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231 commentaires
The Witcher 3: Wild Hunt play4
Yahiko

le 10/05/2016
9_5
Ainsi donc s’achève les aventures de Geralt de Riv, débutées il y a presque 10 ans. Une trilogie plus tard, CD Project aura donc réussi à installer sa licence au sommet de la pyramide du jeu de rôle et du jeu vidéo en général. Un tour de force admirable conclu par un dernier épisode magistral, qui marquera à jamais l’histoire du genre.

The Witcher 3 est un chef d’œuvre artistique et technique. A un niveau qui fait passer les autres jeux du genre au rang de série B et qui justifie à lui seul le passage à une nouvelle génération de machine. The Witcher 3 fout des claques du début à la fin, comme aucun jeu n’en avait distribué depuis trop longtemps. Le travail de CD Project est remarquable en tout point. Le jeu est incroyable techniquement, et orgasmique auditivement. Difficile de se lasser de cette OST qui rentre par la grande porte au panthéon des meilleures bandes-son vidéoludiques jamais composées. C’est difficile à exprimer par de simples mots, et je ne suis pas bien sûr que cette accumulation de superlatifs serve tout à fait la cause du jeu mais comment décrire cette expérience autrement ? C’est simple, pad en mains et casques sur les oreilles The Witcher 3 offre une expérience sensitive fabuleuse, d’une cohérence et d’une finition jamais atteinte. Dans sa vie de gamer il faut avoir arpenté les terres désolées de Velen un jour de tempête, s’être aventuré de nuit dans les marais de Torséchine ou avoir fait trotter Ablette au pied des montagnes d’Ard Skellig un soir de soleil couchant et rasant.

Surtout, The Witcher 3 ne renie pas ses origines et ne badine pas avec les qualités de ses préquelles. Bien au contraire, il propose à l’image des autres épisodes de la série une qualité d’écriture quasiment inégalée. Là encore CD Project tutoie la perfection, et réalise l’exploit d’associer une trame riche en contenu à un univers totalement ouvert. Si la trame principale n’est pas d’une densité incroyable, le contenu général, lui, l’est. Et c’est précisément là que le script de TW3 tire toute sa force. Dans ce contenu secondaire, qui n’a finalement rien d’annexe mais qui, bien au contraire, donne de l’épaisseur au jeu par la cohérence et l’interactivité qu’il entretient avec l’intrigue. Le casting, l’univers et le background, déjà remarquables se retrouvent ainsi magnifiés par cette tonne de contenu. Ici pas (ou peu) de remplissage artificiel via des quêtes fedex sans saveur et sans intérêt, toutes les quêtes secondaires sont prétextes à donner du volume au jeu. La quête principale se retrouvant même complètement impactée par certains choix effectués durant celles-ci. Un tour de force génial et une maitrise impressionnante de la narration. Mieux, quand il s’agit d’envoyer la sauce sur la mise en scène pour élever certains passages au rang de culte, CD Project sait aussi faire. Le dernier quart du jeu est à ce titre une merveille : un enchaînement de scènes et de situations cultes, inoubliables. Je n’ai pas souvenir d’avoir pleuré devant un jeu depuis FF7, c’est donc chose faite.

Une expérience parfaite donc ? Oui en terme de sensations, assurément. Même si objectivement il convient de préciser que le jeu n’échappe pas complètement à l’écueil du second épisode sur la partie gameplay. Ce qui n’empêche pas CD Project de s’être très nettement amélioré dans le domaine, Geralt (et Ciri !) étant ainsi beaucoup plus souple et dynamique à manier, rendant de fait la jouabilité et la progression beaucoup plus agréables. Rien à dire à ce niveau-là. C’est surtout au niveau des situations de jeu que les développeurs ont encore du mal à se renouveler, on se retrouve ainsi à toujours effectuer les mêmes actions (« follow him », « fouillez la zone à l’aide de vos sens de sorceleur » etc.). Et encore une fois la gestion et la progression du personnage n'est pas optimale, trahissant le manque d'expérience du studio dans le domaine. Malgré tout, rien qui ne puisse à mon sens, altérer la puissance de tout le reste.

