bandeau
avatar Guest
Login|Inscr.
sign
Commentaires de Riskbreaker avatar
fiche
Trier par : Date | Support | Nom | Note
223 commentaires
Valkyrie Profile 2: Silmeria play2
Riskbreaker

le 22/12/2020
8
Il a fallu que je m'y reprenne à 2 fois pour me plonger et terminer ce titre.
Le chapitre 3 étant le passage clé où s'entremêle stagnation du scénario, leveling et donjons, j'y ai décroché une première fois.
Mais cette fois-ci, c'était la bonne et il faut avouer que le titre démarre réellement à partir du chapitre 4. Les précédents n'étant qu'une mise en bouche plutôt longuette.
Et j'en ressors très ravi, très bonne suite au premier sans atteindre son excellence bien évidemment.

+ Scénario (l'étonnement sur la gestion de la timeline, plutôt bien foutue) & antagoniste principal
+ système de combat riche et complet, peut-être encore plus que le premier
+ Techniquement dans ce qu'il se fait de mieux sur le support
+ Un Sakuraba très inspiré, il faut le noter !
+ Un Seraphic Gate et un post-game qui peut contenter des centaines d'heures (à condition d'être maso du level up).
+ Excellent doublage japonais

- Les trois premiers chapitres sont leeeents
- Mise en scène un peu trop flottante, manque de rythme
- Mauvais doublage américain
- Les einherjar totalement anecdotiques, réduits au rang de simple "objet".
Vandal Hearts: Flames of Judgment xb360
Riskbreaker

le 22/11/2010
5
Un jeu plus que moyen, frôlant le ridicule sur bien des points. Un jeu qui aurait du sortir à l'époque de la PS1 pour trouver un véritable public.

+ La rapidité du gameplay
+ Quelques musiques
+ Variété des missions / environnements

+- Le scénario, plus convenu tu meurs

- le chara design, juste horrible.
- difficulté quasi inexistante
- Durée de vie risible (11h)

Bref, un sentiment d'inachevé se dégage du titre tout au long de l'aventure. Inachevé ou bâclé même... Ça se laisse jouer, mais n'attendez rien de cet opus sous peine d'être tristement déçu.
Wild ARMs play
Riskbreaker

le 22/04/2009
5
J'avoue avoir du mal à comprendre comment ce jeu a pu, selon les dires, concurrencer FF7 en son époque... Impossible d'accrocher à ce jeu (à part la scène d'intro évidement qui est superbe). Les graphismes sont vraiment limites en particulier durant les combats, le système de combat brouillon au possible et un scénario qui n'est pas si proche que cela de l'esprit "Western" qu'il voulait s'attribuer. On se penchera sur le 3e opus, de bien meilleure qualité.
Wild ARMs 3 play2
Riskbreaker

le 09/02/2013
7
Le Wild Arms 3, il a un goût prononcé de Western, il y a des guns, des chevaux, de l'harmonica, du sable et des couchers de soleil.
Tout va bien.
Et puis il y a son côté RPG très japoniais avec ses personnages caricaturaux, ses morales à deux sous et ses rebondissements téléphonés.

Fort heureusement, ce petit troisième opus dispose d'un monde très grand, bourré de quêtes annexes, d'un nombre de donjons hallucinants et de quelques idées / énigmes fort sympathiques. Et puis il y a Lombardia, ce fucking dragon transformer bleu/blanc/rouge qui sert d'avion ! Et ça, c'est priceless !

Plus sérieusement, Wild Arms 3 dispose d'une structure solide, d'arguments convaincants et une robe graphique plutôt correcte. Malheureusement, on joue comme un robot dans ce jeu. Une mécanique de gameplay ultra répétitive (ville -2min- puis donjon -20min- boss + boss + boss). Et bordel on s'en tape des boss dans le jeu (+70) ! Sans compter que pour trouver son chemin, il faut les apostropher souvent les NPC ! On tourne pas mal de temps sans savoir où aller, à qui le demander ou même que faire. Mais une fois tout ce fourbi dompté (et armé d'une bonne soluce !), il y a du bon, du plaisir, de la subtilité dans les combats, un excellent boss final et une chouette OST (bien que très répétitive).
Allez, ouep, Wild Arms 3 c'est bien quand même.

► Points positifs :
- Durée de vie conséquente
- Un gros contenu (avec les quêtes annexes)
- Un chouette boss final (avec 12 transformations !)
- Great OST
- Le plaisir de voler sur une map monde avec Lombardia !

