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Commentaires de dandyboh avatar
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142 commentaires
Luminous Arc 2 nds
dandyboh

le 21/10/2011
8
Très bon petit tactical-RPG, sympa, mignon tout plein, loin d'être un chef d'oeuvre, ni la référence du genre, mais il se laisse malgré tout bien jouer et promet des parties bien sympathiques, en gommant quelques défauts du 1.

Dispensable, mais sympa.
Mario & Luigi: Voyage au centre de Bowser nds
dandyboh

le 13/04/2016
7_5
C'est mon premier jeu de la série Mario & Luigi et je dois avouer que j'ai été agréablement surpris. L'histoire est sympa, l'humour est bien travaillé (même si Bowser est vraiment trop bête à mon goût), le gameplay est bien ficelé, avec des combats au tour-par-tour mais dans lesquels il faut être actif, les quêtes secondaires sont là, le jeu est plutôt facile mais pas trop non plus, et les fonctionnalités de la DS sont exploitées comme rarement : l'essentiel du gameplay se fait au pad, mais on utilise aussi le stylet, le micro, le double écran, la DS tournée de 90°... C'est vraiment un jeu pensé pour la DS. Pas le RPG du siècle mais un bon jeu qui se laisse bien jouer.
Mega Man Battle Network 6: Cybeast Gregar gba
dandyboh

le 05/09/2011
4
Première fois que j'essaie un Megaman Battle Network, et le résultat est mitigé : malgré un gameplay sympathique et original lors des combats qui laissent la place belle à l'action, quelques défauts se font ressentir : les graphismes ne sont pas moches mais je n'ai pas vraiment accroché, le jeu est court, l'histoire est relativement inintéressante, le héros est naïf, sans charisme, et plonge dans les pièges tête baissée que le joueur voit arriver gros comme une maison, seuls la customisation et le côté actif des combats m'ont permis d'aller au bout... mais pas convaincu.
Mercenaries Saga 2: Order of the Silver Eagle 3ds
dandyboh

le 06/05/2018
6_5
J'ai terminé ce matin Mercenaries Saga 2 sur 3DS (via Nintendo eShop), en difficulté normale, en un peu moins de 17h.

Il s'agit d'un T-RPG en 2D, en vue isométrique, très largement inspiré de Tactics Ogre et Final Fantasy Tactics, avec quelques particularités malgré tout. Son prix est attractif (5€ habituellement, mais on le voit souvent en promo à 4€ voire moins).

Pour la petite histoire, la série, développée par une société japonaise du nom de RideOn, est née sur téléphones portables japonais en 2007, avec "Mercenaries Saga". Ce premier opus a eu un succès retentissant, ce qui a poussé la société à développer une suite en 2008 et un troisième épisode en 2011. Face au succès de chaque épisode, il fut décidé de porter le deuxème sur 3DS eShop et iOs en 2014 et 2015, le troisième sur 3DS eShop en 2016. Finalement, en 2018, une version "Chronicles", contenant un remake des trois épisodes, sort sur Nintendo Switch eShop.

Pour jouer à ce jeu, vous avez donc le choix entre la version 3DS, la version iOS ou la version Switch.

Un T-RPG classique donc : enchaînements de combats, classes de personnages et équipement en fonction, boutiques, niveaux, possibilité de changer de classe une fois un certain niveau atteint, points de compétences pour renforcer ses capacités ou à échanger contre de nouvelles capacités, guerriers, magiciens, guérisseurs, archers, topographie des cartes de combat, trésors, etc. On est vraiment dans un T-RPG des plus classiques. Au niveau du scénario, c'est une histoire de prince, de chevalier, de quêtes de pouvoir et de trahison, là encore, on sent clairement l'inspiration TO/FFT, jusque dans les designs des personnages, que l'on croirait tout droit sorti d'un Tactics Ogre.

Parmi les particularités, on peut principalement noter la présence de "Moceau de Puzzle" cachés ça et là, dans les différentes cartes de combat, et qui vous permettront d'être échangés contre des items ou équipements surpuissants, ou encore contre des classes de personnages spéciales.

C'est bien ficelé, bien pensé, et c'est connu : c'est dans les vieux pots qu'on fait les meilleures soupes. Une soupe sans originalité, sans folie, mais pas mauvaise du tout donc. Vous aurez quelques décisions à prendre durant le jeu, qui conditionneront le dénouement final, et c'est plutôt agréable.

Techniquement, c'est plutôt pas mal pour un jeu eShop : graphismes corrects, musique répétitive mais travaillée, je regrette quand même un manque de lisibilité sur certains combats, surtout avec le petit écran de ma 2DS, je n'y voyais pas grand chose.

Pour résumer : un T-RPG classique, sans ambition, sans originalité, mais bien réalisé. Sympa à faire pour ceux qui aiment le genre et qui n'ont pas envie de se lancer dans un Tactics Ogre nécessitant près de 100h d'investissement...
Metaphor: ReFantazio ps5
dandyboh

le 16/12/2024
9
Metaphor:ReFantazio est une petite pépite comme seul Atlus sait nous en offrir.

Reprenant en grande partie les solides fondations posées par la licence Megaten, et plus spécifiquement par Persona, et plus spécifiquement encore par Persona 5, M:R opte pour une histoire prenant place dans un univers heroic-fantasy, et touchant tout un tas de sujets de société : le racisme, la démocratie, le pouvoir, la religion...

Les fans de Persona ont été divisés sur le résultat final, mais personnellement... j'ai adoré et j'aurais bien du mal à dire lequel j'ai préféré entre Persona 5 et Metaphor:ReFantazio !

L'aventure est épique, les personnages sont travaillés et attachants, l'histoire tient en haleine, le gameplay est robuste, l'OST est superbe... un excellent jeu à n'en pas douter !

