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Commentaires de Yahiko avatar
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231 commentaires
NieR Automata play4
Yahiko

le 27/11/2018
9_5
Je suis toujours aussi emmerdé pour écrire sur NieR Automata, même des mois après l'avoir fini.
C'est tellement riche en émotions qu'il m'est compliqué de mettre des mots sur cette expérience. Après la déception du premier je crois que cet opus m'a transmis tout ce que son prédécesseur avait transmis à ses adorateurs : de l'émotion pure.

Je n'ai pas souvenir d'avoir joué à un jeu qui soit allé me chercher si loin de ce côté là. Peut-être The Last Guardian, mais dans un autre registre. La puissance narrative du Run C et de ses fins alternatives n'a simplement aucune commune mesure avec ce que ce média a pu proposer jusqu'ici. Et à côté de tout ce qu'il peut procurer, les errances du jeu paraissent bien maigres.
The Legend of Zelda: Breath of the Wild nxn
Yahiko

le 27/11/2018
9
Immense.

Immense jeu, immense plaisir, immense aventure. J'ai adoré. Il ne m'a manqué qu'une chose : quelques donjons dignes de la série même si le parti pris est cohérent, logique et parfaitement adapté à l'univers créé.

Une vraie révolution pour la série, qui n'en finit pas de me plaire au fil des âges et des générations de console. Un épisode définitivement légendaire au même titre que ses glorieux aînés.
Final Fantasy IX play3
Yahiko

le 27/11/2018
10
Le meilleur. Ça bouge pas. Ça bougera jamais.
Final Fantasy VIII play3
Yahiko

le 27/11/2018
8_5
Il y a de ces jeux qu'on refait et pour lequel on finit par être déçu et puis il y a ceux qui prennent du caractère et de l'ampleur avec l'âge. C'est le cas de ce FF8 qui m'avait laissé sur ma faim à l'époque et que je retrouve plus intéressant et profond que jamais. Restent les problématiques de gameplay et de rythme du second CD, mais l'histoire est incroyablement plus riche et plus mature que ce qu'elle m'avait laissé comme souvenir.
Ys VIII: Lacrimosa of Dana play4
Yahiko

le 27/11/2018
7
Fun lorsqu'il arrive à être frénétique, addictif lorsqu'il s'agit d'être complétionniste, Ys VIII est malheureusement plombé par un problème de rythme et un découpage qui pose question avec des scènes de blabla intempestives et souvent inintéressantes. Tellement dommage alors que l'angle choisit pour lié les destins d'Adol et Dana était bien vu. Un vrai bon jeu, qui avait tout pour être encore plus grand et qui laisse ce petit goût d'inachevé en bouche.
The Witcher 3: Wild Hunt - Blood and Wine play4
Yahiko

le 27/11/2018
9
J'avais gardé Blood and Wine pour la soif et pour le plaisir de retrouver Geralt une dernière fois. Je suis forcément un peu triste d'en avoir fini avec ses aventures, qui auront marqué cette décennie vidéoludique, mais aussi un peu soulagé d'en avoir terminé avec ce Blood and Wine, qui m'a enchanté mais aussi un peu lassé sur les dernières heures. Un sentiment ressenti pour la première fois depuis que j'ai lancé The Witcher 3.

Je l'avais déjà évoqué dans mon avis sur le jeu : sur la longueur le manque d'expérience de CD Projekt se fait ressentir dans le gameplay et dans la diversité des situations proposées. Pas forcément dérangeant sur le jeu de base qui exploite l'open world à merveille pour s'en sortir j'ai trouvé ce constat plus frappant et plus problématique sur Blood and Wine. Le jeu est généreux, extrêmement même compte tenu de son statut de DLC, mais malgré des efforts pour apporter un peu de variété aux situations, il paye, après 150 heures de jeu, des objectifs de mission redondants et toujours similaires. Un exemple parmi d'autres : la quête de la guerre des vins de Belgaard se perd en longueur, avec une quinzaine d'objectifs de mission qui s'enchaînent à l'identique avant d'en voir le dénouement. C'est la première fois que j'ai ce ressenti en jouant à TW3. Et alors que je l'ai joué roleplay pendant toute l'aventure j'ai, cette fois, fini par user du fast travel pour gagner du temps.

