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Commentaires de Riskbreaker avatar
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223 commentaires
Lunar Genesis nds
Riskbreaker

le 12/02/2010
Edité le 12/02/2010
5
Bon une petite aventure vite terminée, et c'est tant mieux.

Avec cet épisode, nous sommes à des millénaires de la série originale, il ne faudra pas chercher quelconque point commun avec les autres si ce n'est la déesse Althena. Passé ce cap, et du moment qu'on le prend tel qu'il est, c'est à dire comme un RPG classique, il peut se révéler relativement plaisant.

En effet, les graphismes et la bande sonore sont loin d'être mauvais, de même que les artworks fort sympathique. Il possède une durée de vie convenable et possède un bon nombre de quêtes annexes qui peuvent occuper un temps.

Malheureusement, le jeu est terni par d'énormes défauts qu'il est difficile d'oublier :

- combats souvent très longs
- Perte de HP quand on court (même si après les 4 premières heures, cela devient secondaire)
- Obligation de changer de mode de combat selon si on veut récupérer de l'exp ou bien des objets (même si, au final, on y gagne, car permettant d'exp très vite).
- Mise en scène minable, et scénario vraiment bof.
- Disparition de l'humour propre à la saga.
- Obligation de retraverser toutes les zones pour se rendre à une ville précise (sauf au tout dernier moment avec le vaisseau, mais c'est trop tard...)
- Fin complétement baclée, enfin, surtout trop vite expédiée. On n'a même pas l'impression d'avoir battu un boss de fin...
- Gros bug de sauvegarde sur la version US qui peut faire perdre un bon paquet d'heures de jeu (heureusement qu'on peut save à tout moment...)

Au final, donc, un jeu vraiment moyen. On y joue sans mal, au détour d'une petite pause entre deux autres titres plus attirants, mais l'expérience de jeu est si pauvre qu'il ne marquera pas les esprits. Vraiment dommage...
Puzzle Quest: Challenge of the Warlords nds
Riskbreaker

le 09/02/2010
6
Puzzle Quest se révèle être une surprise agréable. Là où la plupart des joueurs regardaient cette annonce avec scepticisme, Infinite Interactive a su prendre à contre-pied tous les préjugés et nous proposer un soft construit et intelligent. Agréable, prenant, technique tout en restant accessible, Puzzle Quest est un mélange intéressant de deux genres qui arrivent à se compléter pour se donner un sens. Cependant, le soft présente quelques lacunes importantes avec un aspect technique très moyen et un côté RPG trop classique et aseptisé. Nous nous retrouvons au final face à un jeu original, certes, mais qui aurait mérité plus d’attention sur la finalisation. Puzzle Quest s’adresse donc aux aficionados des puzzle game, bien plus qu'à ceux du monde des jeux de rôle.
Blue Dragon Plus nds
Riskbreaker

le 15/01/2010
5
Jeu assez spécial tant il s'éloigne de son grand frère.

Le système de jeu ressemble étrangement à celui de FFXII Revenant Wings, mais à mon sens, il reste plus clair. RW m'avait bien embêté sur le fait que l'on ne puisse pas tourner la caméra où bon nous semble. Les unités se mélangeaient et c'était impossible de vraiment les contrôler. Ici, c'est un peu plus clair (grâce à la 3D), et comme la difficulté du titre est bien moins élevé que FFXII, ça passe impeccable.

En bref, les combats sont loin d'être aussi catastrophiques que ce qu'on peut lire partout dans d'autres tests. On regrettera simplement que certains persos prennent des chemins parfois complétement illogique quand on leur donne un point d'arrivée, mais c'est un bien moindre mal.

Pour le reste, le scénario est vraiment mauvais. On s'ennuie ferme durant la dizaine d'heures qui nous sépare de la fin. Les personnages sont encore plus niais que sur Xbox360 et le but final est franchement pas très interessant. Sans compter qu'on ne cesse d'explorer un simple cube aux étages qui se suivent et se ressemblent.

C'est donc très répétitif, pas très prenant et il n'y a que seulement vers la fin du jeu (à partir du moment où on est libre d'aller où bon nous semble sans avoir à combattre ces satanés bombes - c'est à dire avant le dernier combat) que le jeu peut devenir un peu sympa. Mais la lassitude installée est trop grande et on se dépeche de vite le finir.

Graphiquement, le titre est moyen, bien moins fin que FFXII RW avec des arts de persos découpés à la serpe et des magies pixelisées pas très jolies. On repassera. Musicalement, ce sont les mêmes ziks que sur 360, donc du Uematsu de bas étage avec des titres dont on ne comprend pas trop leur présence à tel ou tel endroit du scenar (un jazz funky pour le boss final, wtf ?!).