Car The Witcher 3 est jeu marquant, et bien plus encore : une pierre angulaire du RPG, qui marquera son époque et les suivantes. Il y a eu un avant et un après FF6 dans l’histoire du JRPG, comme il y aura, à mon sens, un avant et un après TW3 dans son domaine. Bravo CD Project pour avoir su réussir à fournir un travail aussi colossal, et merci d’avoir su être à la hauteur de ce que j’attendais de ce jeu.
Final Fantasy VII Rebirth ps5
Yahiko

le 22/11/2024
9_5
La claque de la décennie.
Ys I & II Chronicles psp
Yahiko

le 07/09/2012
8
Le remake de mon premier jeu vidéo. Un peu plus de 20 après, ça fait toujours son effet. Cette version réussit à concilier le caractère old-school du gameplay, tout en se remettant au goût du jour grâce à un enrobage parfait. Les graphismes 2d sont superbes et l'ambiance épique est poussée à son paroxysme grâce à une bande son fantastique. Les excellents thèmes d'origine sont repris et magnifiés pour former une ost de folie. Un pur moment de plaisir pour le vieux fan que je suis.
Final Fantasy Tactics: The War of the Lions psp
Yahiko

le 10/09/2018
8_5
Un début poussif et une fin cheatée, FFT n’échappe pas à l’écueil des problèmes de calibrage plutôt récurrents des jeux de Matsuno. Pas forcément flagrant à l’époque de sa sortie (sauf pour la fin évidemment) quand on y joue en prenant le temps de découvrir tous les aspects et subtilités du jeu, il le devient forcément beaucoup plus pour un replay plus rushé. Entre les deux des heures de bonheur, principalement par l’histoire et la trame, passionnantes et bien écrites. Un autre aspect, cette fois positif, des jeux de Matsuno qui ne loupe pas, d’autant que le jeu a été l’objet d’une réécriture convaincante. Les dialogues font mouches, les persos ont de l’épaisseur, de la personnalité et du charisme, c’est passionnant à suivre. Côté gameplay, le système de jobs est toujours sympa et fait toujours son petit effet, même s’il met du temps à se dévoiler et certaines classes se montrent inutilement pléthoriques. Ça fait toujours du bien de se replonger dans ce genre de titre mythique, même si de tous les FF de l’ère Ps1 il est celui qui a le moins bien vieilli.
Wild Arms XF psp
Yahiko

le 27/08/2015
6_5
Wild Arms XF commence bien. Même très bien. Le jeu brille par son originalité, et un esprit novateur de tous les instants. Le gameplay est bien chiadé, les situations de combat et les objectifs de missions sont délicieusement originaux. Pendant 25 heures Wild Arms fait tout très bien et se classe aisément dans le haut du panier du genre. Sauf qu'il y a un mais.

Un mais de taille : la suite est beaucoup moins enthousiasmante. Comme si les devs avaient perdu d'un coup toute leur créativité, toute leur inspiration, le jeu devenant d'un coup beaucoup plus classique. Est-ce réellement un mal en soi ? Non, ça aurait pu passer si le jeu avait duré 40/45 heures, vu que même les éléments "classiques" sont plutôt réussis, les combats restent intéressants. Et surtout je peux comprendre qu'il est difficile de maintenir un tel niveau d'ingéniosité sur la longueur. Même si on peut se demander ce qui a pris aux devs de balancer toutes ses bonnes idées en début de jeu plutôt que de les répartir sur la longueur du jeu, ça serait bien passé. Sauf que ce n'est pas le cas. Le jeu est rallongé d'un tiers, soit 20 bonnes heures.

Un tiers du jeu où je n'ai cessé de me demander quelle mouche avait piqué Media Vision pour autant faire traîner son jeu en longueur inutilement. Comment peut-on passer d'un tel niveau d'ingéniosité en début de partie à de telles inepties dans le déroulement et la progression du jeu ? Ça restera le mystère qui entourera éternellement ce jeu. On enchaîne les combats inutiles, les mêmes maps sont régulièrement utilisés 2 à 3 fois de suite (parfois 4 !) et tous les bad guy, sans exception, reviennent sur votre route 3 voir 4 fois, avec à chaque fois les mêmes styles de combat. C'est juste insupportable.