Pour autant, hormis le Gwynt que j'ai délaissé depuis longtemps, j'ai tout fait : toutes les missions secondaires, toutes les chasses au trésor, tous les crafts d'équipement de sorceleur de grand maître (). Parce que si je pinaille sur cette petite redondance de fin de jeu, j'ai encore pris énormément de plaisir à découvrir Toussaint en large et en travers, mais surtout à suivre la quête principale et ses personnages charismatiques à souhait. C'est ce que CD Projekt sait faire de mieux : conter une histoire, la scénariser et la mettre en scène. A ce niveau là c'est encore du caviar que propose Blood and Wine et finalement j'aurais presque préféré me retrouver devant un jeu moins vaste, moins généreux mais plus story driven (comme Hearts of Stone en somme), le jeu de base proposant déjà tout ce qui pouvait être proposé en terme d'exploration et d'open world.

Il n'en reste pas moins que Blood and Wine est un must have qu'il faut découvrir et qu'il conclue merveilleusement bien cette trilogie dans la trilogie. Après 150 heures à ses commandes, Geralt de Riv va me manquer c'est certain. J'y reviendrai certainement dans quelques années, comme je reviens régulièrement sur les jeux qui ont marqué ma vie de gamer. Merci pour tout CD Projekt, c'était dantesque.
Final Fantasy Tactics: The War of the Lions psp
Yahiko

le 10/09/2018
8_5
Un début poussif et une fin cheatée, FFT n’échappe pas à l’écueil des problèmes de calibrage plutôt récurrents des jeux de Matsuno. Pas forcément flagrant à l’époque de sa sortie (sauf pour la fin évidemment) quand on y joue en prenant le temps de découvrir tous les aspects et subtilités du jeu, il le devient forcément beaucoup plus pour un replay plus rushé. Entre les deux des heures de bonheur, principalement par l’histoire et la trame, passionnantes et bien écrites. Un autre aspect, cette fois positif, des jeux de Matsuno qui ne loupe pas, d’autant que le jeu a été l’objet d’une réécriture convaincante. Les dialogues font mouches, les persos ont de l’épaisseur, de la personnalité et du charisme, c’est passionnant à suivre. Côté gameplay, le système de jobs est toujours sympa et fait toujours son petit effet, même s’il met du temps à se dévoiler et certaines classes se montrent inutilement pléthoriques. Ça fait toujours du bien de se replonger dans ce genre de titre mythique, même si de tous les FF de l’ère Ps1 il est celui qui a le moins bien vieilli.
Final Fantasy XV play4
Yahiko

le 15/08/2018
4_5
Un immense gâchis. C’est le sentiment qui me domine après avoir terminé XV. Esthétiquement cet épisode avait tout pour entrer dans le cercle des grands Final Fantasy. Mais il ne restera qu’un jeu malade, mal produit et mal conçu qui trimballe du début à la fin cette pancarte d’épisode de la honte.

Là où la série (au moins ses épisodes canoniques) avait toujours su s’élever pour traiter ses thèmes avec intelligence et sincérité, XV met par terre tout ce qu’il tente de construire en moins de temps qu’il n’en faut. Pendant tout le jeu je n’ai cessé « ah ouais ça aurait pu être cool si » sauf que cette condition n’arrive jamais. C’en est parfois presque malaisant. En témoigne le chapitre 9 qui restera comme le climax du jeu et qui avait tout pour rester comme une des scènes fortes de l’histoire de la série. Au lieu de quoi l’aspect dramatique de la scène laisse incrédule par le manque de développement en amont des personnages concernés et de leur relation et la phase de combat si alléchante esthétiquement et rythmiquement tombe à l’eau par un choix de gameplay complètement aberrant.

Et c’est comme ça tout le reste du temps. FFXV paye sa réalisation chaotique et ne cesse de laisser apparaitre qu’il est un jeu non fini, qui ne répond pas à toutes les questions et laisse des situations en suspend sans les résoudre. La série avait déjà essuyé ce genre de plâtre avec XII mais la proposition globale était finalement cohérente, à quelques sujets près, tout trouvait explication et finalité. Pas là. Après quelques chapitres, l’agencement de l’histoire est fait n’importe comment, la progression devient incohérente, des pans de scénario entiers manquent pour faire du lien entre les évènements et des personnages et relations potentiellement intéressants sont laissés de côté et se contentent d’avoir deux ou trois lignes de dialogue par ci par là. Tout est fait dans la facilité et le rush. Le pire étant ces bouts d’histoire que l’on apprend à la radio, sur des coupures de journaux ou sur des rapports scientifiques laissés à droite et à gauche (cc chapitre 13). On repassera donc pour l’immersion et l’implication émotionnelle. Pourtant l’aspect bromance mis en avant par Tabata avant la sortie jeu marche plutôt bien. Il n’échappe pas toujours à l’écueil de la niaiserie mais c’est finalement assez rare et le quatuor devient sympathique et attachant au fil de l’aventure. Mais ce n’est pas suffisant.

