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141 commentaires
Super Robot Taisen OG: The Moon Dwellers play4
grikarfyn

le 29/10/2016
7
Lorsqu'il faut parler de Super Robot Taisen sur Legendra, Bahamut-Omega est un choix pertinent et sa critique du dessous parlera d'elle même.

En ce qui me concerne je vais juste me contenter d'offrir mes impressions. Et pour mettre les choses au clair rapidement, ceux qui ont joué au SRTOG2 sur PS3 auront un arrière-goût de redite. Déjà car on y retrouve le casting de fin de jeu, et ensuite car les animations n'ont pas bougé.

Malgré tout, ça reste toujours aussi beau à regarder qui plus est dans une meilleure résolution et ne serait-ce que pour voir les attaques finales des (rares) nouveaux comme Granteed Dracodeus et le Bellzelute Brigandy, ça vaut le coup d'y jeter un oeil.

Mais c'est aussi un SRTOG complet, toujours aussi pointu pour qui veux s'y investir et la disponibilité de l'anglais (pas si mal je trouve) ouvre son accès à de nouveaux joueurs ou ceux qui attendaient ce genre d'opportunité depuis longtemps. Car hormis les "ability" disponible via une boutique et qui offre un nouveau paramètre à gérer, on reste en terrain connu.

En somme c'est très efficace comme d'habitude même si ça manque un peu de folie dans l'ensemble, sûrement à cause du statut "intermédiaire" entre deux OG majeurs.
Persona 5 play4
grikarfyn

le 11/10/2016
9
Le voilà le tant attendu P5 ! C'est assez amusant de constater qu'au fil du temps la communauté de passionnés de j-rpg avait plus d'espoir en Atlus qu'en d'autres boîtes aux moyens plus forts. Il faut dire que depuis le succès international de P4 (auquel la version Vita a beaucoup contribué), la licence Persona est parvenue à surpasser la "main série" Shin Megami Tensei dans le coeur de bien des joueurs. Mais bref, assez bavardé et entrons dans le vif du sujet.

Histoire/scénario

Prenant place dans un univers contemporain, la saga Persona a bien évolué depuis l'arrivée de P3 et son système de calendrier proposant un mix entre phases de combats et séquences "visual novel". P5 ne déroge pas à cette règle, on y parle vraiment beaucoup, les personnages ont toujours beaucoup de choses à dire ainsi que d'avis à partager et lorsque la mission démarre il faut en découdre dans les (larges) temps imposés par le jeu. Ce qui fait qu'on retrouve une structure en arc avec un fil rouge qui servira surtout la dernière partie du jeu.

Dans les faits, les arcs offrent toujours une thématique précise tout en se raccordant au fameux fil rouge. Ces mini-histoires sont parfois passionnantes, en témoigne la toute première du jeu et seule que je risquerai à furtivement décrire : harcèlement sexuel avec violence et tentative de suicide. Les autres aborderont des thèmes forts des anomalies de notre société dans divers domaines pour finir sur un aspect plus édulcoré ou du moins plus en phase avec la fantasy chère au j-rpg, au risque de décontenancé les propos de juqu'alors. A moins que les scénaristes n'eurent voulu se prendre trop au sérieux et rappeler au dernier moment que nous sommes dans un jeu pour s'amuser avant tout. J'imagine que ça restera aux joueurs d'en décider.

Notre héros, sous ses airs de gentleman cambrioleur (son Persona est Arsène...) se fait arrêté par une armée de chevaliers-policiers (rayer la mention inutile au choix) après un braquage de casino qui tourne mal. Suite à un interrogatoire musclé - pour ne pas dire plus - la jolie Sae Nijima va s'occuper de soutirer le maximum d'informations de notre infortuné du moment, le temps de glisser ingénieusement nom et niveau de difficulté choisi par le joueur. Bien sûr, libre de coopérer ou non, mais vu l'épaisseur du dossier sur notre ami, difficile de garder son sang froid plus longtemps. C'est ainsi que vous remontez le temps pour répondre aux affaires de ces derniers mois qui ont chamboulé la capitale nippone grâce aux actions d'une mystérieuse bande de voleurs bien décidés à rendre justice à leur façon.

On parle de Persona aussi, on parle donc aussi de nombreux personnages et à ce niveau le casting s'en sort vraiment bien. Pourtant ce n'était pas forcément gagné après la sympathique équipe de P4 puisque P5 dépeint un univers plus mûr, mais ça ne l'empêche pas d'être souvent très drôle. En somme une histoire plutôt forte et bien écrite soutenue par une galerie de personnages au diapason (y compris les seconds rôles) pour un background vivant et coloré le jour à intense et parfois dérangeant la nuit. Il n'y a que cette structure en arc qui, finalement, hache trop le rythme lorsque les séquences de gameplay sont trop ou pas assez espacées au profit du récit.

Réalisation/DA

Je me souviens des nombreuses personnes qui, lors de la sortie du puzzle game Catherine (2011-12), se disait qu'un Persona avec ce moteur graphique serait "puissant" ou "idéal", et bien il faut croire que chez Atlus on est soucieux de la communauté car c'est exactement ce que le studio offre aux joueurs.

Cette direction artistique en cel-shading avec des traits à la fois fins et appuyés qui mettent parfaitement en lumière le travail de Shigenori Soejima, une nouvelle fois presque irréprochable. Mais le soucis c'est qu'on y transpose aussi les mêmes animations hors combat et qu'un petit lifting aurait été judicieux. En revanche en combat, et plus généralement en donjon toute la palette d'animation force le respect par sa dynamique et sa fluidité.

Tiens, ces deux derniers arguments me permettent d'aborder un des très gros points forts : tout ce qui est de l'interface. L'affichage de menus, les écrans de transitions, que ce soit en ou hors combat c'est juste du grand travail d'artiste ! Surchargé souvent, mais trop jamais alors que la couleur dominante de cet opus est le rouge, une couleur assez agressive au premier abord. Tout est pensé pour offrir cette combinaison dynamisme/fluidité en permanence, jusqu'aux temps de chargement - pourtant pas bien longs - au point de les rendre transparents.