En somme, un titre moyen sur toute la ligne, qui peine à devenir intéressant. Heureusement que celui-ci se termine vite.
Phantasy Star Ø nds
Riskbreaker

le 06/01/2010
5
Bon bon bon bon. Difficile de faire un commentaire digne de ce nom sur ce jeu.
Premièrement, il est bon de savoir que je ne suis pas un expert des Phantasy Star, n'ayant jamais réussi à accrocher vraiment à un épisode. Et mes laborieux tests des différents Phantasy Star Online ne sont pas là pour me faire passer pour un pgm des PSO.
Bref, c'est le premier Phantasy Star que je finis si on prend la licence dans sa globalité.

Deux points à aborder : Le mode solo et le mode multi.

Le mode solo :
3 races de personnages. 7 donjons. But : faire passer les humains pour des gentils alors qu'ils étaient vu comme des méchants qui détruisent la planète. Pas très folichon tout ça.
Premier problème : la customisation du personnage n'est pas très développé et on se cantonne à utiliser les 4 pauvres têtes ou couleurs disponibles. Bref, on se lance. Et là, c'est le drame. On a droit à du vrai mob bashing comme les mmo coréens savent si bien les faire :
Une ville où l'on fait ses emplettes. Une fois faites, on fonce voir le maire pour qu'il lance une scène de blabla qui lance la "main story". On explore un donjon de fond en comble (archi mob bashing), on tue le boss et hop, blabla. Le problème, c'est que le scénario est minable et particulièrement court. 10heures suffisent pour en voir le bout, c'est vraiment peu. On se surprend même à zapper les scènes de dialogues tellement ceux-ci sont ininteressants par moment.
Bref, on fait son petit level up dans son coin, comme dans un MMO. On élève son fidèle MAG, on vend des objets et on s'attache à son perso.
Mais s'il n'y avait pas eu de scénario, ça aurait été exactement la même chose.
Et tant qu'à se lancer dans le level-up, on tate au mode multijoueurs...

Le mode multi :
Et là, c'est le drame (dans un premier temps).
Hormis un mode multi en réseau local, plusieurs choix sont dispos pour ke lide Wi-Fi : Partie online avec des amis (yeah les codes amis de la DS !) / Freeplay / Solo.
Ce dernier mode Solo n'a d'ailleurs aucun intérêt, m'enfin... (c'est le mode Offline sans les NPC... Super).
Si le mode Ami demande d'en posséder, c'est que ce n'est pas pour moi. (impossible de trouver un pote jouant à phantasy star 0 < ).Donc on passe au Freeplay, et là, à force, on s'y attache.

Sans savoir pourquoi, on commence à jouer et rejouer. Pourtant, il n'y a ici aucun intérêt réel si ce n'est de leveler. La seule chose que l'on peut faire en freeplay, c'est finir un donjon. On attend 5 minutes de trouver des potes, et hop la console nous fout ensemble dans un donjon pris au pif (ou non) avec la difficulté au pif (ou non). Et c'est parti. On peut même pas parler aux autres, on doit utiliser la dizaine de phrases préfaites (genre 'hello', congratulations, ah ah ah, oh no) et c'est tout.
Voilà, on se demande au final pourquoi on y joue. C'est nul, c'est pauvre, les quêtes n'ont aucun intérêt et pourtant on s'y attache et on perd une vingtaine d'heures dessus.
Heureusement, il se présent avec une 3D pas mal pour le support (hormis le fait que l'on a sans cesse l'impression de n'être que dans des mini-zones et ces fond de zones pixelisés et laids au possible). mais les musiques sont vraiment mauvaises au point qu'on les coupe après 15 minutes de jeu. Reste l'aspect addictif des Phantasy Star Online qui le font sortir des mauvais RPG.

C'est très moyen, mais c'est Phantasy Star Online et c'est prenant à plusieurs. C'est tout.
The Legend of Zelda: Spirit Tracks nds
Riskbreaker

le 17/12/2009
5
Zelda TchouTchou est là ! Impossible de le louper celui-là, tant son annonce faisait déjà frémir bon nombre de joueurs... Et bien on peut dire que pour une fois, on ne s'est pas trompé, du moins à mon sens.
Ce Zelda est bien inférieur à tous les autres, au point où je devais me forcer pour le terminer.

Tous les défauts de Phantom Hourglass sont ici présents mais là où on pouvait passer dessus à l'époque, aujourd'hui, ce n'est plus tolérable.

Premièrement, le fameux temple du Roi des Mers de Phantom Hourglass, celui qui énervait au plus haut point la majorité des joueurs tant son exploration était ennuyeuse et fastidieuse, est ici de retour avec une version à peine améliorée. Alors certes, dorénavant, nous n'aurons plus à recommencer depuis le début à chaque fois, son exploration. Mais les 30 étages sont ici de trop et les allers-retours entre différents paliers sont d'un ennui sans nom.

Deuxièmement, l'exploration en train est totalement ratée. On suit un parcours prédéfini sur lequel on indique seulement la direction à prendre aux intersections. Peu de liberté et donc, finie l'exploration à la zelda où on allait où bon nous semble à tout moment. De plus, c'est exactement la même chose que le bateau dans Phantom Hourglass. Les mêmes ennemis qui attaquent, les mêmes objets à exploser, etc etc... Les dev ne se sont pas vraiment foulés.