Le gameplay n’échappe pas non plus à la liste des critiques. Et là encore la frustration est importante. Les débuts sont prometteurs, c’est rythmé, dynamique et le côté aérien des actions de Noctis donne de l’ampleur aux joutes. Même si on sent de suite que c’est un peu brouillon, ils laissent apparaitre un certain potentiel d’epicness. Sauf que le soufflé retombe vite. De combat épique il y en a peu, le système trouve vite ses limites, le côté brouillon s’accentue au fur et à mesure que les boss grossissent et on finit par ne plus comprendre grand-chose à ce qu’on fait, l’esquive devenant souvent impossible tant l’écran est encombré. Les combats importants se résument rapidement à faire tomber des sacs de PV à coup d’éclipses et d’utilisation intensive de potions et d’élixirs pendant de longues minutes. Et je passe sur les QTE présents à des moments cruciaux du jeu. C’est affreusement mal calibré.

Deux mentions correctes tout de même : une Shimomura divine qui signe une OST inouïe et qui sauve à elle seule la baraque de biens des situations. La qualité de son travail est fabuleuse, comme à son habitude, mais peut-être encore plus ici. Au casque on en prend plein les oreilles, c’est exquis. Et un final plutôt sympa avec le patch royal. Celui-ci propose en effet un dernier chapitre marquant dans une atmosphère apocalyptique assez bien retranscrite et une ville au level design enfin bien pensé. Et les quelques rajouts de boss avant le combat final donne un peu d’épaisseur et d’ampleur à ce dernier.

On finit donc sur une bonne note. Mais c’est clairement insuffisant compte tenu de tout le reste. FFXV restera cet épisode de la honte, celui qui a plongé la série dans la vulgarité et la banalité. C’est triste.
Child of Light play4
Yahiko

le 30/10/2017
7
Une jolie surprise. J'attendais simplement un petit jeu sympa et sans prise de tête à faire entre deux gros jeux. J'ai eu tout ça et un peu plus encore. Child of Light est extrêmement plaisant à parcourir, l'ambiance du soft bénéficiant d'un soin tout particulier et unique. Ubisoft a su proposer un jeu rafraîchissant et léger que l'on prend plaisir à finir en une traite. Une belle réussite.
The Witcher 3: Wild Hunt - Hearts of Stone play4
Yahiko

le 11/09/2017
9
Une extension de qualité et un plaisir immense de retrouver Géralt plus d'un an après avoir bouclé l'aventure principale.
Une extension qui nous fait découvrir une partie de Velen inexplorable dans le jeu de base mais attenante à celle disponible et qui nous replonge avec joie dans cet univers fabuleux. L'extension mise beaucoup moins sur l'Open World que l'aventure originale et se retrouve beaucoup plus story driven. Et ce n'est pas un mal en soit. CDProject se concentre ainsi sur ce qu'ils savent faire de mieux : une histoire bien narrée, parfaitement rythmée et bénéficiant d'un casting de haute volée.
Bref, Hearts of Stone est une jolie petite friandise qui conclue à merveille les aventures de Geralt dans les Royaumes du Nord. Direction le duché de Toussaint désormais.
Fire Emblem Echoes: Shadows of Valentia 3ds
Yahiko

le 30/08/2017
7_5
Fini en Hard/Classique.
Shadows of Valentia fait du neuf avec du vieux. Dans la forme il le fait très bien, dans le fond le constat est plus mitigé.

Déjà les premières heures sont déstabilisantes, car si le soft reprend avec brio l'enrobage des précédents opus 3ds, le gameplay n'a que très peu à voir. Retour à un système moins moderne : le triangle des armes n'existe plus, les magiciens perdent des HP à chaque sort et les archers sont OP. Il faut donc se réadapter et oublier certains réflexes des épisodes récents. C'est d'ailleurs en jouant à Shadow of Valentia qu'on se rend compte de l'apport des innovations des derniers épisodes sur le gameplay.

Intelligent System a décidé de s'en passer. C'est dommage car ce n'était pas incohérent avec la volonté de garder l'esprit old school qui caractérise et fait le charme du soft.

