Commentaires RPG - Legendra RPG

Ananas

le 05/01/2013
Edité le 05/01/2013

Après un Xillia sujet à controverse, Xillia 2 apparait comme LA solution aux frustrés - à condition qu'ils lui laissent une chance, bien évidemment.

Ce deuxième opus corrige tous les défauts de son prédécesseur, et se permet en outre d'en rajouter, peaufiner le système, et au final s'en démarque totalement. Le résultat est ce qu'il est: cet opus est largement supérieur à son grand frère.

D'emblée, on nous propose un scénario bien plus accrocheur, et ce dès le début du jeu. Tout s'enchaine très vite et le rythme ne s'essouffle pas une seconde, nous tenant en haleine jusqu'à la fin du jeu. En parlant de rythme, celui-ci est très bien construit, le jeu étant divisé en trois phases (main chapter, character episodes et "temps libre" pour les annexes) qui ne se parasitent pas les unes les autres et permettent une progression efficace.
Un point qui, à mon sens, mérite d'être souligné, c'est le casting. Les personnages jouables sont pour la grande majorité repris du 1, exceptés le héros et deux persos déjà présents auparavant en tant que PNJ. Et ça MARCHE. Ce sont des personnages qui ont grandi et évolué depuis le 1, pour atteindre un niveau de badassitude absolu - adieu les persos peu marquants voire crispants du premier opus, on a là un cast de haute volée, qui est pour moi du même niveau que celui d'un Abyss.

Du reste, une grosse partie de l'univers est reprise du 1, mais disons le clairement - on s'en fout. Parce que ce n'est pas grave, parce qu'on prend du plaisir quand même, et que tout le nouveau contenu compense largement ce petit "défaut". De même pour l'ost qui reste bon bien qu'ordinaire, et le système de combat qui, revu et amélioré certes, reste fondamentalement le même.

Après le 1 qui accumulait petites frustrations sur petites frustrations, le 2 revoit la donne, dans une sorte de take that ultime aux détracteurs du premier opus. Il est certes vrai que l'on pourra toujours trouver matière à critiquer, mais pour moi, le jeu fut une vraie claque dans la figure, entre un scénario poignant et immersif sans pour autant sombrer dans le pathos à outrance, un contenu annexe immense, une liberté quant aux choix et à leurs conséquences, ce Xillia 2 est un vrai tour de force et une sublime démonstration du savoir-faire des développeurs. Merci, Namco.
Après un Xillia sujet à controverse, Xillia 2 apparait comme LA solution aux frustrés - à condition qu'ils lui laissent une chance, bien évidemment.

Ce deuxième opus corrige tous les défauts de son prédécesseur, et se permet en outre d'en rajouter, peaufiner le système, et au final s'en démarque totalement. Le résultat est ce qu'il est: cet opus est largement supérieur à son grand frère.

D'emblée, on nous propose un scénario bien plus accrocheur, et ce dès le début du jeu. Tout s'enchaine très vite et le rythme ne s'essouffle pas une seconde, nous tenant en haleine jusqu'à la fin du jeu. En parlant de rythme, celui-ci est très bien construit, le jeu étant divisé en trois phases (main chapter, character episodes et "temps libre" pour les annexes) qui ne se parasitent pas les unes les autres et permettent une progression efficace.
Un point qui, à mon sens, mérite d'être souligné, c'est le casting. Les personnages jouables sont pour la grande majorité repris du 1, exceptés le héros et deux persos déjà présents auparavant en tant que PNJ. Et ça MARCHE. Ce sont des personnages qui ont grandi et évolué depuis le 1, pour atteindre un niveau de badassitude absolu - adieu les persos peu marquants voire crispants du premier opus, on a là un cast de haute volée, qui est pour moi du même niveau que celui d'un Abyss.

Du reste, une grosse partie de l'univers est reprise du 1, mais disons le clairement - on s'en fout. Parce que ce n'est pas grave, parce qu'on prend du plaisir quand même, et que tout le nouveau contenu compense largement ce petit "défaut". De même pour l'ost qui reste bon bien qu'ordinaire, et le système de combat qui, revu et amélioré certes, reste fondamentalement le même.

Après le 1 qui accumulait petites frustrations sur petites frustrations, le 2 revoit la donne, dans une sorte de take that ultime aux détracteurs du premier opus. Il est certes vrai que l'on pourra toujours trouver matière à critiquer, mais pour moi, le jeu fut une vraie claque dans la figure, entre un scénario poignant et immersif sans pour autant sombrer dans le pathos à outrance, un contenu annexe immense, une liberté quant aux choix et à leurs conséquences, ce Xillia 2 est un vrai tour de force et une sublime démonstration du savoir-faire des développeurs. Merci, Namco.