Cerise sur le gâteau les combats de ce dernier tiers frôlent le néant stratégique, alors que les combats même classiques du début réclamaient réflexion de tous les instants et ajustement permanent des jobs selon les situations. Une fois la moitié du jeu dépassée il n'y a même plus besoin de rien modifier. Ni les jobs ni les skills sets, puisqu'il suffit de rouler sur les ennemis et qu'aucun boss (l'objectif de 75% des missions) n'est immunisé contre les skills de debuff et de cancel et que certains sont complètement cheatés (cc le Cancel Strike de Levin) et abolissent toute notion de stratégie. Pour faire simple on rush toute l'équipe sur le boss, on balance les 3 ou 4 sorts qui vont bien pour l'affaiblir et pour l'empêcher d'agir et en 3 tours c'est bouclé sans qu'il n'ait eu le temps de bouger ni d'attaquer. Testé et validé même sur le boss final. Formidable.

Il est pourtant difficile de considérer Wild Arms XF comme au mauvais jeu... la direction artistique est sympa, la bande son excellente, l'histoire intéressante et les dialogues esprit Shonen font souvent mouches et rendent les persos attachants. Et je n'oublie pas non plus ces 25 premières heures de jeu, juste excellentes. Non Wild Arms XF n'est pas un mauvais jeu dans l'ensemble, c'est juste un immense gâchis.
Crisis Core: Final Fantasy VII psp
Yahiko

le 04/12/2014
5

Il m’en aura fallu du courage pour le terminer. C’est bien parce qu’il est floqué FF7 et que j’avais envie de vivre le dénouement (connu) de l’histoire que j’ai gardé le courage pour aller au bout. En lui-même le jeu mérite 3/10, pas plus. Je mets la moyenne parce qu’il a le mérite d’étoffer l’excellent scénario de FF7 et que son histoire s’intègre parfaitement bien dans le récit original. A côté de ça ? Rien, le néant.

Le gameplay est infecte, sans aucune subtilité, terriblement répétitif avec une fréquence de combat ulcérante, le level design est inexistant, des couloirs et encore des couloirs, et des scènes de jeu risibles (l’infiltration totalement minable, la ridicule séquence de destruction de missiles à l’épée...). Certes c’est beau techniquement pour de la psp, les persos sont remarquables, tout comme les cinématiques et invocations, mais les décors sont d’une austérité à faire peur. Midgar perd toute son aura, la tour Shinra est l’incarnation du néant artistique qu’elle était un des lieux marquants du jeu. L'univers ne dégage rien. Il est à des années lumières de celui de FF7.

Reste le plaisir, un peu nostalgique, de retrouver les persos de cet épisode légendaire. Mais même là le jeu pèche. Pas de problème pour les persos déjà développés (Sephiroth, Cloud, Aerith) qui sont réussis et cohérents, mais la personnalité de Zack est totalement à l'opposé de celui qui est présenté dans FF7. On parle d'un mec qui est à l'origine le modèle de Cloud, présenté comme un martyr emblématique et charismatique, un peu mystérieux. Et finalement on se retrouve avec un perso un peu benet, un peu flambeur et pas très réfléchi. Dans un jeu qui lui est consacré j'attendais autre chose... Et je ne préfère ne pas parler de Genesis.

Heureusement, comme pour Zack, la fin magnifique sauve le jeu du marasme et du naufrage. Indigne, néanmoins, de la merveille qu'était FF7.