Deux autres gros bémols à mon sens :
- l'exploration, qui n'apporte rien à part gonfler de manière artificielle la durée de vie par des enchaînements de petites batailles toutes moins intéressantes les unes que les autres. J'ai passé mon temps à essayer d'éviter les monstres pour ne pas engager de combat.
- le manque de variété des missions et des situations qui se répètent inlassablement. Même s'il y a une amélioration des maps une fois la dizaine d'heures passées et les deux camps de héros bien formés, on se retrouve toujours avec les mêmes situations à gérer.

Pour autant, une fois la liste de ces reproches faits, il faut avouer que le jeu captive et fait revivre quelques sensations agréables de la série. Déjà le remake est de qualité aussi bien graphiquement (moteur de Fates) que musicalement. Ce dernier point a d'ailleurs fait l'objet d'un soin surprenant, presque inattendu. La qualité d'écriture est également revu à la hausse. Rien de folichon dans le scénario manichéen au possible mais la qualité des dialogues est largement supérieure à ce que Fates proposait. Finies la niaiserie et la mièvrerie des derniers épisodes, Fire Emblem retrouve de la dignité et ça fait du bien.

Ça rend l'histoire agréable à suivre et les persos principaux enfin attachants. D'ailleurs la progression via les deux armées n'y est pas étrangère. Le principe est vieux comme érode mais fonctionne et rend la progression agréable.

Et puis mine de rien on se laisse avoir par ce côté old school, sans artifice, qui fait toujours mouche. Shadows of Valentia se révèle ainsi être une expérience agréable qui saura reconquérir des joueurs laissés de côté par Awakening et Fates par son aura authentique et attachante.
Fire Emblem Fates: Révélation 3ds
Yahiko

le 28/09/2016
6_5
Revelation apporte le fin mot de l'histoire, et est un peu un mix des deux autres chapitres. Il reprend les bons éléments de Conquête (level design, variété des missions) mais se voit plomber par les défauts d'Heritage (difficulté quasi inexistante). C'est dommage, car les maps du jeu avaient un potentiel qui aurait pu être bien mieux exploité par un aspect stratégique renforcé.


Dans l'ensemble j'ai traversé cet épisode Fates de manières incrédule. D'autant que la relation entre les trois épisodes est très limitée, voire inexistante. Il n'y a pas de lien à proprement parler entre chacun. Simplement une situation et une intrigue de base communes qui découlent sur des événements différents puisque joués selon un camp adverse. Mais Heritage n'a pas besoin de Conquête pour être compris et inversement. Et c'est un peu la même chose pour Revelation, qui nous donne simplement le fin mot de l'histoire et nous fait comprendre que les fins des deux autres ne sont pas "complètes". Mais en soi chaque histoire est différente et se vit indépendamment des autres, il n'y a pas de croisement d'événements ni de choix impactant entre les chapitres. De ce côté là c'est aussi une déception. Certainement que j'étais influencé par Shining Force 3 qui, lui, magnifie l'aspect trilogie mais j'en attendais vraiment plus de ce côté là.
Fire Emblem Fates: Conquête 3ds
Yahiko

le 27/09/2016
7_5
Awakening était décevant sur bien des points mais semblait poser les bases de gameplay pour un futur de la série bien meilleure. Et ce qui avait été montré de FE Fates semblait aller dans ce sens. Je m'étais mis à vraiment attendre ce jeu et à placer beaucoup d'espoir en lui, notamment celui de revivre les sensations épiques des précédents grands épisodes (4, 9 et 10).

Conquête relève le niveau. Si on fait fi de la narration et du scénario, toujours au ras des pâquerettes, cet opus parvient à raviver les sensations du passé. Le level design est enfin inspiré et on prend plaisir à traverser les meilleures maps vues depuis Radiant Dawn. Le challenge est en même temps revu à la hausse et on retrouve l'aspect stratégique que l'on peut attendre d'un FE. Certains chapitres sont tout bonnement excellents. Même en terme de casting le chapitre Conquête élève un peu le niveau, avec une famille Nohrienne autrement plus intéressante à suivre que sa rivale Hoshidienne. Juste dommage qu'Intelligent System n'ait pas embauché un scénariste digne de ce nom.
Fire Emblem Fates: Héritage 3ds
Yahiko

le 27/09/2016
5_5
Awakening était décevant sur bien des points mais semblait poser les bases de gameplay pour un futur de la série bien meilleure. Et ce qui avait été montré de FE Fates semblait aller dans ce sens. Je m'étais mis à vraiment attendre ce jeu et à placer beaucoup d'espoir en lui, notamment celui de revivre les sensations épiques des précédents grands épisodes (4, 9 et 10).