The 3rd Birthday psp

Ananas

le 13/07/2011

Un jeu... Etonnant. Cumulant à la fois des défauts monstrueux, mais faisant d'un autre côté preuve d'ambition et de volonté pour réussir à entrainer le joueur dans une quête mal orchestrée et s'illustrant par un scénario plus troué qu'un gruyère, The 3rd Birthday est un jeu de shoot à la troisième personne renouvelant le genre grâce à quelques aspects sympathiques comme l'Overdive, la modification de l'ADN de notre belle héroïne ou encore les Crossfire.
Côté technique on a là un jeu nerveux et vif, et la prise en main d'Aya est véritablement aisée; les graphismes sont magnifiques, l'OST se laisse écouter, sans être bon ni mauvais, et l'interface est relativement claire et rapide à naviguer.
Côté scénario... Le jeu est très, très, décousu et ambitieux. Voyages dans le temps, ses conséquences, le jeu veut en parler mais le fait trop vite et très mal. Incohérences à n'en plus finir et passages incompréhensibles sont à la fête dans The 3rd Birthday, et ça fait mal.
Les différentes scènes n'ont ni queue ni tête et il est absolument impératif de lire TOUS les rapports et dossiers si on veut comprendre ne serait-ce qu'un tiers de l'histoire, et encore. Alors qu'il misait sur son scénario, le jeu n'est en fait ni plus ni moins qu'un excellent défouloir avec un semblant de script sur le côté. Mention spéciale au grand final qui est, lui, absolument fabuleux.

The Elder Scrolls V: Skyrim play3

Ananas

le 05/06/2012

Mon tout premier W-RPG. Je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre, à part que "c'est très ouvert". Et en effet, "ouvert" est un véritable euphémisme.

+ L'univers de Skyrim, magnifique, grand, libre.
+ La liberté offerte au joueur d'entrée de jeu: Tu fais ce que tu veux, tu vas où tu veux, quand tu veux, et rien à foutre si tu as une vingtaine de quêtes en cours.
+ La personnalisation de notre personnage, que ce soit au niveau de l'apparence ou de l'énorme liste de compétences à maitriser.
+ Cette durée de vie. Même après une centaine d'heures, j'ai l'impression de n'avoir même pas bouclé la moitié du jeu.
+ Il y a toujours quelque chose à faire, les quêtes tombent par dizaines.
+ Très, et j'insiste sur le très, addictif.

- Quête principale un peu minable.
- Ces temps de chargemeeeeeeeent.
- Les bugs, les bugs, les bugs. J'ai arrêté de compter le nombre de fois où ma PS3 a freezé lorsque je n'ai plus eu assez de doigts.

Dans l'ensemble, Skyrim est une expérience absolument monumentale, et je comprends bien en quoi certains pourraient voir en lui le BGE ultime. Si j'ai au final été déroutée lors de mes premières heures, habitude du J-RPG oblige, ça s'est vite dissipé, et, une centaine d'heures plus tard, j'en ressors pleinement satisfaite. Skyrim, c'est le jeu où il y a toujours quelque chose à faire, idéal quand on s'ennuie, à ressortir pour quelques quêtes ou juste pour explorer, sans se prendre la tête.

The Legend of Heroes: Trails In The Sky psp

Ananas

le 17/07/2012
Edité le 13/08/2012

Après avoir brièvement goûté, sans être convaincue, à deux autres opus de la série Legend of Heroes, je me lançais dans Trails avec appréhension. Et au final, quelle expérience. Après un début leeeeeeeent à en crever, le jeu s'envole pour offrir une aventure excellente, qui s'achève sur une fin fabuleuse, nous livrant un des meilleurs jeux de la PSP.

