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223 commentaires
The Witcher: Enhanced Edition pc
Riskbreaker

le 10/08/2011
9
The Witcher, c'est le jeu qui me faisait de l'oeil depuis bien des années. Commencé plus de 5 fois, j'ai toujours abandonné à la sortie de Kaer Morhen (prologue).. La raison à la venue d'autres titres m'attiraant bien plus (mais au final, bien moins bons).
Car The Witcher est dans un premier temps très austère. Lumières pâles, graphismes grisâtres, personnages réalistes, univers médiéval... Je ne pensais pas que ce jeu fusse pour moi.

Et pourtant....

C'est donc plus de 4 ans après avoir acquis le jeu que je me décide enfin à le terminer. Et là, c'est le choc...!
Non pas qu'il soit exempt de défauts, loin de là, mais ces derniers sont tellement noyés par une vague incroyable de points positifs qu'il en devient difficile de ne pas les oublier.

1 - Les personnages :
Rarement j'ai eu à faire à un titre aussi criant de vérité. Loin des clichés du genre, CD Projekt nous fournit un titre à des millénaires du manichéisme que l'on pourrait retrouver dans les titres BioWare. Ni bon, ni mauvais, tous les choix, toutes les actions, mènent à une suite "différente" qui correspond au ressenti du joueur. Ni plus. Ni moins.
Du coup, on attend réellement de voir comment chacun va réagir à nos choix. La colère de certains, l'engouement de l'autre. Souvent surprenant, on se fond réellement dans la peau de Géralt non pas pour le jouer... Mais pour l'incarner.
Et rien qu'à ce titre, The Witcher ne pourrait cesser d'être loué, tant cette caractéristique est rare dans les RPG...

2 - Le scénario :
On débute sur les chapeaux de roues, plongés au coeur de Kaer Morhen dans une bataille entre la base des Sorceleurs et le grand méchant du jeu, le magicien Azar Javed. Mais ce vil scélérat ose voler les formules magiques des sorceleurs. Mince alors ! (ben ouep, il va s'adonner à des expériences de mutation sur les humains, pas cool !). Du coup, on se lance à sa poursuite, dans la région de Wizyma.
Et là, c'est un énorme choc pour peu qu'on ait lu ne serait-ce que la première nouvelle de The Witcher d'Andrzej Sapkowski. Tout est là. De l'ambiance au décors jusqu'à cette incroyable froideur entre les différentes personnages, on a droit à la totale. La recherche effectuée pour les décors, l'univers, Wizyma, les personnages que l'on croise, que l'on retrouve... Le fan du livre, autant que le novice, est ébahi par la consistance de toute cela. Tout est cohérent, vrai, et diablement bien construit. M'ention spéciale aux chapitres 4 et 5 qui nous en mettent plein la vue. Le 4 pour sa beauté, le 5 pour son rythme et son final parfait.

3 - Les graphismes:
Si je disais plus haut que les graphismes me paraissaient dans un premier temps très ternes et froids, c'est qu'ils le sont. Mais au final, le choix de cela n'est pas anodin et sert un univers ô combien réel. La place n'est pas ici à la technique (quoique déjà très réussie) mais à l'esthétique générale tout simplement bluffante. On est réellement au coeur du jeu. Rien ne jure, rien ne parait aberrant, tout est juste... parfait.

4 - La musique :
Bon... Que dire si ce n'est que là aussi, c'est le carton plein ?
Orienté celtique en début d'aventure, elle ne cesse d'évoluer pour terminer sur du chant orchestral à grand renfort de rock lors des gros combats. Et jamais, au grand jamais, cela ne jure avec l'image. Tout colle à la perfection, une fois de plus. Pire : rien qu'en écoutant l'OST, on peut cerner la montée en puissance du scénario. La fin est juste magistrale à ce niveau, et tout au long de ma partie (plus de 50h), jamais je n'ai baissé le son. Jamais il ne m'a lassé. Et pourtant, les aller-retours incessant au chap2 et chap3 n'aident vraiment pas pour ça. Bref, du grand art, une fois de plus.

Et sinon ?

Et sinon, on croule sous les quêtes annexes, sous le nombre de pnj à rencontrer à draguer, à embirlouter. Le scénario est d'une maturité à toute épreuve, on est plongé dedans jusqu'au coup pour n'en sortir qu'une 50aine d'heures plus tard, abusivement rassasié. Le système de jeu, bien que l'on pourrait lui reprocher son système de combat approximatif, basé sur une rythmique à la souris (peu intéressant au final), reste correct. On évolue sans trop de mal. Le menu est moyennement ergonomique, se perdant trop souvent dans des fioritures inutiles de design. On fait cependant avec et au bout d'une dizaine d'heures de jeu, tout est acquis et on s'en sort parfaitement.

Restent quelques bugs par-ci par-là, comme des sursauts de la caméra, quelques rares plantages, et autres clipings. On pourrait citer aussi ces chargements incessants dès que l'on rentre dans une baraque (bien que très courts sur les PC actuels)... Mais bon...
Ce serait réellement de la mauvaise foi que de mettre cela en avant face au contenu hallucinant que nous propose le jeu. Quelques défauts oui, mais qui ne l'empêche pas d'être un des meilleurs jeux de rôle PC.