Et tant qu'on y est, je pousserai un coup de gueule sur la forme : il est en tout point similaire à Phantom Hourglass. Mêmes textures, mêmes personnages, même maniabilité (sauf la roulade qui a été simplifiée, tant mieux), mêmes énigmes, mêmes objets (à 1 ou 2 près), etc etc. Pour peu que l'on ait fait PH peu de temps avant, un sentiment de déjà-vu énorme vous parcourt durant toute la partie. Bref, comme si cela avait été développé en deux jours en prenant pour référence PH et en changeant 2/3 éléments pour faire comme...

Ah et la difficulté... Les 4 premiers donjons se terminent en 15 minutes chrono et le 5e ose nous tenir 45 minutes... C'est très faible, d'autant que les boss ne posent absolument aucun problème. Mais à côté de cela, on a ce fameux donjon de la tour des dieux qui rend FOU ! Horrible avec le retour des armures, exactement pareil qu'auparavant... Ah non, maintenant, on en contrôle une, ce qui rend l'exploration encore plus désagréable...

BREF ! Beaucoup beaucoup de points négatifs et un sentiment que ce Zelda diverge des anciens. Prenant une toute autre tournure, on s'éloigne vraiment de l'esprit original. Alors que l'on recherchait dans les Zelda une aventure avec un grand A et des scènes épiques au possible (aaah Ocarina of Time....), là, on a à faire à un petit jeu d'aventure en tchoutchou pour gamin sans réel plaisir. Aucune épopée, rien.

Cependant, cela mis à part, en le prenant seul et non comme un élément de la saga Zelda, Spirit Tracks se laisse jouer. Le gameplay est bien fichu, comme d'habitude. Tout se manie à la perfection au stylet et les scènes s'enchainent rapidement sans temps mort (si on exclue le train...). La bande sonore est particulièrement bonne (en particulier la musique durant le staff roll à la fin...) et on retiendra donc quelques petits moments de plaisir bienvenus comme le combat de fin, assez prenant bien que trop facile.

Ah, et on crachera sur les graphismes, qui, cette fois-ci, sont de trop. Finie la découverte du Link SD, on veut du Zelda du vrai. Mais avant d'en voir le bout.....

Zelda est mort, VIVE ZELDA !
Mario & Luigi: Voyage au centre de Bowser nds
Riskbreaker

le 14/12/2009
8
Mario et Luigi peuvent encore se montrer fièrement dans l'univers des RPG ! Ce troisième opus fait une fois de plus honneur à la saga et démontre encore une fois que nos deux héros moustachus s'adaptent parfaitement au genre.
Bourré d'idées en tout genre, d'interactions et de trouvailles utilisant parfaitement le support, cet épisode étonne sans cesse du début à la fin. On ne s'ennuie jamais et chaque partie du jeu diffère de la précédente. Si le scénario reste dans le ton de l'univers Mario, on retiendra surtout son gameplay sans faille, son système de combat original et particulièrement intéractif (mais rapide, pas comme cette chose qu'est Sonic Chronicles...), son univers coloré et toujours agréable à l'oeil ainsi que BOWSER !

Oui, car la grande nouveauté de cet épisode est bien entendu le fait de pouvoir contrôler Bowser. Et il faut dire que le pari est tenu tant le plaisir de jeu avec cette grosse tortue à piques est au rendez vous. Aussi risible que puissant, Bowser ne cesse de dire des anneries pour ensuite aller droit au but par la manière forte. Foufou et hilarant, le mechant Bowser reserve bien des surprises. Quand en plus on sait que ce sont Mario et Luigi qui l'aident à découvrir toute sa force, autant dire que cet opus joue sur l'ironie (cf : dernier écran du jeu, après le staff roll).

Bref, 18 heures de bonheur, comme à l'accoutumée avec Mario, et encore un épisode à ne pas rater.
Kingdom Hearts: 358/2 Days nds
Riskbreaker

le 21/11/2009
Edité le 21/11/2009
7
Kingdom Hearts 358|2 est un jeu adressé uniquement aux initiés de la saga. Inutile pour un novice de se lancer dedans tellement les liens avec les personnages des deux premiers volets sont étroits. Cela dit, pour un joueur assidu de Kingdom Hearts, 358|2 répond à bon nombre de questions laissées en suspens.

Le problème, car il y en a un gros, c'est que le déroulement global du jeu est loin d'être homogène. Et comme le dit Luckra 2 posts plus tôt que le mien, tout est concentré dans les dernières heures de jeu. On passe environ 18 heures du jeu à enchainer des missions sans but réel que "d'aider l'organisation". Passés ces 18 heures, le jeu prend une toute autre tournure et le scénario décolle enfin pour se terminer en apothéose avec un combat final de grande envergure (sur DS, c'est assez incroyable). Dommage donc que les sensations de fin de jeu ne soient pas mieux réparties. A cause de cela, il a fallu que je me force à démarrer le jeu bien des fois afin d'avancer un peu plus...

