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223 commentaires
Valkyria Chronicles 2 psp
Riskbreaker

le 20/09/2010
Edité le 01/06/2013
7_5
Après un premier épisode en demi-teinte (d'après moi), la suite de Valkyria Chronicles frappe fort sur PSP !

Si le scénario se calque totalement sur le premier et qu'aucun rebondissement ne nous met véritablement sur le cul, il faut tout de même dire que tout se suit sans broncher avec un certain plaisir non dissimulé. La mayonnaise prend bien vite et on s'attache facilement aux différents personnages, et ce, même s'ils sont le reflet des plus gros stéréotypes possibles dans l'univers du RPG.

Graphiquement, VC2 est assurément un des softs les plus réussis du support. Si la 3D n'est pas celle d'un Crisis Core, la finesse générale, l'ergonomie, le chara-design et les différents effets (sans compter un bon nombre de scènes de DA) font de ce titre un modèle du genre. C'est beau, c'est agréable et on a vraiment plaisir à jouer sur PSP. Enfin !

Musicalement très bon, les musiques fournissent au titre une ambiance épique dont on ne pourrait se passer.

Reste un gameplay toujours aussi excellent qui se paie même le luxe d'être revu à la hausse par rapport à son grand frère. Plus nerveux, plus rapide, mieux pensé, tout s'enchaîne très vite sans temps mort. Malheureusement, finies les map gigantesques du premier pour faire place à de petites zones reliés par des checkpoints. Mais on s'y fait très vite, et cela rajoute un léger aspect tactique assez intéressant.

Les seuls regrets résident peut être dans le nombre d'objectifs de missions pas très diversifiés et donc par une lassitude qui peut se manifester vers la fin du jeu. Cela dit, on y revient avec plaisir et la masse de missions présentes ravira les plus férus de la série. Sans compter le mode multi, en versus et coop, les missions spéciales, toutes les classes à faire évoluer, etc etc etc... Un excellent replay value pour un excellent titre sur ce support !
Ys: The Oath in Felghana pc
Riskbreaker

le 02/06/2012
Edité le 01/06/2013
7_5
Du fun à l'état brut.
Des musiques du tonnerre, ultra entraînantes. Une action non stop hyper rythmée. Un gameplay aux oignons, simple, direct, mais super efficace. Une maniabilité incroyablement précise, presque chirurgicale. Et une difficulté mettant nos nerfs à rude épreuve, pour le meilleur uniquement.
Ayant un très mauvais souvenir de Ys III (que je n'ai d'ailleurs jamais fini tellement il m'avait gonflé), ce remake ultra boosté efface complètement le jeu mauvais de l'époque et fait place à une grande (mais courte aventure) qu'il serait idiot de bouder.

Du bourrinage millimétré. Un titre court et intense, mais punaise.... Incroyablement bon.
Alpha Protocol pc
Riskbreaker

le 05/12/2010
7
Un bonne petite surprise que cet Alhpa Protocol en effet. (il suffit de lire les précédents avis pour s'en convaincre).

AP est vraiment loin d'être beau (unreal engine 3 vieillissant et mal ou peu utilisé), AP est buggé (crashs et problèmes de collisions, sans compter l'AI quelques défaillantes et j'en passe), AP est court (à peine une dizaine d'heures de jeu pour en voir le bout) mais bizarrement, AP est très prenant.

Comme le dit Luckra dans son commentaire, on semble être happé dans un univers à la Jason Bourne. Action dans tous les sens (avec grosse scène finale), trahison, retournements de situations, bref, c'est du tout bon. Je lui reprocherai simplement de trop reprendre les twists déjà vu et revus (cinéma, bouquins et même jeux). Mais même si cette sensation est omniprésente, c'est suffisamment bien rendu pour que l'on ne décroche pas de l'aventure.
J'apprecie surtout le fait que le scénario évolue vraiment avec nos propres choix et (à contrario de Fable qui nous le fait croire, mais qui ne le fait pas) que chaque choix verbal ait une répercussion sur le jeu. Du coup, le replay value est loin d'être mauvais et se refaire une petite partie pour voir comment tel ou untel va réagir si on change juste une phrase est jubilatoire.

Le gameplay infiltration/action est correct, sans plus, mais se laisse facilement dompter. On bourre à tout va et même s'il est difficile de faire son Snake, cela reste efficace.

Sans compter l'aspect RPG très bien rendu pour ce genre, il a vraiment sa place dans le jeu et n'est pas là simplement pour la déco et toucher d'autres joueurs.