Une bien belle expérience, une bien belle aventure que je ne suis pas prêt d'oublier.
Bravo CD Projekt, vous nous avez pondu un jeu d'excellence ! Et pour un premier titre... La performance est incroyable... Je n'en reviens toujours pas...

Quel jeu bon sang... Quel jeu !
The World Ends With You nds
Riskbreaker

le 22/04/2009
9
Un véritable petit OVNI du monde vidéoludique, du moins dans le domaine des RPGs. Loin des grosses productions des séries à rallonge, Square nous pond ici un véritable petit bijou d'originalité. Tant sur le plan graphique, avec son univers ultra urbain/Design/flashy que par un gameplay unique en son genre.
Bluffé du début à la fin, on ne se lasse pas de revenir dessus tellement le fun est au rendez vous.
Tout d'abord, la première accroche visuelle vient de son design si particulier et si travaillé. Nomura et son équipe ont fait un travail de dingue sur ce titre. L'ensemble ne cesse d'être novateur, de par un design urbain excellentissime, des personnages très réussis et le tout porté par une cohérence incroyable. Car même si le titre s'inscrit dans un univers réel (Shibuya), le travail effectué ici est à des millénaires d'une simple reproduction et s'offre même le luxe d'aller jusqu'à la métaphore totale du quartier. Bref, magnifique.
Techniquement parlant, la 2D est très jolie, et en dehors des sprites visant à pixeliser lors des plans rapprochés, l'ensemble est très propre et flatte la rétine sans cesse.
Quand en plus, la bande sonore accompagnant l'ensemble arrive à sortir du lot comme ici, on se demande comment ce titre n'a pas réussi à faire le tapage qu'il mériterait. Une OST acidulée pop/rock/rap urbain extrêmement réussie. On en redemande.
Concernant le gameplay, la principale force du titre il faut avouer, force est de constater qu'il explose tout ce qu'il se fait sur le support. L'écran tactile est maitrisé à la perfection tant les mouvements à effectuer sont variés. Un véritable petit plaisir de tous les instants qui ne lassera jamais le joueur. De ce fait, les combats s'enchainent sans lassitude, un véritable petit joyeux d'inventivité. Impressionant.
Reste un scénario, démarrant sur les chapeaux de roue pour se calmer légérement pendant les 2 premières "semaines" du jeu, et qui reprendra de plus belle vers la fin. Nous retiendrons surtout le contexte dans lequel il s'inscrit, ainsi que l'univers exploité. Les personnages sont tous très bien trouvés, avec une psychologie réussie, autant pour les "méchants" que pour les "gentils". Et même avec cela, TWEWY est loin des canons manichéens du genre. Encore une petite prouesse.
A noter aussi le replay value complétement sidérant tant les éléments débloqués lors d'une partie finie sont en grand nombre. En grand nomber oui, mais qui plus est de qualité. Refaire chaque jour de la trame principale afin d'effectuer quelques nouvelles petites missions, le tout pour débloquer des rapports qui nous apprendront beaucoup plus sur le fond du scénario est une excellente idée. Surtout avec un scénar aussi alambiqué.
En somme, un titre bluffant de bout en bout qui se doit d'être joué au moins une fois. Une petite perle de Square dont on ne se lassera jamais.
Breath of Fire V: Dragon Quarter play2
Riskbreaker

le 05/08/2019
8_5
Véritable petit OVNI du jrpg, au même titre qu'un Vagrant Story ou d'un Valkyrie Profile, ce Breath of Fire V débarque en cassant tous les codes du genre pour nous offrir une aventure hors norme, unique et à l'empreinte indélébile.
Plus de 15 ans après l'avoir terminé, son univers et scénario si atypique me reste encore pleinement gravé en mémoire.
Alors certes, c'est un jeu diablement rebutant aux premiers abords. Grottes sombres, couloirs sombres, cell-shading très spécial, bestiaire malaisant et surtout, ce soit-disant Timer qui vient nous presser sans cesse… BoF V semble un jeu horriblement asphyxiant. Et il l'est les 4 à 5 premières heures de jeu. Effectivement.
Fort heureusement, les mécaniques de gameplay se comprennent et maîtrisent assez vite et on en vient à jouer avec les rouages de ce compteur pour avancer dans ces dédales. À tel point que cela devient fortement grisant sur la fin.

Ce jeu m'avait marqué et me marque toujours. Une fin sublime qui te récompense de l'implication demandée. Un gameplay semblant obscur mais très addictif et une cohérence sans borne de son univers font de ce BoF un titre d'exception à mes yeux, réalisant la prouesse de tenter cela dans une série ultra classique pourtant déjà bien installée. Respect.
Dark Souls Remastered pc
Riskbreaker

le 19/11/2024
8_5
Toujours repoussé par l'over hype constante sur les Souls, je n'ai finalement lancé Dark Souls qu'en 2024. Et putain la claque !
Son statut de jeu culte, qui a véritablement chamboulé le JV dans les années 2010 n'est pas volé. Surtout concernant son level design. Vraiment la folie à ce niveau et il est déjà passé en référence pour moi sur ce point. Gameplay exigeant mais super gratifiant. Il a ses moments complexes et difficiles mais le titre laisse suffisamment d'outils et de libertés pour niveler la difficulté jusqu'à ce que l'on passe ce qui nous bloque. La narration environnementale subtile fonctionne réellement, on se prend vite au jeu et on reste captivé de bout en bout, même si l'ensemble se veut toujours cryptique au possible. Le Remastered améliore certains points (en détériore un peu d'autres, mais c'est négligeable) et l'expérience reste intacte, avec son DLC.
Grosse expérience marquante, et même 15 ans après, il reste incroyable. Incontournable ? Oui, sans aucun doute.
Dragon Quest VIII: L'odyssée du Roi Maudit play2
Riskbreaker

le 16/04/2017
8_5
La tartiflette, tu sais par avance le goût qu'elle a. Ce n'est pas sorcier, c'est au contraire une recette tout ce qu'il y a de plus basique. Rien de novateur, mais putain, c'est bon.

