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223 commentaires
Final Fantasy X HD Remaster psv
Riskbreaker

le 22/11/2014
9
Et ouais, treize ans après, il reste toujours aussi bon ce jeu, c'est fou.
Du coup, obligé de le ranger auprès des jeux intemporels qui (m')ont marqué, moi et le paysage vidéoludique. Toujours la même baffe à la fin.
En fait, l'impact est même presque plus grand en 2014. Je n'arretais pas de me dire, en jouant, à quel point ce rpg était ambitieux pour son époque. Beau à se damner, long, intelligent et surtout, un scénario réussi et complet porté par des personnages d'une extrême finesse (si on compare à la plupart des j-rpg d'aujourd'hui).

Et puis il y a ce système de combat, à mon sens le meilleur de la saga. L'apogée du tour par tour. Jamais ennuyeux, un aspect tactique largement mis en valeur tout en laissant les combats majeurs rester épiques au possible. C'est du bon, du grand, presque parfait.
Surtout avec ce sphérier, permettant une évolution permanente de nos personnages – fini, pour la première fois dans la saga, ces niveaux classique de 1 à 99. Sans compter la customisation quasi infinie de chacune des statistiques. Cette montée en puissance de dingue qui permet, pour l'unique fois dans la série (peut-être avec le septième), de dépasser l'entendement, taper à 99 999, devenir presque dieu. C'est jouissif au possible et je n'ai rarement ressenti une aussi grosse montée en puissance dans un j-rpg. Sauf dans un Disgaea et cie, bien entendu, mais c'est du t-rpg.

Sauf que c'est aussi là que s'impose le point faible du titre : tout n'est fonction que de ce sphérier. Toutes les quêtes annexes ne tournent qu'autour de cela. C'est bien et c'est pas bien.
Du coup, finies les sympathiques petits morceaux annexes permettant de découvrir un nouveau pan de l'histoire comme un certain sixième épisode. Finies les quêtes débiles à la ffIX pourtant si sympathiques. Finies les quêtes prises de tête du huitième. Ici, on fait tout pour péter le sphérier et devenir un demi-dieu. C'est tout.
Tu n'aimes pas le grind ? Tu oublies les annexes et tu te contentes de le finir en ligne droite.
Et c'est aussi dommage que ça le rend intéressant. A voir selon les joueurs donc.

Pour le reste, le jeu a très bien vieilli et ce remake HD lui rend ses lettres de noblesse. Les visages sont effectivement bien mieux ainsi, plus fin, et la résolution et le 16/9e permettent au titre de gagner en impact sur la narration. C'est franchement réussi. Un petit bémol pour ces remixs sur certains morceaux que je n'ai pas toujours trouvé très à propos (Besaid).

Final Fantasy X reste donc bien la tuerie que j'avais tant aimé il y a treize ans.
Une tuerie de plus de l'époque qui me rappelle à quel point le j-rpg est tombé bien bas de nos jours. Grouh grouh.
Final Fantasy XII play2
Riskbreaker

le 22/04/2009
Edité le 11/10/2011
9
Un grand jeu. Ambitieux, propre, et intelligent qui ne cesse de subjuguer du début à la fin de l'aventure.
Le scenario est vraiment vraiment très moyen, la fin minable, mais quel gameplay...Quel univers, quel système de combat, quels graphismes, quelle OST, quels personnages !! J'ai été complétement conquis du début à la fin, retrouvant cette envie qui m'avait quitté depuis FF8, à savoir celle "d'exploser le soft" simplement pour pouvoir prolonger quelques temps le plaisir de jeu.
J'ai ressenti en jouant à ce jeu une sensation qu'aucun autre RPG ne m'avait procuré. Cette sensation réelle de liberté, de découverte et de puissance. Le monde est gigantesque à tel point qu'au bout de 70 heures, je n'ai pas encore fini de découvrir toutes les zones (et loin de là).
Et ce plaisir n'est présent que grâce à un système de combat exceptionnel, ne laissant aucun temps mort, et avec lequel on peut enchainer, enchainer et re enchainer les combats tout en admirant les décors.
Final Fantasy XII s'inscrit pour moi comme le meilleur FF auquel j'ai pu jouer, une experience unique qui s'inscrit comme un RPG ambitieux (peut être trop justement...) hors normes en deça de toutes les autres productions actuelles.
Un grand jeu.
Final Fantasy XII: International Zodiac Job System play2
Riskbreaker

le 11/10/2011
Edité le 01/06/2013
8_5
Il est quand même dommage de voir que certains Final voient leur version "supérieure" sortir bien après l'officielle. Pourquoi avoir attendu autant de temps pour inclure ces features ? Pourquoi ce bouton turbo n'était-il pas présent dès la première version ?