+ Des personnages absolument excellents. Tous, sans exception sont géniaux -- je ne m'y attendais pas d'ailleurs. Tita. ♥
+ Scénario qui va crescendo. Doucement, doucement, l'intrigue se construit et prend forme, pour exploser durant les dernières heures et nous servir des révélations juste énormes.
+ Système de combat fun et dynamique, tout en étant très intelligent. Autant les mobs on s'en débarrasse facilement, autant il faut bien gérer son équipe contre les boss.
+ Humour excellent qui fait mouche à chaque fois. A ce niveau, Olivier est juste énorme.
+ OST sympa. Pas transcendant non plus, mais qui a de bonnes perles.
+ Contenu annexe géant ! Toutes les annexes sont scénarisées en plus, et ça c'est cool. Et je ne parle même pas de la chasse aux recettes ou aux monstres, qui occupent bien un certain temps.
+ Graphiquement très joli pour de la PSP. Les artworks sont pas très beaux par contre, mais ça...
+ Je sais que j'ai déjà parlé du scénario, mais OH MON DIEU CETTE FIIIIIIN !

- CETTE FIN. JE VEUX LA SUITE. MAINTENANT.
- MISS MISS MISS MISS MISS MISS MISS.

Dans l'ensemble, Trails in the Sky c'est juste un des meilleurs jeux de la PSP, qui se permet de laisser le joueur sur sa faim mais puissant. C'est le genre de jeu qui laisse un vide, qui pousse le joueur à se dire "Bon, et maintenant ?" une fois terminé. Si j'avais su ce qui m'attendait, j'aurai assurément attendu que la suite soit sortie afin de pouvoir la commencer immédiatement.

The Legend of Zelda: Link's Awakening DX gbc

Ananas

le 05/06/2012

Link's Awakening fait partie de ces jeux ayant une sacrée réputation parmi les joueurs, mais que je n'avais jamais eu l'occasion d'essayer. Après l'avoir bouclé, une chose est certaine: Son rang de jeu culte n'a pas été volé.

+ Univers enchanteur.
+ OST belle comme tout.
+ C'est mignon et c'est coloré.
+ Un Zelda c'est la promesse d'énigmes corsées, de donjons complexes et de boss énormes; je n'ai pas été déçue.

- La fin un peu tristounette.
- J'aime pas tourner en rond sans savoir où je vais.

J'ai absolument a-do-ré ce jeu. Je n'ai jamais été une très grande fan de Zelda, mais je suis tombée sous le charme de ce Link's Awakening. Enchanteur de long en large, c'est un de ces petits oasis de douceur dans l'univers du RPG que je n'oublierai pas de si tôt. Unique et indispensable.

The Legend of Zelda: The Minish Cap gba

Ananas

le 13/07/2010

Un jeu adorable par ses graphismes, des personnages toujours aussi charmeurs, un scénario... Euh... Un Zelda quoi !

Des énigmes toujours aussi ingénieuses et des boss qui requièrent toujours une technique plus ou moins facile à trouver pour les battre. En règle générale j'abandonne très vite les Zelda auxquels je joue, mais celui-ci m'a vraiment énormément plu. Un jeu sympathique, aux quelques quêtes intéressantes.

The World Ends With You nds

Ananas

le 07/07/2010
Edité le 23/07/2012

Un jeu que j'ai adoré.

Un véritable ovni que ce TWEWY qui se démarque sur tous les points des autres jeux du genre.

On se retrouve au milieu de Tokyo, Shibuya, et on est vraiment dans la rue, avec les magasins, la foule incroyablement dense...
On reconnait immédiatement la patte de Nomura, avec un style graphique très particulier qui ne plaira pas à tout le monde. Perso je trouve que ça colle vachement bien au jeu. =)
A noter aussi les musiques, chansons prises au hasard à chaque combat, le scénario bien ficelé et improbable, original, mais que ceux qui ne maitrisent pas totalement la langue de Shakespeare auront du mal à suivre par moment.
Le système de combat lui est assez déroutant : on contrôle nos personnages sur les deux écrans, ce qui rend l'action assez difficile à suivre... Mais une fois qu'on a pris l'habitude, ça passe tout seul. L'utilisation des pins est diablement originale, chacun confère un pouvoir différent qu'on utilise en traçant un trait, des cercles, en tranchant de haut en bas, etc, avec le stylet. Fun et bien pensé.

Ce qu'on regrettera au final, c'est le fait que le jeu n'ait pas été traduit en français (quoique, est ce qu'on le regrette vraiment ?) et que la prise en main ne soit pas évidente au départ. Loin d'être dramatique, en somme.

En bref, un jeu qui change et qui assume son identité si particulière. Une excellente expérience.

Wild ARMs 5 play2

Ananas

le 27/12/2009
Edité le 12/08/2010

Un excellent jeu, qui a été la bonne surprise de cette année.