Dragon Quest VIII, c'est une tartiflette.

Tout y respire le déjà-vu, le classicisme, le bien-pensant et les rebondissements convenus. Tu n'y as pas joué que tu es déjà presque capable de décrire toute la structure du jeu.
Et pourtant, malgré cela, ce jeu est capable de t'émerveiller au plus haut point. Voire même te surprendre. Si, si. Paradoxe, n'est-il pas ? Et pourtant...

La force de ce titre est dans sa finition. Tout est travaillé au possible, léché, détaillé, riche et ne laisse jamais – mais alors jamais – un semblant de goût d'inachevé. Chaque passage de ce titre est creusé au maximum, nous faisant voyager toujours plus loin. Chaque détail, chaque dialogue, chaque quête... Tout est réfléchi, prenant, logique et incroyablement cohérent.
A une époque où on (je) pleure sur la qualité et l'audace – inexistante – du jrpg actuel, il est bon de se replonger dans ce titre. Une sorte de best of de ce qu'il se faisait de mieux. Une véritable ode à l'aventure, à la simplicité, où chaque élément a une raison d'être. Le JRPG dans toute sa splendeur.

Bon, c'est bien joli les superlatifs en pagaille, mais derrière, il y a quoi ?
Une aventure simple, certes. Un scénario basique, mais superbement conté et émotionnellement très bon. Surtout qu'il arrive à nous surprendre avec sa « deuxième aventure » révélant la véritable fin. Les dialogues sont drôles, toujours à propos, jamais graveleux, et surtout, doublés à la perfection par une ribambelle d'acteurs talentueux. Rares sont les RPG à posséder un doublage pareil.
Mais ce que j'ai aimé dans ce titre, par-dessus tout, c'était réellement la manière de nous « offrir » cette aventure. On s'émerveille sans cesse devant chaque nouvel arc. De la remise à pied de notre premier bateau (magnifique envolée céleste) à la découverte de la map du ciel, en passant par les joies de la chevauchée à dos de tigre, tout cela pour aller aider un prince dans son rite d'initiation, ou sauver un roi triste d'avoir perdu sa femme... Puis d'aller dans le terrier de taupes récupérer une harpe en passant par le monde des ténèbres et celeste, péter le derrière à un chien maléfique ou récupérer un Inuk coincé dans une caverne de glace.
Il y a tout. Tout ce dont on peut rêver de manière simple. Et rarement cela a été aussi bien conté.

Point de rythme ultra soutenu, pas de scènes grandiloquentes où tout s'écroule, où les morts pleuvent par centaine. Non, non, non. Ici, tu marches des heures et des heures. Tu regardes le paysage et tu parles aux habitants des villages. Tu vas vite chercher l'auberge pour y dormir un bon coup tellement la traversée a presque fini par mettre tes percos à plat, et tu repars, ton baluchon sur le dos, sauver le prochain village d'une quelconque malédiction.

Porté par une bande sonore magistrale. Aux mélodies certes déjà connues dans la série, mais ici jouées par un orchestre complet. Les virées en campagne à dos de tigre resteront gravées longtemps dans ma mémoire grâce à celles-ci. Malheureusement, leur nombre est très limité. Les thèmes reviennent sans cesse. On aurait tellement aimé en avoir plus...
Et visuellement, punaise. Punaise quoi. Assurément le plus beau cell-shading que j'ai vu jusqu'à aujourd'hui. D'une finesse incroyable, extrêmement détaillé, on s'arrête très souvent pour admirer le décor. Le pire, c'est que malgré que le monde soit très grand, la qualité, elle, est constante. Du début à la fin. De l'architecture à la végétation. Même le nombre de npc différents est tout à fait correct.
Et puis il y a l'animation... C'est surtout grâce à elle que l'ensemble de l'aventure passe aussi bien. Yangus y est génialement animé et son humour passe principalement par là. Tous les personnages ont bénéficié d'un soin tout particulier. C'est vraiment plaisant à regarder – et à jouer – car tu sens, tu le vois, le travail titanesque accompli derrière par toute l'équipe de dev. Un travail qu'on peine énormément à ressentir dans les productions actuelles. Tout semblant tellement basique en comparaison...

Bon et puis il y a les quêtes annexes, nombreuses et longues, la deuxième fin, bien éprouvante, la chasse aux monstres, l'exploration d'îles cachées, des coffres en veux-tu en voilà, un casino qui te fera perdre dix heures de ta vie, la Puff-Puff mania et la verdure à perte de vue.