Mais ce n'est pas la seule valeur forte de P5, puisqu'une fois encore Shoji Meguro nous enchante avec ses compositions funk-jazzy qui donne cet aspect "classe" au jeu. Certes ça ne surprendra peut être pas beaucoup les amateurs avertis de son travail, mais dans le jeu ça fontionne très, très bien et comme les doublages sont aussi au diapason, vous savez déjà que la réalisation assure le spectacle même si, il faut l'avouez, on sent que la base de travail était sur PS3 et qu'il ne fut porté qu'après sur PS4 (la version dont je parle ici).

Système/gameplay

Comme les précédents opus, un calendrier assure le structure du système de jeu. Dans l'action, et ce généralement, la première quinzaine du mois est propice à développer les coopérations (équivalent de commu) représentées par des cartes. Ces cartes correspondent toujours à des personnages importants avec lesquels vous pourrez augmentez votre affinité, déjà pour obtenir diverses compétences et ensuite pour vous permettre de faire des fusions de personas plus élevées avec des gains de niveaux en sus. Pour ce faire rien de tel que de participer aux activités que propose le jeu et qui permettent d'augmenter un des cinq attributs "sociaux" de votre personnage. Activités qui d'ailleurs s'avèrent particulièrement variées : cinéma, lecture, salle de musculation, restaurant, jeu de hasard, pêche, petits boulots... sans oublier les cours (le héros est très sollicité sur sa participation) et examens ce n'est pas ce qui manque, mais d'un autre côté nous sommes tout de même à Tokyo.

La deuxième quinzaine est calée sur l'évènement de l'arc en cours, et le début de la mission lorsque la cible est identifiée. Mais attention, car P5 joue merveilleusement bien avec ses propres codes et le planning est régulièrement chamboulé. Ce début de mission est également là ou commence les combats.

Combats

La première constatation vive et tranchante tombe devant le joueur : les donjons ont subis une véritable transformation ! Avec un level design qui penche vers ce qu'on trouve dans un TPS avec option infiltration, c'est toute l'approche qui change. En bons voleurs, nos personnages se cachent à l'angle des murs ou derrière un élément du décor pour prendre l'avantage sur les gardes et retirer leurs masques, révélant des ennemis bien connus des fans mais également quelques nouveaux réussis.

Avec une nouvelle transition tout aussi classe que tout le reste, le tour par tour cher à la série revient dans un écrin de toute beauté avec une interface ultra léchée et son fameux weak point system (ou 1 more) qui permet de gagner un tour en cas d'attaque sur le point faible adverse. Pour offrir une idée de dynamique, deux petites touchent rapides sur R1 et le jeu va piocher en moins d'1 seconde un persona avec le bon skill neuf fois sur dix. Vous pourrez même (avec des affinités développées) switcher directement sur un autre personnage qui possède le bon skill. Bien sûr attaque, skill, objets, spéciaux et quelques ordres simples sont de la partie, mais les développeurs ont enrichi le jeu de nouveaux élements et d'une fonction "gun" qui ajoutent un peu plus de peps à l'ensemble, si besoin était.

En fait si, le gun sert aussi a faire un "hold up" sur l'ennemi car on retrouve les phases de négociation qui peuvent permettre d'enrôler les personas, au pire leur prendre objet ou argent. Et c'est toujours très drôle de voir un persona qui tente le bluff de la rébellion avec un flingue braqué sur lui. Bien sûr le bien nommé Igor permettra d'obtenir un moyen de faire les fusions de personas tout en transposant les skills qui vous parlent le plus.

Bon, on a fait le tour de l'essentiel car tout l'intérêt réside dans le degré de finition ahurissant du jeu et qu'il s'agit d'une expérience unique en son genre, à nouveau. Si, tout au plus je me hasarde à deux trois mots sur le Mementos, ce donjon à étages souterrains aléatoire rappelant fortement le Tartarus de P3. Quêtes annexes et autre chasse au persona ont lieu ici, sans compter les trésors et autres secrets que recèle ce lieu qui sera disponible à tout moment. Vu le nombre d'activités et la longueur de la trame, un bon 80-90h semble nécessaire pour en voir le bout, sachant que vous ne verrez pas tout et que le new game+ est là pour ça. Je finirai sur une note concernant la difficulté qui s'insère dans le norme pour la licence, à savoir pas aussi conciliant que la majorité des RPGs. En revanche il est bon de mentionner un mode "safety" archi tolérant qui permet à tout un chacun de jouer au jeu sans problèmes.

Conclusion

Amusant, classe et jouissant d'une finition à toute épreuve, Persona 5 démontre un savoir faire
plein d'espoir pour le RPG japonais. Certes, cette version PS4 aurait pu bénéficier d'un portage un peu plus poussé qu'une mise en jour de la résolution, mais ça n'enlève rien à la puissance qui se dégage du jeu à tout instant, hormis une ou deux réserves sur le rythme. C'est un maigre prix à payer pour une telle expérience alors, comme le dit si bien le jeu : "êtes-vous prêts à vous libérer de vos chaînes ?"
Tales of Berseria play4
grikarfyn

le 14/09/2016
7
Après l'absurde révolte japonaise sur Zestiria (souvenez-vous "l'Alisha Gate"), Hideo Baba et la Team Tales of se devait de rebondir vis à vis de son propre public. C'est ainsi qu'il aura fallu à peine un an et demi pour voir débarquer le nouveau Tales.

Avec des créneaux aussi courts le premier constat tombe et s'avère sans appel : Berseria reprend le moteur graphique de Zestiria, ou plutôt ré-exploite le moteur graphique de Xillia. Ca commence à faire une paye que ce moteur est désuet, pourtant la team Tales of persévère à ne pas faire un vrai pas dans la génération actuelle (jeu multi PS3-PS4, version PS3 lead). Ceux qui ont joué à Zestiria dans sa version PS4 auront une petite idée ici, même si il y a quelques minces améliorations dans les textures et les effets lumineux. Cependant rien de folichon puisqu'on retrouve toujours des bugs graphiques, une poignée de collisions hasardeuses et cette tristounette mise en scène assez statique (même si il y a quelques bonnes surprises, notamment sur le final). Pour tout vous dire mon RPG précédent est Atelier Sophie, et je peux dire ouvertement qu'aujourd'hui Gust rattrape les Tales of au grand galop, c'est dire. Musicalement Sakuraba s'en sort un peu mieux que d'habitude, dans la vague de son travail sur Zestiria.