Bref, un bon petit jeu, bien agréable, bien que daté techniquement et déjà vu sur la construction du scénario. Mention spéciale aux dialogues qui n'ont été que très rarement aussi bons dans un jeu vidéo.
Bastion pc
Riskbreaker

le 13/09/2011
7
Un jeu très court, très beau, possédant une ambiance hors du commun, le tour porté par des graphismes splendides.

La narration, aussi déstabilisante soit-elle, nous rappelle de longs westerns regardés au coin du feu en hiver... Portée par une voix ressemblant étrangement à celle de Johnny Cash, nul doute que le plaisir ressenti à l'écoute est décuplé dès la première phrase. Ajoutez une OST planante et très mélancolique, sans pour autant perdre son identité. En effet, elle se démarque franchement des autres productions, c'est bien, c'est doux, c'est fin, c'est agréable.

Et du coup, on se retrouve à poursuivre cette calamité dont on ne sait rien, le tout portée par une ambiance légèrement typée western, mais cette fois-ci, dans des décors hauts en couleurs et en verdures au beau milieu de l'espace. Why not !

Porté par cette savant mélange, on joue à Bastion, doucement. On le termine en 4-5 heures à peine et on pose la manette, le sourire aux lèvres, reposé et conquis par cette fable diablement bien contée et intelligente.

Les défauts ne concernent alors que le gameplay, très (trop) classique, n'apportant pas grand chose de nouveau, ni de plaisirs particulier. Si j'ai gambadé sur toutes ces terres, c'est pour la narration et non pour le gameplay. Dommage.
Blue Dragon: Awakened Shadow nds
Riskbreaker

le 25/06/2010
Edité le 09/12/2010
7
Hop, 3e épisode de la saga qui arrive après un S-RPG vraiment plus que moyen. Du coup, on sent que les dev ont pris leur courage à deux mains et ont tenté de pondre un soft bien plus dans la lignée de celui de 360, mais cette fois-ci, qui tape dans le domaine de l'A-RPG.

Premier constat : le titre est bon et corrige bien des points négatifs du 2e. Ainsi le scénario a bien plus d'ampleur, continue la grande aventure du premier et propose son lot de rebondissements intéressants (en particulier la dernière phase qui aboutit sur ce que l'on attendait depuis la fin du 1). Le fait de diriger un personnage autre que les écervelés de Shu et cie apporte un plus non négligeable au soft et gagne ainsi en maturité (notre héros est bien moins abruti que ces derniers). On retrouve donc toute la clique de personnages habituels, Néné en tête, mais dans une aventure bien plus prenante. Malheureusement, le scénario se déroule sous forme de missions et cela coupe un peu l'intérêt général. Certaines missions étant complétement inutiles et sont présentes uniquement pour le clin d'oeil aux fans de la première heure.

Passé cela, on est en face d'un titre vraiment très joli, avec une belle 3D pour le support qui ne pêche que par quelques ralentissements de ci de là. Rien de bien méchant. Seule la rigidité de la caméra et des actions nous rappellent que nous sommes sur DS et que le soft se place dans la lignée d'un FFCC Rings of Fate pour la maniabilité. L'A-RPG a bien du mal à devenir fluide et plaisant sur ce support (KH 358 mis à part).

Musicalement, on a cette fois-ci un grand plaisir à laisser le son allumé. Quelques dialogues sont digitalisés et la plupart des musiques (issues encore de l'opus 360) collent parfaitement à la mise en scène. Du bon boulot et surtout de très bonnes mélodies.

On appréciera aussi le nombre de quêtes annexes (si on prend en compte les portes) qui allongent considérablement la durée de vie, ainsi qu'un post game qui se révèle pour une fois très intéressant (nouveaux équipements, nouvelle planète à visiter et j'en passe) ! Ce Blue Dragon propose même de jouer avec 2 de ses potes via wi-fi pour explorer quelques lieux et vaincre quelques boss rapportant de bons équipements et matérieux utiles pour la forge. Car oui, un système d'alchimie est disponible dans ce titre et permettra de créer les meilleurs équipements du titre ainsi que bien des accessoires fan-service comme tous les joueurs adorent.
En revanche, bien qu'il se termine entre 25 et 30h de jeu (hors annexes), il vous faudra compter de nombreuses heures de level-up ! Car le titre est DUR ! Oui, les boss sont souvent abusés et prendre 5 à 6 niveaux supplémentaires à chaque session ne sera pas du luxe. Après, à vous la joie des roulades non stop et du heal à répétition en espérant que vos deux coéquipiers dirigés par l'IA taperont suffisamment le boss pour le vaincre rapidement. Bref, accrochez vous (surtout durant les 10 premières heures).