Cela dit, le jeu est en lui-même très bien conçu. Le replay value est au rendez-vous pour quiconque trouvera son compte dans ce gameplay typé KH1 (mais après le 2, c'est dur de revenir en arrière). Des missions secondaires en veux-tu en voilà, des épreuves en temps limitées et même un mode missions en multijoueurs pouvant apporter bien des choses en mode solo. Bref, il y a de quoi faire.

Question technique, le jeu est une véritable prouesse et nous scotche en permanence. Attention cependant au début du jeu que je trouve en deçà des heures qui suivent. Même à ce niveau le jeu explose à la fin, nous proposant des scènes en synthèse dans tous les sens, des décors en 3D assez énormes et toujours une animation au top. Du jamais vu sur DS. On reprochera simplement le fait que les dev n'aient pas pu y insérer plus de phases doublées. Mais le jeu tant déjà énorme (256Mo), on ne fera pas la fine bouche. Musicalement, il s'en sort très bien aussi, bien que l'on retrouve exactement les même musiques que dans les précédents volets.

Au final, après 25 heures de jeu, on ressort tout de même heureux de l'avoir fait, tant cet épisode apporte de réponses sur Roxas et Axel. Malheureusement, il donne tellement envie de relancer KH2 que cela pourrait être un défaut ! Mais bon, les 15 premières heures assez mornes et le gameplay rigide (bien qu'explosif sur la fin) contrebalancent le tout et hisse KH au rang de bon jeu sans plus, assez loin de la qualité des deux épisodes PS2 et même de Chain of Mémories.
Final Fantasy XII: Revenant Wings nds
Riskbreaker

le 29/10/2009
6
Un jeu acheté le jour de sa sortie, arrêté quelques jours plus tard, puis repris 2 mois plus tard pour tomber en stand by pendant plus d'un an.

Je reprends donc la partie pour battre le boss de fin, tout téméraire que je suis, et hop, petite raclée. Impeccable, je n'avais rencontré aucun problème auparavant. Bizarre. Level 48, je décide de passer au level 60. Je repars le voir. Roustasse again ! OK ! La moutarde me monte au nez.
Level 75, je reviens le voir !!! Et je le bats, enfin.

Bref, tout ça pour dire que la difficulté est vraiment bizarre et repose souvent sur des détails mineurs et aléatoires (un mob qui apparait sur l'équipe et qui fout le boxon dans le groupe, ou un allié qui meure et c'est la débandade).
Ajoutez à ça un gameplay très moyen et surtout très limité. Je lui reprocherai surtout le manque de réactivité pour rentrer des commandes. Le système des gambits (loin de celui de ff12) est minuscule et aurait été bien mieux avec 2 ou 3 gambits configurables. Bref, on galère, on est tout le temps sous pression parce qu'on se démène avec l'écran tactile et il arrive souvent de se tromper de cible ou même de la chercher au milieu de la foule de mobs.

Reste ensuite un jeu au graphisme général fort accueillant car très coloré et relativement fin en vue éloignée (hors sprites minuscules et peu animés). Par contre, lors des zoom, c'est vraiment moyen (pixels en veux tu en voilà). Déçu par les effets de lumière et surtout les "limites" des persos vraiment très moyenne alors que particulièrement bien réalisées sur ps2 (mise en scène surtout je parle). Musicalement, on retrouve une majeure partie des titres de son grand frère, donc pour mon plus grand plaisir. Ce qui nous replonge dans l'ambiance du 12, bien aimé.

Reste le pire : le scénario.
L'idée était bonne, retrouver nos persos après une fin très moyenne de ff12. On se plonge là dedans, et ô malheur, un jeu niais et sans cesse moralisateur. L'horreur. Peu de rebondissements, et la trame même est inintéressante. Bref, déception.

Reste une curiosité, bien réalisée et relativement courte, qui proposent quelques heures sympathiques (pour la découverte). Après, on l'oubliera bien vite.
From The Abyss nds
Riskbreaker

le 16/08/2009
2
Jeu insipide au possible, sans scénario, sans gameplay véritable et aucune idée originale. Rien ne fait accrocher le joueur si ce n'est son level up ultra rapide (4h de jeu = level 60....). Graphiquement, on se demande vraiment si les développeurs ont voulu renouer avec la 2D snes tant les décors manquent de variété et d'identité.

Bref, un jeu mauvais, qui tombe dans tous les pièges que peut offrir ce genre.
A éviter, ou alors, simplement par curiosité morbide.
Castlevania: Portrait of Ruin nds
Riskbreaker

le 07/07/2009
8
Après un Dawn of Sorrow très mitigé, c’était avec appréhension que je me lançais dans cette nouvelle aventure au sein du château du comte Dracula. Au final, une excellente surprise avec un titre bien plus profond que tous les précédents, notamment avec l’aspect de coopération via un second personnage, différents mondes accessibles avec les tableaux (permettant de renouveler vraiment les décors et l’ambiance du titre), et une multitude d’éléments venant relancer son intérêt tels que les quêtes avec Eric, etc etc.
Sans compter que ce Castlevania est vraiment très très beau. Une 2D magnifique, claire et vivante, avec une multitude de scrollings horizontaux du meilleur goût ainsi qu’une animation toujours parfaite. Les musiques ne sont pas en reste et s’avèrent toutes plus excellentes les unes que les autres.