Choix idiot de la part des développeurs quand on voit à quel point cet ajout permet de décupler le plaisir de jeu.
Car Final Fantasy XII est un excellent jeu. Un jeu d'une richesse et d'une finesse incroyable à tout point de vue. Seulement quelques choix de level design et une fin pour le moins... basique et baclée... peuvent venir à bout des joueurs les plus acharnés.

Rappelons nous ce passage d'une longueur ahurissante dès lors que notre équipe arrive dans les plaines de Phon... 10, 15... non, quasiment 20h de jeu, de bash non stop afin de traverser plus d'une dizaine de zone et ce, quasiment sans scène venant relancer l'intérêt du soft. Et quand on retombe en plein dedans, c'est limite si les tenants et les aboutissants du scénario sont encore dans notre esprit. Du coup, il devient facile d'imaginer la lassitude qu'ont pu ressentir un bon nombre de joueur en y jouant. Dommage, il fallait passer outre cet énorme point négatif pour vraiment prendre plaisir dans ce jeu au contenu tout simplement énorme.

Et heureusement, voilà que cette version International Zodiac vient ENFIN corriger le tir et proposer la quintessence du gameplay par l'ajout de ce bouton turbo. Finies les heures interminables de combats dans les plaines. Finies les joutes à rallonge et la galère pour avancer dans certaines niveaux. Ici, tout se fait avec un plaisir intense et jouissif. La vitesse des déplacements et des actions est tellement accelérée qu'on divise par deux le temps de jeu final. S'il fallait plus de 50heures pour le finir, ici comptez 25h en ligne droite. Ce qui, du coup, permet au joueur de bien plus s'intéresser au contenu annexe et de prendre plaisir sur les nombreuses chasses/quêtes/donjons supplémentaires. Du tout bon.

L'ajout des différentes classes est aussi une bonne chose, permettant alors au joueur de bien mieux penser son équipe en équilibrant chaque personnage selon son job. De ce fait, les persos secondaires sont bien moins délaissés et on s'amuse d'autant plus à peaufiner ses gambits et autres stratégies d'attaque.

Pour le reste, sauf quelques ajouts post-game et le fameux donjon bonus, rien n'est changé au sein de l'aventure. Pas de scènes supplémentaires, pas de rallonges ici et là, ni de quêtes modifiées. Et c'est tant mieux, tant le contenu original me semble déjà d'une qualité incroyable.

Au final cette version Zodiac représente pour moi ce que le titre original aurait du être à la base. Pourquoi ais-je alors mis un point de moins sur la note finale ? Car l'effet de surprise de ce jeu est déjà bien passé. L'impact sur mon expèrience de joueur est bien moins grande et le plaisir ressenti n'est au final que du "déjà-vu". Cela dit, il serait bon de conseiller à tous les novices de jeu de se lancer directement dans cette version en évitant l'originale. A fortiori quand un patch français est sorti... A bon entendeur...
Final Fantasy XII: Revenant Wings nds
Riskbreaker

le 29/10/2009
6
Un jeu acheté le jour de sa sortie, arrêté quelques jours plus tard, puis repris 2 mois plus tard pour tomber en stand by pendant plus d'un an.

Je reprends donc la partie pour battre le boss de fin, tout téméraire que je suis, et hop, petite raclée. Impeccable, je n'avais rencontré aucun problème auparavant. Bizarre. Level 48, je décide de passer au level 60. Je repars le voir. Roustasse again ! OK ! La moutarde me monte au nez.
Level 75, je reviens le voir !!! Et je le bats, enfin.

Bref, tout ça pour dire que la difficulté est vraiment bizarre et repose souvent sur des détails mineurs et aléatoires (un mob qui apparait sur l'équipe et qui fout le boxon dans le groupe, ou un allié qui meure et c'est la débandade).
Ajoutez à ça un gameplay très moyen et surtout très limité. Je lui reprocherai surtout le manque de réactivité pour rentrer des commandes. Le système des gambits (loin de celui de ff12) est minuscule et aurait été bien mieux avec 2 ou 3 gambits configurables. Bref, on galère, on est tout le temps sous pression parce qu'on se démène avec l'écran tactile et il arrive souvent de se tromper de cible ou même de la chercher au milieu de la foule de mobs.

Reste ensuite un jeu au graphisme général fort accueillant car très coloré et relativement fin en vue éloignée (hors sprites minuscules et peu animés). Par contre, lors des zoom, c'est vraiment moyen (pixels en veux tu en voilà). Déçu par les effets de lumière et surtout les "limites" des persos vraiment très moyenne alors que particulièrement bien réalisées sur ps2 (mise en scène surtout je parle). Musicalement, on retrouve une majeure partie des titres de son grand frère, donc pour mon plus grand plaisir. Ce qui nous replonge dans l'ambiance du 12, bien aimé.