Enfin voilà, au final, ce Blue Dragon est une bonne surprise, avec un gameplay prenant qui tranche totalement avec l'ancien épisode qui lui, est à oublier complétement. Les joueurs ayant aimé Blue Dragon premier du nom n'auront donc aucun mal à se plonger dans l'aventure et à en tirer un plaisir certain !
Breath of Death VII: The Beginning pc
Riskbreaker

le 17/07/2011
7
Bon, ok.

La troisième guerre mondiale a éclaté. Tous les humaines sont morts... d'ailleurs toute forme de vie est morte (sauf les arbres). Les zombies, eux, sont peinards, ils prospèrent et ont repeuplé les villes. Tout va bien dans le monde des morts-vivants quand quelques démons montrent le bout de leur queue.
Et là, ouf, un squelette héros montre le bout de son nez. Il s'appelle DEM, c'est lui que l'on contrôle, et sans le vouloir, il va sauver le monde. Wouhou, nice, let's go !

Premier point amusant et drôlement bien trouvé : DEM est aphone (normal pour un squelette dirons-nous). Du coup, les autres personnages interprètent ce qu'il dit, allant souvent à l'encontre total de ce qu'il pense. Quiproquo dans tous les sens, idée original, ça commence bien !

Et puis ça enchaîne direct, on parodie tous les éléments du RPG, mettant un point d'honneur à accentuer chaque élément, se moquant de tout et de rien. C'est jouissif, souvent très drôle, et l'habitué du genre se plaira face aux critiques second degré du soft. Par exemple, lors de notre arrivée dans les égouts, on se retrouve tout de suite face à un texte introductif : "Un copyright de tous les RPG : les égouts. Un passage aussi énervant qu'obligé, désolé.". Ca donne le ton, n'est-ce-pas ?

Pour le reste, c'est du basique.
Graphismes 8-bits, level-up super rapide, combats sommaires à la Dragon Quest + ajout d'un système d'union (très basique aussi), décors sommaires et peu renouvelés, scénario basique et vite expédié... Bref, on ne cherche pas vraiment d'intérêt de ce côté ci. Surtout que certains boss peuvent donner du fil à retordre et imposent de crawler véritablement chaque zone pour disposer d'un niveau suffisant. Bref, on farm, on tue un boss, on court à la zone suivante, et ainsi de suite.

L'aventure se boucle en 4-5h et même si quelques éléments améliorant le replay value sont disponibles (mode hard et mode score), on y reviendra que très peu.

Reste au final un titre qui vaut le coup d'être joué, ne serait-ce que pour ses dialogues excellents, ces caricatures toutes plus exquises que les autres du RPG jap, et ses personnages au caractère trempé très attachants. C'est court mais bon, et pour le prix, il ne faut vraiment pas le louper. A bon entendeurs....
Castlevania II: Simon's Quest nes
Riskbreaker

le 16/04/2017
7
Castlevania II: Simon's Quest semble être touché par la malédiction du deuxième épisode.
Cette épidémie qui s'est propagée sur la plupart des séquelles de grandes séries de l'époque, sur NES. Mario 2, Zelda 2, Final Fantasy 2, Snake's Revenge, Tetris 2, etc. Cette volonté de vouloir casser directement les codes établis dans le premier épisode pour nous proposer une toute nouvelle expérience. Louable mais souvent... déroutant.

Simon's Quest est donc de ce type là. Finie l'avancée linéaire niveau par niveau, ici c'est de l'open world ! Enfin presque...
On est donc laché dès le début dans la ville de Jova et à nous de découvrir quel NPC dit la vérité (ou non) afin de récupérer les différents indices disséminés ici et là. Indices qui nous permettront d'avancer et découvrir les ruines du Castlevania. Enfin çà, c'est la théorie. La pratique est diablement plus compliquée. A vrai dire, pratiquement impossible sans soluce, à moins de tester chaque pierre du jeu, une à une, de jeter un peu tous les objets au pif par terre pour voir si un NPC apparait,de tester chaque item un à un sur chaque pixel du jeu. Possible, certes. Dur, oui.