Je pourrai parler du scénario mais sachant qu'on suit une histoire de vengeance, ce serait spoiler le peu de surprises que réserve le récit. Je noterai cependant qu'après un départ un peu "dark" (toutes proportions gardées) le jeu vire rapidement à la ballade champêtre pendant bien 15-20h. L'aspect piraterie n'est également là que pour la déco, et encore. Non, l'essentiel des thématiques tournent (à nouveau) via l'acceptation des différences dans un monde où les hommes-bêtes sont traqués s'en même à en chercher la raison. La deuxième partie de l'histoire, mieux rythmée, conserve quelques cartouches sympathiques, mais j'en ressors tout de même assez mitigé à ce niveau.

Le point fort, encore et toujours, ce sont les combats. Car après le système de Zestiria (plus technique que la moyenne) qui n'a pas convaincu tout le monde (surtout au Japon), Berseria offre les combats les plus bourrins de toute la licence ! Et c'est un joueur qui a fait toute la main série qui vous le dit. Notamment avec Velvet, notre héroïne, qui via l'activation de son bras "monstre" peut recharger les AP à toute vitesse. Du coup j'invite tout le monde à prendre vos ennemis en "grappe", histoire de passer 2-3 minutes à exploser tout l'écran pour des gains dix fois plus importants qu'un combat seul. Et cela, uniquement car le bourrinage est la meilleure technique du jeu du début à la fin, même dans le post-game. Jubilatoire d'un côté, et peut être un peu lassant à la longue, même si les autres personnages offrent des alternatives moins expéditives.

Après, tout le jeu repose sur l'apprentissage de skills via l'aspect loot à outrance, une formule que je ne cautionne pas. Le pire, c'est qu'avec la méthode "grappe" que je mentionne au dessus vous débloquerez également plus rapidement les dites compétences. Sinon quelques petites arènes, beaucoup de cuisine et la possibilité d'envoyer temporairement un bateau cherchez des trésors constituent l'essentiel du contenu. Ah si, il y a peu de quêtes annexes dans le jeu (avec de la chasse au mob), mais elles ont le mérite d'être plus développées que de coutume et bien intégrées au background d'ensemble. 40-50h pour la trame en flânant un peu, plus avec le post-game pour une moyenne standard sur cette licence.

Je finirai en disant une formule éprouvée mais pourtant ô combien adaptée : "c'est efficace" !
Après un démarrage un peu poussif le jeu fini pour nous immergés grâce à son gameplay connu de tous, comme un petit retour par la maison après un voyage lointain qui s'éternisait trop. Donc à nouveau un Tales of qui fonctionne, mais le dernier hein, il est vraiment tant de changer le moteur et la structure.
Atelier Sophie: The Alchemist of the Mysterious Book play4
grikarfyn

le 24/08/2016
6
Atelier Sophie est le premier Atelier qui bénéficie d'une version PS4, et on le ressent tout de suite avec un niveau technique "entre deux-générations". Des personnages plutôt jolis à regarder côtoient des décors assez pauvres en textures et vides. Musicalement et plus globalement l'ambiance est satisfaisante, comme d'habitude je dirai.

Mais passer ce constat, on retrouve la recette habituelle à base de cueillette et d'alchimie tout en combattant du monstre sur son chemin. Dans cet opus, Sophie se gère seule, ou presque, le temps de comprendre que le vieux grimoire de sa défunte grand-mère peut parler quand elle y écrit des idées de recettes alchimiques. De fil en aiguille, Sophie va aider Plachta, le livre donc, a retrouver sa mémoire perdue et comprendre qu'elle est l'histoire oublier derrière cette situation incongrue. Sympathique à suivre mais un peu léger.

Du coup l'alchimie se fait à base "d'idées", répertoriées dans un menu dont les objectifs sont loin d'être évidents en anglais, sachant que la ligne directrice est très évasive dans ses propos. A la charge du joueur de se débrouiller, ce qui ne déplaira pas à certains surtout avec un calendrier illimité permettant de faire tout tranquillement (notamment les évènements des alliés).

Les combats eux reviennent à un tour par tour assez rudimentaire mais néanmoins efficace dès lors qu'on met le nez dans l'alchimie sérieusement, car la profondeur est assez impressionnante et demande de l'investissement.

Un Atelier "light" au premier abord qui s'avère un "classique" que je situerai dans le ventre mou de la licence, car on passe tout de même un moment agréable, sans prise de tête.
Sword Art Online: Lost Song psv
grikarfyn

le 29/07/2016
6_5
Mine de rien, les jeux basés sur la licence Sword Art Online continuent leur petit bonhomme de chemin.

Lost Song est une extension inspirée de l'univers issu de la deuxième partie de la première série animée (il faut suivre), tout en reprenant des éléments à droite et à gauche issus des deux saisons de l'animé. Quand je dis extension, je parle du jeu dans le jeu, car dans SAO je rappelle qu'il s'agit de suivre les aventures d'une équipe de gamer sur un jeu de réalité virtuelle.

Cet opus a considérablement changé la formule d'Infinity Moment (PSP) et Hollow Fragment (PSV/PS4). Ici la progression est plus encadré : système de chapitre et quêtes dispo dans la ville/uhb de départ. On explore des "îles" (assez peu nombreuses) dans lesquels on fera des donjons (assez répétitifs) jusqu'à battre le super boss et activer l'île suivante. Le tout en suivant les trépidants events de l'équipe qui sont avant tout là pour s'amuser ensemble, loin du drame de SAO. C'est tout le sel du concept, jouer une équipe de joueurs qui joue ^^.

La principale nouveauté viendra du système de vol puisque dorénavant on peut déployer ses ailes d'une simple pression sur bouton. J'avoue qu'un peu sceptique au départ les développeurs s'en sont bien tirés et les sensations sont plutôt sympas. Les combats sont devenus action-RPG avec les skills et l'intégration de magie via une barre de mp, permettant de spammer sans trop se soucier puisque l'AI est très efficace. A ce titre vous retrouverez tous les héros à la fois de l'animé mais aussi les personnages originaux des jeux jouables.

Lost Song est en définitive le pur jeu fan-service sur lequel les amateurs de la licence passeront un bon moment, là où les autres trouveront peut être le contenu un peu chiche sur la trame principale (20h chez moi en jouant cool, 40h avec toutes les quêtes).

A titre personnel, c'était fun .