Reste le pire : le scénario.
L'idée était bonne, retrouver nos persos après une fin très moyenne de ff12. On se plonge là dedans, et ô malheur, un jeu niais et sans cesse moralisateur. L'horreur. Peu de rebondissements, et la trame même est inintéressante. Bref, déception.

Reste une curiosité, bien réalisée et relativement courte, qui proposent quelques heures sympathiques (pour la découverte). Après, on l'oubliera bien vite.
Final Fantasy XII: The Zodiac Age pc
Riskbreaker

le 22/04/2022
8
Troisième itération du titre, troisième run pour ma part et force est d'avouer que ce Zodiac Age me semble être très largement la definitive edition, la plus agréable et la mieux finie de toutes.
Le jeu brille toujours par sa proposition originale, son gameplay unique et son univers incroyablement riche. De l'Ivalice qui transpire à chaque pierre, chaque rue, chaque zone, c'est tellement agréable. La première moitié du jeu réussie en plus à tenir la dragée haute, narrativement parlant, avec un casting incroyable (si l'on omet Penelo bien évidemment) et un Balthier divin. L'histoire est bien tenue jusqu'à la plaine de Phon puis… puis on part sur un titre convenu, baclé, avec des enjeux qui s'écroulent les uns après les autres pour terminer sur un shonen des plus basiques et lamentable. Quel gachis.
Néanmoins, son monde, son contenu très riche, son univers graphique, sonore, narratif est tellement dans le haut du panier que FF12 reste une expérience incroyablement mature et agréable. L'automatisation des combats est, pour moi, une grande réussite, faisant fi de la lenteur barbante du tour par tour pour orienter le gameplay sur l'exploration de grandes zones (très grandes) plutôt que du combat répétitif.
Bref, FF12, un jeu qui polarise grandement les avis et ce, depuis bientôt 20 ans, mais qui, selon moi, brille toujours de par sa proposition sans concession et son world building exemplaire. Dommage pour l'aspect narratif de son dernier tiers...
Final Fantasy XIII pc
Riskbreaker

le 22/04/2022
3
Second run du titre pour moi, 12 ans après l'avoir terminé sur PS3, on réitère l'expérience sur PC. Et… c'est le choc.
L'avis - relativement correct - que j'avais à l'époque s'est ici totalement écroulé. J'ai peiné à avancé tant la consternation est quasi omniprésente. Le casting est minable, caricatural, en raison de dialogues d'une pauvreté et d'une nullité affligeante. On avance, bien obligé, en enchaînant mini scène sur mini scène, en assistant à des réactions et des choix de nos héros aberrants voire insensés. Il est impossible pour moi d'y voir une histoire bien tenue et logique. Toutes nos actions n'ont aucun sens, les personnages ne font que se jeter dans la gueule du loup tout en sortant des punchlines à base de "on est les héros" risibles. Snow en tête, bien évidemment. Narrativement, c'est mauvais, très mauvais.
Le système de combat a une base correcte mais est trop vite frustrant sur certains points. Le leader mort = game over est aberrant, le switch de jobs est trop lent, la difficulté en dents de scie crispante et tous les personnages ne se valent pas. Visuellement, et c'est son unique point fort, il tient la route et même une décennie après sa sortie, il reste un très beau jeu, c'est impressionnant.
Mais bon, 35 h de calvaire. Un couloir interminable, du facepalm permanent, un casting totalement raté, une bande sonore en total décalage avec le jeu, et une fin facepalm… C'est la dégringolade.
Final Fantasy XIII play3
Riskbreaker

le 30/03/2010
Edité le 30/03/2010
7
Mi-molle, mi-molle et mi-molle. Un jeu mi-molle, un jeu que je n'arrive pas à définir réellement.

D'un côté on est en face aux plus beaux graphismes dans l'univers des RPG à ce jour (ce qui pour moi, n'est pas un petit point), on a droit à un casting sympathique (sauf vanille et hope) et une évolution des personnages assez bien pensée. D'un autre côté, le scénario n'est en définitive pas si bon que ça, avec quelques phases incompréhensibles et surtout des liaisons entre chapitres souvent inexpliquées (on passe endormi au sommet d'une montagne au plein coeur d'une forêt verdoyante, mouais), une bande sonore vraiment décevante (dont je ne retiendrai absolument rien) et cette absence de NPC qui ne permet pas au joueur de souffler comme dans tout autre RPG. Une prise de risque ? Je penche plutôt vers une erreur de construction, enfin bref...