J'ai vite déchanté en commençant par Heritage. Même en difficile le jeu est d'une facilité sans nom. J'ai vite compris l'objectif d'Intelligent System de casualiser au maximum sa série pour gagner de nouveaux fans. Mais ça ne passe pas. Pourtant je ne suis pas sectaire. Ça ne me dérange pas de voir apparaître de nouveaux modes de jeu, autres que Classique et sa mort définitive, si tant est que le mode de jeu traditionnel de la série soit conservé (ce qui est le cas). Mais l'infantilisation de la narration et la simplification à l'extrême des stratégies de combat, non désolé, ça ne passe pas. Et c'est indigne de ce que la série a su proposer jusqu'alors. Heritage se traverse en roulant sur tout le monde, sans aucune créativité dans le level design et les objectifs de mission. En somme un sous-Awakening qui a failli me faire arrêter tout net ma progression dans la trilogie, malgré des idées de gameplay intéressantes à la base, reprises et améliorées de son prédécesseur.
Fire Emblem Fates Special Edition 3ds
Yahiko

le 27/09/2016
6_5
Awakening était décevant sur bien des points mais semblait poser les bases de gameplay pour un futur de la série bien meilleure. Et ce qui avait été montré de FE Fates semblait aller dans ce sens. Je m'étais mis à vraiment attendre ce jeu et à placer beaucoup d'espoir en lui, notamment celui de revivre les sensations épiques des précédents grands épisodes (4, 9 et 10).

J'ai vite déchanté en commençant par Heritage. Même en difficile le jeu est d'une facilité sans nom. J'ai vite compris l'objectif d'Intelligent System de casualiser au maximum sa série pour gagner de nouveaux fans. Mais ça ne passe pas. Pourtant je ne suis pas sectaire. Ça ne me dérange pas de voir apparaître de nouveaux modes de jeu, autres que Classique et sa mort définitive, si tant est que le mode de jeu traditionnel de la série soit conservé (ce qui est le cas). Mais l'infantilisation de la narration et la simplification à l'extrême des stratégies de combat, non désolé, ça ne passe pas. Et c'est indigne de ce que la série a su proposer jusqu'alors. Heritage se traverse en roulant sur tout le monde, sans aucune créativité dans le level design et les objectifs de mission. En somme un sous-Awakening qui a failli me faire arrêter tout net ma progression dans la trilogie, malgré des idées de gameplay intéressantes à la base, reprises et améliorées de son prédécesseur.

Heureusement Conquête relève le niveau. Si on fait fi de la narration et du scénario, toujours au ras des pâquerettes, cet opus parvient à raviver les sensations du passé. Le level design est enfin inspiré et on prend plaisir à traverser les meilleures maps vues depuis Radiant Dawn. Le challenge est en même temps revu à la hausse et on retrouve l'aspect stratégique que l'on peut attendre d'un FE. Certains chapitres sont tout bonnement excellents. Même en terme de casting le chapitre Conquête élève un peu le niveau, avec une famille Nohrienne autrement plus intéressante à suivre que sa rivale Hoshidienne. Juste dommage qu'Intelligent System n'ait pas embauché un scénariste digne de ce nom.

Revelation, qui apporte le fin mot de l'histoire, est un peu un mix des deux. Il reprend les bons éléments de Conquête (level design, variété des missions) mais se voit plomber par les défauts d'Heritage (difficulté quasi inexistante). C'est dommage, car les maps du jeu avaient un potentiel qui aurait pu être bien mieux exploité par un aspect stratégique renforcé.

Dans l'ensemble j'ai traversé cet épisode Fates de manières incrédule. D'autant que la relation entre les trois épisodes est très limitée, voire inexistante. Il n'y a pas de lien à proprement parler entre chacun. Simplement une situation et une intrigue de base communes qui découlent sur des événements différents puisque joués selon un camp adverse. Mais Heritage n'a pas besoin de Conquête pour être compris et inversement. Et c'est un peu la même chose pour Revelation, qui nous donne simplement le fin mot de l'histoire et nous fait comprendre que les fins des deux autres ne sont pas "complètes". Mais en soi chaque histoire est différente et se vit indépendamment des autres, il n'y a pas de croisement d'événements ni de choix impactant entre les chapitres. De ce côté là c'est aussi une déception. Certainement que j'étais influencé par Shining Force 3 qui, lui, magnifie l'aspect trilogie mais j'en attendais vraiment plus de ce côté là.