PS : notez que la version PS4 est largement supérieure dans sa réalisation et que le feeling global est meilleur. Le jeu ne démérite pas sur Vita mais on sent les restrictions (peu d'ennemis en simultané, décors peu détaillés, pas beaucoup de pnjs affichés...).
Star Ocean: Integrity and Faithlessness play4
grikarfyn

le 19/07/2016
6
Bon, je me dois de relever un peu le niveau ^^.

Star Ocean I&F (enfin SO5 quoi) est un Star Ocean pure souche pour moi, c'est à dire toujours plus proche de l'océan que des étoiles. La trame principale est assez mince quoique sympathique à suivre mais au vu de sa durée de vie en ligne droite (20h en gros, bien plus avec les annexes), on pouvait difficilement souhaiter plus fourni. Non, le vrai reproche vient encore et toujours d'une exploration spatiale aux abonnés absents.

Du coup je prends le jeu pour ce qu'il est, un j-rpg héroic-fantasy avec un souffle de science-fiction, et ça va déjà mieux comme ça. Je me suis beaucoup amusé dans les tentatives d'ouvrir les consciences sur certains éléments et les petites conversations d'affinités sont parfois hilarantes (Victor et ses superstitions, maman Miki ou Anne nulle en cuisine...) grâce à un casting vivifiant.

Le point fort à mon sens vient de la réalisation, car SO5 est un jeu joli à regarder. Non content d'offrir du 1080p 60 fps quasi constant partout (car il y a tout de même du hochement de framerate), les textures notamment les tenues des protagonistes sont vraiment convaincantes et il n'y a que les décors qui sont un peu en retrait (mais satisfaisants). Rien à dire côté combat, ça pète de partout sans sourciller et les animations sont léchées comme il se doit, surtout à sept dans l'arène sans transitions ! En revanche musicalement Sakuraba n'émerveillera que lorsqu'il reprend des morceaux de SO3, gentil pour le fan mais insuffisant sur la durée.

Comme souvent avec Tri-Ace c'est au niveau gameplay qu'il faut se tourner. Et comme d'habitude les combats sont un déluge d'effets graphiques avec une bonne pêche dans les impacts. Paramétrage de skills, synthèse d'objets, quêtes en nombre et donjons optionnels sont également de la partie.

En fait, d'un point de vue plus personnel, SO5 me fait un peu penser à Eternal Sonata. Un jeu bien réalisé, plutôt plaisant manette en main mais assez court et manquant cruellement de coffre, en d'autre terme de budget. On sent dans la rareté des cinématiques et la structure même de la progression de nombreuses limites et les améliorations dont ce jeu aurait pu bénéficié. Après, ça reste du Star Ocean dont la formule ne surprendra pas vraiment les amateurs.

J'ai plutôt passé un bon moment, ce qui n'était pas évident après le fabuleux Tokyo Mirage Sessions que j'ai fini juste avant. Mais j'attends toujours plus de cette licence qui ne fait qu'effleurer son potentiel et ce, depuis ses débuts.

A essayer .
Tokyo Mirage Sessions #FE wiiu
grikarfyn

le 07/07/2016
9
Quel jeu EXTRA-ORDINAIRE !!!

Atlus prend toute l'industrie à contre-courant avec un RPG en tour par tour qui prend pour cadre l'industrie du divertissement au Japon, période actuelle. Idols, acteur de sitcom local, revue de mode ou spot publicitaire, l'essentiel est ici traité avec un appoint désarmant tant ça fourmille de références sans jamais oublier à quel public on s'adresse : les gamers.

Techniquement au point sans creuver le plafond au premier abord, le jeu est pourtant un véritable modèle d'exploitation de moteur 3D dont les animations en combat sont soignées à un degré qui force l'admiration. Quand on ajoute une palette d'effets graphiques impressionnante et une direction artistique qui a tout compris de son sujet, on ne peut que plonger corps et âme dans cette oeuvre hors du commun sur la planète J-RPG.

Mais s'en tenir aux apparences serait très irrespectueux. On reprenant le système de combat de Shin Megami Tensei/Persona - un des meilleurs de l'histoire RPG - et en l'améliorant via un système de "sessions" (ou poursuites si vous préférez) d'un dynamisme ahurissant, vous obtenez sûrement un des meilleurs tour par tour de tous les temps. Riche, profond, haletant sont autant de superlatif que je pourrai employé pour ces combats, tant ils accrochent le joueur par leurs subtilités, et le font jubilé par un déluge d'attaques spéciales et de duos à base de j-pop et de mise en scène complètement folles. D'ailleurs concernant la j-pop, pour quelqu'un d'un temps soit peu sensible il en aura pour son argent, avec - et c'est assez rare pour le souligner - une quasi totale réussite sur les chansons. Les musiques elles sont parfaitement dans le ton, même si j'aurai aimé un poil plus "d'épique" et de variété pour les combats notamment.

Mais le point qui permet de relier tout cela vient du casting, d'une rare homogénéité. Tous les personnages y trouve leurs places, tout simplement, et des quêtes "spéciales" vont permettre de pousser l'affinité en développant davantage leurs vocations artistiques, et leurs relations les uns vis à vis des autres. A noter que le gamepad sert entre autre "d'iphone" et permet d'avoir de nombreuses conversations amusantes (sans compter les informations utiles, comme les stats ou la carte des donjons).

Evidemment cela permet aussi d'obtenir des compétences actives ou passives et de créer les performas, en d'autres termes les armes et leurs palettes de skills (toutes somptueusement designées !). Bien nécessaire pour boucler les très bons donjons du jeu, qui ne prennent pas les joueurs pour des démeurés en offrant un level design limpide et toujours une petite feature "puzzle".

Alors où sont les défauts ? Et bien peut être dans les allers-retours lorsque nous devons revenir à l'agence pour changer d'armes. Ca arrive très, très souvent et nous sommes obligés de sortir du donjon si on veut booster efficacement ses skills. Bien qu'il y est téléporteur et tout le nécessaire pour abréger ces phases, ça peut devenir un brin fatiguant parfois. Les sessions sur la dernière partie peuvent faire "spectacteur" lorsque vos persos attaquent tous deux ou trois fois d'affilé (même si les ennemis sont pillés comme je ne l'ai jamais vu ). La trame principale n'est pas non plus la plus étoffée mais l'intérêt est plutôt tout ce qui gravite autour et rend l'expérience unique, qui plus est riche en valeur avec de nombreux messages positifs.