+ Des graphismes incroyables [et des CG simplement superbes, surtout la fin]
+ Des scènes de dialogues plutôt réussies avec des personnages vivants (et la mise en scène générale).
+ Le cristarium qui permet une évolution permanente (mais moins réussi que le sphérier de ffX)
+ Le système de jobs et de stratégies, plutôt sympa...

-... Mais terni par un nombre de stratégies possible trop limité (6...)
- Une multitude d'éléments nuisant au gameplay : refaire à chaque new team ses stratégies, fausse impression de dynamisme dans les combats (alors qu'on ne fait qu'appuyer 2 fois sur X toutes les 3 sec), impossible de déplacer son personnage dans la zone, l'idée du leader - mort = Game Over - complètement absurde, cette impression de couloir bien plus pesante que dans ffX, quêtes de Pulse inintéressantes (qui semblent trop rajoutées au dernier moment), cette impression constante de n'avoir vécu qu'une courte période de 10sec dans la vie des héros - en gros, l'impression de n'avoir rien fait.

Bref, ce qui rabaisse la note du jeu n'est que la succession d'innombrables petites erreurs de la part des dev qui nuisent au gameplay général. En résulte une expérience de jeu agréable mais qui sera loin de rester gravée dans ma mémoire. Pas ennuyeux à jouer, mais pas transcendant. Tout comme les Zelda, les FF semblent commencer à perdre leur magie, cet élément qui faisait d'eux des jeux exceptionnels... Au prochain !
Final Fantasy XIII-2 pc
Riskbreaker

le 22/04/2022
6
Un second opus qui tranche sec avec le premier titre. La formule veut ici abandonner totalement la narration linéaire du premier, pour proposer l'inverse : un gros bordel ! Parce que FFXIII-2 est un gros bordel. Tant au niveau narratif que du gameplay.
Les travers du premier restent présents, notamment sur les personnages, traités de la même manière. On navigue donc entre le ridicule, les dialogues très mal écrits, mal amenés et tous les poncifs possibles et imaginables. Néanmoins, Caïus est un personnage réussi et arrive à relever le niveau de nos 2 héros. On retiendra un acte final réussi, enfin osé, visuellement très intéressant mais qui arrive à mettre encore plus le bordel dans la nébuleuse FFXIII.
Visuellement joli, dans la lignée du premier mais plus ouvert. Musicalement correct sans être dingue, il assure correctement sa position dans la série.
On passera sur tous les problèmes scénaristiques liés au voyage dans le temps et dimensions parallèles, il faudra accepter ce qu'on nous dit sans trop réflechir... Pour le reste, les combats sont de meilleure qualité que le premier, corrigeant quelques soucis, boostant un peu la vitesse bien que la difficulté du titre soit bien inférieure à son grand frère.
Un titre qui améliore sensiblement la proposition de FFXIII, qui se vautre dans une narration à la fois caricaturale et bordelique mais sait, sur son grand final, raccrocher tous les wagons pour - enfin - oser quelque chose.
Final Fantasy XIII-2 play3
Riskbreaker

le 20/01/2013
7

On avait un FFXIII borderline. Se voulant innovant mais ratant dans la plupart de ce qu'il entreprenait. Le tout cumulant cliché sur cliché avec une fin sombrant affreusement dans le pathos le plus abject.
C'était Final Fantasy XIII et ça ne donnait pas envie de faire la suite.

Bref, après plus d'un an de "j-y-joue-j-y-joue-pas-?", je me lance, je me force.

Et bon dieu, les 5 premières heures, c'est la purge. On y retrouve tout ce que j'avais haïs : morales japoniaises en veux-tu en voilà, personnages caricaturaux et histoire abracadabrantesque pas intéressante pour un sous.
Ajoutez à cela que visuellement, il est très loin d'être un modèle. Sauf dans le genre J-RPG évidemment qui stagne comme pas possible. Pour le reste, on se retrouve avec un aliasing assez présent, un framerate complètement à la ramasse (on doit frôler les 10 fps lors de nombreux passages - mention spéciale à la Steppe d'Archylte, on doit rester capé à 20fps grand max). Heureusement, le jeu s'embélit vers la fin et arrive à nous fournir des panoramas vraiment sympathique (surtout la dernière scène).

Et le jeu est à l'image des graphismes. Un premier contact dur, mauvais et agaçant, qui ne va faire que s'améliorer pour devenir presque sympathique sur la fin.
Le scénario devient bien mieux durant les dernières heures et arrive à nous fournir une chouette fin. Une fin que les FF avaient du mal à nous fournir depuis le 10. Epique, fun et beau, avec son petit lot d'émotions, c'est franchement sympa.