Une bonne tartiflette vous dis-je. Un condensé de tout ce qu'il se faisait de mieux à l'époque (et même aujourd'hui). Un titre qui vieillit bien, très bien, et qui ne perdra jamais son aura. Trop classique pour beaucoup sur de nombreux points, mais un classicisme clairement assumé, bien construit, intelligent qui nous pousse dans une des plus belles aventures sur PlayStation 2. Incontournable.
Final Fantasy XII: International Zodiac Job System play2
Riskbreaker

le 11/10/2011
Edité le 01/06/2013
8_5
Il est quand même dommage de voir que certains Final voient leur version "supérieure" sortir bien après l'officielle. Pourquoi avoir attendu autant de temps pour inclure ces features ? Pourquoi ce bouton turbo n'était-il pas présent dès la première version ?

Choix idiot de la part des développeurs quand on voit à quel point cet ajout permet de décupler le plaisir de jeu.
Car Final Fantasy XII est un excellent jeu. Un jeu d'une richesse et d'une finesse incroyable à tout point de vue. Seulement quelques choix de level design et une fin pour le moins... basique et baclée... peuvent venir à bout des joueurs les plus acharnés.

Rappelons nous ce passage d'une longueur ahurissante dès lors que notre équipe arrive dans les plaines de Phon... 10, 15... non, quasiment 20h de jeu, de bash non stop afin de traverser plus d'une dizaine de zone et ce, quasiment sans scène venant relancer l'intérêt du soft. Et quand on retombe en plein dedans, c'est limite si les tenants et les aboutissants du scénario sont encore dans notre esprit. Du coup, il devient facile d'imaginer la lassitude qu'ont pu ressentir un bon nombre de joueur en y jouant. Dommage, il fallait passer outre cet énorme point négatif pour vraiment prendre plaisir dans ce jeu au contenu tout simplement énorme.

Et heureusement, voilà que cette version International Zodiac vient ENFIN corriger le tir et proposer la quintessence du gameplay par l'ajout de ce bouton turbo. Finies les heures interminables de combats dans les plaines. Finies les joutes à rallonge et la galère pour avancer dans certaines niveaux. Ici, tout se fait avec un plaisir intense et jouissif. La vitesse des déplacements et des actions est tellement accelérée qu'on divise par deux le temps de jeu final. S'il fallait plus de 50heures pour le finir, ici comptez 25h en ligne droite. Ce qui, du coup, permet au joueur de bien plus s'intéresser au contenu annexe et de prendre plaisir sur les nombreuses chasses/quêtes/donjons supplémentaires. Du tout bon.

L'ajout des différentes classes est aussi une bonne chose, permettant alors au joueur de bien mieux penser son équipe en équilibrant chaque personnage selon son job. De ce fait, les persos secondaires sont bien moins délaissés et on s'amuse d'autant plus à peaufiner ses gambits et autres stratégies d'attaque.

Pour le reste, sauf quelques ajouts post-game et le fameux donjon bonus, rien n'est changé au sein de l'aventure. Pas de scènes supplémentaires, pas de rallonges ici et là, ni de quêtes modifiées. Et c'est tant mieux, tant le contenu original me semble déjà d'une qualité incroyable.

Au final cette version Zodiac représente pour moi ce que le titre original aurait du être à la base. Pourquoi ais-je alors mis un point de moins sur la note finale ? Car l'effet de surprise de ce jeu est déjà bien passé. L'impact sur mon expèrience de joueur est bien moins grande et le plaisir ressenti n'est au final que du "déjà-vu". Cela dit, il serait bon de conseiller à tous les novices de jeu de se lancer directement dans cette version en évitant l'originale. A fortiori quand un patch français est sorti... A bon entendeur...
Mass Effect 3 pc
Riskbreaker

le 13/03/2012
Edité le 01/06/2013
8_5
Mass Effect 3 partait mal. Très mal.
Les deux premières heures nous plongent au beau milieu des pires clichés qu’il soit. Dialogues sommaires, inintéressants, mise en scène moyenne, apparition du gamin sur fond de violons et piano et gros problèmes graphiques (lumières et aspect carton-pâte horrible).

Heureusement, petit à petit, le jeu gagne en crédibilité. On retrouve des missions tirées du gameplay de Mass Effect 2, donc très bourrins, mais efficaces et fun. La narration reprend ses lettres de noblesse, on retrouve petit à petit ce qui faisait le charme du premier et deuxième opus et on commence à rentrer dans l’histoire et les enjeux globaux.

Et puis… passé la dizaine d’heures et le passage sur Tuchanka, le soft prend une tout autre tournure à mon sens. Les missions gagnent en intensité et en originalité et on commence à s’en prendre plein la gueule à chaque nouvel atterrissage. Mention spéciale à toute la partie sur les Geths, sidérante du début à la fin. De même sur la planète des Asari comme tout le passage ciblant Cerberus. C’est riche en rebondissements, en émotions et on lâche difficilement le clavier.
Quant à la fin, je conçois qu’elle fasse jaser sur le net. On a droit à une sortie ouverte laissant place à l’interprétation et à la satisfaction personnelle selon nos idées. Très bonne idée pour terminer une série de SF mais qui convient forcément très mal à tous les joueurs demandant un finish concret et riche en explosions. Cependant, j’ai terminé le jeu avec le sourire sans me dire que la série est gâchée, bien au contraire. Elle se termine de la meilleure manière qu’il soit, sans trop tomber dans la facilité, sans trop en faire. Une fin… fine.