Après une heure à courir un peu partout en vain, c'est donc accompagné d'une soluce que je me lançais à la recherche des restes du Comte Dracula afin de le brûler une fois pour toute. Le fourbe ayant jeté une malédiction sur Simon lors de son combat précédent. Pas bête la bète. Si Simon meurt sans descendance, Dracula peut revenir sans crainte de se retrouver face à un Belmont, seule famille possédant les "pouvoirs" de le défaire.
Bref, en avant pour de l'exploration, encore de l'exploration... et un peu d'action.

Castlevania II est effectivement bien plus orienté aventure/RPG que son premier épisode. L'action est volontairement plus accessible (voire simple dans son ensemble) mais l'aventure bien plus étalée. On avance à la recherche d'items bien spécifiques, qui nous permettront de passer sans encombre à la zone suivante, pour espérer tomber sur le donjon contenant un des morceaux de Dracula.
Il ressemble grandement à Zelda 2 dans sa structure. On traverse plusieurs villages, on discute à de nombreux NPC, on prend des notes, on dort à l'église et on tape du squelette dans les cimetierres.
Mieux : on prend des niveaux à force de récupérer des coeurs. Niveaux qui augmentent nos HP. Une jolie notion RPG donc qui, accompagnée de la montée en puissance du Fouet, offre un réel sentiment de puissance (surtout avec l'obtention du fouet de feu !).

Accompagné de cartes et d'objectifs à atteindre, le titre se parcourt de manière très agréable. La difficulté est relativement simple, peu de pièges vicieux comme le premier, hormis quelques murs/sols invisibles et ces satanés méduses/corbeaux imprévisibles. On meurt de temps en temps, mais pas si souvent. D'autant plus que les Game Over, ne sont pas "graves" en soit. On recommence exactement au même endroit, nos coeurs et notre expérience (du level en cours seulement) repartant de zéro. Sachant que l'on farm l'exp à des endroits précis (où il y a des pops pratiques et incessants de mobs), à aucun moment utiliser un continu ne m'a pénalisé.

Je reste donc sur une exploration très agréable, bien plus orientée aventure/recherche qu'action. Le titre est sacrément plus joli que le premier épisode, les musiques - bien qu'en très faible nombre, plus que le premier - juste.... EXCELLENTES, et les niveaux, bien que manquant un peu de variété, offrent le challenge pile poil à ma niveau de jeu. Pas de prise de tête ou de pic de difficulté. Mon seul regret reste la quasi absence de boss (deux boss + dracula) qui n'offrent aucune résistance et meurent en quelques secondes à peine. Même Dracula n'a qu'une seule forme. Décevant.

Au final, un très bon épisode changeant radicalement le gameplay au profit d'une exploration plus soutenue. Facile dans son ensemble - quand vous savez où aller, il offre de très bons moments accompagnés de musiques mythiques.
A faire, bien évidemment, accompagné d'une soluce, sous peine de devenir dingue tant certaines mécaniques semblent tordues.
Darksiders xb360
Riskbreaker

le 14/04/2010
7

Darksiders est un bon jeu. Le plaisir de jouer est là, tout au long de l'aventure, on ne s'ennuie pas, tout va très vite et quelques scènes valent le détour. Musicalement très bon, on lui reprochera des graphismes peut être trop cartoon (à la WoW) ou encore un bestiaire relativement peu varié ainsi qu'un nombre de lieux trop restreint... Le scénario est pas mauvais même si la fin donne bien plus envie de voir la suite que de refaire ce premier épisode. Un prologue sympathique qui pourra déboucher sur une suite grandiose !
Bref, une bonne expérience, un bon ADV-RPG à la Zelda qui, effectivement, apporte un véritable vent de fraîcheur sur le genre. Mais, car il y a toujours un mais, le fait qu'il ne cesse de reprendre les rouages de multiples jeux en tout genre (Zelda, Portal, God of War, WoW et j'en passe) plombe l'identité du titre. On a l'impression d'être en face d'un véritable patchwork de multiples titres, ternissant son image. Dommage...

+ Scénario et personnages plaisants
+ War / Guerre ! (très bon personnage dans la lignée d'un Kratos de GoW)
+ Une aventure variée et bien menée
+ Ruine ! Le cheval, vraiment génial !
+ Système de combat vraiment tiré de GoW (en simplifié) mais très jouissif

- Patchwork de multiples jeux
- Simple Prologue à une grande aventure (Darksiders 2?)
- Technique moyenne avec une compression minable de la vidéo de fin (pixels apparents, etc)
- Bestiaire peu varié
- Très faible durée de vie


Deus Ex: Human Revolution pc
Riskbreaker

le 16/04/2017
7
S'il y a des éléments très discutables dans ce titre, il se révèle néanmoins très bon et procure une vingtaine d'heures de gameplay agréables. L'aspect infiltration est globalement réussi et on troque du coup volontiers notre Snake adoré pour cet Adam transhumanisé.