Et puis vient le drame : une "post-ending" malheureuse cumulant tous les défauts relevés dans le XIII. A savoir un fond sonore type soupe-diva-américaine à la "My Hands", un twist mauvais appelant un épisode 3 et une morale malvenue.
M'enfin bref, là où nombre de joueurs se sont insurgés contre ce "à suivre", je trouve cela au contraire fort sympathique, surtout quand on voit que la fin du 13-2 se suffit à elle-même.

Et puis il y a tout ce contenu post-game assez conséquent, bien foutu, qui attirera le fanboy. Mais pas moi.

Au final, je retiendrai de ce XIII-2 un bon épisode, mieux que son ainé. Un beau bordel, un foutoir sans nom, un intérêt en dents de scie, mais une aventure au final sympathique.


Final Fantasy XIV: Heavensward pc
Riskbreaker

le 22/05/2017
8
Cette extension a effectivement bien tenu ses promesses et son contenu est pharaonique. Les zones ouvertes au vol sont magnifiques et l'épopée a gagné en intensité/intérêt. Sans compter les instances HL très correctes et nombreuses idées ici et là.

Seulement – et malheureusement – ce fut pour moi le début de la fin.
La lassitude a pointé le bout de son nez ici, après 3 ans de jeu (depuis la v1). Jamais les quêtes annexes n'ont été aussi nombreuses et soporifiques, jamais les actions aussi redondantes, jamais le farm n'a été aussi long (en v2), etc. L'évolution de nos personnages se sont donc bien plus vus axés sur la répétitivité d'actions, et ça, c'est dur. Couplé à une attente peut-être un peu trop longue juste avant sa venue et les éternels évènements désagréables en guilde (CL) qui sont routines sur tout MMO, tout ça a eu raison de moi.

Néanmoins, je ne fais pas la fine bouche et l'équipe de SE continue son travail d'exception au point d'avoir transformé leur jeu en titre absolument majeur dans l'univers du MMO. Un joli pied de nez à tous les acteurs du marché.
Final Fantasy: Anniversary Edition psp
Riskbreaker

le 19/10/2017
7
Une version PSP de bonne facture. La qualité sonore fait plaisir aux oreilles et la présence de toutes les cinématiques de la versions PS1 et du contenu de la GBA est franchement un plus. Une version « definitive » de Final Fantasy en somme.
Pour le titre en lui même, aucune surprise si on l'a déjà fait sur un autre support. Un RPG basique mais efficace qui reste étonnant dans ses dernières heures. Un peu d'audace sur le scénario et une mise en scène (décors + boss) qui – quand même – envoyait du lourd pour son année de sortie.
Cette version est bien plus facile que l'original sur NES et se parcourt sans avoir à faire trop de level-up, ce qui est une bonne chose tant le nombre de combats reste important.
Une bonne dizaine d'heures de jeu pour un titre qui, je trouve, vieillit plutôt bien.
From The Abyss nds
Riskbreaker

le 16/08/2009
2
Jeu insipide au possible, sans scénario, sans gameplay véritable et aucune idée originale. Rien ne fait accrocher le joueur si ce n'est son level up ultra rapide (4h de jeu = level 60....). Graphiquement, on se demande vraiment si les développeurs ont voulu renouer avec la 2D snes tant les décors manquent de variété et d'identité.

Bref, un jeu mauvais, qui tombe dans tous les pièges que peut offrir ce genre.
A éviter, ou alors, simplement par curiosité morbide.
Front Mission snes
Riskbreaker

le 16/04/2017
6
De manière globale, si le jeu promet de grandes choses en début de partie, je lui reproche un gros manque de profondeur. Les choses auraient dû se développer plus vite, aller plus loin, proposer de plus grands challenges, et surtout, tenir le rythme de bout en bout. Comme peut l'être FM3 (même si le traitement de ce dernier paraît bien plus gamin que FM1).

Alors oui, le jeu est joli, les détails assez dingues sur les méchas, les personnages relativement réussis dans l'ensemble et la trame de fond interessante. Seulement le titre, à mon sens, s'enlise dans une routine désagréable rythmée par les heures incessantes passées à reproduire 15 fois les mêmes robots et même objectif sur trente missions : défoncer chaque ennemi. Le tout sur fond de musiques répétitives (malgré le casting incroyable des compositeurs) et loin d'être des plus agréables.
Petite déception, malgré quelques qualités indéniables.
Front Mission 3 play
Riskbreaker

