanche bien le détour. Un peu le même principe pour le système de combat / personnalisation, ça reste la même chose que précédemment - donc excellent, et Ao va introduire les Master Quartz (moins abusés que dans les épisodes suivants) et le Burst (plus abusé que dans les épisodes suivants), et c'est pas du luxe car le jeu est dur. Je pense même qu'il dans le haut de la liste, à côté de Trails in the Sky: The 3rd. Les 4 nouveaux personnages jouables apportent eux aussi un plus, au niveau du jeu car chacun à un profil bien différent et on peut créer des combinaisons d'équipes assez diversifiées, et ils sont tout aussi bien intégrés à l'univers de par leurs positions et de la vision de Crossbell qu'ils apportent. Et j'aime beaucoup ce troll en puissance de Wazy. La SSS ne se laisse pas distancer par les nouveaux et continue à grandir dans Ao, et pour le coup j'ai vraiment apprécié Lloyd comme protagoniste, comme leader la ou je le trouvais trop sage/plat dans Zero. Et parler des personnages me permet d’enchaîner sur le point qui m'a le plus dérangé : le système d'affinité. Il était pas terrible dans Zero, il devient dégueulasse dans Ao, tout ça pour un event harem à la con en bout de piste (#teamElie). Je trouve que c'est justement avec Ao que c'est définitivement parti en couilles vis à vis du traitement des liens des personnages de l'équipe, on perd cet aspect intimiste/organique qu'on avait dans les TiTS pour quelque chose de plus mécanique (je regrette d'ailleurs que Ao n'ai pas proposé plus de petites épisodes tranches de vie du groupe).


Ah et oui et le jeu Pom! c'était rigolo (le tour de manège hanté beaucoup moins).

Bref c'était cool, c'était épique, les personnages la musique et l'histoire ont répondu présent, et ça a fait un gros plouf à la fin. Dommage.
The Legend of Heroes: Trails into Reverie play4
Bao

le 27/07/2023
8
Le jeu fait clairement bricolage de bric et de broc, avec un recyclage massif d'assets (et pas que de Cold Steel III/IV, Tokyo Xanadu aussi) et de thématiques, Falcom est fort dans ce domaine et arrive toujours à - malheureusement - se surpasser et c'est un poil lassant de revenir une troisième fois dans le même Crossbell. Un patchwork sur laquelle on a greffé la résolution de questions posées depuis Cold Steel premier du nom, une nouvelle intrigue intéressante mais qui met du temps à monter en puissance, un aspect dungeon-rpg optionnel-mais-pas-trop en plein milieu parce que, l'habituel teasing sur les prochains évènements, et toujours plus de fan service notamment à travers les Daydream, copié/collé des Doors de Sky 3rd qui permettent de zieuter des morceaux de vie et d'approfondir le développement de certains individus. Et l'ensemble marche, en titubant au début certes, mais il marche.

Au passage big up à NIS America, fidèle à lui même et qui a foiré son coup une nouvelle fois lors de la localisation entre les fautes de typo à foison, les contresens et les bugs.

Le jeu étale l'intrigue sur 3 arcs scénaristiques, avec la possibilité de switcher de l'un à l'autre à n'importe quel moment, j'ai rien contre l'idée mais ce choix est assez... bizarre ? globalement l'intrigue ne s'éparpille pas, 0 à-côtés (pas de quêtes, peu d'exploration), ça file droit et la mise en scène est efficace, ce découpage est plus dommageable pour le rythme qu'autre chose, surtout qu'en plus il faut changer de route manuellement à chaque fois. La route du nouveau protagoniste, C, est la plus intéressante, elle y concentre le gros de l'intrigue et les nouveaux personnages, leur alchimie fonctionne à merveille. Celle de Rean est sympa aussi, elle lui offre le développement et l'évolution dont il a été privé dans CSIII et IV, par contre celle de Lloyd est la plus faiblarde, une redite de Ao/Zero en moins bien, et ça me fait mal de dire ça car c'est un des de mes favoris de la saga entière.

Pour le gameplay on prend les mêmes et on recommence, avec toujours plus de quartz aux effets pétés et de monstres/boss avec des montants absurdes de PV, les utilisateurs d'artes sont toujours les rois du monde, il y a une nouveauté mécanique appelée Unity pour apporter une dimension stratégique supplémentaire aux combats mais ça reste du CS IV+. Le début de l'aventure peut être assez compliqué car c'est - je trouve - mal équilibré et certains combats de boss sont punitifs, heureusement ça s'améliore au fil du jeu et l'acquisition de nouveaux jouets, la personnalisation de l'équipe est constante, sur la fin on peut créer de véritables monstres. Bien aimé le Reverie Corridor, le fameux dungeon-rpg mentionné précédemment, étant un habitué du genre ça m'a pas fait peur de bouffer des étages et des étages pour récupérer trois tonnes d'objets et équiper la petite armée qu'offre le jeu, heureusement qu'il y a eu le minimum niveau QoL pour gérer tout ça sinon ça aurait été l'enfer (mais il manque quand même la possibilité de pouvoir sauvegarder/charger des configurations de quartz).

