Quel jeu que ce Ys VIII! Autant les anciens Ys me plaisaient pour leur gameplay mais je m'en foutais royalement de l'histoire, autant ici il y a eu un gros travail de Falcom pour créer un scénario cohérent et passionnant de bout en bout.

Le gameplay est peaufiné aux petits oignons, bourrin mais varié grâce à l'accès à différents personnages, nouvelle tendance qu'ils ont lancée avec Ys VII. La musique est divinement bonne, l'ambiance géniale, l'exploration gratifiante...

Et que dire des quêtes annexes, qui sont RÉELLEMENT intéressantes et pas trop nombreuses? Ce jeu (ainsi que son successeur) montre la marche à suivre pour les JRPG pour incorporer des quêtes annexes correctement, il faut vraiment les faire.

Je n'ai pas grand chose à lui reprocher, si ce n'est la trop grande facilité liée aux esquives/parry et au buffet qu'on peut trimballer sur soi pour se soigner à l'infini. Heureusement que le mode infernal permet de vraiment se challenger en limitant tout ça.

On peut aussi se dire que le jeu n'est visuellement pas digne d'un jeu PS4, mais il faut rappeler que c'était un jeu Vita à la base...

Gros coup de coeur pour les phases "Dana" qui ont été ajoutées dans cette version, j'adore les énigmes et il y en avait des géniales ici.

Le jeu a beaucoup de contenu et inclut même le premier opus, ce qui est appréciable. C'est super fun et simple, un D-RPG classique parfait pour la Switch en mode portable. Par contre, les pics de difficulté sont un peu énervants, et il y a beaucoup trop de pièges à la con sur le sol.

J'ai quand même apprécié mon temps dessus!

Le jeu a plusieurs concepts intéressants, que ça soit au niveau du pitch ou des combats, mais malheureusement ça ne se joue pas bien. L'ensemble manque de finition et de fluidité, et le scénario est un peu chaotique.

Cette version permet de jouer l'histoire des Musicians, ce qui est très sympa, mais ça n'est tout de même pas encore ça. Dommage car le jeu avait du potentiel.

La série des VC atteint ici son apogée avec ce VC4, après un VC2 en demi-teinte et un VC3 un peu mieux mais tout de même limité par la PSP, on voit que Sega a remis les pendules à l'heure en s'inspirant du premier épisode.

Le truc, c'est qu'il va même au-delà du premier VC en poussant encore plus les possibilités de gameplay, et surtout en mettant beaucoup plus de variété dans les missions et ce qu'elles nous demandent de faire, avec des batailles épiques et difficiles à foison. J'ai juste adoré toute la deuxième partie dans la neige, l'ambiance est tellement oppressante et on ressent toutes les difficultés de nos personnages pour survivre à l'hiver!

Que dire du scénario et des personnages, qui sont beaucoup plus intéressants que dans VC1? J'étais sur le cul à de nombreux moments, et les derniers chapitres sont juste passionnants à de nombreux égards.

A faire absolument, si possible après au moins VC1 pour comprendre un petit peu mieux ce qui se passe dans le monde d'Europa.

La première itération PSP de la série VC est franchement moyenne, tout au plus.

On retrouve ici le gameplay qui a fait le succès du premier opus, mais fortement limité par les contraintes de la PSP...ce qui fait qu'on retrouve en boucle les mêmes environnements, qui sont en plus réduits en plusieurs micro-zones interconnectées.

De plus, les personnages et le scénario sont franchement mauvais, et le contexte scolaire n'a vraiment pas sa place dans l'histoire que les développeurs cherchent à raconter.

Le jeu est un peu sauvé par le fait que sur PSP ça passe le temps et le système de jobs qui est approfondi par rapport à VC1.

Je suis vraiment embêté avec ce Tales of Zestiria.

D'un côté, on a un des meilleurs Tales of dans la construction du monde et l'ambiance générale. J'ai adoré les personnages et certains moments du jeu relèvent du génie. L'OST est également fantastique et on a quelques donjons (élémentaires surtout) très réussis. Mais quand on s'attarde sur le gameplay...

Certes, l'armatisation est bien pensée et les combats ont quelques bonnes idées issues de Graces f, mais la caméra est souvent un désastre, les pics de difficulté très frustrants et le multiplayer est complètement sacrifié à cause des fusions (j'étais forcé de jouer Rose car Sorel était joué par mon frère, et même si j'avais envie de jouer un des Séraphins ce n'était pas optimal...).

Que dire du système d'équipement, qui est un véritable foutoir inutile et qui en plus, va être repris par son successeur (je ne comprends pas pourquoi??). Ca fait qu'on le zappe la plupart du temps, et ça explique sûrement les pics de difficulté contre certains bosses.

Dernier gros point noir, les ennemis; pas mémorables, ils sont liés au lore mais le scénario ne décolle pas vraiment à cause de leur manque de charisme.

C'est dommage car le fond du jeu est excellent pour une fois mais il y a un manque de finition terrible qui se ressent dans la jouabilité, et les combats qui sont censés être la force des Tales of sont ici franchement ratés.

Franchement j'ai passé un bon moment sur ce World of FF! Les clins d'oeil sont nombreux mais ils arrivent quand même à proposer un jeu avec une histoire sympa, portée certes par le charisme des personnages des anciens FF.

Mais la grande force du titre, c'est sa jouabilité; il y a un système de jeu complet, avec des phases d'exploration intéressantes et beaucoup de personnalisation de notre équipe. Le système de combat en tour par tour est réussi et assez tactique.

J'ai beaucoup aimé, mais sachez juste que ce n'est pas un FF avec l'ambition d'un jeu numéroté.

Un des plus grands jeux de son époque, et qui reste pertinent même de nos jours grâce notamment à un système de jeu presque parfait.

Au-delà du gameplay et de l'OST qui sont bien évidemment au sommet, la beauté de ce jeu s'observe en fait dans les interactions qu'on a avec les Einherjar, en tout cas dans les petites histoires qui nous sont racontées à leur sujet.

Le concept très original est également bien mis en scène, et si ces histoires ne sont pas toutes égales, elles contribuent à faire de cette oeuvre un OVNI du jeu vidéo en général, rien que par sa structure en périodes.

S'il fallait trouver un reproche à faire à cet opus, ce serait le manque d'indications pour aller vers une bonne fin et le côté un peu aléatoire des pics de difficulté. Mais c'est vraiment aller chercher la petite bête!