Techniquement, le moteur de Mass Effect 3 commence à accuser le coup. Textures au premier plan cradingues (vêtements, sol, craquelures, etc), wallpapers de fond pas toujours de bonne qualité et quelques effets de particules relativement moches.
Cela dit, la pâte graphique est telle qu’il arrive à nous surprendre et nous décrocher la mâchoire sur bien des panoramas. Les graphistes ont vraiment tout donné pour cet épisode et tant au niveau de la variété des environnements que de la touche finale, on en prend vraiment plein la tête. Mass Effect 3 est donc… beau, oui.
Reste cette OST, mi-figue, mi-raisin, alternant entre la qualité sonore de ME1 et ME2 et quelques nouvelles compositions très hollywoodiennes (merci Clint Mansell) visant à nous tirer quelques larmes. Complètement raté au début de l’aventure, l’OST s’intègre finalement parfaitement au jeu et arrive à nous procurer de bonnes doses d’émotions en fin d’aventure.

Au final, Mass Effect 3 m’a ravi. Un vrai bon jeu pour terminer une trilogie majeure du jeu vidéo. Un titre dont j’étais très craintif, m’imaginant les pires scénarios et bourdes à la Dragon Age 2, mais non. Bioware a réussi à se démarquer une fois de plus et nous fournit un titre de qualité, tant au niveau narratif que visuel. On en sort convaincu et rassasié. Pour moi, le meilleur de la série, un titre que j’aurai du mal à oublier.
Mother 3 gba
Riskbreaker

le 22/04/2009
Edité le 01/06/2013
8_5
Je n'irai pas par 4 chemins, ce jeu est un petit bijou ! Tout joueur digne de ce nom se doit d'y jouer, au moins pour découvrir la richesse du monde de Mother 3, son humour et son scénario d'excellente facture.
Jouer à ce jeu signifie se plonger pendant une vingtaine d'heures dans un monde à part, où chaque réflexion, chaque dialogue est sujet à une franche rigolade ou bien l'inverse, les pleurs. Mother 3 prend aux tripes, chose suffisamment rare pour être soulignée, et ne peut que subjuguer le joueur.
Le scénario se démarque vraiment des autres productions, tant par son incroyable actualité que par sa trame superbement menée. Les rebondissements sont légion et les personnages tous attachants. Ajoutez à cela une critique très fine de tout notre univers matérialiste, des références en tout genre (cinéma, jeu-vidéo, lecture...), des clins d'oeil aux fans de la saga et vous obtenez au final un titre d'exception qui vaut son pesant de cacahuètes (expression en rapport avec le jeu ).
Sans compter que Mother 3 dispose de graphismes superbes, très fins et incroyablement bien animés sur GBA. D'une bande sonore agréable, et quelque fois facétieuse, qui dispose de son lot de plages rythmées et fofolles comme on aime.
Le gameplay, quant à lui, bien que semblant très classique dans un premier abord, dispose de sa propre identité et se démarque grandement de tout le reste. Bien pensé, il n'irrite jamais, et arrive même à convaincre le joueur via ce système de rythme (assez difficile soit dit en passant).
En somme, un grand jeu, un ENORME jeu, dans la lignée directe de son grand frère Mother 2 (Earthbound). Chacun se doit d'y jouer !
NieR Automata pc
Riskbreaker

le 16/04/2017
8_5
Excellent jeu, à la hauteur des attentes suite à un premier épisode qui a soufflé toute une communauté de joueurs. Automata était attendu au tournant, notamment sur son scénario et ses musiques, deux points capitaux qui plaçaient le premier NieR au rang de grand jeu. Et fort heureusement, Yoko nous sort le grand jeu et nous refait la même : une aventure étonnante, originale, bluffante à plus d'un titre et un traitement de ses thèmes qui en fait un modèle du genre. Le jeu vous prend aux tripes, vous les retourne et vous relache sur une fin E avec la larme au coin de l'œil. Dur d'oublier cette expérience…

Et pourtant, il passe après le premier. Et c'est ce qui sera – pour moi – son plus grand défaut.
Sa narration est moins poignante que le premier (car plus méta), ses musiques aussi géniales soient-elles, n'ont pas réussi à effacer celles du premier, et la lourdeur des runs A et B ne m'a pas convaincu. En revanche, le run C puis la fin E sont sidérants.

Un excellent titre, et peut-être une des meilleures expériences de 2017. À ne pas manquer.
Persona 5 play3
Riskbreaker

le 08/07/2017
8_5
Je suis passé par plusieurs phases dans ce jeu.
D'abord l'extase visuelle du début et la découverte des menus/animations et tout l'enrobage de l'UI qui... DEFONCE tout autre jeu. 4 à 5 h de jeu qui m'ont ravi.
Puis est venu la lassitude. Celle de revoir encore une fois ces stéréotypes sur pates, ces personnages (principaux et secondaire) totalement unilatéraux, ancrés dans leur rôle sans aucune nuance et ces dialogues consternants qui en découlent. J'ai laché le jeu pendant 2 mois à ce moment là, trop blasé. Japon, quoi.