Bref c'était bien, j'ai enchainé les heures dessus, un bon épilogue aux arcs Crossbell / Cold Steel, bien plus efficace et touchant que Cold Steel IV. Trails of Reverie offre un repos bien mérité à nombre de personnages qui peuvent enfin se poser et / ou faire la paix avec eux même. Cet aspect rétrospectif est juste super satisfaisant, encore plus quand on suit certain de ces personnages depuis Trails in the Sky premier du nom, c'est rempli de références et ça fait plaisir. J'aime à penser que cet aspect "ultime aventure", qui clôture quand même + de 15 ans de jeux, a également motivé les compositeurs car Reverie envoie la sauce, entre nouvelles pistes géniales et réutilisation de morceaux des anciens titres (et ici aussi j'avais été déçu par CS IV, ou c'était assez meh).
The Legend of Zelda: Ocarina of Time Master Quest gc
Bao

le 16/02/2010
Edité le 14/05/2010
8
Bien nawak ce Master Quest ^^ On prend OoT, on le démonte et on le laisse aux mains de développeurs mentalements instables, et ça donne Master Quest. La difficulté à été revue à la hausse, parfois un peu à la limite de l'insanité (le temple de l'eau avait été un calvaire dans OoT, mais dans MQ c'est carrément un chemin de croix, avec en plus des mines et des barbelés, pour le côté spectacle), mais ça reste quand même fun de voir ces célèbres donjons sous un angle différent.
The Legend of Zelda: Oracle of Ages gbc
Bao

le 26/01/2010
8
Un jeu que j'ai bien apprécié, tout comme son comparse (quoique ma préférence va à celui ci, avec la maitrise du temps, et il est un peu plus fouillé). Un univers super sympathique et coloré, on y prend vite ses marques, et ce Zelda respecte son cahier des charges. M'enfin il reste moins marquant que Link's Awakening. Et le coup des deux jeux pour avoir la vraie fin j'ai pas apprécié...
TUNIC pc
Bao

le 08/05/2022
8
Pas mieux que mes camarades ci-dessous, TUNIC est une excellente surprise qui sait ce qu'il fait et qui le fait bien, exception des combats qui peuvent être une purge.
Unicorn Overlord ps5
Bao

le 11/08/2024
8
Super jeu, je l'ai dévoré d'une traite.

Vanillaware oblige Unicorn Overlord est intouchable niveau réalisation, la bande son fait aussi le travail même si elle ne marque pas plus que ça.

Concernant le gameplay, la partie relative à l'explo de la carte / la reconstruction des villes est pas le truc le plus intéressant, surtout que c'est généralement jumelé à des affrontements pas plus intéressants (les missions de libération) mais qui se torchent vite.

C'est quand on s'intéresse aux grosses batailles que le jeu montre tout sa superbe, chacune d'entre elle représente un certain défi car on sent qu'il y a eu du travail sur les scénarios proposés. Des batailles qu'on peut tacler juste en en jouant du système "pierre-ciseau-feuille", ou en poussant plus loin en exploitant toutes les subtilités de la composition d'équipe, super bien foutue, c'est vraiment un système pensé pour être "facile à aborder, difficile à maitriser". Par contre l'équilibrage est quand même fortement en faveur du joueur, rien qu'avec la puissance des équipements par exemple, donc augmenter le niveau de difficulté est nécessaire si on veut vraiment faire travailler sa matière grise. Le seul bémol va venir du système pour "mettre à jour" les unités, il faut se taper en boucle des stages pour gagner des objets permettant de faire gagner de l'exp, ce qui est sacrément archaïque surtout quand on compare à tout ce qui a été intégré pour rendre l'expérience de jeu agréable. Un sacré frein à la découverte et l'expérimentation avec les unités.