Bref, du tout bon pour ce Castlevania qui se hisse ainsi en toute franchise parmi les meilleurs de la saga, aux côtés de Symphony of the Night, bien entendu. Chapeau bas, Konami, vous avez su remonter la barre après ce Dawn of Sorrw très moyen !
Knights in the Nightmare nds
Riskbreaker

le 17/06/2009
Edité le 22/02/2013
9
Après plus d’un an et demi d’attente interminable, voilà la première partie de Knights in the Nightmare bouclée. Alors justifie-t-il une telle attente ? La réponse est oui !

Tout d’abord sur la forme, le titre se démarque déjà grandement de bien d’autres productions sur DS. Les graphismes sont magnifiques, sans baisse de qualité, et même si on pourrait lui reprocher une certaine répétition au niveau des couleurs, il faut avouer que les level-designers étaient particulièrement inspirés. Les personnages, alors qu’ils sont en grand nombre (très grand même), arrivent à se démarquer pour peu que l’on s’investisse un minimum dans le jeu. Mention spéciale aux deux valkyries qui accompagnent the wisp tout au long du jeu (1er et 2e scénario). L’aspect sonore n’est pas en reste et propose une OST de Shigeki Hayashi du tonnerre ! La qualité est exemplaire et aucune musique n’est en dessous des autres. On reprochera juste, peut être, un manque de diversité pour les combats, encore que… Les derniers changeant complétement. Le scénario, quant à lui, se présente d’une manière totalement originale. Découpé en 3 phases distinctes pour chaque chapitre, on assiste successivement à l’histoire présente, un combat puis une scène de flash back pour en apprendre plus sur les personnages morts et le monde. Au début très déroutant, on commence petit à petit à recoller les morceaux pour prendre conscience de la gravité générale de la trame. Tout se déroule de manière très poétique, et joue sur l’affect du joueur en permanence. C’est très fin, très noir, on en redemande. On pourrait facilement comparer ce jeu à une œuvre de Tim Burton pour l’ambiance et les propos soulevés. De plus, KitN dispose de 9 fins différentes (dont 2 good endings correspondant aux 2 scenarii) et donc un replay value du tonnerre !

Mais le point majeur, là où il se démarque de TOUS les autres softs, c’est le système de combat. Complètement fou, il se déroule à la manière d’un T-RPG mixé avec quelques notions de shoot’em up. Déroutant au départ, tout se joue au stylet avec lequel il vous faudra éviter les tirs ennemis à l’écran tout en chargeant les attaques de vos combattants. Très technique et très tactique, on passe beaucoup de temps à placer le bon personnage au bon endroit, et à choisir ses armes en fonction de l’élément de l’ennemi. Car tout est chronométré dans ce jeu. Enfin, oui et non. On a un certain nombre de tours maximum par combat qu’il ne faudra pas dépasser et chaque action consomme quelques secondes qu’il faudra déduire du tour. Chacun se déroulant sur 60 sec. Super addictif, on ne s’en lasse jamais pour peu qu’on veuille bien passer 3 voire 4 heures à essayer de le comprendre.

Bref, je me suis pris une claque à tous les niveaux avec ce jeu, autant sur le plan graphique que scénaristique, le tout porté par un gameplay en béton armé. Ajoutez à cela 2 scenarii différents, un nombre incroyable de persos à recruter, 4 modes de difficulté à débloquer et des high scores à faire péter et voilà, vous avez Knights in the Nightmare, sûrement l’épisode le plus réussi de la saga des Dept. Heaven. Continuez jeunes gens de Sting, on en redemande !!!
Castlevania: Dawn of Sorrow nds
Riskbreaker

le 28/05/2009
Edité le 31/07/2009
5
La suite de Aria of Sorrow où on retrouve Soma Cruz. C'est d'ailleurs pour ça que je l'ai enchainé directement après avoir fini Aria.
Mais bon, un léger goût amer me reste en travers de la gorge après l'avoir terminé. Premièrement, ce chara-design affreux tue vraiment les personnages développés dans le premier. On a à faire maintenant à un méchant risible, moche, et complètement dénué d'intérêt. Soma n'a plus du tout autant de classe que dans l'ancien, on a l'impression d'être dans un dessin animé pour enfant (j'exagère un peu), mais au final, rien ne se dégage vraiment. Le scénario s'en retrouve complètement bafoué, et même s'il est déjà à la base très basique (plus que d'autres de la série), le chara design l'enfonce et le rend plus niais qu'il ne l'est. Dommage.
Autre point négatif : la bande sonore. Bien moins réussie qu'Aria of Sorrow, les thèmes se succèdent sans vraiment se démarquer (sauf un ou deux au mieux) et parviennent même à taper sur les nerfs. Décevant là aussi...
Reste le gameplay, toujours très bon pour un castlevania. On prend encore bien sûr du plaisir à explorer le château, à retrouver les différentes compétences, et à s'éclater comme un fou vers la fin en étant surboosté. Ca ne change donc pas et c'est tant mieux.
Malheureusement, le reste tuant l'ambiance amenée par le scénario, la déception est de taille, surtout après un Aria of Sorrow excellent...
Suikoden Tierkreis nds
Riskbreaker