Le scénario sort des sentiers battus et sait nous pondre une trame loin des relations manichéennes classiques habituelles. Si les fils conducteurs se captent bien en amont, ils restent suffisamment discrets pour nous tenir en haleine. Les traîtres se cachent sous d'autres traîtres, mais la vérité est tout de même ailleurs. Personne n'est tout blanc, personne n'est tout noir (sauf quelques quêtes annexes sans importance) et ce qui compte est surtout la manière dont les différents thèmes sont traités. Le transhumanisme et la mondialisation en tête. Une bien jolie approche pour des idées pourtant déjà bien éculées.
Malheureusement, la narration est en dents de scie et si certains dialogues se révèlent bien percutants, la majorité de l'aventure se révèle assez plate. Les scènes manquent d'impact, de rythme, et on peine souvent à percevoir les différents enjeux. Perdu entre les dernières révélations, ne sachant plus quoi penser, il est souvent dur de suivre Adam dans son aventure. Il faut véritablement arriver à la fin de l'aventure et bien suivre tous les éléments disséminés dans le jeu pour espérer détenir une vérité. Certains apprécieront d'être perdus, menés en bateau du début à la fin, en essayant sans cesse de joindre les bouts, d'autres – comme moi – mettront cela sur le dos d'une narration plutôt moyenne, entre dialogues vagues et cinématiques pauvres.

Heureusement, l'univers du jeu – post-apocalytpique - est très réussi et l'ambiance qui s'en dégage est assurément un point fort du titre. Pesant, pollué, un monde où la biotechnologie et le transhumanisme respirent à chaque coin de rue. Le tout porté par une direction artistique extrêmement bien adaptée au thème, toujours à propos et très riche en détails. Il est réellement plaisant de traverser les différentes villes proposées et l'ambiance arrive à nous suivre même une fois le jeu fermé. Une franche réussite.
Techniquement, c'est en revanche plutôt moyen, avec un titre qui accuse – dès sa sortie en 2011 – le poids des années. Dommage, car l'univers si attirant promettait bien mieux. On jongle donc entre textures pauvres, animation plutôt moyenne et divers bugs (souvent dus au ragdoll) ternissant un peu l'expérience. Cela dit, dans l'ensemble, il reste tout à fait convenable et un joli effort a été effectué sur les personnages principaux, au faciès toujours reconnaissables.

Côté gameplay, j'ai vraiment été conquis. Le système d'infiltration est très réussi et les promesses annoncées (multiples embranchements, chemins, possibilités) sont tenues. On se plait à toujours fouiller autour de nous pour trouver la meilleure approche possible, évitant au maximum la confrontation frontale. Du tout bon, même le système de cover m'a semblé réussi (avec quelques bémols sur la transition première/troisième personne). Les éléments mis à notre disposition sont variés et l'excitation d'arriver dans une nouvelle grande zone à explorer est bien présente.
Il y a malheureusement un manque d'équilibre entre ce gameplay et l'évolution d'Adam. Le jeu pousse (via l'expérience gagnée) à opter pour une approche infiltration, plus qu'action. Plutôt pas mal si cela n'aidait pas de trop Adam. Mais très vite, on croule sous l'expérience et on termine l'aventure en ayant quasiment débloqué toutes les compétences possibles. Why not ? Oui, pourquoi pas, sauf que la difficulté en prend sacrément un coup et tout se révèle très facile au final. Le hacking se fait les doigts dans le nez, on voit à travers les murs (et vu que les gardes font toujours la même ronde...), le typhoon est archi cheaté contre les boss, on peut être invisible, courir sans faire de bruit, etc, etc. La folie. Les deux derniers niveaux, je les ai traversés en courant à fond partout, sans (quasiment) me faire repérer. Les limites de ce gameplay donc.
Oubliez les combats de boss, complètement nuls, inutiles et n'apportant aucune satisfaction de gameplay. Développés en externe, cela se ressent grandement (sans compter que les boss sont pour la plupart insignifiants pour le scénario).