Le plus gros point faible de Unicorn Overlord est sa partie narrative, ce qui est plutôt inhabituel pour un Vanillaware, qui avait habitué à des personnages travaillés et des moments forts dans ses précédents titres. La c'est juste... bof. C'est plat, c'est pas intéressant à suivre, les personnages sont pas plus travaillés que ça, il y a bien un système de discussion façon Fire Emblem pour leur donner un peu d'épaisseur mais ça ne se reflète jamais dans l'histoire ou dans les batailles. Ca tire le jeu vers le bas, et c'est vraiment dommage.
Valkyria Chronicles play3
Bao

le 24/03/2012
Edité le 18/05/2013
8
Histoire de faire original je vais surtout encenser le système de combat aussi unique que brillant, ce mix de tactical et de temps réel est aussi bien agencé qu'exigeant, d'autant plus que le level design est particulièrement travaillé. Moi qui ne suis pourtant pas adepte des défis "inutiles", j'ai pris un plaisir fou à faire la chasse au rang A sur toutes les cartes, escarmouches hard en prime, à trier mes unités sur le volet pour mieux choisir les plus adaptées, à modifier les équipements en fonction, à jouer des ordres, et à retourner encore plus rageur une fois la peignée due à mon seul manque de jugement ramassée. Quelques petits défauts amusant comme la physique qui font ressembler les perso à des ragdolls qui reviennent toujours à leurs places initiales (mêmes morts), ou frustrantes comme le fait d'avoir les CP bonus obligatoirement liés à des personnages (ça aurait été cool de pouvoir changer !), mais rien de vraiment méchant surtout comparé à la grande qualité de l'ensemble.

J'ai trouvé le style graphique sympa en bon animefan que je suis même si c'était un peu vide, et la musique faisait correctement son office sans vraiment me marquer. Ce que je reprocherais à Valkyria Chronicles c'est principalement son univers sous-exploité, et son histoire/casting qui manque cruellement de consistance. Ok c'est sympa, ça se laisse suivre, il y a quelques rebondissements sympathiques et des moments émotions bien sentis, mais le tout est tellement fleur-bleue et teinté d'un manichéisme omniprésent que ça en devient navrant. C'est la GUERRE quoi. Pas bisounours-land. J'ai presque envie de dire qu'on y retrouve toute l'expérience japonaise en la matière, mais c'est peut être aussi ma faute d'avoir fait Tactics Ogre LUCT avant. Même constat pour le casting donc, qui même en réussissant à proposer quelques bonnes gueules (Rosie, Selvaria, Isara <3), ne m'inspirait pas grand chose hormis ce côté hétéroclite sympathique dans les tronches des recrues. ET PUIS Y'A VYSE ET AIKA. A commencer par le duo Welkin/Maximilian, respectivement protagoniste et antagoniste, qui ont peiné à me convaincre du début à la fin : sans charisme, la première place n'est rien !

Mais dans l'ensemble, le jeu m'a quand même beaucoup plu et j'ai pris beaucoup de plaisir - principalement dans les joutes via cet excellent gameplay, assez pour me convaincre de me pencher sur la suite sur PSP.
Valkyria Chronicles Remastered play4
Bao

le 13/11/2016
8
Fait une fois sur PS3 à l'époque, refait ici car bon pas cher et j'en gardais initialement un bon souvenir. Musique bien dans le ton, level design réussi, système de combat brillant, même si le jeu est globalement super-déséquilibré et qu'on peut facilement tout casser (dites bonjour aux scouts et aux ordres). La 3D façon animé a bien été retapée pour ce remake, par contre c'est pas le cas de la 2D avec des plans qui sont parfois absolument dégueulasse à l’œil...celui de la ville quand on va au QG... :x. Quand à l'histoire / l'ambiance c'est comme dans mes souvenirs, à savoir un espèce d'étrange mélange entre la réalité de la guerre et un défilé de tropes de japanim'. C'est pas à jeter mais c'est pas mémorable non plus, juste "sympa" sur le moment. Comme le casting, en fait.
Valkyrie Profile play
Bao

le 16/02/2010
8
Bien aimé VP, sans pour autant me donner l'envie de creuser plus dans la série.

Le scénario bien sombre et fataliste j'avais trouvé ça génial, avec le compteur qui défilait constamment pour rappeler que l'inévitable arriverait quoiqu'il arrive. Mais le compteur au final j'appréciais pas trop, si y'a bien un truc que je hais (comme anhhoi), c'est d'être "pressé" à faire quelque chose. Les fights super bourrins et nerveux j'avais adoré, même si c'était parfois un peu déséquilibré (surclasser ou se faire surclasser, that is the question...). Graphiquement il était pas dégueulasse, et la bande son sonnait bien aux oreilles.
Ys VIII: Lacrimosa of Dana play4
Bao

le 12/07/2018
8
Le jeu est l'occasion pour la série de continuer sa "Trails-ification" narrative entamée avec Ys Seven, en donnant toujours plus d'importance à un casting plus ou moins cliché et plus ou moins bien exploité, et en versant un peu plus dans la complexité scénaristique mais avec moins de brio qu'avec l'autre série de Falcom. Le lien entre Dana, Adol et l'histoire qui en découle est plutôt original et touchant, mais niveau déroulement / rythme c'est pas très bien maîtrisé pour carrément devenir foutrac sur la fin avec un deus ex machina, au sens littéral du terme, pour tenter de tout coller ensemble (et encore ça ne suffit pas à lever certaines zones d'ombres). J'ai sourcillé comme jamais pendant les révélations finales.