Pas franchement convaincue par ce qui est annoncé sur le boitier, je commence cet opus et là, surprise !
Des graphismes franchement magnifiques, ce que j'ai vu de mieux parmi tous les jeux auquel j'ai joué. Tout est beau dans ce Wild Arms, je me répète, mais les graphismes sont absolument sublimes. Pas de cinématiques, mais qu'importe, avec une qualité in-game pareille, nullement besoin de scènes cinématiques. Tous les personnages sont superbement réalises, les décors sont beaux, les villes sont grandes, belles... Et désespérément vides. Personne dans les rues, et impossible d'entrer dans les maisons, histoire de dépouiller les occupants de quelque possession qui traineraient.

L'OST est franchement excellent, je ne me lasse pas d'entendre les différents thèmes des cartes du monde, ou ceux des différentes Sentinelles...

Bons personnages d'ailleurs que ces Sentinelles, une pour chaque héros (ou presque) et ils ont tous un lien plus ou moins fort entre eux. Les personnages ont d'ailleurs tous une histoire qu'on se plait à découvrir -ou plutôt, on se demande ce qui est arrivé à Avril et Greg, les seuls personnages intéressants et vraiment charismatiques quoi...

Et le système de combat, quelle trouvaille ! Franchement ingénieux ce système d'HEX, même si on se lasse un peu des combats aléatoires sur la carte du monde ou dans les donjons. Donjons qui sont d'ailleurs... Hoooooorriblement longs et redondants, on en traverse deux ou trois, on les a tous traversés ! Ils se ressemblent tous, heureusement qu'il y a dans chaque des énigmes sur lesquelles on s'arrache plus ou moins les cheveux pour casser un peu ce rythme plat.

S'il y a bien un défaut à ce jeu c'est... La traduction française. Une horreur. Pertes de sens, fautes d'orthographe à tout bout de champ, humour de merde... Heureusement, on peut mettre le jeu en anglais.

Excellent jeu en bref, à faire !

Un excellent jeu, qui a été la bonne surprise de cette année.

Pas franchement convaincue par ce qui est annoncé sur le boitier, je commence cet opus et là, surprise !
Des graphismes franchement magnifiques, ce que j'ai vu de mieux parmi tous les jeux auquel j'ai joué. Tout est beau dans ce Wild Arms, je me répète, mais les graphismes sont absolument sublimes. Pas de cinématiques, mais qu'importe, avec une qualité in-game pareille, nullement besoin de scènes cinématiques. Tous les personnages sont superbement réalises, les décors sont beaux, les villes sont grandes, belles... Et désespérément vides. Personne dans les rues, et impossible d'entrer dans les maisons, histoire de dépouiller les occupants de quelque possession qui traineraient.

L'OST est franchement excellent, je ne me lasse pas d'entendre les différents thèmes des cartes du monde, ou ceux des différentes Sentinelles...

Bons personnages d'ailleurs que ces Sentinelles, une pour chaque héros (ou presque) et ils ont tous un lien plus ou moins fort entre eux. Les personnages ont d'ailleurs tous une histoire qu'on se plait à découvrir -ou plutôt, on se demande ce qui est arrivé à Avril et Greg, les seuls personnages intéressants et vraiment charismatiques quoi...

Et le système de combat, quelle trouvaille ! Franchement ingénieux ce système d'HEX, même si on se lasse un peu des combats aléatoires sur la carte du monde ou dans les donjons. Donjons qui sont d'ailleurs... Hoooooorriblement longs et redondants, on en traverse deux ou trois, on les a tous traversés ! Ils se ressemblent tous, heureusement qu'il y a dans chaque des énigmes sur lesquelles on s'arrache plus ou moins les cheveux pour casser un peu ce rythme plat.

S'il y a bien un défaut à ce jeu c'est... La traduction française. Une horreur. Pertes de sens, fautes d'orthographe à tout bout de champ, humour de merde... Heureusement, on peut mettre le jeu en anglais.

Excellent jeu en bref, à faire ! :)

Xenoblade Chronicles wii

Ananas

le 09/02/2012

Ah, Xenoblade. Considéré par beaucoup comme LE RPG de la génération, ou, de façon plus réductrice, comme LE RPG de 2011.
Mais pas par moi.

Xenoblade, c'est un jeu que j'aurai adoré pouvoir aimer. J'aurai voulu faire comme tout le monde et accrocher à ses personnages, son histoire, son ambiance... Mais rien n'y fait, ce jeu m'a saoulée, et je n'avais jamais du autant me forcer pour finir un jeu, pas même pour des jeux pourris.