Et le jeu n'est pas un simple "rebranding" de Persona comme beaucoup essaient de vous le faire croire, oh non !
Might & Magic: Clash of Heroes nds
dandyboh

le 22/10/2011
8
Voici un excellent petit hybride, à mi-chemin entre le jeu de rôle, d'aventure, de stratégie et le puzzle. Tout ça dans une seule petite cartouche DS, oui oui.

Oublions là le titre "Might & Magic", et puis de toute façon, la preuve que ce n'est pas vraiment un "Might and Magic" puisque c'est un "Might & Magic" (nuance !).

Un univers fantastique, plusieurs personnages que vous contrôlerez à tour de rôle, un système de jeu très proche du puzzle-game (avec des couleurs à combiner pour faire des attaques, "à la Columns"), un principe assez simple mais bigrement efficace et addictif, j'ai été comblé par ce jeu. Il faut aimer les puzzle-game, c'est tout.
Monochrome Mobius: Rights and Wrongs Forgotten ps5
dandyboh

le 08/01/2024
6_5
Monochrome Mobius et Utawarerumono

Comme son nom ne... l'indique pas, Monochrome Mobius est un spinoff de la série Utawarerumono, célébrant les 20 ans de la série, se déroulant avant les événements des autres épisodes de la série, et mettant en scène en personnage principal Oshtor, bien connu des amateurs de la série, accompagné de Mikazuchi, Munechika et un tout nouveau personnage : une jeune fille répondant au nom de Shunya.

Il s'agit, contrairement aux autres épisode de la série, d'un J-RPG classique avec combats au tour par tour.

Il n'est pas obligatoire d'avoir joué aux autres épisodes pour pouvoir apprécier le jeu, étant donné qu'il s'agit là d'un scénario à part, même s'il est probablement dommage de passer à côté des nombreuses références et clins d’œil aux autres jeux. Par ailleurs, certains éléments du scénario resteront relativement obscur aux joueurs qui démarrent cette série directement avec cet épisode, mais tout est fait pour que ce soit possible.

Le scénario

Sans trop en dévoiler, vous incarnez Oshtor, avant que celui-ci ne devienne celui qu'il est dans la série Utawarerumono. Oshtor vit paisiblement dans le petit village de Ennakamuy, quand une jeune fille, Shunya, croise son chemin et lui annonce... que son père, Pashpakur, décédé des années auparavant, est en fait... son père à elle aussi. Elle supplie Oshtor de l'accompagner chez elle, à Arva Shulan, pour venir en aide à ce dernier mais... chez elle, où est-ce exactement ? Personne à Ennakamuy n'a jamais entendu le nom de son village... et c'est ainsi que démarre l'aventure, en quête d'Arva Shulan et de Pashpakur.

Globalement, le scénario est plutôt bien construit, dynamique et prenant et les rebondissements sont nombreux. Il est cependant moins travaillé et original que dans les Utawarerumono, jeux pour lesquels le scénario est un des points forts.

Le gameplay
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Le jeu est un J-RPG donc et... ben il n'y a pas grand chose de plus à en dire. C'est très classique, ça ressemble à un condensé de tout ce qui existe déjà sur les sixièmes et septièmes générations de consoles (PS2-PS3), on pense aux Dragon Quest, Suikoden, Xenoblade, etc. de cette génération de consoles. Pas d'innovation, on garde la formule qui va bien : une quête principale, des quêtes secondaires optionnelles, des marchands, de l'XP, des PNJ, des items, de la magie, des statistiques, des équipements, une carte du monde, des téléporteurs / points de sauvegarde / restoration de HP/MP... c'est très classique. Mais ça marche !

Technique

Techniquement, le jeu est... assez limité on va dire. Il faut dire que le budget n'est probablement pas le même que pour un Dragon Quest XI par exemple, donc graphiquement il y a du avoir des concessions de faites, mais malgré cela le jeu fourmille de détails, certains environnements donnent une réelle impression de grandeur, le jeu est globalement beau même s'il n'est absolument pas au niveau d'une PS5 ou même d'une PS4.

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Les PNJ ne ressemblent pas à grand chose...

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...mais les décors fourmillent de détails...

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...et certains boss sont vraiment classes !


Au niveau de la musique, rien à redire, c'est réussi, même si là encore, j'ai trouvé que le jeu souffrait de la comparaison avec Utawarerumono.

Appréciation globale

Malgré son classicisme et sa technique limitée, il faut avouer que l'ensemble fonctionne plutôt bien et qu'on se prend bien au jeu. Le jeu n'est pas très long pour un J-RPG. Le 100% n'est pas vraiment compliqué à atteindre, même sans guide, ce qui est plutôt appréciable pour un J-RPG (ras-le-cul de ces jeux impossible à platiner sans l'aide d'un guide). Le jeu est vraiment facile par contre (mais on peut choisir son mode de difficulté en début de partie, normal ou difficile, je n'ai essayé que le mode normal).

Si vous vous lancez dans l'aventure, je vous conseille de ne pas délaisser les quêtes secondaires qui sont plutôt sympas, et peut-être tenter l'aventure en mode difficile, sauf si vous préférez la jouer vraiment cool.

Monochrome Mobius ravira probablement les amateurs de J-RPG 3D à l'ancienne, mais risque de décevoir les autres à cause de son manque d'ambition et de moyens.

Verdict
6,5/10


Et le cul dans tout ça ?

Ah oui, j'oubliais... A la base, Utawarerumono est un jeu érotique, et bien que les scènes de nus aient été supprimées lors du passage aux consoles de Sony, on avait quand même le droit à des scènes sexy avec de jolies demoiselles nus ou presque, mais toujours avec un élément du décor ou un angle de caméra qui masque le plus intime...