A titre personnel, je pense que le plus gros défaut du jeu vient de sa toute première annonce : Shin Megami Tensei X Fire Emblem. Le premier possède un gros poids dans le gameplay mais le second tient plus de la valeur cosmétique qu'autre chose. En somme beaucoup de gens n'arriveront pas à s'identifier au résultat final, qui est à des années lumières des productions citées ci-dessus.

Mais bon, merci Atlus pour cette expérience fabuleuse, et de loin le meilleur jeu que j'ai joué de chez eux. Et ce pour une raison toute simple, ce jeu vit, et les vibrations qu'il émet sont si puissantes de sincérité qu'elles m'ont touché .

Encore merci...
Digimon Story: Cyber Sleuth psv
grikarfyn

le 05/06/2016
6
Ca faisait longtemps que Digimon n'avait pas fait un "vrai" RPG. A ce titre Digimon Story Cyber Sleuth rempli parfaitement son rôle et fort d'une jolie notoriété au Japon (souvent en rupture de stock), il arrive enfin en France (via le PSN).

En l'état la première chose qui frappe sur Vita sont les graphismes, c'est beau. Les textures sont soignées, chaque zone de Tokyo est représentée avec tact et on apprécie s'y déplacer. Mais il y a aussi un revers de la médaille : le level design est minimaliste au possible. Idéal pour un jeu portable certes mais un peu chiche ici. La bande son fait le boulot mais je ne l'ai pas apprécié, trop techno-électro sans inspiration à mon goût, et le design des donjons façon cyber (comme dans Tron) n'est pas le plus engageant. Enfin, question d'affinités je suppose.

Tout l'intérêt du jeu vient du fait que l'on joue un détective en cyber-crime (façon Digimon, sérieux mais pas trop) qui obtient la capacité d'infiltrer sous forme d'avatar les serveurs et autres systèmes, souvent pour y trouver un Digimon à la source du problème. L'idée, sympa au demeurant, est entachée par la structure qui impose un nombre invraisemblable d'aller-retour et beaucoup de quêtes fedex (redondantes et peu intéressantes) pour des récompenses souvent discutables. A cela, ce système s'en retrouve a plombé le rythme de progression alors que la trame narrative ne décolle vraiment qu'à la moitié du jeu. Et encore, même à une poignée d'heures de la fin il y a encore des quêtes qui viennent piétinées la dynamique. Dommage.

Les combats sont aléatoires et au tour par tour. Dynamiques (surtout en skippant les animations) et efficaces s'en pour autant être révolutionnaires. Beaucoup de collecte de Digimon bien sûr, et à ce titre j'ai trouvé les méthodes d'entraînement (digi-farm...) très peu intuitives et même à la fin je n'arrivais pas à en tirer satisfaction. D'ailleurs un conseil, faites rapidement évoluer vos Digimons en versions antérieures pour optimiser l'ABI, sinon gros problème à terme pour les évolutions "mega" de vos amis digitaux.

Avec une quarantaine d'heures au compteur (43h chez moi) pour le story et la majorité des annexes, le jeu offre assez contenu (il y a aussi un colisée, or ou en ligne) pour y passer du temps.

Un RPG solide sur Vita, mais qui personnellement ne m'a pas plus enthousiasmé que ça.
Fire Emblem Fates: Héritage 3ds
grikarfyn

le 02/06/2016
6_5
Avec une réalisation dans la veine d'Awakening, des musiques convaincantes et un chara design qui fait mouche, le nouveau Fire Emblem sur 3DS prend ses marques. A une différence près : il y a trois versions.

Héritage c'est le royaume d'Hoshido, plutôt lumineux et très orienté asie/japon avec ses ninjas et ses samurais. Le héros/héroine y retrouve ses racines familiales après de nombreuses années chez l'ennemi, Nohr, suite à un enlèvement prématuré et la mort de son père. Ici, on suit l'avancé d'un groupe qui malgré son implication dans la guerre va prendre un chemin moins évident à cerner. Entendez par là que la guerre y semble moins présente que dans Conquête, les enjeux moins importants alors que dans les faits il n'en est rien.

Niveau gameplay pas de grand chamboulement depuis Awakening, si ce n'est le système de soutien plus poussé et capital dans les maps les plus dures. Mais pas trop de soucis ici, le mode classique (avec mort définitive) est particulièrement abordable pour de multiples raisons. L'xp et l'or coule à flot, il y a des maps optionnelles et des défis en permanence et globalement l'AI n'est pas trop agressive, hormis sur la poignée de dernière maps. C'est la version la plus accessible des deux de bases, même si il y aussi ce système de difficulté modulable pour tous (y compris avec le choix de relever les personnages à chaque tour).

En revanche il y un coût, le jeu est plus court hormis si vous y passez du temps pour booster vos affinités, élément prépondérant du gameplay je le rappelle. Moins bon à mon sens que Conquête mais néanmoins utile dans la compréhension globale du background.
Fire Emblem Fates: Conquête 3ds
grikarfyn

le 02/06/2016
7_5
Avec une réalisation dans la veine d'Awakening, des musiques convaincantes et un chara design qui fait mouche, le nouveau Fire Emblem sur 3DS prend ses marques. A une différence près : il y a trois versions.

Conquête est le côté du royaume de Nohr, très moyen-âge occidental et plutôt sombre. Le héros/héroine que l'on créé est initialement enlevé et élevé par Nohr, dont la tyrannie du roi Garon, "père d'adoption", tranche radicalement avec les frères et soeurs qui ne sont pas aussi extrêmes. Débute alors une croisade pour notre personnage, élu malgré lui et qui va mener une guerre du côté obscur dans l'espoir d'y trouver une voix de paix.

C'est un peu la ligne qui se démarque, la guerre y est très palpable avec tout ce que cela engage. Les frères et soeurs d'adoption sont très proches du héros et leurs personnalités relativement développés, ce qui devient une constante chez Fire Emblem qui cherche davantage à offrir du relief à ses protagonistes.