Et puis début juin, j'ai repris. Je suis rentré dedans, arrivant (et acceptant surtout) à passer outre les défauts du dessus. Et je l'ai terminé aujourd'hui.
Super expérience au final. Le jeu ne se fout pas de notre gueule, entre son contenu vraiment phénoménal, ses twists à ne plus savoir qu'en faire (et pas si téléphonés que ça, du moins bien amenés, efficaces), les thèmes de fond bien plus subtiles qu'il n'y paraissait au début et surtout, une OST de fou. Oh et évidemment, le meilleur exemple pour démontrer que le tour par tour peut être dynamique et intelligent. Une prouesse à ce niveau que j'avais du mal à imaginer avant lui.

Bref, un super jeu, une très longue et bonne expérience que je préfère clairement à Persona 3. Et ouais. Son ambiance m'a bien plus plu, ses donjons sont biens plus intelligents et je préfère même le scénario de fond, même s'il est moins "sombre" que P3. (je n'ai pas fait P4).
Un des meilleurs JRPG de ces 10 dernières années

NB version PS3 : cette version est la même que la PS4, en tout point. Graphiquement aussi. La différence majeure réside dans sa résolution, 720p contre 1080p pour la PS4 (30 fps les deux) et son tearing quasi omniprésent qui peut en énerver certains, ainsi que des temps de chargement légèrement plus longs. Passé cela, le titre est très propre et plaisant. Une bonne version à ne pas bouder.
The Legend of Zelda: Ocarina of Time Master Quest gc
Riskbreaker

le 19/11/2024
8_5
Un gros plaisir de rejouer au culte Ocarina avec une forme légèrement modifiée. Cette version est juste une excuse pour s'y replonger et vérifier si notre nostalgie n'est pas trop importante. Mais non, j'en ressors avec toujours cette conviction que ce Zelda est un titre majeur, unique, à l'ambiance exceptionnelle et que - remis dans son époque bien sûr - il reste ce chef d'œuvre incontournable.
Oh et le temple de l'eau est plus rapide à traverser dans cette version ! Moins chiant, plus "logique" pour moi à traverser !
Bref, une version "excuse" pour y repartir.
Wild ARMs 5 play2
Riskbreaker

le 22/04/2009
Edité le 01/06/2013
8_5
D'habitude très sceptique sur les Wild Arms (aucun ne m'a vraiment plus jusqu'à maintenant), j'entamais ce 5e opus sans réelle conviction hormis quelques screenshots assez flatteurs... Bref, résultat : une claque gigantesque !
Cet épisode est un condensé de ce qu'il se fait de mieux en terme de gameplay dans un RPG. Un véritable plaisir vidéoludique du début à la fin.
D'une part, graphiquement (car ça joue beaucoup ici), le soft est vraiment très réussi, toujours très coloré, et avec des personnages excellement bien modélisés. A noter aussi la présence d'une carte grandeur nature à la DraQueVIII dont on ne se lasse pas de parcourir. Bref, très bon point.
D'un point de vue scénaristique, Wild Arms V s'en sort pas mal avec un méchant très charismatique, très beau et qui se révèle au fur et à mesure du jeu. Les personnages principaux (en particulier Dean, Avril et Greg) sont particulièrement réussis et on s'attache extrêmement vite à eux. Seuls Carol et Chuck font tâche au milieu, ne servant absolument à rien... Bref, un bon point, un scénario plaisant et très dynamique qu'on apprécie très vite en raison des nombreuses cut scènes d'excellentes facture (raaah l'arrivée de Johnny Appleseed !).
Ensuite vient la bande sonore....
Et bien j'ai rarement entendu une OST aussi bonne. Les compositions sont superbes du début à la fin, on se surprend aussi à fredonner les airs lors des diverses excursions et ici, il est hors de question de couper le son pour mettre un album de son choix autre que le jeu. Bref une OST quasi parfaite.
Et pour finir le gameplay qui est véritablement le point fort du jeu.
Tout est ici très rapide, très dynamique, très fluide, on ne se lasse pas de parcourir les différents donjons (pourtant en grand nombre) car tout est optimisé pour nous faire passer un bon moment. Sans compter le système de combat ultra rapide et un soupçon tactique qui se révèle excellent. Les quêtes bonus ne se comptent même plus et les différents donjons bonus (au nombre de 4) rallongent la durée de vie.
Bref, ce jeu est vraiment excellent et j'incite tous les lecteurs à lire la review de Delldongo présente sur le site pour comprendre ce qu'il recèle vraiment.
Ne le ratez sous aucun pretexte, Wild Arms V est une perle rare !
Xenosaga Episode III: Also Sprach Zarathustra play2
Riskbreaker