...et bien, pour Monochrome Mobius... vous ne verrez pas de telles scènes ! En fait si. Il n'y en a qu'une, mais elle est un peu... particulière
Natural Doctrine psv
dandyboh

le 12/04/2016
8_5
Natural Doctrine est un T-RPG (sorti sur PS Vita, PS3 et PS4) qui réinvente le genre : le gameplay est extrêmement déroutant de prime abord, difficile à cerner car ne ressemblant à aucun autre T-RPG avec son système de zones, d'initiatives et de liens, donc difficile à prendre en main (le tutoriel trop rapide n'aide pas) et assez austère car pas très soigné au niveau des graphismes. A cause de cela, les critiques négatives sont très nombreuses :

2,8/10 chez IGN
1/5 chez Gameblog
etc...

Et pourtant, le jeu est... génial ! Il est difficile, très difficile. En fait, il paraît même carrément impossible quand on n'a pas encore bien intégré les systèmes de combat. Le trophée que l'on reçoit quand on termine le jeu est détenu par... 4,2% des joueurs seulement, plus de 19 joueurs sur vingt ont abandonné le jeu avant la fin !

Le gameplay est inexplicable à quelqu'un qui n'a pas le jeu entre les mains (déjà que quand on a le jeu entre les mains c'est pas évident...), je m'abstiendrais donc de tenter une explication ici, mais il rend le jeu éminemment stratégique. N'imaginez pas gagner le moindre combat en fonçant dans le tas pour tout éradiquer le plus vite possible. Vous n'aurez jamais autant regretté avoir donné un ordre d'attaque plutôt que de donner un ordre de garde - ou inversement - à un de vos personnages, et vous n'aurez jamais non plus autant regretté de ne pas avoir placé correctement votre équipe avant d'avoir ouvrir une porte...

L'ambiance est plutôt glauque, la plupart des combats ont lieu dans des mines sombres, des effusions de sang accompagnent chaque mort de gobelin, vous devrez souvent fuir plutôt que de vous confronter à des créatures bien trop dangereuses pour vous à ce moment précis du jeu, etc... En plus de ça, vous n'aurez pas le droit à l'erreur, puisque le jeu vous donnera droit à un Game Over à la mort d'un seul personnage de votre équipe : un seul, oui, même ce petit mage frêle qui sait à peine se défendre tout seul, et que vous aurez donc grand intérêt à protéger au mieux ! Heureusement, quelques checkpoints vous permettront de reprendre le combat à un endroit-clé si vous faites un faux pas, plutôt que devoir le recommencer depuis le début (à confirmer, mais c'est une fonctionnalité qui n'existe a priori que dans la version occidentale du jeu).

Le scénario est loin d'être inoubliable et la qualité des graphismes n'est pas vraiment au rendez-vous, mais ce n'est pas vraiment ce qui est important dans ce genre de jeu.

Ah, et pour terminer, le jeu dispose d'un système de cross-save, de la possibilité de choisir son angle de vue (3ème personne, isométrique, vue de dessus) et d'un mode multijoueurs qui, paraît-il, est très bien réalisé.

Un jeu à réserver à ceux qui aiment les jeux tactiques, un peu complexes (pas tant que ça en fait, c'est surtout que le système de jeu est déroutant et inhabituel), difficiles et exigeants et qui n'ont pas peur d'enchaîner les Game Over (mais ces derniers vous permettent de mieux cerner vos erreurs et de mieux les corriger - certains considèrent ce jeu comme le Dark Souls du T-RPG). Moi, en tout cas, j'ai adoré !
Oméga: Planète Invisible cpc
dandyboh

le 22/10/2011
Edité le 04/11/2011
J'ai des souvenirs extrêmement flous de ce jeu auquel j'ai joué sur mon Amstrad CPC... 464 je crois (j'ai eu un 6128+ par la suite mais si les souvenirs sont si flous, ce devait être le 464). Donc, le jeu qui met quelques minutes à charger (le temps de lire la cassette) et sur un écran monochrome, en noir et vert. J'adorais ce jeu, mais je ne sais plus trop pourquoi. Je ne sais même plus vraiment comment ça se jouait. Il y avait des bonshommes de forme étrange, d'apparence rigide, à l'écran, et je crois que les coups et dégâts s'inscrivaient en dessous, sous forme de textes. Je ne m'en souviens pas bien plus... mais je suis presque sûr que si je le réessaie maintenant, je le trouverais nul. Donc, je ne le ferai pas.
Persona 2: Innocent Sin psp
dandyboh

le 28/10/2014
8
Très bon RPG, bien ficelé, avec un scénario haletant et très bien fichu, des donjons très grands, des personnages attachants, pléthore de Persona à récupérer comme dans tous les épisodes de la série (enfin, ceux auxquels j'ai joué en tout cas). Quelques mécaniques de combat sont cependant répétitives et les combats aléatoires un peu trop nombreux. Clairement un bon jeu mais j'ai plus pris mon pied sur les épisodes suivants.
Persona 3 play2
dandyboh

le 05/11/2011
10
Un chef d'œuvre, à mi-chemin entre le RPG et la simulation de vie, un jeu long, profond, prenant, mon coup de cœur de la PS2 !
Persona 4 play2
dandyboh

le 04/11/2011
Edité le 31/07/2013
10
Persona 4, c'est un jeu où l'on peut :
* aller en cours
* répondre aux questions des professeurs ou souffler la réponse à ses camarades
* passer des examens
* réviser chez soi ou à la bibliothèque
* s'inscrire à des activités extra-scolaires
* aller manger dans des restaurants
* aller à la pêche
* trouver du travail (faire des origamis, traducteur, remplir des enveloppes, travailler en centre d'accueil de jour, en hôpital, en tant que concierge)
* acheter et lire des bouquins
* aller au toilettes (pour prendre le temps de réfléchir)
* réaliser des vœux
* nourrir un chat
* faire à manger
* partager son repas avec des amis à l'école
* recevoir des coups de téléphone et prendre des rendez-vous pour sortir avec un pote le dimanche
* faire du télé-shopping
* rencontrer des amis et entretenir de bonnes relations avec eux
* rentrer dans une télévision pour accéder à une sorte de monde parallèle
* regarder la météo
* partir en camp avec ses amis du lycée
...mais c'est un RPG. C'est à dire qu'en plus de tout ça, on a aussi des donjons à explorer, des méchants à défoncer, des coffres à ouvrir, des objets et des armes à trouver / acheter / vendre / utiliser / équiper, des magies à acquérir, des niveaux à passer, des points d'expériences, des points d'attaque / défense / etc., et même une centaine d'invocations à trouver à la manière de Pokémon : "attrapez-les tous".