Niveau gameplay pas de grand chamboulement depuis Awakening, si ce n'est le système de soutien plus poussé et capital dans les maps les plus dures. Et ce n'est pas ce qui manquera avec une difficulté vers le haut qui donne souvent des sueurs froides et des frustrations indéniables : peu d'xp, peu d'or, peu d'annexes pour monter ses persos, beaucoup d'ennemis très agressifs dans leur stratégie... la sauvegarde en bataille sera votre meilleure allié si vous ne voulez pas compter les morts. Cela dit, les développeurs ont opté pour une difficulté très modulable qui permettra de jouer du classique (à l'ancienne, mort définitive) au phénix (persos relevés à chaque tour). En somme tout le monde peut y jouer, seule l'expérience retirée y changera.

Avec une trentaine d'heures au compteur, ce chapitre Conquête s'avère le meilleur des deux de bases, malgré sa relative difficulté.
Summon Night 6: Lost Borders play4
grikarfyn

le 15/05/2016
5_5
Je n'étais pas un grand fan de Summon Night 5, néanmoins j'ai décidé m'accorder une deuxième chance avec ce nouvel opus.

Déjà, il est bon ton de noter que ce sixième jeu de la série principale fait un peu office de best-of. On y retrouve tous les héros principaux de tous les Summon Night pour une aventure assez sympa à suivre. Ensuite, le jeu franchit un cap graphique qui - même si ce n'est pas flamboyant pour une PS4 -propose des environnements et personnages soignés. La bande-son m'est apparue un poil meilleure que SN5 également. Juste un bémol sur les bruitages qui manquent de punch à mon goût.

Niveau système c'est grosso modo les mêmes artifices qu'avant, mais réorganisés autrement. L'intérêt vient d'objectifs secondaires, les "braves orders" qui permettent d'obtenir des gains et des items. Un mini-jeu de pêche, un mini-jeu stratégique (trois membres pour nettoyer une map le plus vite possible en temps réel), toutes les affinités et le ranking des maps... il y a largement de quoi y jouer longtemps si vous êtes un amateur de la série (alors que le story prend 30h environ).

Mon problème est qu'à nouveau je me suis senti en position inconfortable avec le système, et que je ne suis pas parvenu à me familiariser avec l'univers ou les mécaniques du gameplay au point de vraiment apprécier ce que je jouais. Cependant j'avoue que l'expérience était sensiblement meilleure que sur le 5.

Après, pour les amateurs de tacticals et de la série, nulle doute que le jeu fait bien son boulot .
Dungeon of Regalias pc
grikarfyn

le 10/05/2016
6_5
Astronauts semble avoir trouver son rythme de croisière vu la cadence où ils arrivent à pondre des RPGs (1 à 2 par an).

Avec Dungeon of Regalias, on peut dire qu'on a touché quelque chose d'intéressant. Donjon-RPG aussi bien dans le fond que dans la forme, Regalias se démarque par sa progression en 2D isométrique plutôt qu'une vue subjective, cette dernière étant réservée aux combats. Assez riche en terme de skills et d'équipements, le jeu propose un système extrêmement simple à prendre en main mais néanmoins exigeant dès lors que l'on fait grimper la difficulté.

M&M est de retour au chara-design pour des filles toujours aussi jolies, des scènes assez nombreuses à tendance "pure love" (avec un zeste d'audace) et quelques rares scène dark en cas de défaites sur certains combats. Les musiques sont dans le ton même si leur nombre n'est pas très volumineux, le tout pour une vingtaine d'heures en ligne droite, sans compter les nombreuses annexes et le post-game.

N'étant pas un grand fan des D-RPG en général, celui-ci m'a plutôt convaincu .
Dark Souls III play4
grikarfyn

le 26/04/2016
7
Après Demon's Souls et Dark Souls (le premier, je n'ai pas fait le 2), voici mon troisième "Souls", motivé par les bonnes critiques de part et d'autres de la presse.

Premier constat, c'est techniquement beaucoup plus robuste que jusqu'à présent même si le framerate souffre assez régulièrement. Effets de lumière, particules, modélisations, textures... c'est du bon travail dans l'ensemble et on profite de panoramas somptueux. Les boss sont presque tous hyper travaillés.

Le système de jeu est à peu près identique mise à part une légère réorganisation des combats qui parleront surtout aux spécialistes du genre. Du coup voici le gros problème pour moi : Dark Souls III n'apporte rien de plus à Dark Souls, c'est exactement la même expérience de jeu.

A titre personnel dans le premier DS je me souviens des cloches, de la forteresse de Sen, d'un niveau dans le noir complet ou de chemins invisibles qui sont autant de moments mémorables que de terribles souffrances. C'est aussi pour ça que Dark Souls est un jeu unique.

Dans ce troisième opus rien de cela. Un très bon level design ne fait visiblement pas tout si les mécaniques en elles-même sont trop "lisses". Ca manque de pièges et d'idées pour vraiment surprendre.

Après ça reste un jeu solide, dont les bases sont inattaquables et dont l'efficacité a fait ses preuves.
Luminous Arc Infinity psv
grikarfyn

le 16/03/2016
7
Je précise avant écriture de ce commentaire n'avoir pas joué aux précédents Luminous Arc, je ne ferais donc aucuns rapprochements.

Luminous Arc Infinity, projet sauvé par Marvelous du défunt Imageepoch. Et ils furent inspirés chez Marvelous ! La Vita tient là un de ses meilleurs tacticals, exclusif qui plus est.

Techniquement très propre, le jeu peut compter sur l'appui d'Hitoshi Sakimoto pour une jolie bande-son (qui manque tout de même de pistes) et un système de jeu très au point. Dans les faits, on prend six personnages parmi les douze qu'on a plus le héros qui fait plutôt office de manager/soutien, car nos "Idols" ont toutes une prédominance au chant qui s'intègre parfaitement au gameplay. Tout les types de skills possibles et imaginables, de l'altération aux état anormaux, on retiendra surtout les combinaisons d'équipe qui, à terme, permettent d'obtenir une armada de combinaisons pour autant d'effets (puisque les éléments sont déterminants dans la stratégie).

Alors on chante si possible à l'unisson au milieu des sortilèges et des épées. Le tout avec un casting épique dans son genre avec des filles souvent très drôles jusque dans leurs supers attaques, pour un déluge d'effets visuels très réussis.