le 22/04/2009
Edité le 01/06/2013
8_5
Ô Combien j'avais été déçu par les deux premiers opus. Episodes fades, sans réelle consistance, dont le seul attrait était soit disant un excellent scénario... Certes, il présageait du meilleur mais seulement à force de se perdre dans des détails sans importance, le joueur avait decroché et toute la magie de la saga avait disparu.
Xenosaga 3 termine donc l'entreprise entamée par les deux premiers. Le joueur peut enfin répondre aux questions soulevées.
Mais de quelle manière ont-ils amené ces réponses !!!
Xenosaga tranche COMPLETEMENT avec les deux autres opus !
Dans un premier temps, le scénario.
Soporifiques pour les deux premiers, ici on assiste à révélation sur révélation. On a pas le temps de dire ouf que l'on se reprend une claque. Tous les personnages voient ici leur charisme décuplé, en particulier Shion, KOS-MOS et Jin qui viennent au centre de l'histoire de la plus belle manière qu'il soit. Un scénario grandiose, mouvementé qui se termine par une des plus belles fins qu'il m'ait été donné de voir ! Gigantesque !
Enfin un vrai retour à du Xenogears, le jeu où la moindre minute passée était sujette à une claque scénaristique ! Merci pour ce Xeno3.
Et puis le côté technique...
Graphismes magnifiques, qui vont crescendo au fur et à mesure du jeu, on ne se lasse pas d'admirer les différents personnages qui sont maintenant vraiment superbes, les mechas complétement relookés qui rivalisent enfin avec ceux de Xenogears, des cinématiques avec le moteur du jeu bluffantes, et une fin durant près d'une heure explosant tout (sisi, j'en pouvais plus à la fin, impossible de s'arreter).
Bande sonore magnifique, rares sont les musiques à jeter, un travail dantesque a été fait sur ce point.
Gameplay... Enfin un gameplay digne de ce nom !! Les combats sont enfin interressants, la difficulté bien dosée, avec des boss qui sont de vrais boss (entendez par là des combats difficiles dans la majorité des cas), des combats basiques qui se terminent vite (pour trancher avec le 2 très mauvais à ce niveau), l'apprentissage de compétences bien pensé faisant penser au sphérier de FFX, un dynamise rare, et une tactique de jeu exemplaire. Mention spéciale aux combats en mecha, tout simplement géniaux !
La durée de vie, 30h en ligne droite est relativement bonne, et qui plus est, est allongée avec de nombreuses quêtes interressantes ! (oui oui, enfin !).
On ne s'en lasse pas, ce jeu rentre pour moi dans le panthéon des meilleurs softs auxquels j'ai pu m'adonner. Notons aussi l'ajout de la database ô combien pratique pour clarifier de nombreux points obscurs et qui permet aussi de clarifier les scénarii des deux premiers opus.
Un monument du RPG pour moi, qui s'installe aevc brio aux côtés de Xenogears. LE RPG au scénar dantesque qu'on attendait tant !
Merciiii !
Baten Kaitos: Les Ailes éternelles et l'Océan perdu gc
Riskbreaker

le 22/04/2009
Edité le 22/04/2009
8
Un jeu d'exception tout simplement,je ne m'attendais pas à une aussi grande claque en allumant la console ! Première fois que je vois un jeu récent réussir à mélanger le système de jeu old school (déplacements, clichés lors de certaines scènes, etc) à des nouveautés complétement nouvelles et excellentes comme le système de combat (juissif au possible si on passe un peu de temps derrière) ou le système de personnalisation du héros (avec l'esprit et l'interaction que l'on peut avoir sur Kalas) . Un jeu à ne pas mettre entre les mains d'un néophyte, mais qui scotchera tout autre joueur chevronné de RPG.
Blue Dragon xb360
Riskbreaker

le 11/10/2009
Edité le 11/10/2009
8
Si les trente premières heures de jeu étaient à mon sens catastrophiques tant au niveau du gameplay que du scénario, les trente suivantes n'ont eu de cesse que de faire monter l'ensemble à un niveau vraiment fort convainquant.
Ainsi, le jeu démarre avec des personnages niais, des décors vides et un méchant tout ce qu'il y a de plus lambda et termine sur quelques passages excellents où l'on peut difficilement lâcher la manette (King Poo !!). Cela grâce aux nombreuses quêtes annexes, en particulier, et aux scènes à partir de la fin du second dvd. Bref, un début de jeu ne méritant pas plus de 11/20 mais qui, au final, atteint ses 15/20 tant le jeu est plaisant.
On regrettera tout de même le classicisme général du soft, qui tue littéralement le gameplay au début, et ces personnages très niais et surtout vus et revus. Cependant, une fois rentré dedans, on vit une grande aventure comme lorsque nous étions gamins. Ce genre d'aventures que seuls les enfants peuvent imaginer. Bref 60 heures où on retourne en enfance, et on se prend à repenser à nos premiers amours avec Dragon Ball (Akira Toriyama oblige).
Graphiquement, le soft est correct, très lisse, mais relativement vide dans les premiers décors. J'apprécie particulièrement l'effet de flou du second plan, très bien géré, et donnant une sensation de "maquette" agréable. En revanche, musicalement parlant, et à contrario de beaucoup d'avis précédents, j'ai du mal à y adhérer. Un Uematsu en petite forme, sauf 2 ou 3 musiques qui arrivent à se détacher du lot (générique de fin en particulier). Dommage, surtout après avoir goûté à Lost Odyssey, la différence est grande...