le 22/04/2009
9
Premier Front Mission à sortir chez nous (oui bon, dans une version baclée, et alors ?), il n'en reste pas moins un poids lourd du domaine des T-RPG. J'ai rarement assisté à la fois à une telle complexité au niveau du gameplay ET du scénario. Le tout restant incroyablement addictif ! Une performance. De plus, entre les deux scénarii, les phases de level up et des combats prise de tête pouvant durer une heure, on en finit pas ! Comptez 30 à 35 heures pour chaque scénario... D'ailleurs, à ce niveau, il se complètent extrêmement bien et chacun apporte son lot d'informations importantes sur l'histoire ce qui se révèle au final quasiment indispensable à la bonne compréhension du soft.
Un grand titre de la Playstation 1, comme seule cette console a su nous en pondre à cette époque.
Gargoyle's Quest 2: The Demon Darkness nes
Riskbreaker

le 26/12/2010
6
Tout comme le premier épisode sur Game Boy, Gargoyle's Quest II est un très bon jeu qui se laisse dévorer du début à la fin sans lassitude réelle.

Véritable pré-quelle au premier épisode, nous retrouvons notre cher Firebrand dans une nouvelle aventure qui le mènera à sauver le royaume des goules d'une terrible menace. A vrai dire, ce jeu conte les évènements décrits dans l'opus GB au tout début de l'aventure. Il ne faudra pas s'attendre à du grand scénario mais plutôt des prétextes pour devenir le grand Red Blaze et sauver le monde. Cela dit, en s'inscrivant parfaitement dans la saga, cet opus permet d'en apprendre plus sur la mythologie globale des Ghosts'n Goblins.

Au niveau du gameplay, on retrouve exactement celui du précèdent. Exploration d'un village, on nous donne l'objectif à atteindre (récupérer un objet dans 99% du temps), on passe un gros niveau de plateforme, on défonce le boss, et zou, phase suivante. Mais la mayonnaise prend bien, l'ensemble est plaisant, avec une bonne maniabilité et de très bonnes idées de level-design (perso, je suis un grand fan des zones de fin de jeu avec des piques partout).
Attention cependant à la difficulté, toujours aussi grande, qui ne laisse libre à aucune erreur, en particulier le boss final qui demande un bon nombre d'essais pour en venir à bout (trouver l'endroit parfait pour le toucher sans s'en prendre plein la gueule).

Techniquement, le soft est à l'image de son ainé : superbe. Bon, il faudra nuancer en précisant que seules les phases de plate-formes bénéficient d'un très bon rendu. Les villages et la map monde restent à peine dignes du support (ce soft devait être développé uniquement pour le GB à la base, ceci explique cela...). Un très bon travail est à relever sur l'animation et des sprites de boss (les derniers en particulier) particulièrement réussis.

Bref, on notera cependant quelques défauts, comme une durée de vie très faible (c'est tout de même bien moins long que Gargoyle's Quest, me semble-t-il), la disparition des combats aléatoires sur la map monde et une bande sonore peut-être légèrement moins bonne que sur GB.

Au final, un bon petit moment, certes trop court, mais qui s'inscrira comme le digne successeur de Gargoyle's Quest premier du nom
Golden Sun gba
Riskbreaker

le 05/08/2019
6
Terminé à l'époque de sa sortie en 2002, j'étais resté sur ma fin (oui !) pour une multitude de raisons qu'il m'était difficile de mettre de côté.
L'histoire n'est jamais réellement définie. On doit éteindre les phares pour des raisons vraiment inconnues (que l'on ne découvrira que dans le dernier tiers de Golden Sun 2). Rajoutez une linéarité de l'ensemble un peu trop prégnante et une utilisation encore trop légère des différentes mécaniques du gameplay et vous comprendrez la frustration que m'a procuré le jeu.
C'est clairement un jeu prologue, dans tous les sens du terme.
Néanmoins, il possède un capital affectif assez important grâce à des animations toujours aussi séduisantes (Camelot), des graphismes superbes pour le support et une dimension épique lors de certaines scènes pour le moins réussie. On y joue avec plaisir mais malgré cette deuxième tentative 17 ans plus tard, je reste sur mon avis de l'époque : un titre diablement sympathique mais trop succinct dans sa forme (hors technique) et son fond pour pouvoir prétendre à une place d'honneur dans mon parcours
Golden Sun: L'âge Perdu gba
Riskbreaker

le 05/08/2019
6_5
Je termine enfin cette histoire que j'avais pourtant entamé en 2002 !
Et malheureusement, je reste sur un avis relativement proche du premier épisode.
Si The Lost Age reprend tout le concept du premier en exploitant bien plus son gameplay (donjons plus longs / world map complète / quêtes annexes en pagaille / beaucoup de Djinns et collectibles à ramasser / etc), je n'ai tout de même pas réussi à être émerveillé ni étonné par ce monde et cette histoire.
Pire, le game design m'a quelques fois déçu. Notamment lorsqu'on se retrouve sur la world map sans savoir quoi faire ni où aller. Il faut fouiller un peu tout et les distances peuvent être très grandes à parcourir. Déconcertant. Cela dit, c'est un défaut mineur par rapport à ce qu'il sait nous offrir à côté.