Si l'histoire manque un peu de peps et s'avère assez convenue, elle vous tiendra en haleine pendant une bonne trentaine d'heures, plus avec les quêtes. A noter une fin par fille, soit douze fins pour un petit côté Sakura Taisen qui n'était pas pour me déplaire, puisque les affinités sont de la partie.

Une bien belle surprise pour ma part .
Omega Labyrinth psv
grikarfyn

le 04/03/2016
6
Omega Labyrinth est un rogue-like type Shiren the Wanderer. Un donjon-RPG où tout se passe de manière procédurale (donjons et loot aléatoire), sachant qu'en cas de mort vous perdrez tous vos acquis (qu'un objet rare peut remédier) et que chaque démarrage de donjon se fait au niveau 1.

Parfaitement conçu en reprenant tout ce qui fait le sel de ce genre de jeu exigeant, OL se démarque par son fan-service pervers complètement assumé (au delà de son logo révélateur). Expertise d'objets entre les seins des filles, CGs frivoles à tapoter pour monter des stats, et tout au tactile (voir au gyro). Il m'a fallu au bas mot 30h pour le story et le post game propose d'autres challenges avec deux donjons qui mettent vos compétences à rude épreuves.

En somme une sympathique surprise qui ne paye pas de mine .
Ar Nosurge Plus: Ode to an Unborn Star psv
grikarfyn

le 01/02/2016
5_5
Héritier des Ar Tonelico, Ar Nosurge (Plus pour cette édition Vita avec dlcs inclus), on y retrouve à peu près les mêmes mécaniques.
En effet, d'un côté le "dive" permettant d'investir les consciences des protagonistes féminins pour y débloquer chansons (magies) et compétences (attaque, burst...), de l'autre toute la structure à base de petites zones. L'aspect visual novel est prononcé et la seule véritable originalité du gameplay vient des combats par "grappe", où vous n'avez que deux personnages (attaquant et chanteuse) face à une ligne d'ennemis que vous pouvez détruire d'une traite une fois une chanson assez montée en puissance.

L'histoire s'avère assez sympathique (avec deux binômes) une fois qu'on a compris où on a mit les pieds, et le temps aussi d'assimiler les manques de "Ciel Nosurge", jeu jamais sorti chez nous. Après il y a toujours ce côté parlotte avec un nombre invraisemblable de scènes sans intérêt (les events à chaque objet stupide synthétisé, les conversations lors de la purification...) et tout l'aspect aller-retour permanent avec une difficulté de base à peu près inexistante (mais modulable au besoin).

Techniquement fragile sur Vita avec quelques pépins (ralentissements notamment), de jolis dessins animés trop rares et une implication directe du joueur puisque vous avez votre propre rôle au sein du scénario forment un ensemble pas déplaisant mais un peu inconsistant. Les musiques sont dans la même veine que les Ar Tonelico, les amateurs ne perdront donc pas leurs repères à ce niveau.

Un RPG moyen-correct je dirai, à viser lors d'une solde sur le PSN.
Exist Archive: The Other Side of the Sky play4
grikarfyn

le 13/01/2016
6_5
Je pourrai résumé assez simplement : à cette époque où de nombreux studios font du "Valkyrie Profile-like" (ou VP-like), LE studio à l'origine de ce jeu culte fourni Exist Archive pour le compte de Spike-Chunsoft.

Du coup on se dit qu'avec les pionniers du genre tout ira bien. Si en effet ce jeu ne ternira pas la réputation de Tri-Ace il n'en demeure pas moins exempt de reproches. Explications.

La partie inattaquable du jeu est le gameplay, comme d'hab dirons certains. En reprenant, disons à 95% le système de Valkyrie Profile (4 persos > 4 boutons, récupération de cristaux et de CP, jauge de furie à 100%, potentialité du loot comme dans VP2, magie et item via le menu...), l'efficacité demeure intacte et c'est avec plaisir qu'on (re)joue ce type de combat. L'exploration en 2D est également de retour et s'avère sympathique quoique répétitive et manquant cruellement d'ingéniosité. L'aspect skill est également de mise avec un système d'apprentissage par équipe où chaque membre apprend rapidement ce que les autres savent déjà. C'est cool dans un sens car ça donne un côté "couteau suisse" aux persos, mais de l'autre ça plombe leur identité (sans compter les secondes cramées en fin de combat pour dire qui apprend quoi).

Techniquement correct mais loin d'être foudroyant (environnement pas assez varié, tout comme le bestiaire, quelques ralentissements), musicalement lambda (Sakuraba qui nous fait du Sakuraba le plus simplement du monde et sans génie) le jeu se rattrape sur le contenu avec des zones à n'en plus finir, le level cap élevé (j'ai fini au level 115) mais surtout beaucoup, beaucoup de combats, puisque le scénario au demeurant attractif manque un peu de consistance (avec plusieurs fins comme VP) malgré une brochette de personnages amusante.

Au final le constat est sans appel : Exist Archive est un sous-Valkyrie Profile à tous les niveaux. Moins beau, moins percutant, moins classe tout simplement. Maintenant c'est aussi un bon VP-like, avec un système de jeu particulièrement profond et des combats très efficaces. En somme un RPG qui s'en sort pas mal, ce qui n'était pas gagné au départ (au delà du design "spécial" mais finalement on s'habitue).
Xenoblade Chronicles X wiiu
grikarfyn

le 23/12/2015
7
Il y a beaucoup de choses à dire sur ce nouveau Xenoblade, mais fort heureusement pour moi les critiques du dessous sont très pertinentes, aussi bien pour les qualités et les défauts.

Pour résumer ce RPG est avant tout un jeu qui mise sur son exploration avec un monde vaste nanti d'une verticalité étonnante. D'ailleurs le gros choc dans la progression ne viendra pas du Skell (les robots), mais du module de vol du Skell juste grisant et permettant de survoler tout ce travail titanesque de la part des développeurs. D'un côté on se dit que la Wii U en a quand même pas mal dans le ventre (et qui s'avèrera donc trop peu exploité, comme tant de machines), et de l'autre on ose imager le résultat sur une machine plus puissante.

En revanche pour moi : musiques inégales, système de combat soporifique, quêtes "larbins" en pagaille, pas de vrais donjons, scénario sous-exploité (thématique délicate mais pas bien étudiée), chara design moisi... Je pourrai allonger la liste, mais pour une raison que je ne m'explique pas totalement, on fini par chopper l'addiction et on enchaîne les heures de jeu à faire quêtes sur quêtes dans l'espoir d'avoir toute sa team assez puissante pour voyager n'importe où. Et il y a de quoi faire croyez-moi, car les développeurs n'y sont pas allés de main morte sur le contenu (à défaut de qualité).