le 17/05/2009
Edité le 01/06/2013
8
C’est avec grand plaisir qu’on se lance dans cette aventure étant donné le nombre extrêmement faible de titres originaux sur la console. Au milieu de tous ces remakes se trouve donc Suikoden Tierkreis, un jeu original à part, qui se révèle n’être cependant qu’un spin off de la grande saga.
Mais pourtant… Ce qui retiendra dans un premier temps, ce sont ses graphismes magnifiques ! Du jamais vu sur DS, nous évoluons dans un univers en décors précalculés avec nos personnages en 3D. Des décors sublimissimes, très inspirés en tous lieux et qui explosent la rétine dans les derniers écrans de jeu. Un petit bémol cependant face à cette 3D toujours limite de la DS. Même si cela reste potable tant le nombre de personnages est grand, on aurait aimé un plus grand travail à ce niveau. À quand un titre avec les décors de Suikoden Tierkreis et la 3D de Soma Bringer ? Avec ce titre, on peut pourtant espérer voir débarquer dorénavant de grands jeux.
Mais le reste n’est pas en reste et propose une bande sonore magnifique dont on ne se lasse jamais, avec quelques mélodies phares apportant une dimension incroyable au soft. Le gameplay reste quant à lui très classique, avec une exploration très conventionnelle pour un Suikoden (hormis une world map simplifiée) avec des combats à 4 personnages très basiques. On regrettera sa difficulté générale bien trop légère et le manque de souplesse des menus.
Pour finir, une bonne surprise vient avec le scénario qui sait nous tenir en haleine jusqu’au bout et cela, en partant sur les chapeaux de roues. Alors même si les 8 premières heures sont sujettes à d’innombrables phases de dialogues qui peuvent lasser, on tombe rapidement dans le jeu et on enchaine les heures sans s’en rendre compte, d’autant plus que la quête des 108 étoiles est parfaitement intégrée au titre, une fois de plus, et permet de découvrir de nouvelles facettes du monde développé. Dommage que la fin soit si… faible. Je m’attendais à de nouvelles révélations, un final qui part en sucette, mais non. La fin est très basique ce qui rend l’ensemble un peu plus amer.
M'enfin, ne gâchons pas notre plaisir, ce Suikoden est un grand titre pour le support, une des meilleures expériences sur DS (avec TWEWY) qu’il serait idiot de rater !
Mario & Luigi: Partners In Time nds
Riskbreaker

le 22/04/2009
8
Encore un excellent opus de la Saga des Mario RPG.
Partners in time tient ses promesses et nous fait vivre une fois de plus une aventure de Mario avec un gameplay exemplaire. Le système de combat est très bien pensé, et tout comme les Paper Mario, on ne s'ennuit pas une seule seconde tant notre abilité à appuyer sur les boutons en rythme est mise à dure épreuve. Graphiquement superbe, on a ici à faire à l'opus de GBA version HD (ahah). Les deux écrans sont très bien utilisés et forts complémentaires. De plus les musiques, reprenant les grands thèmes de Mario, sont souvent géniales et aucune n'arrive à nous taper sur le système. Seul point véritablement noir du soft : sa durée de vie avoisinant les 15-20 heures... (je l'ai fini en 16h...). Ah aussi le manque de mini quêtes que l'on aimait voir dans les Mario RPG (je compare à Mario Paper 2 par exemple). Une fois le jeu terminé, il est quasiment inutile de retourner dessus. Tout est fait, aucun mini jeu transcendant à finir.
Un excellent Mario RPG sur lequel on a plaisir à jouer, et celà, du début à la fin.
Magical Starsign nds
Riskbreaker

le 22/04/2009
Edité le 22/04/2009
8
Un jeu attendu tout de même car étant un des premiers à exploiter les deux écrans et surtout issu de la boite Brownie Brown sur laquelle on compte beaucoup.Verdict ? Un bon jeu mais en deça de nos attentes. Je m'explique.
Scénaristiquement, c'est extrêmement vide. La trâme du premier épisode est reprise mais tout en restant aussi basique et inexploitée. Le background, bien que disposant de nombreuses races assez originales (comme la race des pots ou des nains) reste relativement mort. Le soft, en dépit de ses couleurs chatoyantes, de son univers gentillet et de ses personnages au caractère bien trempé, laisse un arrière goût de vide... Graphiquement, le soft est joli. L'utilisation des deux écrans est très bien exploité, et combattre un boss qui occupe cet espace est particulièrement jouissif. Cependant, lors des zooms et des magies, l'ensemble se pixelise alors que l'on pouvait éviter ça sur ce support. Résultat : on a l'impression de jouer à un jeu de GBA boosté.
Au niveau du gameplay, le point positif majeur est qu'il peut se jouer entièrement au stylet. Le contrôle des personnages est agréable et les combats, bien qu'ils soient assez longs, deviennent intuitifs. On reprochera sûrement une linéarité certaine et l'impression constante que les mondes sont "petits".
Pour conclure, on peut dire que Magical Starsign est un soft agréable, qui fait passer quelques bons moments mais qui ne casse pas 3 pattes à un canard. A noter tout de même la bonne humeur omniprésente et la possibilité de sauvegarder à tout moment.
Children of Mana nds
Riskbreaker