Persona 4 est une grosse tuerie, comme le fut son prédécesseur, qui forment à eux deux les meilleurs RPGs jamais sortis sur PS2.
Persona 5 Royal ps5
dandyboh

le 18/03/2024
9
Persona 5 Royal est un très grand jeu. J'ai adoré l'univers, les personnages, le style en général, toujours au top chez un Persona (tout est très travaillé : les menus, les postures / démarches des personnages, l'ergonomie des menus etc), la durée de vie, le système social / D-RPG, etc.

J'aurais quand même deux reproches à lui faire, en le comparant aux autres Megaten :
- Le système de combat et fusion des personas est perfectible. Sur ce point, Shin Megami Tensei V est très loin devant.
- L'alternance social / donjon est assez mal équilibré. On a tendance à vouloir terminer les donjons en une seule fois pour ne pas perdre de temps à maximiser les liens sociaux et... c'est tout à fait possible. Résultat, on alterne plusieurs heures de donjons, puis plusieurs heures de social... j'aurais préféré une alternance plus rapprochée, comme dans Persona 3 ou 4, dans lesquels la difficulté est plus élevée, les PC beaucoup plus difficiles à récupérer, et le système de fatigue, qui oblige à quitter le donjon régulièrement pour se repose.
- La difficulté générale du soft est relativement faible pour un Megaten. Je n'ai quasiment pas eu de Game Over tout au long du jeu.

Au niveau des points forts, et toujours en comparant aux autres jeux de la série, les donjons qui se renouvellent enfin vraiment, avec des level design plutôt bien trouvés, des particularités à chaque donjon, et un système de lien sociaux relativement facilité comparé à P3 et P4 (ce qui n'est pas pour me déplaire).

Mais je chipote et je compare peut-être trop : P5R est un très grand jeu, et j'espère que P6 saura sublimer plus encore la licence !
Phantom Brave play2
dandyboh

le 05/11/2011
Edité le 13/11/2011
5
Mon premier T-RPG de chez NIS, et le seul que j'aurais le courage de finir. J'ai essayé de retenter l'expérience avec Disgaea 2, Disgaea DS et Makai Kingdom, mais je les ai tous trois laissé tomber. Phantom Brave sera le seul que je finirai.

C'est un bon jeu, mignon tout plein, au gameplay intéressant, mais beaucoup trop brouillon à mon goût. Sans les personnages charismatiques et l'ambiance que j'ai bien apprécié, je crois que je n'aurais pas eu le courage d'aller au bout. Je ne le conseillerai pas à tout le monde.
Project X Zone 3ds
dandyboh

le 29/05/2018
4
Le jeu en lui-même est plutôt sympa, mais... qu'est-ce que c'est long, répétitif, ennuyeux !! Je l'ai lâché au bout d'une trentaine d'heures, lassé...
Radiant Historia nds
dandyboh

le 12/07/2016
9
Un RPG à l'apparence classique mais qui tire son épingle du jeu grâce au système de voyage dans le temps, son gameplay original lors des combats et sa bande-son monumentale. Le meilleur RPG "classique" de la DS à mes yeux !
Rainbow Moon psv
dandyboh

le 27/09/2023
9_5
Test publié à l'origine sur le forum PadeRetro : https://gamocrap.forumgratuit.org/t4422 ... st-a-venir

Origines
Sorti initialement sur le PS Store pour PS3, avant d'être adapté sur PS Vita et PS4 et de voir, finalement, une sortie physique limitée à 3000 exemplaires PS4 et 3000 exemplaires Vita grâce à Limited Run Games, Rainbow Moon est un jeu dont l'origine est assez atypique : développé par une société allemande (SideQuest Studios), édité par une société chinoise (eastasiasoft) puis de nouveau par une société états-unienne pour sa sortie physique (Limited Run Games), c'est donc le travail de 3 continents que j'ai trouvé dans ma boîte à lettres récemment !


Un jeu qui ne plaira peut-être pas à tous
Avant de commencer cette critique, je voudrais simplement préciser qu'il faut bien considérer que celle-ci est écrite par quelqu'un qui aime les RPG, les Dungeon-RPG et qui adore les Tactical-RPG. Ce jeu-ci, particulièrement, est à destination de ceux qui aiment ces genres vidéo-ludiques. J'espère que sa mauvaise note de 4,6 sur SensCritique est la conséquence de "noteurs" n'entrant pas dans cette catégorie - ou de ceux qui n'ont joué que quelques petites heures au jeu, et qui se sont heurté aux exigences et à l'austérité que l'on perçoit au tout début, et qui s'efface finalement très vite.

Le scénario
Commençons par un point qui peut rebuter certains mais qui ne me dérange pas vraiment : l'absence quasi-totale de scénario. Je vous le donne ici : votre grand rival, Namoris, vous pousse dans un portail dimensionnel qui vous emmène dans un monde inconnu, sans possibilité de faire marche arrière. Qui plus est, votre arrivée coïncide avec l'arrivée de milliers de monstres dans le monde auparavant paisible de Rainbow Moon. Voilà, c'est tout.

Vous débarquez donc, seul, dans un monde que vous ne connaissez pas et qui est rempli de monstres en tout genre. Fichtre. Heureusement, vous rencontrerez des personnages qui voudront bien vous suivre dans votre périple de récupérer les 7 artefacts qui permettraient de réparer les portails inter-dimensionnels pour retourner dans votre monde, mais pas tout de suite. Pour le moment, et pour quelques longues heures, vous êtes seul.