Au final, Deus Ex HR est une vrai bonne expérience. Il brille par un très bon gameplay, un univers incroyablement convaincant et des thématiques riches et finement traitées. Dommage que de multiples éléments viennent ternir tout cela, comme une narration en dent de scie, des boss inutiles, une technique datée et un équilibrage global douteux.
Eternal Sonata xb360
Riskbreaker

le 15/07/2009
7
Aux vues des différents commentaires que j’ai pu lire sur ce jeu, j’étais assez réticent de m’y lancer à fond. Heureusement, ses graphismes magnifiques étaient là pour me pousser dans l’aventure. Résultat ? Eternal Sonata est un bon jeu. Il dispose de bien des lacunes mais reste au fond un bon titre de cette génération de consoles, et qui, en plus, arrive à se démarquer des autres productions grâce à son univers assez atypique. C’est effectivement ce point qui me marque le plus dans ce jeu : un univers coloré et vert dont on ne peut se lasser. Tout respire le bon goût et chaque nouvelle région peut quasiment être comparée à un tableau artistique. C’est vraiment magnifique de bout en bout ! Sans compter la modélisation des personnages, du grand art.
Le système de combat, quant à lui, est foncièrement bon mais malheureusement rien dans le jeu ne permet de l’exploiter vraiment. La difficulté du jeu est risible et les bonnes idées du système se perdent dans un martellement de touches pour enchainer les combos. Ceci dit, on y prend tout de même du plaisir. On reprochera cependant la répétitivité incroyable des ennemis, qui pousse même jusqu’à les éviter les ¾ du temps en fin de partie. Dommage, car ce ne sont pas les bonnes idées qui manquaient.
La bande sonore de Sakuraba est très inspirée, et passé la frustration de n’entendre aucune musique de Chopin (hormis les phases narratives sur sa vie), on se plait à les écouter sans s’en lasser. Un très bon point.
Au final, on regrettera sa monotonie, son manque de punch dans la mise en scène, une difficulté risible ainsi qu’une durée de vie assez faible (20h pour ma part). Ceci, le jeu vaut largement le détour, au moins pour apprécier cet univers magnifique et ces personnages tous plus attachants les uns que les autres.
Etrian Odyssey nds
Riskbreaker

le 22/04/2009
7
Etrian Odyssey est pour moi en quelque sorte un OVNI dans le domaine vidéoludique actuel. Osant proposer une véritable aventure old school, avec son unique ville et unique donjon, il arrive cependant à accrocher le joueur de bout en bout avec des innovations et un système de jeu excellents.
Première innovation de taille : la possibilité de dessiner soit même les cartes au fur et à mesure de notre exploration. Pourquoi un si grand atout ? Simplement que l'immersion du joueur au sein du monde d'Etrian s'en voit considérablement augmenté à un point qu'on est à deux doigts de se prendre pour un véritable explorateur. De plus, ce système est très simple et très intuitif et ne devient en rien une contrainte au fil du temps.
A ceci s'ajoutent une création de personnages, qui formeront votre équipe, bien rodée, bien qu'assez conventionnelle ; un système d'évolution, certes rigide de par le fait qu'un seul point de skill soit attribué pour chaque niveau pris, mais prenant au possible, renforcé par la dizaine de classes disponibles ; une multitude de quêtes annexes, parfois inutiles de par leur récompenses, mais permettant d'explorer chaque étage d'une nouvelle manière ; une durée de vie énorme, entre 40h et 60h pour la quête principale auxquelles on peut facilement rajouter une vingtaine d'heures pour les quêtes ; 30 étages pour le donjon, et souvent longs à explorer ; une difficulté du jeu assez haute, renforçant l'immersion du joueur en le poussant à leveler ses personnages et reflechir à leur build respectif ; et enfin, un chara design propre à NIS qui ravira les fans.
Au final, Etrian se révèle être un excellent jeu, qui demandera une grande implication du joueur dans cet univers si particulier, mais d'où émane un plaisir intense une fois les mécaniques du système assimilés.
Fable II xb360
Riskbreaker

le 20/11/2010
7
Fable 2 est une expèrience assez spéciale.

Les premières heures sont juste horribles. Comme le dit Luckra, le jeu semble se chercher et on a du mal à être convaincu par cet univers. Les faits s'enchainent sans que l'on se sente véritablement impliqué. C'est facile, c'est pas spécialement beau, la mise en scène est juste inéxistante, mais bon, on y joue un peu plus pour voir de quoi il en retourne vraiment.

Et puis bizarrement, l'alchimie commence à prendre. On se plait à gambader dans cet univers mi-féerique mi baclé, et on enchaîne les quêtes, les actions débiles mais plaisantes comme acheter tout le quartier pour toucher une coquette somme à rythme régulier, on drague les passants, on les tue, on fait le foufou... Bref, on fait n'importe quoi, mais tout semble tourner autour de nous, et c'est tant mieux.