Bref, Blue Dragon est une vraie bouffée de fraîcheur dans laquelle il faudra dépasser les 30 premières heures très assommantes pour pouvoir prendre vraiment conscience de ses qualités.
Castlevania: Aria of Sorrow gba
Riskbreaker

le 21/05/2009
8
Un très bon Castlevania disposant d'un casting exceptionnel. On accroche donc très vite à Soma et son histoire plutôt ténébreuse.
Ensuite, on retrouve tout ce qui a fait le succès de la saga dans ce titre. Un gameplay toujours au top donc, qui ne cesse d'évoluer pour finir sur une apothéose. En effet, les pouvoirs sont tellement dingues en fin de jeu qu'on ne se lasse pas d'explorer le château à la recherche des derniers % de carte restants.
Les musiques sont sympathiques mais alors que certaines sortent vraiment du lot, d'autres peuvent taper sur les nerfs. Cela reste tout de même convenable pour la portable.
Reste une durée de vie vraiment risible (5h pour voir la première fin et 6h03 pour finir le château à 100% ainsi que la vraie fin) mais cependant relancée par la possibilité de jouer avec Julius + les Boss Battle, etc etc.
Un très bon Castlevania.
Castlevania: Circle of the Moon gba
Riskbreaker

le 31/05/2009
8
Un jeu vraiment attendu lors de sa sortie et qui n’a pas du tout déçu les foules. C’est vrai qu’avec le recul, il peut sembler légèrement inférieur à ses confrères sur GBA, mais pourtant, je le place aisément au dessus de Dawn of Sorrow sur DS. Le gameplay est ici une fois de plus quasi parfait, les musiques sont vraiment de très bonne facture, et le scénario se laisse suivre sans s’avérer niais et inutile (cf : DoS, encore une fois…). Graphiquement, j’avais beaucoup aimé et ne l’avais pas du tout trouvé sombre… Et pourtant, c’était sur la première GBA, donc non retro-éclairée… Graphiquement très bon donc, et qui préfigurait du meilleur dans les épisodes à venir.
En somme un bon Castlevania, un peu en deçà de la série, mais qui se fait avec plaisir.
Castlevania: Portrait of Ruin nds
Riskbreaker

le 07/07/2009
8
Après un Dawn of Sorrow très mitigé, c’était avec appréhension que je me lançais dans cette nouvelle aventure au sein du château du comte Dracula. Au final, une excellente surprise avec un titre bien plus profond que tous les précédents, notamment avec l’aspect de coopération via un second personnage, différents mondes accessibles avec les tableaux (permettant de renouveler vraiment les décors et l’ambiance du titre), et une multitude d’éléments venant relancer son intérêt tels que les quêtes avec Eric, etc etc.
Sans compter que ce Castlevania est vraiment très très beau. Une 2D magnifique, claire et vivante, avec une multitude de scrollings horizontaux du meilleur goût ainsi qu’une animation toujours parfaite. Les musiques ne sont pas en reste et s’avèrent toutes plus excellentes les unes que les autres.

Bref, du tout bon pour ce Castlevania qui se hisse ainsi en toute franchise parmi les meilleurs de la saga, aux côtés de Symphony of the Night, bien entendu. Chapeau bas, Konami, vous avez su remonter la barre après ce Dawn of Sorrw très moyen !
Castlevania: The Dracula X Chronicles psp
Riskbreaker

le 05/08/2019
8
Une compile assez sympa permettant une relecture (plus facile) de Rondo of Blood accompagnée de sa version originale + Symphony of the Night (sa suite).
Impossible de se rater, 2 jeux d'exception dans la même compile, ce ne peut être que bon.

Et ça l'est en soit.

Néanmoins, je suis un peu sceptique sur la qualité du remake elle-même. On oublie vite cette relecture au profit de l'épisode original avec sa 2D bien plus fine et marquante. Sans compter que dans cette version, le terminer avec Richter est – presque – une promenade de santé (et du coup, bien moins marquante) alors que la version PC Engine nous enfonçait plus bas que terre avec deux boss particulièrement difficiles.
Un peu mitigé aussi sur la version de SotN qui, certes de bon niveau, n'est pas une émulation parfaite.

Une bonne compile, indéniablement, mais je préfère tout de même les versions sur leur support d'origine, pour des raisons assez évidentes au final…
Demon's Souls play3
Riskbreaker

le 28/07/2010
8
Une belle petite découverte sur ps3. Un peu réticent au départ, en particulier en raison de mécaniques de jeu assez lourdingues et de l'absence quasi totale de tutorial ou d'explications, mais bon, on s'y fait et on avance...

Et du coup, le jeu devient terriblement addictif à tel point qu'on ne lâche pas la manette tant qu'on n'a pas franchit le next checkpoint. Du coup, on joue, on farm, on s'enèrve, on jette la manette, mais on recommence la boucle, sans cesse jusqu'à la fin.

La faute à un level design très réussi, à 5 mondes avec chacun leur ambiance propre, et à une richesse de gameplay qui n'avait pas encore été atteinte sur cette génération de console. Et si on rajoute ce fameux mode online qui donne une toute autre dimension au soft, et bien on obtient un très bon jeu, c'est le moins qu'on puisse dire.

Pour ma part, je lui reprocherai seulement la quasi absence de scénario, le faible nombre de musiques (que l'on entend que lors des boss - alors qu'elles sont excellentes), et cette maniabilité trop "lourde" qui empêche de jouer véritablement à l'instinct. Mais le plaisir de jeu est là, la découverte aussi, et la pression constante que l'on a sur les épaules font très vite oublier ces lacunes pour profiter pleinement du soft tel qu'il est, dans son intégralité.
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