Le rythme du jeu est la chose qui m'a le plus tué : aux cassures blabla toutes les 20 minutes il faut rajouter les cassures liées aux événements, comme les raids qui globalement sont inintéressants ou les cassures au sein des combats mêmes ; avoir mis des primordiaux (synonyme de "foutu sac à PV") partout c'est quand même une grosse connerie car ces affrontements deviennent vite des agacements plus que des étapes mémorables de l'épopée. Passé la première moitié du jeu je me contentais de fuir de coffre en coffre et de grind périodiquement sur les petits monstres. C'est dommage car arpenter l'île à cent à l'heure est prenant, entre secrets à découvrir, lieux à trouver et trésors à grappiller, mais cette balade se fait en sachant que quelque chose va périodiquement venir enrayer la machine. Pour me répéter, le rythme c'est le gros, TROP gros point noir du jeu. Le système de combat est bon, probablement la meilleur itération du système à trois personnages, mais comparé à Seven / Celceta le jeu manque clairement d'imagination dans la manière de l'utiliser, notamment contre les boss, ou ce manque d'imagination se retrouve aussi dans le déroulement. C'est pour ces raisons que je regrette d'ailleurs qu'il n'y ai pas eu plus de phases de jeu avec Dana : un peu de réflexion, un peu de plate-forme, un rythme soutenu, des combats qui demandent de bien utiliser les spécificités de notre personnage... c'est une poignée d'heures en cumulé, mais une poignée d'heures qui sentent bon le Ys solo d’antan. Et pour l'OST, comme d'hab rien à dire, trop de pistes qui tuent (le thème principal, Sunshine Coastline, Rocky Path, Crimson Fighter...), mais j'y ai pas trouvé "ma" piste god-like façon Valestein Castle / Crimson Rage / Genesis Beyond The Beginning.

Au final, j'arrive toujours à savoir si oui ou non cette transformation de la série est une bonne chose... et si savoir est mieux que de ne pas le savoir.
Arc Rise Fantasia wii
Bao

le 19/10/2010
Edité le 19/05/2013
7_5
J’ai pas spécialement été emballé par l’histoire, assez classique et prévisible dans l’ensemble, un peu maladroite et lourdingue par moment (certaines situations « à que le monde est petit ! » m’ont fait grincer des dents plus d’une fois, ou des allers retours pas très bien pensés) mais très bien rythmée, et qui a ce petit quelque chose qui donne toujours envie d’avancer. La musique est pas terrible, elle accompagne comme il faut, mais c’est vite oublié une fois la console éteinte. Par contre le casting du jeu est majoritairement très bon, les perso. sont hauts en couleurs, attachants et réussis (avec des Kopins au sommet de leur art après les deux Luminous Arc), mis à part les vilains qui sont franchement pas terribles.

Bien apprécié le design du jeu dans sa globalité : le monde est vaste, coloré, diversifié (quotas respectés si on se fit aux clichés des RPG !), et le chara-design est très agréable – c’est d’ailleurs c’est la première chose qui m’a fait m’intéresser à ARF, le chara-designer du jeu ayant œuvré sur Eureka 7, un anime que j’affectionne beaucoup. Dommage que le monster-design ne suive pas, à part certains boss ou les Rogress, le bestiaire est d’une pauvreté affligeante. Et encore plus grande déception avec les costumes (car j’aime ce genre de trucs useless), très nombreux et paradoxalement… inutiles. A part quelques skit en plus, c’est juste un sprite dans le menu, sans plus.

Mais c’est plus la partie gameplay que je retiens : c’est super complet, fun et très bien pensé sur tous les plans, le jeu offre vraiment toutes les cartes pour progresser et faire pleuvoir les gros chiffres, le défi est bien présent sans être insurmontable et les boss sont vraiment ardus (quoique j’apprécie peu le système des MP, même si il s’inscrit parfaitement dans cette logique). Même le farm ne m’a pas paru rébarbatif (en plus le jeu donne très vite de quoi l’écourter pour l’écourter !).