Un jeu qui reste plaisant à jouer grâce à son gameplay, mais tellement décevant par rapport au potentiel entrevu et à ce que la série a déjà proposé.

Héritage : 5,5/10
Conquête : 8/10
Revelation : 6,5/10

Trilogie : 6,5/10
Chrono Cross play3
Yahiko

le 03/06/2016
9_5
Quelques semaines après avoir rebouclé Chrono Trigger je me suis délecté de ce nouveau run sur Chrono Cross. Il était déjà un de mes JRPG préférés, 15 ans plus tard mon avis n’a pas changé. Il reste ce chef d’œuvre artistique et lyrique, je l’ai adoré comme à l’époque. Pourtant je craignais un peu la lenteur des combats, mais en fait c’est très bien passé. Autant le système de stamina est un peu pété et met parfois les nerfs (les breaks… !), autant pour le reste ça passe crème. Même aujourd’hui. Ce n’est pas plus lent qu’un MegaTen par exemple. Au titre des bonnes surprises, le level design dont je ne me souvenais plus ce côté aussi ingénieux. Et c’est valable pour chaque lieu traversé. Ils bénéficient tous d’un travail remarquable à ce niveau. Pour le reste c’est conforme à mes souvenirs : une ambiance sonore et visuelle magistrales (El Nido), une animation au top pour l’époque et un scénario génial, bonifié par les relations avec Trigger et ponctué par quelques moments cultes (Viper Manor, Dead Sea, Chronopolis…). Une nouvelle preuve que les grands jeux sont intemporels.
The Witcher 3: Wild Hunt play4
Yahiko

le 10/05/2016
9_5
Ainsi donc s’achève les aventures de Geralt de Riv, débutées il y a presque 10 ans. Une trilogie plus tard, CD Project aura donc réussi à installer sa licence au sommet de la pyramide du jeu de rôle et du jeu vidéo en général. Un tour de force admirable conclu par un dernier épisode magistral, qui marquera à jamais l’histoire du genre.

The Witcher 3 est un chef d’œuvre artistique et technique. A un niveau qui fait passer les autres jeux du genre au rang de série B et qui justifie à lui seul le passage à une nouvelle génération de machine. The Witcher 3 fout des claques du début à la fin, comme aucun jeu n’en avait distribué depuis trop longtemps. Le travail de CD Project est remarquable en tout point. Le jeu est incroyable techniquement, et orgasmique auditivement. Difficile de se lasser de cette OST qui rentre par la grande porte au panthéon des meilleures bandes-son vidéoludiques jamais composées. C’est difficile à exprimer par de simples mots, et je ne suis pas bien sûr que cette accumulation de superlatifs serve tout à fait la cause du jeu mais comment décrire cette expérience autrement ? C’est simple, pad en mains et casques sur les oreilles The Witcher 3 offre une expérience sensitive fabuleuse, d’une cohérence et d’une finition jamais atteinte. Dans sa vie de gamer il faut avoir arpenté les terres désolées de Velen un jour de tempête, s’être aventuré de nuit dans les marais de Torséchine ou avoir fait trotter Ablette au pied des montagnes d’Ard Skellig un soir de soleil couchant et rasant.

Surtout, The Witcher 3 ne renie pas ses origines et ne badine pas avec les qualités de ses préquelles. Bien au contraire, il propose à l’image des autres épisodes de la série une qualité d’écriture quasiment inégalée. Là encore CD Project tutoie la perfection, et réalise l’exploit d’associer une trame riche en contenu à un univers totalement ouvert. Si la trame principale n’est pas d’une densité incroyable, le contenu général, lui, l’est. Et c’est précisément là que le script de TW3 tire toute sa force. Dans ce contenu secondaire, qui n’a finalement rien d’annexe mais qui, bien au contraire, donne de l’épaisseur au jeu par la cohérence et l’interactivité qu’il entretient avec l’intrigue. Le casting, l’univers et le background, déjà remarquables se retrouvent ainsi magnifiés par cette tonne de contenu. Ici pas (ou peu) de remplissage artificiel via des quêtes fedex sans saveur et sans intérêt, toutes les quêtes secondaires sont prétextes à donner du volume au jeu. La quête principale se retrouvant même complètement impactée par certains choix effectués durant celles-ci. Un tour de force génial et une maitrise impressionnante de la narration. Mieux, quand il s’agit d’envoyer la sauce sur la mise en scène pour élever certains passages au rang de culte, CD Project sait aussi faire. Le dernier quart du jeu est à ce titre une merveille : un enchaînement de scènes et de situations cultes, inoubliables. Je n’ai pas souvenir d’avoir pleuré devant un jeu depuis FF7, c’est donc chose faite.