Pourtant, je ne vais pas traiter Xenoblade de jeu pourri. Plutôt de jeu qui n'aura pas su me plaire. Et pour cause, la seule chose que je reconnais sans concession, c'est que l'OST est une pure merveille.
Quant au reste ? Le scénario partait sur une base qui m'avait plu: A savoir que pour une fois, le héros ne part pas sauver le monde ou pétri d'une quelconque intention chevaleresque non, c'est la vengeance qui l'anime. Et là, c'est le drame. Le scénario se dégrade pour tomber dans les pires clichés de shonen possibles et imaginables, jusqu'à la fin, improbable et ridicule. Les personnages ne sont pas en reste dans le genre, avec une collection d'huitres (coucou Sharla) aux personnalités vues et revues. Quelques NPCs (et Melia) sauvent la mise, mais dans l'ensemble, c'est navrant.

L'inventaire est totalement pourri et absolument pas pratique, la surabondance de fetch quests donne envie de se tailler les veines, les différents mécanismes du gameplay sont anarchiques et trop exigeants, le système de combat est dans le plus pur style MMO que je ne supporte pas, et enfin et surtout, l'univers.
Parce que le monde de Xenoblade est grand, le monde de Xenoblade est beau, il respire la liberté la joie de vivre l'exploration et les papillons. La liberté ? Trop de liberté. Xenoblade est TROP grand. Je ne suis pas contre les environnements ouverts, mais trop c'est trop, et après un certain temps j'en avais juste marre et tentais de trouver la sortie le plus vite possible.

Mais alors qu'est ce qu'il reste ? L'OST comme je l'ai déjà dit, et peut-être quelques passages assez amusants ou émouvants. Le fait est que j'ai fait de mon mieux pour accrocher au jeu, jusqu'au bout j'aurai tenté de l'apprécier, mais tout entier il m'aura au final rebutée.

Ah, et je sais bien que c'est anecdotique, mais le tout est quand même sacrément laid.
Ah, Xenoblade. Considéré par beaucoup comme LE RPG de la génération, ou, de façon plus réductrice, comme LE RPG de 2011.
Mais pas par moi.

Xenoblade, c'est un jeu que j'aurai adoré pouvoir aimer. J'aurai voulu faire comme tout le monde et accrocher à ses personnages, son histoire, son ambiance... Mais rien n'y fait, ce jeu m'a saoulée, et je n'avais jamais du autant me forcer pour finir un jeu, pas même pour des jeux pourris.

Pourtant, je ne vais pas traiter Xenoblade de jeu pourri. Plutôt de jeu qui n'aura pas su me plaire. Et pour cause, la seule chose que je reconnais sans concession, c'est que l'OST est une pure merveille.
Quant au reste ? Le scénario partait sur une base qui m'avait plu: A savoir que pour une fois, le héros ne part pas sauver le monde ou pétri d'une quelconque intention chevaleresque non, c'est la vengeance qui l'anime. Et là, c'est le drame. Le scénario se dégrade pour tomber dans les pires clichés de shonen possibles et imaginables, jusqu'à la fin, improbable et ridicule. Les personnages ne sont pas en reste dans le genre, avec une collection d'huitres (coucou Sharla) aux personnalités vues et revues. Quelques NPCs (et Melia) sauvent la mise, mais dans l'ensemble, c'est navrant.

L'inventaire est totalement pourri et absolument pas pratique, la surabondance de fetch quests donne envie de se tailler les veines, les différents mécanismes du gameplay sont anarchiques et trop exigeants, le système de combat est dans le plus pur style MMO que je ne supporte pas, et enfin et surtout, l'univers.
Parce que le monde de Xenoblade est grand, le monde de Xenoblade est beau, il respire la liberté la joie de vivre l'exploration et les papillons. La liberté ? Trop de liberté. Xenoblade est TROP grand. Je ne suis pas contre les environnements ouverts, mais trop c'est trop, et après un certain temps j'en avais juste marre et tentais de trouver la sortie le plus vite possible.

Mais alors qu'est ce qu'il reste ? L'OST comme je l'ai déjà dit, et peut-être quelques passages assez amusants ou émouvants. Le fait est que j'ai fait de mon mieux pour accrocher au jeu, jusqu'au bout j'aurai tenté de l'apprécier, mais tout entier il m'aura au final rebutée.