En définitif pas une révolution, mais un RPG solide et sympathique, sur lequel j'ai passé un bon moment. Pour reprendre des mots déjà cités : classique, mais efficace.
Castlevania: Circle of the Moon gba
Bao

le 16/02/2010
Edité le 21/05/2013
7_5
C'est un peu comme kolibri, c'est le premier Castlevania auquel j'ai joué, sans vraiment connaitre la série. Château à explorer de fond en comble, les upgrades, les card combos, une difficulté un peu haute quand même, un fil rouge intéressant, que de bons souvenirs !
Castlevania: Portrait of Ruin nds
Bao

le 16/02/2010
Edité le 05/12/2010
7_5
Un Castlevania qui sort un peu des sentiers battus, mais il en sort bien. Les phases d'explo sont géniales et variées, le gameplay à deux perso. bien trouvé et intéressant, et toujours très bien foutu visuellement et musicalement parlant. Mais il est beaucoup moins prenant que les autres Castlevania par contre, à mon goût.
Child of Light psv
Bao

le 09/08/2014
Edité le 10/08/2014
7_5
Assez surpris (en bien). La direction artistique est magnifique, la musique est magnifique (le thème des boss est juste épique !), l'ambiance est magnifique, et donner aussi vite le pouvoir de voler à l’héroïne est probablement l'une des meilleures idées du jeu, incitant à la fois à explorer les tableaux dans tous les sens tout en régalant les yeux. C'est un conte joliment raconté, l'équipe d'Aurora est aussi amusante qu'originale (Aurora incluse) même si il faut avouer que la narration en vers est un peu too much. J'ai arrêté de compter les passages avec des conversations sans-queue-ni-tête... Le rythme global de l'aventure est superbement maitrisé et sans aucun temps-mort, et le gameplay dans sa globalité est bien trouvé même si un peu léger une fois qu'on gratte la peinture. Par contre carton jaune pour le portage, on se tape de temps en temps de sévères ralentissements et des décalages sonores très désagréables. Dans tous les cas une très bonne et onirique expérience, j'espère que Ubisoft continuera avec ces 'petits projets' si ça permet de sortir de petites pépites comme Child of Light.
Crisis Core: Final Fantasy VII psp
Bao

le 30/06/2013
Edité le 30/06/2013
7_5
Très agréablement surpris par la manière dont le récit à été intégré à des évènements déjà connus depuis plus de 10 ans déjà, en évitant au maximum les incohérences et en faisant pleuvoir les références, tout en offrant de l'épaisseur à un casting en parti connu, et en donnant ses lettres de noblesses à un tout nouveau, Gackt y-compris, même si il est un peu tape-système à jouer l'émo récitant sans cesse le même poème. Le personnage de Zack Fair est vraiment génial, et la rétrospective de sa vie fournie par le jeu lui rend vraiment honneur : son tempérament, son évolution, sa maturité, sa relation avec les autres (avec Aeris notamment). Certes y'a des moments assez poussifs dans l'histoire, mais j'ai pu que m'attacher à ce personnage au fil du jeu tout en sachant la fin qui alalit connaitre, d'ailleurs les larmichettes n'ont pas loupées lors de l'ultime cinématique qui doit être une des plus puissantes de toute l'histoire de Final Fantasy, voir du RPG en général (dans mon cas hein). Zack c'est le Héros avec un H de Final Fantasy 7. Faut aussi dire que le jeu à une plastique de rêve, les cinématiques tuent la gueule, il est également très beau et très détaillé. L'aspect musical n'est pas en reste, les pistes remixées pistes sont très réussies et les nouvelles le sont encore plus (The Price of Freedom!!!).

Le gros point faible du jeu restera le gameplay en général, à mon goût. Le système de combat trouve vite ses limites, l'OCN est bien trop hasardeux et disproportionné dans ses bonus, le choix d'un tel level-up est ...bizarre, et le système des rencontres aléatoires tape sur les nerfs, on se retrouve à raser constamment les murs pour souffler 2 minutes. Y'a vraiment que le système de fusion de matéria que je retiendrais. J'en profite pour également pointer du doigt les missions, répétitives, moches, sans âme, enchainant les 10 mêmes décors, on a l'impression d'un ajout à la dernière minute suite à un complexe des développeurs sur la durée de vie du jeu en ligne droite. C'est dommage car ça aurait pu servir de gros fourre-tout pour continuer l’ode à FF7 faites par le jeu.

En définitif une très bonne expérience, et un must-do pour tous ceux qui ont fait FF7. Et cette fin putain, cette fin... :cryariver:
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