On reste donc dans la lignée exacte du premier, avec enfin le pourquoi du comment de l'histoire révélé. Mais malheureusement uniquement dans le dernier tiers du jeu. Et les quelques twists et révélations m'ont malheureusement laissé de marbre. Sans compter cette fin balancée à la va-vite avec une résolution du personnage d'Alex assez… moyenne. Bref, meh.

Le capital sympathique du premier épisode est toujours d'actualité. Les graphismes sont toujours exemplaires pour le support. Les musiques essaient d'en découdre avec le processeur sonore de la GBA. Le héros devient muet en début de partie (alors qu'il parlait dans le premier épisode)... mouais. La durée de vie est bien supérieur au premier. Quelques passages sympathiques et une difficulté parfois intransigeante (alors que le premier épisode était quasiment une promenade de santé). De bons donjons et des énigmes plus fournies, mieux pensées autour des psy-énergies.
Mais malgré tout ça… le jeu ne m'a jamais émerveillé ni passionné. Il restera donc cantonné – pour moi – au rang des jrpg sympathiques-sans-plus, qui aurait mérité un meilleur traitement de ses personnages et de son scénario. Il y avait tous les ingrédients, mais il manque le liant pour sublimer l'ensemble.
Gyromancer xb360
Riskbreaker

le 01/12/2009
8
Assez amusé par Puzzle Quest, il était normal que je m'adonne un petit peu à Gyromancer.

Au final, plutôt agréablement surpris tant je n'ai pas pu en décrocher avant de l'avoir fini ! On reprend ici le système de Bejeweld (comme Puzzle Quest), mais cette fois-ci dans sa version "twist". Donc les gemmes bougent au sein d'un cercle et toujours dans le sens des aiguilles d'une montre.

Un système simple mais extrêmement addictif. Et là où les développeurs ont fait très fort c'est qu'ils ont réussi à gommer les défauts de Puzzle Quest tout en y instaurer de nombreux paramètres rendant le jeu, à mon sens, bien plus riche.

Finis donc la lenteur éxacerbante de PQ, ici tout va très vite, au bon vouloir du joueur. Pas d'attente entre les tours de jeu (que l'ordi joue son tour en somme), tout est directement integré au gameplay. Un très très bon point. L'autre point particulièrement rageant de PQ était son côté aléatoire bien trop présent. Ici point de cela, le joueur contrôle tout de A à Z. Finis les crises en gueulant contre l'ordi "IL A TROP DE MOULE". Nop, ici, vous ne pouvez vous en prendre qu'à vous même !

Avec 11 mondes + 1 douzième (sorte d'arène), il y a de quoi faire. D'autant plus que dans chacun il faudra récupérer des prix en réussissant divers objectifs (tuer tel ou tel mob, arriver à 5000 points, etc). Bien fait, bien complet, il faudra juste éviter l'overdose si on enchaine trop de parties.

Car répétitif, il est.

Hormis cela, les graphismes sont fins et font oublier le côté "cheap" de PQ. Le scénario, même s'il n'est qu'un pretexte, pète un plomb vers la fin et reste agréable (mais ne va pas bien loin). Les musiques ne sont pas en reste et sont de très bonnes qualités et très agréables. Dommage que la musique des combats ne change pas, car elle devient très (trop) redondante sur la fin. Mention spéciale aux musiques de boss, excellentes.

Bref, un excellent puzzle RPG, bien réalisé, très prenant et gommant tous les défauts de son mentor, Puzzle Quest. A essayer à condition d'adhérer au principe ! Une note de 15/20 donc, noté en fonction du genre et non pas par comparaison avec tous les autres RPGs. Un bon titre, un bon divertissement qui vaut largement son achat de 1200 MSP !
Hades pc
Riskbreaker