► Points négatifs :
- Répétibilité des actions
- Morales type shonen
- Trop de rebondissements téléphonés
- Animations très moyennes
Wild ARMs 3 play2
Riskbreaker

le 22/04/2009
7
Un jeu qui se détache vraiment de ses deux grands frères, tant au niveau du gameplay bien plus vif que de l'ambiance qui ici, rejoint bien plus le style "western" qui était sensé etre la base des Wild Arms. Il etait temps, la série s'enlisait !En résulte un bon ptit jeu sympa avec des quetes annexes bien réussies et des graphismes accrocheurs. Un jeu sans réelles prétentions en fin de compte, qui se hisse parmis les bons RPG de la ps2
Wild ARMs 5 play2
Riskbreaker

le 22/04/2009
Edité le 01/06/2013
8_5
D'habitude très sceptique sur les Wild Arms (aucun ne m'a vraiment plus jusqu'à maintenant), j'entamais ce 5e opus sans réelle conviction hormis quelques screenshots assez flatteurs... Bref, résultat : une claque gigantesque !
Cet épisode est un condensé de ce qu'il se fait de mieux en terme de gameplay dans un RPG. Un véritable plaisir vidéoludique du début à la fin.
D'une part, graphiquement (car ça joue beaucoup ici), le soft est vraiment très réussi, toujours très coloré, et avec des personnages excellement bien modélisés. A noter aussi la présence d'une carte grandeur nature à la DraQueVIII dont on ne se lasse pas de parcourir. Bref, très bon point.
D'un point de vue scénaristique, Wild Arms V s'en sort pas mal avec un méchant très charismatique, très beau et qui se révèle au fur et à mesure du jeu. Les personnages principaux (en particulier Dean, Avril et Greg) sont particulièrement réussis et on s'attache extrêmement vite à eux. Seuls Carol et Chuck font tâche au milieu, ne servant absolument à rien... Bref, un bon point, un scénario plaisant et très dynamique qu'on apprécie très vite en raison des nombreuses cut scènes d'excellentes facture (raaah l'arrivée de Johnny Appleseed !).
Ensuite vient la bande sonore....
Et bien j'ai rarement entendu une OST aussi bonne. Les compositions sont superbes du début à la fin, on se surprend aussi à fredonner les airs lors des diverses excursions et ici, il est hors de question de couper le son pour mettre un album de son choix autre que le jeu. Bref une OST quasi parfaite.
Et pour finir le gameplay qui est véritablement le point fort du jeu.
Tout est ici très rapide, très dynamique, très fluide, on ne se lasse pas de parcourir les différents donjons (pourtant en grand nombre) car tout est optimisé pour nous faire passer un bon moment. Sans compter le système de combat ultra rapide et un soupçon tactique qui se révèle excellent. Les quêtes bonus ne se comptent même plus et les différents donjons bonus (au nombre de 4) rallongent la durée de vie.
Bref, ce jeu est vraiment excellent et j'incite tous les lecteurs à lire la review de Delldongo présente sur le site pour comprendre ce qu'il recèle vraiment.
Ne le ratez sous aucun pretexte, Wild Arms V est une perle rare !
Winter Voices - Episode 1: Those who have no name pc
Riskbreaker

le 07/02/2012
Edité le 08/02/2012
4
Episode plutôt spécial... Dans le mauvais sens du terme.

Si le propos reste alléchant au départ et fait suite au prologue, on tombe très vite dans la lassitude en raison d'un gameplay toujours aussi bancal. Malheureusement cette fois-ci, on enchaîne les combats sans réellement plonger dans le scénario.
Du coup, le schéma "on clique sur le prochain lieu sur la carte > on dort > combat > rebelote" est très très vite lassant. Seule le dernier lieu/combat réhausse l'ensemble. Mais c'est sans compter les crashs qui surviennent quand on s'y attend le moins.

On se repenchera alors sur le scénario, très diffus cette fois-ci, qui s'exprime à grand renforts de métaphores visuelles (via les combats) et les quelques dialogues des npc. Le thème, la fuite, est tout de même bien traité, encore une fois. De manière très fine et en nous poussant toujours à la reflexion, on se plait à comprendre l'évolution psychologique de l'héroïne (nous).

Mais en fin de compte, c'est vraiment faible, trop court, trop peu d'évènements, trop peu de plaisir.

Espérons que celui-ci ne reste qu'un épisode de transition avant un twist bienvenu et quelques éléments de gameplay novateur.

Dommage, le prologue promettait beaucoup mieux que ce chapitre.