Et tant que l'on ne s'attarde pas sur la trame principale, tout va pour le mieux. Seulement le hic est là. L'aventure peut se terminer en moins d'une dizaine d'heures en ligne droite et se révèle complétement inintéressante. Seuls quelques passages à l'ambiance bien particulière sortiront du lot.
A côté de ça, le jeu est juste correct visuellement. Beaucoup de blur (trop), un aliasing parfois trop omniprésent, des animations saccadées, quelques passages où la console rame sévère et des bugs de collision à outrance... C'est pas la joie. Mais on s'y fait.

Reste que ce monde, une fois assimilé, se révèle particulièrement riche en sous quêtes et en plaisir de gameplay. Il faut dépasser ses appréhensions pour pouvoir l'apprécier.

Un jeu fort sympathique dont je garde un souvenir agréable. En revanche le 3e épisode...
Final Fantasy Crystal Chronicles gc
Riskbreaker

le 22/04/2009
7
Loin de la véritable licence Final Fantasy comme on l'espérait lors de l'annonce du jeu, Crystal Chronicles nous plonge ici dans un tout autre concept. Fini l'aventure dirigiste où l'on ne fait qu'assister à un enchainement de scènes sans pouvoir agir, ici c'est nous qui créons notre aventure. Alors certes, certaines parties sont inévitables et seuls les plus acharnés auront l'avantage d'assister au scénario complet de cet opus. Seulement de ce titre se dégage une telle fraicheur et un tellement bon esprit qu'il est difficile de réellement le critiquer.
Graphiquement superbe, de ce qu'il sefait de mieux sur le support, musicalement magistral (et je pèse mes mots), il en découle que le gros point noir de ce soft reste dans le gameplay où l'on ne sait pas vraiment ce que l'on doit faire de façon concrete. On est plongé dans cet univers, à la recherche de la gelée, et puis après ? On enchaine les donjons, les années se suivent, se ressemblent... Bref on a l'impression (même si elle reste en arrière plan) d'être perdu.
Un bon soft dans lequel il faut littéralement se plonger pour pouvoir profiter de toutes les subtilités qu'il offre. En particulier aux chanceux pouvant s'adonner au multijoueur...
Final Fantasy XIII play3
Riskbreaker

le 30/03/2010
Edité le 30/03/2010
7
Mi-molle, mi-molle et mi-molle. Un jeu mi-molle, un jeu que je n'arrive pas à définir réellement.

D'un côté on est en face aux plus beaux graphismes dans l'univers des RPG à ce jour (ce qui pour moi, n'est pas un petit point), on a droit à un casting sympathique (sauf vanille et hope) et une évolution des personnages assez bien pensée. D'un autre côté, le scénario n'est en définitive pas si bon que ça, avec quelques phases incompréhensibles et surtout des liaisons entre chapitres souvent inexpliquées (on passe endormi au sommet d'une montagne au plein coeur d'une forêt verdoyante, mouais), une bande sonore vraiment décevante (dont je ne retiendrai absolument rien) et cette absence de NPC qui ne permet pas au joueur de souffler comme dans tout autre RPG. Une prise de risque ? Je penche plutôt vers une erreur de construction, enfin bref...

+ Des graphismes incroyables [et des CG simplement superbes, surtout la fin]
+ Des scènes de dialogues plutôt réussies avec des personnages vivants (et la mise en scène générale).
+ Le cristarium qui permet une évolution permanente (mais moins réussi que le sphérier de ffX)
+ Le système de jobs et de stratégies, plutôt sympa...

-... Mais terni par un nombre de stratégies possible trop limité (6...)
- Une multitude d'éléments nuisant au gameplay : refaire à chaque new team ses stratégies, fausse impression de dynamisme dans les combats (alors qu'on ne fait qu'appuyer 2 fois sur X toutes les 3 sec), impossible de déplacer son personnage dans la zone, l'idée du leader - mort = Game Over - complètement absurde, cette impression de couloir bien plus pesante que dans ffX, quêtes de Pulse inintéressantes (qui semblent trop rajoutées au dernier moment), cette impression constante de n'avoir vécu qu'une courte période de 10sec dans la vie des héros - en gros, l'impression de n'avoir rien fait.