Le système de jeu
Passons sur ce point pour nous intéresser au cœur du jeu, à son gameplay. On peut, en fait, distinguer quatre zones de jeu dans Rainbow Moon : la carte du monde, les villages, les donjons et les cartes de combat.
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Dans la carte du monde, vous avancerez à tâtons, vous rencontrerez des monstres, des coffres, des sacs et coffres contenant des objets, des personnages avec qui discuter et qui vous proposeront éventuellement des quêtes à accomplir, des puits aux multiples fonctions, des villages. Dans ces villages, dépourvus du moindre monstre, vous trouverez ce que l'on trouve habituellement dans un RPG : des personnages avec qui discuter, des boutiques, des soigneurs, des auberges, des vendeurs de parchemins, des forgerons, etc..., tout l'attirail du RPG classique. Ensuite, vous avez les donjons - plus ou moins longs et complexes - qui disposent toujours de monstres, de PNJ et d'objets à ramasser, mais également de boutiques, de soins, de leviers à activer et de pièges à éviter. Enfin, la carte de combat, dans le plus pur style T-RPG, avec déplacement à tour de rôles, attaque, défense, magie, objets, capacités, altération d'état, etc... Je reviendrai plus tard sur ces phases de combat.

Les graphismes
Parlons un peu de la forme : Rainbow Moon est en vue isométrique (Head Over Heels, Landstalker, Final Fantasy Tactics, etc...), donc en fausse 2D (on parlait de 3D isométrique à l'époque, mais ça n'a rien à voir avec la 3D polygonale que l'on trouve dans les jeux d'aujourd'hui : c'est un moteur 2D avec un rendu qui donne une impression de 3D). A l'ancienne, donc, mais bien réalisé, et surtout, le jeu fourmille de détail. Les graphismes sont riches, des petites animations viennent égayer l'aventure ça et là : de ce côté-là, le jeu est bien fourni. Sauf dans les donjons, mais que voulez-vous : un donjon reste un donjon, austère, lugubre, sombre.

Le mélange de genres
Sombre. D'ailleurs, sans lampe, vous n'y verrez pas grand chose. Pensez à amener quelques torches. Pas seulement dans les donjons, d'ailleurs : vous n'y verrez pas grand chose non plus s'il fait nuit (le jeu dispose d'une alternance jour/nuit qui a son influence sur certains éléments du jeu). Pensez également à amener un quatre heures, sinon vous risquez d'avoir un petit creux en cours de route. Mais faites attention à l'inventaire limité, il faut aussi penser à prendre des objets de soin (surtout qu'on n'a pas de sort de soin avant un bon moment).
Mais attendez... c'est bien d'un T-RPG dont on parle, là ? Oui, mais comme je l'ai dit plus haut, d'un T-RPG qui a un air de D-RPG. Et l'ensemble fonctionne très bien. Car les combats sont relativement courts : n'imaginez pas livrer des combats de plusieurs heures comme dans certains Fire Emblem (le 4 surtout, l'un des meilleurs de la série, mais je m'égare). La plupart dureront une poignée de minutes, plus rarement de secondes, seuls les combats contre les boss ou ceux dans lesquels vous vous retrouverez confrontés à 50 ennemis d'un coup seront plus long à mener à terme.

Le cœur du jeu : les combats dans le plus pur style T-RPG
Ah ben tiens, vu que j'y suis, parlons du système de combat.
C'est du T-RPG à l'allure classique mais... qui va bien au-delà de son allure. En fait, les phases de combat sont divisés en tour et en sous-tour. Les tours, comme dans un T-RPG classique, permettent à chacun des personnages de jouer à tour de rôle, mais cela se fait en fonction de la vitesse de chacun : avec une vitesse élevée, vous pourrez avoir un tour plus souvent que certains de vos adversaires. Le système de sous-tours, lui arrive à chacun de vos tours : un sous-tour est une action que l'on peut entreprendre pendant son tour. Cette action peut être : se déplacer, attaquer, capacité, objet, défendre, changer d'équipement, fuir. En début de partie, non seulement vous êtes seul, mais en plus, vous ne disposez que d'un point d'action. En clair, vous pouvez vous déplacer OU attaquer. C'est très frustrant, mais ça vous fait rapidement comprendre qu'il vaut parfois mieux ne pas foncer dans le tas et attendre que l'ennemi s'approche pour pouvoir le frapper quand votre tour viendra. Rassurez-vous : à partir d'un moment, vous aurez deux sous-tours, puis trois, et plus, et quelques alliés, ça ira mieux. Dernière chose au sujet des combats : l'IA est très limité, très "scriptée" en fait, et effectuera parfois des actions étranges. Comme par exemple, avancer d'une case, revenir sur la case d'origine, et terminer son tour. Ou encore : vous contourner pour attaquer un de vos alliés, terminant son tour à vos côtés, vous laissant ainsi tout loisir de l'achever facilement. Mais ce n'est pas vraiment dérangeant, et c'est un peu obligatoire vu le système de jeu. J'imagine une partie à deux joueurs, humain contre humain, dans laquelle personne n'avance, attendant que l'autre fasse le premier pas, éternellement. Il faut un bourrin qui rentre dans le tas pour que le système de jeu fonctionne.

L'avancement et la personnalisation des personnages
Autre chose, et pas des moindres : vos personnages, leur avancement, leur équipement, et tout le tra-la-la. Sur ce point, le jeu est très fourni. Il fonctionne sur un double système de points d'expérience : en plus des points d'expérience traditionnels (qu'acquéreront également tout vos personnages participant à un combat), vous récolterez également des Rainbow Pearls (ceux-ci seront attribués aux personnages qui portent le coup fatal à un ennemi). Les points d'expérience vous permettent, traditionnellement, de changer de niveau, et à chaque changement de niveau, vous gagnerez des HP et des MP (et éventuellement des sous-tours - lire plus haut - et des points de capacités). Les Rainbow Pearls (RP), quand à eux, pourront être dépensés chez un "marchand" particulier, nommé Savant, pour renforcer les capacités : Attaque, Défense, Vitesse, Chance (chance de provoquer des coups critiques en fait), HP et MP. Mais selon votre personnage et selon votre niveau, ces attributs sont limités. vous ne pouvez donc peut-être pas augmenter uniquement les points d'attaque d'un personnage si celui-ci a atteint son maximum, il faudra utiliser les RP pour augmenter une autre capacité. Par contre, dès que votre personnage aura monté de niveau, chacune de ses limites de statistiques se verra augmenter, vous pourrez donc à nouveau augmenter son attaque.