PS : (je note le jeu chapitre par chapitre... Cela dit, une note globale finale serait bien plus intéressante. Tant pis, c'est la dure loi des jeux épisodiques).
Winter Voices - Episode 2: Nowhere of Me pc
Riskbreaker

le 11/02/2013
Edité le 12/02/2013
5
Suite directe de "Those who have no name" et difficile de le nier.
On reprend les mêmes et on recommence.

Je sous-entends par là qu'hormis la fin présageant un certain renouvellement pour la suite (rencontre avec Ven et le corbeau qui se réveille enfin), c'est une fois de plus la traversée du désert.
L'ensemble se focalise sur l'introspection de l’héroïne au détriment du gameplay. Un thème très bien traité, soit dit en passant. Avec de jolies métaphores et scènes bien choisies pour les illustrer.
Seulement... C'est chiant.

Le prologue avait su apporter un peu de variété dans les situations et les lieux. Seulement voilà, le premier épisode ainsi que ce second, à trop vouloir rentrer dans la psychologie de l'avatar principal, fait fi de tout le reste.

Fort heureusement, les points forts de Winter Voices restent présents. A savoir une ambiance toujours aussi spéciale et froide, des musiques toujours aussi réussies (avec ENFIN une nouvelle piste), et une écriture modèle. On joue à Winter Voices de la même manière qu'on lirait un recueil de fables oniriques. On se pose, on respire l'air frais de la montagne et on plonge dans un doux rêve où chacun se fait son histoire.

Assurément, c'est plaisant.
Seulement fallait pas oublier le gameplay en cours de route !

Allez, sans rancunes, on se retrouve tout de même à l'épisode 3.
Winter Voices - Episode Prologue: Avalanche pc
Riskbreaker

le 30/01/2012
6
Winter voices refroidit. Sans vilain jeu de mots.

Ce prologue laisse une impression aussi froide que floue. Froide dans le sens où à bon nombre de passages, on se surprend à ressentir le froid passer dans notre échine. Pourquoi donc ?

Parce que Winter Voices - prologue, c'est l'histoire d'un deuil.

On suit une jeune femme qui est seule, qui n'a jamais rien partagé avec son père ni sa mère( étant morte (disparue ?) jeune sans lui laisser aucun legs). Synopsis simple dirions nous de prime abord ?
Oui, mais c'est sans compter l'écrite et la bande sonore à faire frémir un cadavre. L'impression continue de lire un poème entrecoupé de scènes de "combats", se fait sentir dès la première minute. Nous sommes réellement, ici, avec ce jeu, dans un univers vidéoludique onirique.
À mi-chemin entre les rêves, les craintes et la réalité, il s'agira de toute reconstituer afin de comprendre les sentiments les plus humains qu'il soit : l'amour et la peine.

Passé cela, passé l'ambiance reposante, calme et tempérée, on fait face à un jeu qui accuse bon nombre de défauts techniques, au détriment de l'expérience de jeu.

Développé sous Adobe Air, on assiste à de multiples crash du jeu, littéralement impuissant, alors que les ressources demandées sont plutôt risibles. De même que les options graphiques sont au plus pauvre, avec impossibilité de jouer réellement avec une image en fullscreen, ni de jouer en fenestré. Comprenez par là que l'on ne joue qu'en plein écran, avec une image de 1280x1024 maximum au centre. Le reste ? C'est du noir.
Assez vexant au départ. On s'y fait cependant très vite.
De même le moindre alt+tab pour revenir sur windows provoque l'arrêt net de tous les sons du jeu. Hop. Bien désagréable comme détail.

Surtout que la bande sonore est assez exceptionnelle. Bien que relativement présente, chaque morceau est particulièrement bien adapté à la situation. Entre stress et mélancolie, c'est du tout bon.
Visuellement en revanche, bien que la pâte graphique reste fort agréable, nous avons droit à un jeu flash. Ni plus, ni moins. L'animation fait étrangement penser aux productions Ankama (flash oblige) et la lenteur affligeante des déplacements aura raison des plus impatients.

Alors quand on ajoute le fait que les combats, se déroulant sous la forme la plus classique possible des T-RPG (tour à tour, case par case, etc etc) et surtout, qu'ils ne soient en fait pas vraiment des combats (sic!) mais plus des objectifs à remplir du type "se rendre sur telle case" ou "Rester en vie pendant 10 tours), nul doute que ce jeu ne plaira pas à la masse.
On n'a pas le droit de taper, non. Seulement repousser l'ennemi d'une case. Après, démerdez-vous avec vos stats et votre arbre de compétence assez obscur, ça ira. Merci.