Une expérience parfaite donc ? Oui en terme de sensations, assurément. Même si objectivement il convient de préciser que le jeu n’échappe pas complètement à l’écueil du second épisode sur la partie gameplay. Ce qui n’empêche pas CD Project de s’être très nettement amélioré dans le domaine, Geralt (et Ciri !) étant ainsi beaucoup plus souple et dynamique à manier, rendant de fait la jouabilité et la progression beaucoup plus agréables. Rien à dire à ce niveau-là. C’est surtout au niveau des situations de jeu que les développeurs ont encore du mal à se renouveler, on se retrouve ainsi à toujours effectuer les mêmes actions (« follow him », « fouillez la zone à l’aide de vos sens de sorceleur » etc.). Et encore une fois la gestion et la progression du personnage n'est pas optimale, trahissant le manque d'expérience du studio dans le domaine. Malgré tout, rien qui ne puisse à mon sens, altérer la puissance de tout le reste.

Car The Witcher 3 est jeu marquant, et bien plus encore : une pierre angulaire du RPG, qui marquera son époque et les suivantes. Il y a eu un avant et un après FF6 dans l’histoire du JRPG, comme il y aura, à mon sens, un avant et un après TW3 dans son domaine. Bravo CD Project pour avoir su réussir à fournir un travail aussi colossal, et merci d’avoir su être à la hauteur de ce que j’attendais de ce jeu.
Chrono Trigger nds
Yahiko

le 30/03/2016
9
Si on m’avait demandé il y a 2 mois ce que je pensais de Chrono Trigger, j’aurais répondu que c’était un bon RPG, agréable à jouer, plutôt bien calibré, mais pas ce jeu souvent décrit comme légendaire. Demandez-moi aujourd’hui et je vous répondrais qu’assurément Chrono Trigger est un des meilleurs RPG de sa génération et certainement plus encore.

20 ans après sa sortie, cette partie sur DS m’a complètement fait revoir mon jugement sur le jeu. Oui Chrono Trigger est un grand jeu, à côté duquel je suis passé à l’époque de mes premières parties. Et les souvenirs que j’en avais étaient loin de lui rendre hommage. J’avais quelques griefs contre l’histoire notamment, que je trouvais assez simpliste. Alors, certes, ce n’est pas le scénario le plus dingue du JRPG mais quand même… D’une part l’histoire est bien mieux foutue que ce que j’avais en tête, mais surtout le jeu est incroyablement bien rythmé, les scènes et les évènements s’enchaînent magnifiquement, tout est parfaitement fluide. C’est un vrai modèle du genre. Et si l’histoire principale reste assez courte (une grosse quinzaine d’heures pour arriver au boss de fin), les quêtes annexes proposées en toute fin de jeu sont excellentes et très bien écrites pour l’époque. Elles donnent de l’épaisseur au script et à l’univers et surtout elles permettent vraiment de bonifier le principe des voyages temporels.

Mention spéciale au casting également, une vraie réussite. Notre joyeux groupe de héros est excellent à suivre tout au long de l’aventure et tous sont très attachants. Là encore j’ai l’impression d’être passé à côté du truc, puisque je trouvais le ton général du soft un peu niais. A côté de la plaque.

Seul petit bémol à cette belle expérience, l’OST que je trouve toujours très générique. C’est bien le seul point sur lequel mon avis n’évolue pas. Quelques jolis thèmes malgré tout (Frog !) et une ambiance générale très agréable –c’est déjà pas mal !- mais rien de sensationnel à mes oreilles.
The Legend of Zelda: A Link Between Worlds 3ds
Yahiko

le 02/02/2016
7
Un Zelda qui tire sur la corde nostalgique en nous replongeant dans l'univers du légendaire A Link to the PAst. Et comme il n'y a pas de mal à se faire du bien, c'est plutôt très bien vu. A ce niveau là le jeu tape dans le mille. Redécouvrir cet Hyrule en 3d est un régal, d'autant que la bande son est extrêmement soignée et le gameplay -comme toujours- aux petits oignons. C'est beau, c'est fluide, c'est très plaisant à jouer. Autrement dit ça remplit bien le cahier des charges de la série.