Ys Seven psp
Yahiko

le 04/09/2014
8_5

Un modèle de maîtrise et d’équilibre à tous les niveaux. Le virage que prend la série avec cet épisode est plus que réussi. En dépoussiérant sa série fétiche, Falcom gagne son pari : celui d’innover en densifiant tous les aspects du jeu sans renier ce qui en a fait le charme et le succès.
Car avec Ys c’est un peu toujours les mêmes ingrédients, on sait ce qu’on va retrouver : Adol, un JDK Band au top et surtout des boss fights démentiels à l’exigence et à la précision jouissives. Comme d’hab’ Ys Seven c’est tout ça… et un peu plus ! Je craignais un peu de ne pas retrouver Adol comme seul perso jouable et de perdre ce côté « super héros seul contre tous ». Mais le gameplay à 3 est tellement bien fichu que la transition s’est faite sans difficulté. Mieux, cette progression en équipe associée à un côté exploration accentué et plus poussé fait souffler sur le jeu un doux parfum d’aventure. Si Felghana était ultra nerveux, Seven en étant moins condensé parvient à garder la même frénésie, grâce à plus de variété, sans jamais travestir la simplicité et la fluidité de progression qui caractérise la série. Cerise sur le gâteau, l’histoire et les persos prennent aussi de l’épaisseur. Et si les thèmes abordés sont ultra classiques, le scénario se laisse suivre avec plaisir, arrivant même à surprendre. Surtout il prend toujours la bonne place, car en voulant étoffer le script le piège aurait été de casser le rythme du jeu.
Ce n’est jamais le cas, et ça contribue à faire de Seven le Ys ultime, le plus fun et le abouti de la série. Un sans-faute sur toute la ligne.


Ys I & II Chronicles psp
Yahiko

le 25/10/2012
8
Ys Chronicles constitue le remake parfait des deux premiers épisodes de cette série culte. Rejouer à Ys I, qui fut mon premier Rpg, aura été un grand moment de nostalgie. La force de cette compilation est qu'elle parvient à garder le caractère old school de la série en l'enrobant de manière admirable. Graphiquement et, surtout musicalement tout est fait avec bon goût, l'ost étant à ce titre exceptionnel. Et puis j'ai retrouvé avec plaisir la nervosité et la simplicité du gameplay des premiers épisodes. Le jeu n'use d'aucun artifice dans son déroulement et sa progression. On va a l'essentiel et retrouver ces sensations a quelquechose d'appréciable. Je gardais moins de souvenir du 2 et j'ai été agréablement surpris. Le système d'expérience est plus conventionnel et moins aberrant et la magie apporte un réel attrait dans l'affrontement des boss, donnant parfois au jeu des méchants airs de shoot'em up. Jouissif. Si on considère que ces deux jeux n'en forment qu'un (ce qui est plutôt justifié) Ys Chronicles représente ce que j'ai vu de mieux dans la série juste derrière The Dawn of Ys, et un poil devant Felghana.
Ys: The Oath in Felghana psp
Yahiko

le 09/05/2012
8
Rythme d'enfer, gameplay de fou furieux et bande son magistrale, Ys OiF forme un cocktail aussi explosif que jouissif. Le jeu est court mais intense et fun comme rarement. L'exploration des zones est un pur bonheur grâce au level design parfait, à la nervosité du gameplay et au travail fantastique du JDK, qui signe sa plus belle oeuvre. Mais le jeu prend toute son ampleur dans ses boss fights impressionnants, difficiles et stressants où chaque pattern doit être examiné et maîtrisé. Ys OiF se permet même le luxe de proposer un scénario, certes simple, mais sympa avec son lot de twists et de situations intéressantes.
Après le loupé de Napishtim, cet épisode me réconcilie avec la série. Et si je garde une petite préférence pour l'ambiance colorée de Dawn of Ys, cet Oath in Felghana vient tout de même se placer parmi les meilleurs jeux de sa catégorie. Du plaisir à l'état brut.
The Legend of Heroes: Trails In The Sky psp
Yahiko