Et bizarrement, nul doute que Winter Voices ne laissera aucun joueur indifférent. L'ambiance est assez unique et le traitement des propos fait vraiment plaisir à lire (et voir sur la fin). C'est fin, c'est beau et c'est humain, diablement humain même. Un réel effort sur le texte a été fait, et ça se sent.
Et rien que pour cela, on oublie les défauts techniques et on en ressort repus et assez conquis. Préparé pour enchaîner sur le chapitre 1, qui lui, j'espère, traitera d'un tout autre thème.
Le deuil étant maintenant terminé, place au suivant.

Pour finir, une citation du jeu résumera bien mieux l'ensemble que mes quelques mots :

C'est un chemin étrange qui nous ramène, inlassablement, au plus profond de nous-mêmes.
Wonderboy in Monster Land ms
Riskbreaker

le 12/12/2010
Edité le 01/06/2013
5_5
Mon premier Wonder Boy ! Petite surprise de revenir sur ce support qu'est la Master System, mais la conclusion n'en est que meilleure. Ce titre est vraiment sympa à jouer et ce, même plus de 20 ans après. On prend beaucoup de plaisir à faire évoluer son personnage, les niveaux s'enchaînent vite et on y revient très souvent tant que le jeu ne s'est pas vu terminé.

Au niveau des graphismes, même si ce n'est pas à la pointe des capacités de la Master System, l'ensemble est très bien rendu, coloré, net, et très fluide.
De même, la bande sonore s'en tire avec les honneurs, proposant quelques mélodies bien sympas.

Attention cependant à la difficulté du titre, vraiment très élevée, qu'il sera difficile de surmonter sans émulateur.

Au final, un bon petit titre occupant quelques heures au coin du feu en hiver, avant de s'attaquer au reste de la saga.
World of Final Fantasy psv
Riskbreaker

le 20/11/2016
6_5
J'étais parti avec le méga gros apriori du "ahah c'est niais, on va se marrer et mettre 2" du type aigri habituel que je suis.
Et boum, je me suis amusé pendant 50h mine de rien !

Dans les faits, c'est quoi ce WoFF ? Réponse : un Kingdom Hearts du pauvre.
Tout m'y fait penser, du cross-over des univers FF au rendu enfantin, en passant par l'enchaînement de mondes-clins-d'oeil, de caméos à tout va et de mini-quêtes contant des histoires en rapport direct avec les jeux dont elles sont tirées. Vous ajoutez une histoire de fond tissée autour des deux persos principaux bien plus sérieuse qu'il n'y paraît, puis des carnets cachés dans tout le jeu venant apporter des explications importantes sur le background et... Ouais, tout comme dans Kingdom Hearts donc. Disney en moins, les chibis en plus.

Mais tout passe comme une lettre à la poste. La narration est rythmée et rafraîchissante (une fois passée la débilité de Lann, heureusement compensée par sa soeur), les donjons suffisamment courts pour ne pas s'ennuyer avec ces combats aléatoires, les combats s'enchaînent vite grâce au tourbe (touche R), le système de combat reste classique mais fonctionne assez bien et l'histoire réserve quelques surprises valant le détour.
Bon, c'est sûr que le fond reste très léger. L'histoire est quand même bien moins profonde et développée que dans un KH. On peut la résumer en 5 lignes et beaucoup d'éléments ne sont là que pour nous faire croire à un semblant de scénar "tavucébadass". Mais son développement est correct et les deux fins nous laissent sur une bonne impression.

Visuellement c'est tout à fait réussi pour de la Vita (moins pour de la PS4). Ca rame un peu mais heureusement, maintenant, on peut contourner ce problème (huhu). La structure du jeu est bien adaptée à un jeu portable et du coup, on prend plaisir à jouer.
J'aurais juste aimé un peu plus de personnalité dans les décors/personnages qui, au final, sont assez lambdas dans leur présentation. Aucun lieu n'est vraiment ouf et on ne fait que traverser des environnements assez convenu, bien que sympathique.
Rien de fou au niveau des musiques, agréables en soi, mais manquant - au même titre que les graphismes - cruellement de peps (putain, cette version de Battle on the Big Bridge pourrie...).

Bref, 50h tout à fait correctes, sûrement 10 à 20h supplémentaires pour les completionnistes (trophées). Quelques surprises, une aventure agréable, un scénario relativement efficace et une scène lors des crédits... ultra psychédélique.
Xenoblade Chronicles wii
Riskbreaker

le 12/09/2011
Edité le 01/12/2014
6
Jouer à Xenoblade, c'est comme recevoir son premier coup de foudre. Coup de foudre qui laisse place à une engueulade particulièrement frustrante pour finir en réconciliation et rester en bon termes. Oui, nous pourrions presque faire une analogie directe avec une rencontre amoureuse, pourquoi pas...