le 10/05/2022
9_5
Une grande leçon de game design. Surtout concernant l'équilibrage du jeu qui, à mon sens, frôle la perfection. On s'étonne sans cesse de découvrir que, qu'importe le build, chaque skill, chaque buff, chaque arme, chaque élément a un réel intérêt. On a certes nos préférences de gameplay, mais il est toujours impressionnant de constater qu'un build partant sur une "mauvaise base" (en raison de l'aléatoire) peut vite devenir monstrueux et incroyablement efficace.
Hades, c'est un plaisir de tous les instants, une envie d'enchaîner les runs sans cesse, de parler à tous les NPC, de voir que chaque dialogue a reçu un traitement particulier, que le doublage est incoyable, que même au bout de 100 h, les dialogues des NPC ne tournaient pas en boucle, etc, etc.
Est-il besoin de parler de l'OST ? Darren Krob a encore fait très mal et il est très dur de résister à la montée émotionnelle qui nous prend le ventre lors des crédits de fin.
Un très grand jeu, une vraie belle leçon de la part de Supergiant.
Half-Minute Hero: Super Mega Neo Climax xb360
Riskbreaker

le 24/07/2011
7
Doté d'un système de jeu pour le moins novateur, Half Minute Hero intrigue et surprend. C'est le moins que l'on puisse dire.

Le concept est donc, dans le coeur du jeu, de sauver le monde en moins de 30 secondes. Et ce, une trentaine de fois avec le personnage principal.
L'entourloupe naît dans l'apparition du personnage de la déesse du temps. Avec elle à nos côtés, il suffit d'aller trouver la statue du coin à son effigie et de lui donner quelques sous et hop, vous remettez votre compteur à 30 sec.

Et pour faire passer la pilule, les développeurs se sont dit : "pourquoi ne pas faire vivre au joueur une aventure complète avec sauvetage du monde, en moins de 30 sec ?". Pourquoi pas, du coup, on sauve le monde à chaque chapitre, on se retape une intro et les crédits, etc, etc. Si cela paraît original dans un premier temps, on se pose vraiment la question de l'intérêt de la chose. Car même si les crédits sont présents, pour bien montrer que l'on vient de terminer un "jeu", le suivant reprend l'histoire et la continue. Du coup, je cerne pas l'intérêt de faire cela, sinon de casser le rythme. N'aurait-il pas été plus simple de laisser l'ensemble s'enchaîner plutôt que de proposer ce rendu pour le moins... "artificiel" ?

Bref, ceci mis à part, il faut avouer le gameplay de ce jeu est très bon.
Tout va très vite, on ne s'ennuie jamais et notre esprit de déduction et de raisonnement étant toujours en ébullition, on enchaîne les différentes "aventures" sans s'en rendre compte. Et pourtant, le schéma d'action est strictement similaire à chaque campagne. On fait toujours la même chose, commençant au niveau 1, récupérant de nouveaux équipements, en cherchant si un coéquipier veut bien se joindre à nous et en montant nos niveaux jusqu'au stade "Gros Bill" histoire d'être sûr de poutrer le boss.

Graphiquement, deux modes visuels sont à notre disposition : l'original issu directement de la version PSP (aucune différence) rendant un bel hommage aux jeux de l'ère 8 bits et un second, le "Neo Cartoon" sensé redonner un peu de fraîcheur à tout cela. Sauf que ce dernier mode est pour le moins... Horrible. Le renouveau du design général est d'assez mauvais goût et on a très vite tendance à vouloir retrouver nos chers pixels, même en 1080p.

Musicalement, c'est franchement sympathique. Les compositions sont de qualité et collent parfaitement à l'action. En revanche, il est désolant de voir que durant TOUT le jeu, on se les retape en boucle. En gros, même musique d'intro, même musique de village, même musique de boss, même musique de crédits, etc, etc. Dur de nier qu'une certaine lassitude tend à s'installer sur la longueur... Si ?

Après, question durée de vie, on est très loin d'être conquis.
6 modes de jeu, dont un seul réellement conséquent : Hero 30, correspondant à 30 "jeux" au sein d'une même histoire. Puis 5 autres modes ne proposant qu'un seul "chapitre" (faut suivre) souvent très court. Bref, j'ai fini l'ensemble en à peine 4h. C'est trop trop trop court. On aurait aimé en voir bien plus. Ah, attention au mode Hero 3, où vous n'aurez que 3 secondes pour sauver le monde. C'est réellement la mission HARDCORE du jeu. Le meilleur moment d'ailleurs...
Cela dit, le replay value est là, et beaucoup de fin différentes sont à débloquer, sans compter tous les équipements à récupérer dans chaque chapitre, tous les npc à recruter, etc, etc. On y reviendra quelques heures sans problème.

Alors au final, ouep, Half Minute Hero est une expérience sympathique. Loin d'être révolutionnaire, elle a le mérite de nous fournir un système de jeu très original, surtout ultra dynamique, permettant de se replonger dans tous les clichés des rpg de l'époque 8 bits et ce, en vitesse ultra rapide. A tester, quel que soit le support, cette version xbox n'apportant strictement rien de neuf (si ce n'est un mode multi moins contraignant que sur psp).
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