Voilà, en gros. Qu'est-ce que je n'ai pas dit ? Ah, si : le système de quêtes primaires et secondaires, assez classiques (les quêtes primaires font avancer le scénario, les quêtes secondaires sont facultatives mais peuvent vous permettre de récolter quelques bons objets ou des sommes d'argent assez conséquentes. Je n'ai pas non plus parlé des musiques, qui sont très réussies et collent parfaitement au jeu.

Verdict
Bon, mais sinon, c'est bien comme jeu ou pas ? Ben, oui, c'est bien, c'est même très très très très bien. Le système fonctionne à merveille (malheureusement, il a tendance à rebuter au départ avec ses contraintes), le jeu est beau et surtout détaillé, l'ambiance est là (je disais en début de critique que l'absence de scénario ne me dérangeait pas, mais il faut en contre-partie que le jeu ait un charme, une âme, une ambiance : et celui-ci a tout ça), les dialogues sont parfois drôles, le challenge est là sans que le jeu soit difficile, et enfin : il y a une quantité assez impressionnante de choses à faire. Le contenu est énorme, la carte de jeu est immense (et se dévoile petit à petit, à la manière d'un Final Fantasy), le système de combat est très bien ficelé, le challenge est là sans que le jeu ne soit un enfer (coucou Natural Doctrine), quand on se prend dedans, c'est dur de le lâcher avant d'avoir foulé chaque parcelle de ce monde...

Points positifs
* L'univers gigantesque, les quêtes secondaires à foison, la quantité de choses à faire et à découvrir.
* Une durée de vie très grande, et augmentée plus encore par du contenu qui ne sera accessible qu'après avoir terminé le jeu.
* Le gameplay très bien pensé lors des combats, avec le système de tours et de sous-tours.
* La personnalisation des personnages, le système d'expérience et de crafting.
* Les graphismes qui fourmillent de détails.
* Il suffit d'accorder un minimum d'importance aux quêtes secondaires pour que le grind devienne inutile.
* La difficulté bien dosée, le jeu est également doté d'un mode difficile pour les plus téméraires.

Points négatifs
* On n'a pas beaucoup de personnages, et on ne peut en choisir que 3 par bataille. En plus, vu le jeu et le système d'expérience, on est presque obligé de n'en retenir que 3 et de ne jamais utiliser les autres. Surtout qu'à chaque fois qu'on trouve un allié, il est à un niveau inférieur de ceux de notre équipé, on n'a pas envie de le prendre. Donc on n'utilise que les deux premiers que l'on rencontre - plus le héros.
* Direction artistique globalement pauvre.
* Le jeu est assez austère en début de partie et les contraintes peuvent rapidement user le joueur (bien que l'austérité, tout comme les contraintes, s'atténuent fortement au fur et à mesure que l'on avance dans le jeu)
* Les animations de combat sont parfois longues, et on ne peut les passer qu'après les avoir regardé un (trop) grand nombre de fois (ce point semble avoir été corrigé sur une mise à jour).
* Pas beaucoup de scénarios.
* Les contraintes du jeu : nourriture, lumière, inventaire limité.
* L'IA totalement à l'ouest (heureusement ceci dit, sinon le jeu aurait été d'une difficulté innommable).
* Trop de grind nécessaire dans le contenu post-game.

Bon, cette fois, je crois que tout est dit. J'ai évité de dévoiler trop de choses aussi - ceux qui en sont à 40h de jeu environ savent de quoi je parle. Il m'a fallu 76h pour le terminer, et 117h pour le platiner.
Ce jeu est totalement pour moi. Les 3 ou 4 premières heures, j'ai pensé "ah ouais, c'est pas mal". Et au-delà, j'ai adoré. Et plus le temps passe, plus j'adore. J'ai pourtant joué à plusieurs dizaines de T-RPG, peut-être 50 ou 60, peut-être plus, mais celui-ci, à n'en pas douter, finira dans mon top 10. Une véritable tuerie MAIS à réserver aux amateurs du genre.

Amen.
Rainbow Moon for Vita psv
dandyboh

le 04/10/2016
9
Origines

Sorti initialement sur le PS Store pour PS3, avant d'être adapté sur PS Vita et PS4 et de voir, finalement, une sortie physique limitée à 3000 exemplaires PS4 et 3000 exemplaires Vita grâce à Limited Run Games, Rainbow Moon est un jeu dont l'origine est assez atypique : développé par une société allemande (SideQuest Studios), édité par une société chinoise (eastasiasoft) puis de nouveau par une société états-unienne pour sa sortie physique (Limited Run Games), c'est donc le travail de 3 continents que j'ai trouvé dans ma boîte à lettres récemment !

Un jeu qui ne plaira peut-être pas à tous

Avant de commencer cette critique, je voudrais simplement préciser qu'il faut bien considérer que celle-ci est écrite par quelqu'un qui aime les RPG, les Dungeon-RPG et qui adore les Tactical-RPG. Ce jeu-ci, particulièrement, est à destination de ceux qui aiment ces genres vidéo-ludiques. J'espère que sa mauvaise note de 4,6 sur SensCritique est la conséquence de "noteurs" n'entrant pas dans cette catégorie - ou de ceux qui n'ont joué que quelques petites heures au jeu, et qui se sont heurté aux exigences et à l'austérité que l'on perçoit au tout début, et qui s'efface finalement très vite.