Car effectivement, Xenoblade part sur les chapeaux de roues. Pas scénaristiquement parlant, même si cela se laisse agréablement suivre, mais plutôt par la présence d'un gameplay qui nous laisse presque sans voix. Les cinq premières heures sont complétement folles. On ne cesse de s'émerveiller devant l'intelligence des développeurs tant ceux-ci se sont creusés la tête pour nous fournir une expérience libre de toute contraintes habituelles, propres aux j-rpg. On pousse ainsi un gros "AH !" en découvrant la possibilité de modifier l'heure du jour à n'importe quel moment, sans temps de chargement. Puis un énorme "OH !" en remerciant les développeurs d'avoir pensé à laisser les quêtes annexes se terminer une fois l'objet demandé attrapé sans avoir à retourner voir le npc (mais cela change bien vite par la suite, malheureusement.)... On s’extasie sur la vitesse de déplacement complétement folle du perso, puis que chaque action rapporte de l’expérience (découvrir un nouveau lieu de la map, prendre un ascenseur, parler à un npc, etc)… Et ainsi de suite. Beaucoup beaucoup de qualités allant dans ce sens, procurant alors une sensation particulièrement grisante de liberté couplée à un plaisir énorme d'exploration.

Et puis on avance…

Et là, le jeu commence à montrer des facettes de plus en plus déplaisantes. Les quêtes s'enchaînent sans jamais sembler se terminer mais toujours en se répétant. On ne cesse d'effectuer toujours et toujours les mêmes actions auprès des npc. Certes, cela reste de l'annexe, seulement quand on s'y intéresse de plus près, on se rend compte que les niveaux des ennemis évoluent dans le même sens que l'exp globale (quêtes annexes comprises) accumulée. Du coup, difficile de les zapper complétement. On croule rapidement sous la masse. Mais bon, au fond, c'est une bonne chose non ?
Oui, mais....
Avec toutes ces chasses aux monstres, il manque un bestiaire, et puis... dans le sociogramme, pourquoi ne pas avoir inclu le lieu exact des npc ? Et ce menu d'équipement... Qui a pensé à l'ergonomie, franchement ? Très fastidieuse comme interface. Et on enchaîne surtout avec les rares cut-scenes sensées nous donner envie d'en savoir plus sur le scénario.

Seulement, c'est peine perdue. Les 60 premières heures croulent sous les bons sentiments, les clichés de l'univers manga/jeux vidéo japoniais, et les personnages manichéens au possible. On se surprend même à rigoler lors de scènes tragiques tant les répliques dégoulinent de bons sentiments évidents que l'on voit et revoit depuis des dizaines d'années dans ce type de jeu. Sans compter que les twists scénaristiques se calculent des heures en amont…
Et puis on traverse des zones... Des zones magnifiques certes, mais vides. Vides par leur histoire (on ne sait pas pourquoi on doit réellement les traverser, mais on y va, puisque c'est la suite du couloir. « C’est la jambe de Bionis ici. Ah ? Ouep, mais pourquoi il y a tout une colonie et un lac ici ? Ah ben, euuuuh…. Je ne sais pas »). Alors couplé aux quêtes annexes aussi intéressantes que le néant scénaristique, on commence dangereusement à se lasser....

Et puis heureusement, le jeu reprend un soudain intérêt avec un rythme narratif plus élevé, des dialogues moins nianians et quelques révélations surprenantes bienvenues (à partir de la centrale de Mekonis à vrai dire. A la fin donc…). On oublie alors très vite tous les clichés que l'on a subit au préalable pour se fondre complétement dans cette fin pour le moins.... épique !
Et là, le fan de Takahashi ne pourra s'empêcher d'esquisser un sourire tant les thèmes et le traitement lui rappelleront un certain xenogeeas (et pourquoi pas xenosaga sur la mise en images).

Et... C'est fini. Après 84h de jeu, dont 60h de quêtes annexes.

Xenoblade me fait alors cet effet du jeu qui est sorti au bon moment. Celui qui arrive au milieu d’une génération de console ultra pauvre en titres de qualités et qui, du coup, détonne sur l’ensemble. On crie au génie, mais qu’aurait-on dit s’il était sorti en plein boom de la ps2 (2005-2006) ?