le 14/04/2012
Edité le 03/01/2015
7
Mon premier Legend Of Heroes. Longtemps j'ai cru que je ne garderai pas un souvenir impérissable de ce jeu. La faute à un début excessivement lent et long, durant lequel la succession de dialogues aussi longs qu'inintéressants auront presque usé mes nerfs et ma patience. Il aura fallu une bonne vingtaine d'heures pour que tout ça décolle, même si la longueur des dialogues, elle, n'aura pas changé. Oui pour aimer TitS il faut aimer lire, beaucoup, et ce n'est pas vraiment ma tasse de thé. Heureusement tout devient petit à petit plus intéressant : l'histoire s'intensifie et, surtout, l'intrigue est parfaitement présentée, dans sa construction et dans ses rebondissements. Atteindre un tel niveau de maîtrise est assez rare pour être signalé.
A côte de ça le jeu excelle sur bien des points à commencer par l'ambiance on ne peut plus plaisante. Aussi bien graphiquement que musicalement tout est réalisé avec un imparable bon goût. Le JDK band signe une nouvelle fois une bande son de tout premier choix. Le système de combat est ultra classique mais très agréable. Il lui manque malheureusement une dimension tactique que la trop grande facilité du soft ne lui confère pas. Mais la grande force de TitS est avant tout son casting parfaitement réussi. Le couple de héros (Joshua/Estelle) restera comme l'un des plus attachants qu'il m'ait été donné de jouer.
Et puis il y a cette fin, que je n'oublierai jamais, aussi boulversante qu'inattendue et qui fait prendre à elle seule une autre dimension au jeu. Une fin qui redonne un sens à tout une aventure et qui fait comprendre que TitS n'était qu'un prologue à une aventure qui promet d'être encore plus riche. Et cette fois le décor est planté, et bien planté, j'attends une suite qui démarre tout de suite, pas au bout de 20 heures. Mais je l'attends, elle a intérêt à venir !
Ys VI: The Ark of Napishtim psp
Yahiko

le 10/11/2011
5
Si la note vaut surtout pour la qualité massacrée de cette version, je reste dans l'ensemble
très largement sur ma faim. Ys est une série que j'ai toujours apprécié grâce à sa spontanéité, son ambiance à la fois épique et romantique et ses boss fights nerveux. Je n'ai pas retrouvé grand chose de cette recette dans Ys VI.

Première déception le game design est fade et l'ambiance générale, d'habitude si épique, a perdu de sa superbe. Graphiquement mais surtout musicalement Ys VI est ce qu'il se fait de plus plat dans la série. Autre grande déception, la gestion de la difficulté et de la progression est tout bonnement aberrante. Les Ys old school (le V mis à part) ont toujours proposé un challenge intéressant et surtout parfaitement équilibré entre les exigences de level et de skill. Ici la difficulté est présente mais l'équation est beaucoup trop simple : sans être au bon niveau les boss sont injouables, en y étant ils deviennent faciles. Pas de juste milieu, aucune nuance. Mention spéciale au pic de diffculté de la grotte de chaux et aux boss de fins qui imposent de grinder pour pouvoir forger le bon équipement et qui, une fois en notre possession, deviennent d'une simplicité ridicule.

Pour une première expérience d'un Ys moderne Napishtim m'a beaucoup déçu, j'ai envie de l'oublier assez vite et je compte sur Felghana et Seven pour remonter le niveau.
Tactics Ogre: Let Us Cling Together psp
Yahiko

le 29/06/2011
Edité le 07/05/2014
9_5
De Let Us Cling Together je connaissais la version Ps1, à priori la moins bonne version, qui m'avait pourtant fait passer de bons moments, Matsuno oblige. Bien plus qu'un simple portage Wheel Of Fortune est un véritable remake en long en large et en travers. Un remake qui transcende littéralement la version originale. Les premières heures de jeu en sont presque choquantes, tant le soin apporté à cette version, l'éloigne de son prédécesseur. Ce n'est plus le même jeu, tout a changé, ou prsque !

Déja l'enrobage du jeu claque, les menus sont somptueux et agrémentés du design fabuleux de Tsubasa et Yoshida. Le tout a en plus le mérité d'être hyer ergonomique, c'est un plaisir constant de s'y ballader. Musicalement Iwata et Sakimoto signent leur plus beau travail, un ton au dessus le déja très bon FFTactics. La variété, la quantité et, surtout, la qualité des battle theme sont tout bonnement hallucinantes. Le résultat du travail des deux compères et de Basiscape est remarquable.
Mais WOF tutoie l'excellence et se démarque avant tout par la qualité de son script. Le synopsis original était déja très bon, et dans le fond il ne change pas beaucoup, mais il est magnifié par le travail colossal d'Alexander O. Smith. La route Law (que je découvre dans cette version) est particulièrement impressionnante car ponctuée de dialogues cultes. Je ne me souviens pas avoir rencontré une telle qualité d'écriture depuis Vagrant Story.
D'ailleurs WoF emprunte beaucoup à ce dernier, principalement en terme de gameplay lui aussi remanié pour le meilleur et, malheureusement, le moins bon. La partie gestion s'est largement enrichie, avec beaucoup de paramètres en lien avec VS, demandant beaucoup plus d'implication au joueur souhaitant maîtriser le jeu. Si je me réjouis de cette exigence qui nous est imposée et qui est devenue une marque de fabrique Matsuno, je déplore un système d'expérience pouvant devenir quelque peu contraignant, lorsque le recrutement de persos avec de nouveaux jobs imposent des heures de levelling avant de les développer au niveau des autres unités. C'est à mon sens le seul point noir du remake, avec le système de craft un peu rébarbatif, qui l'empêche d'être réellement parfait.
Néanmoins cela n'empêce pas le jeu d'être immensément riche, grâce aux tonnes d'ajouts. Entre le background général (perso, univers...), le post game de folie ou les quêtes annexes toutes aussi intéressantes les unes que les autres, le contenu du jeu est dantesque, Square Enix ne s'est pas foutu de notre gueule.