Le scénario

Commençons par un point qui peut rebuter certains mais qui ne me dérange pas vraiment : l'absence quasi-totale de scénario. Je vous le donne ici : votre grand rival, Namoris, vous pousse dans un portail dimensionnel qui vous emmène dans un monde inconnu, sans possibilité de faire marche arrière. Qui plus est, votre arrivée coïncide avec l'arrivée de milliers de monstres dans le monde auparavant paisible de Rainbow Moon. Voilà, c'est tout.

Vous débarquez donc, seul, dans un monde que vous ne connaissez pas et qui est rempli de monstres en tout genre. Fichtre. Heureusement, vous rencontrerez des personnages qui voudront bien vous suivre dans votre périple de récupérer les 7 artefacts qui permettraient de réparer les portails inter-dimensionnels pour retourner dans votre monde, mais pas tout de suite. Pour le moment, et pour quelques longues heures, vous êtes seul.

Le système de jeu

Passons sur ce point pour nous intéresser au cœur du jeu, à son gameplay. On peut, en fait, distinguer quatre zones de jeu dans Rainbow Moon : la carte du monde, les villages, les donjons et les cartes de combat.

Dans la carte du monde, vous avancerez à tâton, vous rencontrerez des monstres, des coffres, des sacs et coffres contenant des objets, des personnages avec qui discuter et qui vous proposeront éventuellement des quêtes à accomplir, des puits aux multiples fonctions, des villages. Dans ces villages, dépourvus du moindre monstre, vous trouverez ce que l'on trouve habituellement dans un RPG : des personnages avec qui discuter, des boutiques, des soigneurs, des auberges, des vendeurs de parchemins, des forgerons, etc..., tout l'attirail du RPG classique. Ensuite, vous avez les donjons - plus ou moins longs et complexes - qui disposent toujours de monstres, de PNJ et d'objets à ramasser, mais également de boutiques, de soins, de leviers à activer et de pièges à éviter. Enfin, la carte de combat, dans le plus pur style T-RPG, avec déplacement à tour de rôles, attaque, défense, magie, objets, capacités, altération d'état, etc... Je reviendrai plus tard sur ces phases de combat.

Les graphismes

Parlons un peu de la forme : Rainbow Moon est en vue isométrique (Head Over Heels, Landstalker, Final Fantasy Tactics, etc...), donc en fausse 2D (on parlait de 3D isométrique à l'époque, mais ça n'a rien à voir avec la 3D polygonale que l'on trouve dans les jeux d'aujourd'hui : c'est un moteur 2D avec un rendu qui donne une impression de 3D). A l'ancienne, donc, mais bien réalisé, et surtout, le jeu fourmille de détail. Les graphismes sont riches, des petites animations viennent égayer l'aventure ça et là : de ce côté-là, le jeu est bien fourni. Sauf dans les donjons, mais que voulez-vous : un donjon reste un donjon, austère, lugubre, sombre.

Le mélange de genres

Sombre. D'ailleurs, sans lampe, vous n'y verrez pas grand chose. Pensez à amener quelques torches. Pas seulement dans les donjons, d'ailleurs : vous n'y verrez pas grand chose non plus s'il fait nuit (le jeu dispose d'une alternance jour/nuit qui a son influence sur certains éléments du jeu). Pensez également à amener un quatre heures, sinon vous risquez d'avoir un petit creux en cours de route. Mais faites attention à l'inventaire limité, il faut aussi penser à prendre des objets de soin (surtout qu'on n'a pas de sort de soin avant un bon moment).
Mais attendez... c'est bien d'un T-RPG dont on parle, là ? Oui, mais comme je l'ai dit plus haut, d'un T-RPG qui a un air de D-RPG. Et l'ensemble fonctionne très bien. Car les combats sont relativement courts : n'imaginez pas livrer des combats de plusieurs heures comme dans certains Fire Emblem (le 4 surtout, l'un des meilleurs de la série, mais je m'égare). La plupart dureront une poignée de minutes, plus rarement de secondes, seuls les combats contre les boss ou ceux dans lesquels vous vous retrouverez confrontés à 50 ennemis d'un coup seront plus long à mener à terme.

Le cœur du jeu : les combats dans le plus pur style T-RPG

Ah ben tiens, vu que j'y suis, parlons du système de combat.
C'est du T-RPG à l'allure classique mais... qui va bien au-delà de son allure. En fait, les phases de combat sont divisés en tour et en sous-tour. Les tours, comme dans un T-RPG classique, permettent à chacun des personnages de jouer à tour de rôle, mais cela se fait en fonction de la vitesse de chacun : avec une vitesse élevée, vous pourrez avoir un tour plus souvent que certains de vos adversaires. Le système de sous-tours, lui arrive à chacun de vos tours : un sous-tour est une action que l'on peut entreprendre pendant son tour. Cette action peut être : se déplacer, attaquer, capacité, objet, défendre, changer d'équipement, fuir. En début de partie, non seulement vous êtes seul, mais en plus, vous ne disposez que d'un point d'action. En clair, vous pouvez vous déplacer OU attaquer. C'est très frustrant, mais ça vous fait rapidement comprendre qu'il vaut parfois mieux ne pas foncer dans le tas et attendre que l'ennemi s'approche pour pouvoir le frapper quand votre tour viendra. Rassurez-vous : à partir d'un moment, vous aurez deux sous-tours, puis trois, et plus, et quelques alliés, ça ira mieux. Dernière chose au sujet des combats : l'IA est très limité, très "scriptée" en fait, et effectuera parfois des actions étranger. Comme par exemple, avancer d'une case, revenir sur la case d'origine, et terminer son tour. Ou encore : vous contourner pour attaquer un de vos alliés, terminant son tour à vos côtés, vous laissant ainsi tout loisir de l'achever facilement. Mais ce n'est pas vraiment dérangeant, et c'est un peu obligatoire vu le système de jeu. J'imagine une partie à deux joueurs, humain contre humain, dans laquelle personne n'avance, attendant que l'autre fasse le premier pas, éternellement. Il faut un bourrin qui rentre dans le tas pour que le système de jeu fonctionne.