On lui reprochera alors ces deux quarts centraux du jeu manquant cruellement de rythme et de consistance pour ne rester que sur la note finale positive de ces dernières heures de jeu, couplé à un contenu plutôt conséquent.
Xenoblade Chronicles X wiiu
Riskbreaker

le 10/06/2020
6_5
Et c'est encore une expérience schizophrénique à laquelle j'ai touchée… Ce jeu est tellement à la fois bourré de qualité et de défauts qu'on ne sait plus sur quel pied danser. Un énorme ascenseur émotionnel de bout en bout (j'ai joué environ 80 h, très loin d'avoir tout fait, tellement il y en a).D'un côté, on a un des jeux les plus généreux de sa génération avec du contenu en veux-tu en voilà, des quêtes partout, de la customisation à outrance, du système dans le système dans le système. Des jobs, des skills, des arts, des classes, des robots, des super robots, du social, de l'affinité entre persos, des boutiques à développer, des trucs à collectionner par milliers, etc, etc, etc. et puis surout, cette putain de partie Exploration qui est vraiment ouf. Un appel à la découverte quasi incessant, une envie de toujours voir plus. Ça, c'est particulièrement génial.D'autant plus que le jeu se renouvelle énormément par 2 fois avec l'arrivée des Skells, d'abord à pied chapitre 6, puis volant chapitre 9. L'orgie. Des sensations géniales au premier décollage.Tout ce pan du jeu, j'ai adooooré. Vraiment. Et le scénario de fond, dans sa globalité aussi. Il y a de chouettes trucs…

Maaaaaaaaaais…


Il y a beaucoup de "mais". Quasiment pour chaque élément cool que le jeu t'offre, on y trouve la contre-partie. Pêle-mêle ?Il n'y a que 2 types de quêtes (tuer X ennemis / ramener X objets). Les dialogues sont totalement inintéressants pour 99 % du jeu. 99 % du scénario est contenu dans sa dernière heure de jeu. La fucking jauge de carburant des skells ! Cette fucking schyzophrénie sur les ziks, quand t'enchaînes du symphonique avec du R'n'B. HAN HAN YEAH YEAH. Ne pas pouvoir quitter les missions d'entente ! (putain !) Cette zik horrible quand tu voles en skell et qui boucle dès que tu atterris / redécolles… L'interface très discutable, surtout de cette map. Lin et Tatsu… Les barrières à la con de niveau pour récolter certains trésors. La différence de temps de fight, soit c'est très long, soit t'es OP et tu poutres tout en quelques secondes. Le grind vers la fin pour les équipements / skells. Les régions ne sont pas toutes de la même qualité en level design (Cauldros et Sylvalum… srly ?). Les phases d'explo à pied en intérieur (putain Cauldros…). l'AI qui fait nawak et meurt trop souvent. L'équilibrage du scénario, trop condensé à la fin et useless quasiment 70 % des autres chapitres. etc… etc…

C'était ultra grisant, j'ai eu des sensations de ouf bien des moments. Mais il y a beaucoup de problèmes ici et là qui m'ont fait rager. Dommage, juste dommage. Très bon… maiiiiiiiis…
Xenogears play
Riskbreaker

le 22/04/2009
10
Tout simplement ma plus grande claque vidéoludique que j'ai pu recevoir depuis que je joue aux jeux vidéo (depuis, égalée par Metal Gear Solid 3). Une claque tellement énorme que j'en tremble encore. Voici pour moi le concentré de tout ce que je recherche au sein d'un RPG. SCENARIOOOO énooooOOoorme (argh, je m'étrangle!), gameplay sympathique qui part en sucette à la fin (chose que j'adore), musiques fort agréables et scénario danteeEEEeeesque (oups je l'ai déjà dit).
Bizarrement, ma partie préférée reste le second cd où là, toutes les 5 minutes on se prend une révélation en pleine tronche... Mon dieu que c'est bon.
Je ne mets pas 20, ou plutôt je ne peux pas, car sachant trop que de nombreux défauts viennent tacher l'ensemble... J'aurais voulu les oublier mais c'est chose impossible car trop évidents. Un jeu qui a certes vieilli en tant que jeu vidéo mais qui restera longtemps dans les mémoires par l'avancée scénaristique qu'il proposa en son temps (bordel il a 9 ans le bougre maintenant !)
Xenosaga Episode III: Also Sprach Zarathustra play2
Riskbreaker