le 22/04/2009
4
Les Seiken Densetsu ne sont plus ce qu'ils étaient, du moins depuis l'après Legend of Mana. Une fois de plus, cet épisode nous le prouve... Doté d'une robe magnifique avec des graphismes enchanteurs du plus bel effet très proche de Legend Of Mana, d'une bande sonore réussie et d'une maniabilité intuitive, Children of Mana avait les arguments primaires pour plaire.
Seulement hormis cela, on a l'impression de se retrouver devant un énorme vide. Scénario minimaliste au possible et traité de manière haché (blabla, donjon, boss, blabla, donjon, boss, blabla....), répétitivité des actions lassantes du fait que l'on ne cesse de faire et refaire les mêmes durant toute la partie, évolution et équipements du personnage sommaires, on se lasse vite, très vite de ce jeu sans réelle âme.
Seul l'aspect multijoueur relève le niveau et peut s'avérer jouissif lors de certains passages.
En somme, encore un Seiken Densetsu raté, sans profondeur qui n'a pour seul réel argument que sa superbe vitrine technique. Le projet World of Mana déçoit énormément pour l'instant, reste à savoir si Heroes of Mana relévera le niveau...
Contact nds
Riskbreaker

le 22/04/2009
5
Une petite déception pour ce titre.
Annoncé comme un soft décalé, avec beaucoup d'humour parsemé ici et là, l'impression qui s'en dégage passé quelques heures est tout autre. On a affaire à un jeu qui, certes a le mérite d'apporter quelques idées sympathiques (comme l'ensemble des armes, l'intéraction avec les npc et autres mini quête parsemées un peu partout), mais possèdent de tellement gros défauts que le poisson est noyé avant de l'avoir pêché.
Musiques saoulantes au possible, gameplay rigide et limité (système de combat minable), difficulté très mal dosée, répétitivité abusive des actions, scénario trop léger et mal mené, personnages au charisme d'une huitre et durée de vie plus que limite.
Contact est une déception, une grosse déception mais qui a eu au moins le mérite de sortir chez nous. Passez votre chemin...
Etrian Odyssey nds
Riskbreaker

le 22/04/2009
7
Etrian Odyssey est pour moi en quelque sorte un OVNI dans le domaine vidéoludique actuel. Osant proposer une véritable aventure old school, avec son unique ville et unique donjon, il arrive cependant à accrocher le joueur de bout en bout avec des innovations et un système de jeu excellents.
Première innovation de taille : la possibilité de dessiner soit même les cartes au fur et à mesure de notre exploration. Pourquoi un si grand atout ? Simplement que l'immersion du joueur au sein du monde d'Etrian s'en voit considérablement augmenté à un point qu'on est à deux doigts de se prendre pour un véritable explorateur. De plus, ce système est très simple et très intuitif et ne devient en rien une contrainte au fil du temps.
A ceci s'ajoutent une création de personnages, qui formeront votre équipe, bien rodée, bien qu'assez conventionnelle ; un système d'évolution, certes rigide de par le fait qu'un seul point de skill soit attribué pour chaque niveau pris, mais prenant au possible, renforcé par la dizaine de classes disponibles ; une multitude de quêtes annexes, parfois inutiles de par leur récompenses, mais permettant d'explorer chaque étage d'une nouvelle manière ; une durée de vie énorme, entre 40h et 60h pour la quête principale auxquelles on peut facilement rajouter une vingtaine d'heures pour les quêtes ; 30 étages pour le donjon, et souvent longs à explorer ; une difficulté du jeu assez haute, renforçant l'immersion du joueur en le poussant à leveler ses personnages et reflechir à leur build respectif ; et enfin, un chara design propre à NIS qui ravira les fans.
Au final, Etrian se révèle être un excellent jeu, qui demandera une grande implication du joueur dans cet univers si particulier, mais d'où émane un plaisir intense une fois les mécaniques du système assimilés.
The World Ends With You nds
Riskbreaker