L'avancement et la personnalisation des personnages

Autre chose, et pas des moindres : vos personnages, leur avancement, leur équipement, et tout le tra-la-la. Sur ce point, le jeu est très fourni. Il fonctionne sur un double système de points d'expérience : en plus des points d'expérience traditionnels (qu'acquéreront également tout vos personnages participant à un combat), vous récolterez également des Rainbow Pearls (ceux-ci seront attribués aux personnages qui portent le coup fatal à un ennemi). Les points d'expérience vous permettent, traditionnellement, de changer de niveau, et à chaque changement de niveau, vous gagnerez des HP et des MP (et éventuellement des sous-tours - lire plus haut - et des points de capacités). Les Rainbow Pearls (RP), quand à eux, pourront être dépensés chez un "marchand" particulier, nommé Savant, pour renforcer les capacités : Attaque, Défense, Vitesse, Chance (chance de provoquer des coups critiques en fait), HP et MP. Mais selon votre personnage et selon votre niveau, ces attributs sont limités. vous ne pouvez donc peut-être pas augmenter uniquement les points d'attaque d'un personnage si celui-ci a atteint son maximum, il faudra utiliser les RP pour augmenter une autre capacité. Par contre, dès que votre personnage aura monté de niveau, chacune de ses limites de statistiques se verra augmenter, vous pourrez donc à nouveau augmenter son attaque.

Voilà, en gros. Qu'est-ce que je n'ai pas dit ? Ah, si : le système de quêtes primaires et secondaires, assez classiques (les quêtes primaires font avancer le scénario, les quêtes secondaires sont facultatives mais peuvent vous permettre de récoler quelques bons objets ou des sommes d'argent assez conséquentes. Je n'ai pas non plus parler des musiques, qui sont très réussies et collent parfaitement au jeu.

Verdict

Bon, mais sinon, c'est bien comme jeu ou pas ? Ben, oui, c'est bien, c'est même très très très très bien. Le système fonctionne à merveille (malheureusement, il a tendance à rebuter au départ avec ses contraintes), le jeu est beau et surtout détaillé, l'ambiance est là (je disais en début de critique que l'absence de scénario ne me dérangeait pas, mais il faut en contre-partie que le jeu ait un charme, une âme, une ambiance : et celui-ci a tout ça), les dialogues sont parfois drôles, le challenge est là sans que le jeu soit difficile, et enfin : il y a une quantité assez impressionnante de choses à faire. Le contenu est énorme, la carte de jeu est immense (et se dévoile petit à petit, à la manière d'un Final Fantasy), le système de combat est très bien ficelé, le challenge est là sans que le jeu ne soit un enfer (coucou Natural Doctrine), quand on se prend dedans, c'est dur de le lâcher avant d'avoir foulé chaque parcelle de ce monde...

Évidemment, quelques point négatifs, mais assez anecdotiques, plus de l'ordre du détail :
* Les animations de combat sont parfois longues, et on ne peut les passer que si on les a déjà utilisées un certain nombre de fois. Un grand, très grand, trop grand nombre de fois.
* On n'a pas beaucoup de personnages, et on ne peut en choisir que 3 par bataille. En plus, vu le jeu et le système d'expérience, on est presque obligé de n'en retenir que 3 et de ne jamais utiliser les autres. Surtout qu'à chaque fois qu'on trouve un allié, il est à un niveau inférieur de ceux de notre équipé, on n'a pas envie de le prendre. Donc on n'utilise que les deux premiers que l'on rencontre - plus le héros.
* La maniabilité lors des combats est un peu lourde et peu intuitive.

Pour les défauts qui ne me dérangent pas :
* Pas beaucoup de scénario.
* Les contraintes du jeu : nourriture, lumière, inventaire limité.
* L'IA totalement à l'ouest.

Bon, cette fois, je crois que tout est dit. J'ai évité de dévoiler trop de choses aussi - ceux qui en sont à 40h de jeu environ savent de quoi je parle. Le jeu est extrêmement long puisqu'il faut environ 70h pour le terminer, plus de 100h pour le platiner, et plus encore pour le terminer à 100%. Mais j'adore. Ce jeu est totalement pour moi. Les 3 ou 4 premières heures, j'ai pensé "ah ouais, c'est pas mal". Et au-delà, j'ai adoré. Et plus le temps passe, plus j'adore. J'ai pourtant joué à plusieurs dizaines de T-RPG, peut-être 50 ou 60, peut-être plus, mais celui-ci, à n'en pas douter, finira dans mon top 10. Une véritable tuerie MAIS à réserver aux amateurs du genre.

Amen.
Rainbow Skies psv
dandyboh

le 25/01/2019
9_5
C'est le même que Rainbow Moon, en mieux, en plus gros, en plus long, en plus mythique ! Une tuerie absolue en somme !

Voir ma critique sur Rainbow Moon pour en savoir plus (je vais pas me répéter deux fois ) : https://www.legendra.com/rpg/fiche-rpg_id-5010-supports_id-60-so-fiche.html#othcomm_5010_99_10_1
Ray Gigant psv
dandyboh

le 11/08/2017
7_5
Contre l'avis général, je vous avouerais que Ray Gigant est mon D-RPG favori sur la machine (toute proportion gardée : je n'en connais que trois).

Le jeu est beau, novateur, prenant, le scénario se laisse bien suivre, les personnages sont bien travaillés, les musiques sont top. Alors oui : le jeu est court (30h environ quand même), facile (mais ça fait du bien d'avoir enfin un D-RPG dans lequel on n'est pas obligé de faire du farming rébarbatif), les donjons sont relativement simples (un peu moins à la fin), mais le jeu est agréable, prenant, sympa... en bref, il est bon.
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