Si Let Us Cling Together était déja un jeu massif, Wheel of Fortune lui fait prendre une dimension supérieure. Un jeu d'une grande classe et d'un bon goût absolu. Un pur chef d'oeuvre.
Ys: Memories of Celceta psv
Yahiko

le 21/11/2019
7
Ca a d'abord été très lourd à cause de dialogues interminables qui n'apportent rien, puis très sympa dans sa deuxième partie avec les ingrédients qui ont fait le charme de Seven. Une tendance à la discussion inutile qui sera d'ailleurs, malheureusement, reprise dans le VIII. Après trois épisodes construits sur le même modèle il est temps que Falcom se renouvelle et arrête de péter le rythme de ses épisodes.
Shining Force III premium disc sat
Yahiko

le 05/12/2010
8_5
Difficile de noter un tel jeu (déja est-ce vraiment un jeu ?), mais le plaisir qu'il peut procurer à tout fan du jeu est immense. Une sorte de replay value des trois épisodes assez jouissive.
Wachenröder sat
Yahiko

le 21/11/2010
8
Encore un grand Tactical de la Saturn. Celui-ci ne se démarque pas par son gameplay, plutôt simpliste (mais tout de même plaisant), ni par le côté tactique assez peu poussé mais par son univers Steampunk sombre ultra travaillé et parfaitement maîtrisé ainsi que par son scénario riche, profond et passionnant de bout en bout. A ce niveau là peu de jeux arrivent à la hauteur de Wachenröder. Il lui manque simplement une partie "jeu" avec plus d'envergure pour en faire un des must du genre.
Terra Phantastica sat
Yahiko

le 21/11/2010
7
Terra Phantastica vient s'ajouter à la liste des bons T-Rpg de la Saturn grâce à ses batailles, longues et épiques de par le nombre de combattants présents sur le champ et de la grande taille des cartes. Le jeu est dôté d'une histoire intéressante et d'un design plaisant. Je regrette simplement un petit peu de folie et des dialogues souvent un peu long ce qui tend à casser le rythme de la narration. A faire tout de même.
Story of Thor 2 sat
Yahiko

le 21/11/2010
5
Difficile héritage que de succéder au très bon Story of Thor. Cette suite s'en sort honorablement sur le côté technique mais perd tout le charme du premier. Une ambiance beaucoup moins magique, un jeu beaucoup moins spontané et insouciant. Correct malgré tout.
Shining Wisdom sat
Yahiko

le 21/11/2010
4
Peut-être le moins bon de la série Shining Un A-Rpg juste mauvais. Passez votre chemin il y abien mieux à faire.
Shining the Holy Ark sat
Yahiko

le 21/11/2010
Edité le 07/05/2014
8_5
Un des grands Rpg de l'ère 32 bits. On ne peut plus classique Shining the Holy Ark tire sa force de son gameplay, simple, intuitif et diablement efficace et des ses donjons pour la plupart passionant. Accompagné par une bande son divine de Sakura, et proposant un scénario solide StHA est un must. Un vrai grand jeu.
Magic Knight Rayearth sat
Yahiko

le 12/11/2010
5
J'ai fait Magic Knight Rayheart sans connaître l'anime original. Je me suis retrouvé devant un petit A-Rpg sympathique, mais sans grande ambition. Agréable mais pas inoubliable.
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