Le problème, car il y en a malheureusement un, c'est qu'il remplit aussi parfaitement le cahier des charges de la tendance casual des Zelda portables depuis Minish Cap. Je comprends bien l'intérêt marketing pour Nintendo d'ouvrir la série au plus grand nombre sur des consoles au public très large et souvent très jeune, mais quand même... Certes, ALBW n'a pas grand chose à voir avec les infâmes épisodes DS, mais ternir un jeu qui a tout pour offrir une grande aventure par une facilité aussi extrême est excessivement frustrant. C'est simple j'ai bouclé le jeu en 12 heures avec quasiment tous les quarts de coeur à trois exceptions près et sans un seul Game Over. Les donjons, qui proposent pourtant des mécaniques et des situations intéressantes, se torchent en 20 minutes et les boss sont d'une simplicité enfantine. C'est juste rageant quand tout semble en place pour faire beaucoup plus, beaucoup mieux.

J'espère un jour avoir l'occasion de rejouer à un Zelda portable original épique, renouant avec les codes d'honneur de l'aventure avec un grand A. Malheureusement ça ne sera pas pour ce sympathique A Link Between Worlds, qui restera une aventure agréable mais certainement trop vite oubliable.
Fire Emblem: Awakening 3ds
Yahiko

le 15/01/2016
7

Bouclé en mode normal / classic après avoir malencontreusement delete ma save en hard au chapitre 21. Je n’ai pas eu le courage de recommencer en hard pour revenir plus vite où j’étais rendu. Et je n’ai malheureusement pas toujours eu l’impression de jouer au même jeu. D’un challenge subtil, stratégique et exigent je me suis retrouvé devant un tactical bourrin et des maps qu’on plie rapidement en roulant sur tout le monde. Bref c’est mon problème vu que c’est quand même moi qui ai merdé sur la save à la base, donc je vais faire en sorte de juger le jeu dans son mode hard, mon choix de base. Un choix que je recommande fortement.

Pour toute la partie jeu, Awakening tient son rang. Un vrai bon Fire Emblem. Pas au niveau des légendaires épisodes 4, 9 et 10 certes, mais Intelligent System a su faire évoluer son gameplay et proposer du neuf sans jamais trahir l’esprit et les sensations de la série. En lumière un système de duo novateur, qui apporte une nouvelle caractéristique stratégique aux affrontements. En hard c’est un régal de gérer les affinités, les placements, les permutations. Un vrai vent de fraîcheur qui peut poser les bases d’un futur épisode plus grand, plus épique.

Car voilà ce qu’il manque à cet épisode : le souffle épique de ces glorieux prédécesseurs. Malgré un mode difficile proposant un challenge bien pensé et bien calibré, le jeu pêche à ce niveau sur pas mal de critères. Le chara design déjà, sympathique mais totalement générique et manquant grandement de personnalité. Même constat pour les maps. Très classiques dans l’ensemble, elles manquent d’une vraie dimension épique. Paradoxalement les plus intéressantes sont les annexes qui permettent de recruter les enfants de nos héros et qui offrent des situations intéressantes. On est loin de ce que la série nous a offert jusqu’ici.

Mais mon plus gros grief à l’encontre du jeu restera la partie scriptée. Le scénario est mou du bulbe et conventionnel au possible. Les sympathiques phases animées viennent bien donner un peu de relief à la mise en scène mais ça reste maigre. La série n’a certes jamais brillé par la profondeur de ses scénarios mais avait toujours des choses à dire, des thèmes à aborder et à traiter, et quelques climax bien sentis. Awakening, lui, raconte extrêmement mal le peu qu’il a à dire, les dialogues étant d’une indigence rare. J’ai même fini par ne plus lire les dialogues de soutien et de caserne.

Au final j’ai pris plaisir à jouer à Fire Emblem Awakening, j’ai apprécié les nouvelles explorations de gameplay associées au challenge bien équilibré du mode hard. Avec en plus sa belle technique et sa bande son convaincante, il offre quelques dizaines d’heures de jeu plaisantes, à défaut d’être vraiment inoubliables. La faute à une aventure bien trop générique. Awakening reste un jeu porteur d’espoir. L’espoir qu’Intelligent System s’inspire de ces nouveautés de gameplay en corrigeant le reste pour nous proposer un futur épisode culte. Pour Fire Emblem Fates ? J’y crois !


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