Ah, et je sais bien que c'est anecdotique, mais le tout est quand même sacrément laid.

Xenogears

Ananas

le 19/05/2012

Difficile, au final, de savoir que dire de Xenogears. A peu près tout a déjà été dit sur ce jeu d'anthologie, et même si c'est pour faire de la paraphrase, difficile de savoir par quoi commencer, tant ce jeu est riche et les multiples éloges que l'on pourrait faire à son sujet sont méritées.

Gears est comme un gigantesque tableau, composé de multiples différentes parties, qui sont toutes essentielles et méritent de s'y attarder, afin de comprendre le jeu dans son ensemble. On a donc un scénario de fou furieux, qui est lui-même composé de multiples histoires et subplots qui s'entrecroisent, vont et viennent, se complète et s'associent, pour former ce qui est très certainement le plus grand scénario de tous les temps. A cela s'ajoute une palette de personnages extrêmement attachants, un OST absolument énorme, un univers extrêmement travaillé et complexe, et, tout simplement, un talent d'écriture remarquable au niveau des dialogues; chaque réplique donnant envie d'en savoir plus, et permettant au joueur de tendre un peu plus vers le fond du jeu.

Seulement, Gears n'est pas parfait, même s'il aurait pu l'être. En tête, le CD2 bien sûr, une blessure qui ne guérira sans doute jamais, un affront à un jeu qui aurait mérité bien plus de soin.
En bonus, on a un gameplay qui, s'il est marrant à pieds, devient vite très lourd à Gears; une caméra anarchique qui choisit toujours les pires endroits pour se placer; une fréquence des combats insupportables (on en a tous les trois pas quand on veut avoir la paix, et pas un monstre à l'horizon quand on veut s'entrainer un peu.); et surtout, des bugs partout. Bugs de plate-formes et bugs de sauts, quand en plus on a des donjons insupportables et mal designés (LA TOUR DE BABEL AAAAAAAH), ça devient très vite injouable.

Seulement, je n'enlèverai qu'un demi-point à Gears, malgré tous ses défauts. Parce que le scénario monumental à lui tout seul est une raison suffisante de jouer à ce jeu. Au final, ce n'est même pas comme un jeu qu'il faut voir Gears, mais comme une grande histoire, qui aura choisi un bien étrange support pour être contée.

Absolument indispensable.
Difficile, au final, de savoir que dire de Xenogears. A peu près tout a déjà été dit sur ce jeu d'anthologie, et même si c'est pour faire de la paraphrase, difficile de savoir par quoi commencer, tant ce jeu est riche et les multiples éloges que l'on pourrait faire à son sujet sont méritées.

Gears est comme un gigantesque tableau, composé de multiples différentes parties, qui sont toutes essentielles et méritent de s'y attarder, afin de comprendre le jeu dans son ensemble. On a donc un scénario de fou furieux, qui est lui-même composé de multiples histoires et subplots qui s'entrecroisent, vont et viennent, se complète et s'associent, pour former ce qui est très certainement le plus grand scénario de tous les temps. A cela s'ajoute une palette de personnages extrêmement attachants, un OST absolument énorme, un univers extrêmement travaillé et complexe, et, tout simplement, un talent d'écriture remarquable au niveau des dialogues; chaque réplique donnant envie d'en savoir plus, et permettant au joueur de tendre un peu plus vers le fond du jeu.

Seulement, Gears n'est pas parfait, même s'il aurait pu l'être. En tête, le CD2 bien sûr, une blessure qui ne guérira sans doute jamais, un affront à un jeu qui aurait mérité bien plus de soin.
En bonus, on a un gameplay qui, s'il est marrant à pieds, devient vite très lourd à Gears; une caméra anarchique qui choisit toujours les pires endroits pour se placer; une fréquence des combats insupportables (on en a tous les trois pas quand on veut avoir la paix, et pas un monstre à l'horizon quand on veut s'entrainer un peu.); et surtout, des bugs partout. Bugs de plate-formes et bugs de sauts, quand en plus on a des donjons insupportables et mal designés (LA TOUR DE BABEL AAAAAAAH), ça devient très vite injouable.

Seulement, je n'enlèverai qu'un demi-point à Gears, malgré tous ses défauts. Parce que le scénario monumental à lui tout seul est une raison suffisante de jouer à ce jeu. Au final, ce n'est même pas comme un jeu qu'il faut voir Gears, mais comme une grande histoire, qui aura choisi un bien étrange support pour être contée.

Absolument indispensable.

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