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163 commentaires
Xenogears play
anhhoi

le 12/07/2007
Edité le 27/12/2007
10
J’ai découvert Xenogears sur le tard, au début de cette année plus précisément, y jouant sur ma Playstation 2 fraîchement acquise. J’avais vaguement testé le début de Xenosaga 1, que mon frère venait d’acheter, et ayant entendu dire que ces jeux avaient un rapport plus ou moins étroit (ce qui prête d’ailleurs à débat), je décidais par simple curiosité de tester Xenogears dont j’avais eu des échos positifs.
Après la très belle introduction, je me heurtais à une 3D pas franchement pratique et à des graphismes pas terribles au premier abord. Je cherchais des repères dans le premier village puis je rangeais le jeu, me disant que je n’y jouerai sans doute pas.
Quelques jours plus tard pourtant, je retentais le coup. Et finalement je n’ai plus décroché (un bug vers la fin du jeu m’aura cependant contraint à utiliser une Playstation 1 pour continuer l’aventure).Je ne conteste pas les défauts évidents déjà évoqués, notamment la lourdeur de certaines phases de plateformes. Je pense aussi aux textes parfois affichés sur des fonds de couleur claire et difficilement lisibles. Le jeu n’est pas forcément si laid (il faut aussi dire que j’ai de l’expérience en matière de jeux vraiment repoussants) et certains passages sont même agréables à l’oeil.
Le deuxième CD est déconcertant au départ, tout à fait différent du premier dans sa forme de narration. Il me donnait même mal à la tête en raison de la masse d’informations livrées d’un seul coup. Et puis j’ai fini aussi par m’habituer et à apprécier ce CD, ayant aussi à l’esprit les problèmes de budgets qui ont gênés l’achèvement de la réalisation.
S’agissant du scénario, il est vrai qu’il est conséquent et qu’on a parfois l’impression qu’il file dans tous les sens. Mais je trouve qu’il reste bien maîtrisé, qu’il est plutôt audacieux et en tout cas passionnant. D’autant plus le jeu devait s’insérer au départ dans une très vaste histoire en 6 épisodes.Quel plaisir aussi de découvrir une histoire d’amour adulte.Je souhaitais en tout cas montrer qu’on peut apprécier Xenogears longtemps après sa sortie, et cela malgré certains défauts de réalisations, à l’ère de consoles plus évoluées et de jeux souvent plus attrayant visuellement.
Je terminerai donc simplement en indiquant que j’ai adoré découvrir le récit proposé ici, souvent palpitant, accompagné par des musiques excellentes (et parfois inoubliables) et contribuant à une ambiance unique. Bravo.
Par contre je ne suis pas forcément fan des génériques de fin chantés ^^’
Super Hydlide md
anhhoi

le 12/07/2007
Edité le 14/02/2008
7
Un ami m’avait prêté ce jeu sur Megadrive il y a bien longtemps et sans que je comprenne tout à fait pourquoi j’avais accroché.
Comment un jeu d’une laideur aussi épouvantable, aussi mal fichu et animé pouvait-il me plaire ? Je ne saurais me l’expliquer.

Avec le recul, je me dis que ce jeu avait une ambiance unique ; je lui trouvais un je-ne-sais-quoi de mystérieux, une certaine étrangeté, quelque chose d’atypique et qui me le rendait sympathique. Les musiques contribuaient à cette ambiance particulière, le pire côtoyant aussi le meilleur.

Le jeu présente plusieurs originalités.
Tout d’abord, la notion de temps. En effet une horloge est affichée en permanence, avec passage du jour à la nuit et obligation de s’alimenter régulièrement aux « heures de repas ». A défaut votre barre de vie baisse inexorablement, le héros souffrant de la faim.

Ensuite la notion de poids est prise en compte, le héros ne pouvant porter qu’une quantité limitée de matériel. Si celui-ci est trop chargé il se retrouve bloqué sur place, incapable du moindre mouvement. Au fur et à mesure de sa progression, devenant de plus en plus fort au fil des niveaux, il pourra supporter un poids de plus en plus conséquent. Certains équipements puissant se révèlent particulièrement lourds en raison des matériaux dans lesquels ils sont forgés, et il faudra parfois patienter longuement avant d’acquérir la puissance nécessaire pour pouvoir les porter.

Pour changer de niveau il faudra vous rendre dans un temple, une fois que vous aurez acquis l’expérience nécessaire. Cependant cette même expérience pourra aussi être échangée dans un autre bâtiment contre des sorts. Il faudra donc veiller à une bonne utilisation de l’expérience, pour monter de niveau ou plutôt élargir son panel de sorts.

La carte du monde n’est pas extrêmement grande et les villages sont assez peu nombreux au fil de l’aventure, ce qui ne m’avait pas empêché de passer du temps sur le jeu. J’étais d’ailleurs resté malheureusement bloqué au boss de fin, incapable de trouver la technique qui m’aurait permis de lui faire mordre la poussière.

Super Hydlide reste pour moi un bon souvenir, mais son austérité et la pauvreté de sa réalisation le rendront difficilement accessible aujourd’hui je pense.
Phantasy Star III: Generations of Doom md
anhhoi

le 12/07/2007
Edité le 14/08/2007
10
Phantasy Star 3 est un de mes premiers véritables jeux de rôle sur console, si ce n'est même le premier. Un jeu inoubliable à mes yeux et pas seulement pour le souvenir qu’il m’a laissé (j’ai repris une partie récemment, avant de venir en parler ici). J’admets cependant qu’un nouveau joueur pourra plus difficilement apprécier ce jeu aujourd’hui.

Comme cela a été dit, Phantasy Star 3 comporte des défauts notables, défauts qui peuvent cependant se révéler être aussi des qualités parce qu’ils donnent au jeu une ambiance unique.

Les personnages parcourent avec lenteur des mondes (puisqu’il en existe plusieurs) désespérément vides, des maisons et châteaux dépourvus de meubles ou de quelconques décorations (comme si des cambrioleurs étaient passé peu avant pour vider les lieux). Ils affrontent des adversaires aux physiques tous plus dingues les uns que les autres (On est frappé à coup d’oreilles ou de pectoraux, agressé par des cartes mères volantes qui se plient).

Ce qui m’a énormément plu dans ce jeu, c’est la profonde mélancolie qui s’en dégage. En plus de la (très belle) musique, le style dépouillé et sobre, et le vide du jeu renforcent à mes yeux un certain sentiment de tristesse, impression qui persiste tout au long de ce voyage au fil des « générations maudites ». D’ailleurs, n’espérez pas rencontrer des gags dans ce jeu ou des passages facétieux. L’ambiance de Phantasy Star 3 est froide, glacé parfois, et plutôt triste selon moi (j’acquiesce complètement d’ailleurs lorsque je lis l’excellente description de Vovo s’agissant du thème musical à l’écran de chargement de partie au début du jeu et des sentiments qu’il procure.

Lorsque j’y joue aujourd’hui, en plus du vide du jeu et du manque de dialogue, je regrette aussi l’absence d’événements. Même si je ne demande pas un retournement de situation toute les 5 minutes, un peu plus de mise en scène et de vie aurait été appréciable selon moi, ainsi que des dialogues un peu longs et étoffés.

Malgré ses défauts, Phantasy Star 3 reste unique en son genre, de par son atmosphère froide et son système de générations faisant évoluer l’histoire différemment selon le choix de la personne que l’on épousera. Je ne suis pas de ceux qui estiment qu’il serait le vilain petit canard de la série.
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