le 22/04/2009
Edité le 01/06/2013
8_5
Ô Combien j'avais été déçu par les deux premiers opus. Episodes fades, sans réelle consistance, dont le seul attrait était soit disant un excellent scénario... Certes, il présageait du meilleur mais seulement à force de se perdre dans des détails sans importance, le joueur avait decroché et toute la magie de la saga avait disparu.
Xenosaga 3 termine donc l'entreprise entamée par les deux premiers. Le joueur peut enfin répondre aux questions soulevées.
Mais de quelle manière ont-ils amené ces réponses !!!
Xenosaga tranche COMPLETEMENT avec les deux autres opus !
Dans un premier temps, le scénario.
Soporifiques pour les deux premiers, ici on assiste à révélation sur révélation. On a pas le temps de dire ouf que l'on se reprend une claque. Tous les personnages voient ici leur charisme décuplé, en particulier Shion, KOS-MOS et Jin qui viennent au centre de l'histoire de la plus belle manière qu'il soit. Un scénario grandiose, mouvementé qui se termine par une des plus belles fins qu'il m'ait été donné de voir ! Gigantesque !
Enfin un vrai retour à du Xenogears, le jeu où la moindre minute passée était sujette à une claque scénaristique ! Merci pour ce Xeno3.
Et puis le côté technique...
Graphismes magnifiques, qui vont crescendo au fur et à mesure du jeu, on ne se lasse pas d'admirer les différents personnages qui sont maintenant vraiment superbes, les mechas complétement relookés qui rivalisent enfin avec ceux de Xenogears, des cinématiques avec le moteur du jeu bluffantes, et une fin durant près d'une heure explosant tout (sisi, j'en pouvais plus à la fin, impossible de s'arreter).
Bande sonore magnifique, rares sont les musiques à jeter, un travail dantesque a été fait sur ce point.
Gameplay... Enfin un gameplay digne de ce nom !! Les combats sont enfin interressants, la difficulté bien dosée, avec des boss qui sont de vrais boss (entendez par là des combats difficiles dans la majorité des cas), des combats basiques qui se terminent vite (pour trancher avec le 2 très mauvais à ce niveau), l'apprentissage de compétences bien pensé faisant penser au sphérier de FFX, un dynamise rare, et une tactique de jeu exemplaire. Mention spéciale aux combats en mecha, tout simplement géniaux !
La durée de vie, 30h en ligne droite est relativement bonne, et qui plus est, est allongée avec de nombreuses quêtes interressantes ! (oui oui, enfin !).
On ne s'en lasse pas, ce jeu rentre pour moi dans le panthéon des meilleurs softs auxquels j'ai pu m'adonner. Notons aussi l'ajout de la database ô combien pratique pour clarifier de nombreux points obscurs et qui permet aussi de clarifier les scénarii des deux premiers opus.
Un monument du RPG pour moi, qui s'installe aevc brio aux côtés de Xenogears. LE RPG au scénar dantesque qu'on attendait tant !
Merciiii !
Ys III: Wanderers from Ys play2
Riskbreaker

le 28/08/2019
5
Assurément la version la plus "sexy" de par sa refonte graphique aguicheuse et son OST réorchestrée. Une version sur laquelle il est bon de se rendre dans le cas où l'on veut découvrir le Ys 3 original (aka en scrolling 2D) mais un peu plus moderne que les autres dinosaures.
Néanmoins, il me laisse un goût assez amer en bouche pour cause de modifications pas forcément très juste. Évidemment, je compare à toutes les autres versions que j'ai pu faire (SNES / MD / PCE / NES).

D'une part, on perd le scrolling différentiel des autres versions. Scrolling qui était un des arguments du jeu. Ici, c'est une succession de décors fixes, non animés. C'est assez bizarre et rend l'ensemble bien plus figé. De plus, les animations ont disparu. Entendez par là que le volcan au second level n'est plus animé en fond, que la cascade des mines ne bouge pas, et ainsi de suite. Une petite déception.
La qualité des décors n'est pas constante. Certains "dessins" sont très jolis quand d'autres se révèlent très sommaires et mal taillés.
Le level design en prend un coup et se révèle plus terne qu'auparavant.
Le gameplay est aussi un peu plus mou qu'avant, malgré les légers ajouts au niveau des coups (combo). Les hitbox sont assez capricieuses (sans être au niveau de celles de la SNES) et les combats se révèlent des fois assez bizarres… Les boss sont aussi bien plus faciles à appréhender qu'auparavant. Moins rapides avec des échappatoires assez nouveaux. De ce fait, même en hard, la difficulté se révèle moindre que sur SNES ou autre. La nécessité de faire du level up se fait moins sentir.
Et… la fin est décevante. 2 pauvres écrans qui se suivent, puis "FIN". Même la Megadrive faisait bien plus beau et riche à ce niveau. Dommage.