le 22/04/2009
9
Un véritable petit OVNI du monde vidéoludique, du moins dans le domaine des RPGs. Loin des grosses productions des séries à rallonge, Square nous pond ici un véritable petit bijou d'originalité. Tant sur le plan graphique, avec son univers ultra urbain/Design/flashy que par un gameplay unique en son genre.
Bluffé du début à la fin, on ne se lasse pas de revenir dessus tellement le fun est au rendez vous.
Tout d'abord, la première accroche visuelle vient de son design si particulier et si travaillé. Nomura et son équipe ont fait un travail de dingue sur ce titre. L'ensemble ne cesse d'être novateur, de par un design urbain excellentissime, des personnages très réussis et le tout porté par une cohérence incroyable. Car même si le titre s'inscrit dans un univers réel (Shibuya), le travail effectué ici est à des millénaires d'une simple reproduction et s'offre même le luxe d'aller jusqu'à la métaphore totale du quartier. Bref, magnifique.
Techniquement parlant, la 2D est très jolie, et en dehors des sprites visant à pixeliser lors des plans rapprochés, l'ensemble est très propre et flatte la rétine sans cesse.
Quand en plus, la bande sonore accompagnant l'ensemble arrive à sortir du lot comme ici, on se demande comment ce titre n'a pas réussi à faire le tapage qu'il mériterait. Une OST acidulée pop/rock/rap urbain extrêmement réussie. On en redemande.
Concernant le gameplay, la principale force du titre il faut avouer, force est de constater qu'il explose tout ce qu'il se fait sur le support. L'écran tactile est maitrisé à la perfection tant les mouvements à effectuer sont variés. Un véritable petit plaisir de tous les instants qui ne lassera jamais le joueur. De ce fait, les combats s'enchainent sans lassitude, un véritable petit joyeux d'inventivité. Impressionant.
Reste un scénario, démarrant sur les chapeaux de roue pour se calmer légérement pendant les 2 premières "semaines" du jeu, et qui reprendra de plus belle vers la fin. Nous retiendrons surtout le contexte dans lequel il s'inscrit, ainsi que l'univers exploité. Les personnages sont tous très bien trouvés, avec une psychologie réussie, autant pour les "méchants" que pour les "gentils". Et même avec cela, TWEWY est loin des canons manichéens du genre. Encore une petite prouesse.
A noter aussi le replay value complétement sidérant tant les éléments débloqués lors d'une partie finie sont en grand nombre. En grand nomber oui, mais qui plus est de qualité. Refaire chaque jour de la trame principale afin d'effectuer quelques nouvelles petites missions, le tout pour débloquer des rapports qui nous apprendront beaucoup plus sur le fond du scénario est une excellente idée. Surtout avec un scénar aussi alambiqué.
En somme, un titre bluffant de bout en bout qui se doit d'être joué au moins une fois. Une petite perle de Square dont on ne se lassera jamais.
Away: Shuffle Dungeon nds
Riskbreaker

le 22/04/2009
6
Petit RPG attirant en raison d’un gameplay totalement nouveau, voici que j’en décroche, 17h plus tard. Une durée de vie très courte donc pour un jeu somme toute assez moyen.
Le titre démarre sur quelques scènes ultra rapides, dont on peine à comprendre l’intérêt et puis tout d’un coup, une grosse cinématique arrive pour nous donner un prétexte à explorer les donjons. Et c’est parti pour une dizaine d’heures d’exploration lassante d’une multitude de donjons afin de sauver les villageois. Bon ok. En avant.
Si le scénario n’est pas bien riche au départ, il s’étoffe un peu vers les 3 dernières pour nous proposer quelques rebondissements assez douteux en fin de compte mais qui ont le mérite de maintenir le joueur légèrement en haleine. Bref Moyen.
Graphiquement, le titre est extrêmement rebutant au départ, en raison d’un chara design tout bonnement affreux, avec un héros répondant au nom de Sword vraiment très laid. Difficile d’accrocher, même si on notera la fluidité globale du jeu, que ce soit pour la 3D ou pour la 2D.
Musicalement, en revanche, le titre s’en sort avec les honneurs. De très belles mélodies, toujours très à propos et donnant toujours l’envie de les écouter. Un bon point.
Au niveau du gameplay, le concept du donjon pseudo aléatoire est plutôt bien venu, même si au final, nous aurions voulu quelque chose l’exploitant bien mieux. Du début à la fin, on ne se contente que d’enchainer 5 étages maximum de chaque donjons allant de la difficulté risible au très dur. On se mange de nombreux Game Over, on recommence sans cesse un passage, et même si on garde à chaque fois toute l’exp emmagasinée, tout cela reste faible, on se lasse relativement vite du système par manque de profondeur. Un point très négatif est qu’une fois qu’on est arrivé au bout du donjon pour sauver le villageois, il faut se retaper tous les étages en sens inverse… Et cela à chaque fois ! Vraiment très vexant et très énervant, surtout quand on a déjà recommencé 15 fois les 3 premiers étages. Passons.
Au final, beaucoup d’idées sympathiques mais souvent exploitées qu’à moitié.
On se retrouve donc face à un jeu avec de nombreuses idées intéressantes mais qui laisse une sensation de non fini. Un peu comme tous les jeux signés Mistwalker.
Une expérience moyenne qui pourra plaire quelques heures à tous ceux cherchant de nouveaux concepts…
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