En fait, Xenoblade X fait partie de ces jeux hyper ambitieux et cette tendance de la génération vers le monde ouvert. Le problème avec ce genre de concept, c'est que le remplissage et le vide scénaristique sont récurrents, sans oublier les anomalies en matière de rythme. Malheureusement c'est le cas du dernier Monolith.

Maintenant je reconnais aussi le plaisir de découvrir une planète inconnue de fond en comble. La progression que ce soit à pied ou en mecha est limpide et on s'amuse toujours à dénicher quelques panoramas improbables.

Un joli voyage donc, au terrain de jeu démesuré mais pas toujours inspiré dès qu'il s'agit d'y construire une aventure.
Utawarerumono: Mask Of Deception play4
grikarfyn

le 04/12/2015
6
Il aura fallu plus d'une dizaine d'années pour avoir Utawarerumono 2, et ce coup-ci c'est sur machines Sony que ça se passe.

Si le PC est dorénavant sur la touche pour le studio, il n'en demeure pas moins que l'héritage du monde de l'eroge est toujours là avec quelques CGs plus ou moins "dénudées". Cela dit rien qui ne viendrait perturber l'aspect ecchi/moe qui sévit au Japon depuis de nombreuses années. (mais probablement suffisant pour contrarier une localisation à l'heure où j'écris ce commentaire)

L'histoire, très longue à se mettre en place, inaugure un casting beaucoup plus jeune et cliché que le premier avec de nombreux personnages au développement inégal (mention tout de même à Kuon). Je sais que le caractère visual novel est une constante, mais lorsque vous avez 20h de lecture pour 1 à 2h de tactique, nous sommes très loin de l'équilibre de Tears to Tiara 2. Cela dit la deuxième partie du jeu propose un peu plus de gameplay et il y aura toujours le post-game qui propose une série de missions assez difficiles (là où la trame est une promenade de santé), histoire de finir sur une meilleure impression et exploiter le système de jeu.

A ce titre, et à l'instar du premier opus, vous avez des maps assez petites qui se parcourent vite, un système de timing pour les combos et... c'est tout (hormis tout un tas d'attributs secondaires obtenus via l'expérience). Bon, les développeurs ont tout de même intégrer deux variantes et il y a le moyen d'équiper deux accessoires dont certains donnent des bonus défensifs provisoires (qui eux aussi nécessitent un timing). C'est un peu juste c'est vrai, mais Utawarerumono se veut avant tout un jeu narratif avec quelques missions tactiques, sachez donc où vous mettez les pieds.

Prise pour ce qu'elle est, l'expérience est plutôt positive. L'histoire se suit bien après le long début, les combats sont funs à jouer, les musiques très réussies et la réalisation fait le boulot. A noter que j'ai joué sur PS4, qui gagne en fluidité, supprime l'aliasing et offre quelques petits effets graphiques supplémentaires. Rien d'extraordinaire mais une version à juste titre mieux finie, permettant d'admirer un des points forts du jeu : les animations. Ca n'a pas l'air sur les screens comme ça, mais le travail sur les personnages (en semi-SD) est superbe et c'est toujours un plaisir de les voir se débattre pour nous.

Au final, ce jeu m'a donné l'impression d'un demi jeu, et lorsque Aquaplus annonce il y a quelques jours pour fêter ses 20 ans qu'Utawarerumono 3 est prévu pour septembre 2016, je comprend mieux l'arrière goût d'inachevé qui m'anime au générique de fin.

Un titre correct donc, mais incomplet et il faudra attendre l'opus suivant pour avoir le fin mot de l'histoire.
Tokyo Xanadu psv
grikarfyn

le 23/11/2015
7_5
Tokyo Xanadu c'est quoi ? Vous mettez Ys et les Sen no Kiseki dans un shaker, vous secouez bien fort et vous enrobez le tout avec une couche de Persona 3/4. Avec ça vous avez une très bonne idée du concept.

Techniquement solide sur la base de Sen no Kiseki, le jeu est soigné dans sa mise en scène et relativement dynamique dans ses combats. Bonus, une intro full animation pour la première fois si je ne m'abuse. Malgré tout ça n'empêche pas un peu d'aliasing et de ralentissements occasionnels, sans oublier un level design assez générique malgré quelques sympathiques structures. La musique est plutôt inégale, avec du très bon et du très convenu.

Le concept, construit comme un animé, vous amène à démêler l'intrigue au grès de votre vie scolaire. Ca ressemble un peu à Persona, puisque les quêtes et les liens se font dans cette partie, mais c'est aussi très, très lent en comparaison. En fait Tokyo Xanadu prend beaucoup de temps dans ces dialogues (à l'image de Sen no Kiseki encore une fois), sauf qu'avec des donjons en A-RPG ça nous provoque un décalage qui nécessite un certain temps d'adaptation. Ah oui, c'est très dirigiste aussi, quoiqu'on en dise.

Direction que l'on retrouve en donjon, qui se traversent à peu près tous de la même façon. Ne pouvant prendre que trois persos parmi les huit de la team, ce sera les affinités élémentaires qui feront la différence. Coup faible, coup fort, coup chargé, furies... on retrouve la palette chère à un Ys même si on aurait pas rechigner sur un système de combos plus élaboré.

En fait si il fallait prendre la partie "aventure" et la partie "donjon" à part, le jeu ne brille pas extraordinairement dans les deux cas. Mais le tout ensemble donne un jeu très plaisant, complet et regorgeant de générosité (mini-games, quêtes cachées, du loot, du craft, épilogue, replay value...). Et puis il y a cette façon assez unique de raconter son histoire, prenant son temps, développant ses personnages (tous attachants), appuyant la corde sensible sans jamais dépassé la ligne.

Sur Vita, au vu de la concurrence sur le support, ce jeu mérite son 8/10, car c'est tout de même un gros projet dans l'ensemble réussi. A titre personnel ce sera un (tout petit) peu moins, car j'aurai aimé un peu plus de folie.

Quoiqu'il en soit ça reste un très bon jeu pour qui possède la machine .
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