Une petite déception donc. Pas de là à le bouder, mais c'est à noter.
Ys III: Wanderers from Ys nes
Riskbreaker

le 27/08/2019
5
Une version NES qui fait forcément peur mais qui, en fin de compte, n'a – presque – rien à envier à son homologue SNES (ou autre). Le jeu est techniquement très convaincant pour le support et ne rame que rarement. Évidemment, on perd tous les effets de scrolling différentiels vus sur PCE / MD / SNES, mais au profit d'une fluidité assez exemplaire, d'un rythme et de combats nerveux, le tout avec des couleurs vives et plaisantes. Un portage réussi, plus précis que les hitbox molles de la SNES.
12 niveaux maximum pour cette version (comme sur Megadrive) et un besoin de faire du level up peut-être plus présent que sur les autres versions. On est plus au niveau de la Megadrive que de la SNES à ce niveau. Et c'est pas un mal tant le jeu gagne en nervosité.
Les compos sont dans l'ensemble assez bien retranscrites et bien qu'il manque un peu plus d'écrans d'intro et de fin, on en ressort assez convaincu. Je la préfère même à la version SNES !
Ys III: Wanderers from Ys pcecd
Riskbreaker

le 27/08/2019
5_5
Sûrement la version à préférer pour se lancer dans ce Wanderer from Ys, même si elle pèche sacrement par son scrolling et animations complètement hachés.
Une version plus "facile" que les portages SNES et MD, plus jolie aussi, grâce à 3 scènes animées non présentes ailleurs. Des doublages présents pour la majorité des doublages (même si de qualité très discutable) et surtout… une qualité CD pour les musiques, qui font honneur aux compositions souvent réussies de cet épisode.
Simplement dommage que la PC Engine CD n'arrive pas à gérer les scrollings différentiels comme le font la MD et la SNES. Ça nuit fortement à l'expérience de jeu et certains coups ne "touchent" pas pour cause d'un framerate capricieux.
Après avoir fait les 3 versions, je conseillerais celle-ci pour son contenu, la version MD pour le gameplay + agréable et précis et la SNES pour la version la plus dure mais la plus fluide. 3 versions vraiment distinctes… auxquelles on préférera Oath of Felghana, bien entendu !
Ys III: Wanderers from Ys md
Riskbreaker

le 27/08/2019
5_5
Si le début est assez catastrophique quand on compare à la version SNES, que la difficulté semble insurmontable (le leveling est bien plus lent et il n'y a que 12 niveaux contre 16 sur SNES), au final, cette version MD me semble tout de même un peu meilleure (je ne prends pas en compte la version PCE).
Le gameplay est un peu plus précis (sauf les sauts), les hitbox moins approximatives, les sprites des ennemis plus réussis et les dialogues et la scène de fin de meilleure qualité. Néanmoins, la traduction prend un peu trop de libertés en changeant tous les noms à tout va. C'est dommage.
Par contre, cela ne rattrape tout de même pas énormément les plus grosses tares du jeu lui-même. Un gameplay rigide, une exploration absente, un scénario presque abyssal et une durée de vie ridicule.
Je conseillerais cette version à défaut de pouvoir jouer à celle sur PC-Engine.
Ys III: Wanderers from Ys snes
Riskbreaker

le 26/08/2019
4_5
Un renouveau pour la série des Ys, qui arbore maintenant une robe à la Zelda II, mais qui peine réellement à convaincre.
Non pas par ses musiques, qui restent vraiment convaincantes et rythmées pour la plupart, ni par son "scénario à la Ys" qui n'étonne en rien après les deux premiers épisodes, ni même ses graphismes, à peu près potables sur SNES (moins sur MD et PCE), mais c'est plutôt le gameplay lui-même qui pèche. Un comble pour la série.

Les hitboxs sont approximatives, le nombre de mouvements trop limité, le renouvellement du gameplay est aux abonnés absents et la difficulté en pic sur le boss de fin me semble aberrante. Sans compter que les boss se franchissent, pour la plupart, en les bourrant à coups d'épée, en ayant assez de niveaux pour pouvoir les tanker. C'est très pauvre et peu intéressant.

Un titre plus que moyen, pas franchement mauvais, mais pas franchement bon. Évidemment, son remake est 1 000 fois meilleur.
Modifir un commentaire :
X
$_$ >_< <_< :!: :!: :( :) :- :6: :a: :alien: :banana: :bat: :bave: :bear: :berk: :blush: :boss: :bounce: :bye:
OK
1 connecté
Utilisateurs en ligne: mikkel
Legendra RPG V4.8.42 © Force 2024 - Mentions légales
Webmaster : Medion