Bref, ce qui rabaisse la note du jeu n'est que la succession d'innombrables petites erreurs de la part des dev qui nuisent au gameplay général. En résulte une expérience de jeu agréable mais qui sera loin de rester gravée dans ma mémoire. Pas ennuyeux à jouer, mais pas transcendant. Tout comme les Zelda, les FF semblent commencer à perdre leur magie, cet élément qui faisait d'eux des jeux exceptionnels... Au prochain !
Final Fantasy XIII-2 play3
Riskbreaker

le 20/01/2013
7

On avait un FFXIII borderline. Se voulant innovant mais ratant dans la plupart de ce qu'il entreprenait. Le tout cumulant cliché sur cliché avec une fin sombrant affreusement dans le pathos le plus abject.
C'était Final Fantasy XIII et ça ne donnait pas envie de faire la suite.

Bref, après plus d'un an de "j-y-joue-j-y-joue-pas-?", je me lance, je me force.

Et bon dieu, les 5 premières heures, c'est la purge. On y retrouve tout ce que j'avais haïs : morales japoniaises en veux-tu en voilà, personnages caricaturaux et histoire abracadabrantesque pas intéressante pour un sous.
Ajoutez à cela que visuellement, il est très loin d'être un modèle. Sauf dans le genre J-RPG évidemment qui stagne comme pas possible. Pour le reste, on se retrouve avec un aliasing assez présent, un framerate complètement à la ramasse (on doit frôler les 10 fps lors de nombreux passages - mention spéciale à la Steppe d'Archylte, on doit rester capé à 20fps grand max). Heureusement, le jeu s'embélit vers la fin et arrive à nous fournir des panoramas vraiment sympathique (surtout la dernière scène).

Et le jeu est à l'image des graphismes. Un premier contact dur, mauvais et agaçant, qui ne va faire que s'améliorer pour devenir presque sympathique sur la fin.
Le scénario devient bien mieux durant les dernières heures et arrive à nous fournir une chouette fin. Une fin que les FF avaient du mal à nous fournir depuis le 10. Epique, fun et beau, avec son petit lot d'émotions, c'est franchement sympa.

Et puis vient le drame : une "post-ending" malheureuse cumulant tous les défauts relevés dans le XIII. A savoir un fond sonore type soupe-diva-américaine à la "My Hands", un twist mauvais appelant un épisode 3 et une morale malvenue.
M'enfin bref, là où nombre de joueurs se sont insurgés contre ce "à suivre", je trouve cela au contraire fort sympathique, surtout quand on voit que la fin du 13-2 se suffit à elle-même.

Et puis il y a tout ce contenu post-game assez conséquent, bien foutu, qui attirera le fanboy. Mais pas moi.

Au final, je retiendrai de ce XIII-2 un bon épisode, mieux que son ainé. Un beau bordel, un foutoir sans nom, un intérêt en dents de scie, mais une aventure au final sympathique.


Final Fantasy: Anniversary Edition psp
Riskbreaker

le 19/10/2017
7
Une version PSP de bonne facture. La qualité sonore fait plaisir aux oreilles et la présence de toutes les cinématiques de la versions PS1 et du contenu de la GBA est franchement un plus. Une version « definitive » de Final Fantasy en somme.
Pour le titre en lui même, aucune surprise si on l'a déjà fait sur un autre support. Un RPG basique mais efficace qui reste étonnant dans ses dernières heures. Un peu d'audace sur le scénario et une mise en scène (décors + boss) qui – quand même – envoyait du lourd pour son année de sortie.
Cette version est bien plus facile que l'original sur NES et se parcourt sans avoir à faire trop de level-up, ce qui est une bonne chose tant le nombre de combats reste important.
Une bonne dizaine d'heures de jeu pour un titre qui, je trouve, vieillit plutôt bien.
Half-Minute Hero: Super Mega Neo Climax xb360
Riskbreaker

le 24/07/2011
7
Doté d'un système de jeu pour le moins novateur, Half Minute Hero intrigue et surprend. C'est le moins que l'on puisse dire.

Le concept est donc, dans le coeur du jeu, de sauver le monde en moins de 30 secondes. Et ce, une trentaine de fois avec le personnage principal.
L'entourloupe naît dans l'apparition du personnage de la déesse du temps. Avec elle à nos côtés, il suffit d'aller trouver la statue du coin à son effigie et de lui donner quelques sous et hop, vous remettez votre compteur à 30 sec.

Et pour faire passer la pilule, les développeurs se sont dit : "pourquoi ne pas faire vivre au joueur une aventure complète avec sauvetage du monde, en moins de 30 sec ?". Pourquoi pas, du coup, on sauve le monde à chaque chapitre, on se retape une intro et les crédits, etc, etc. Si cela paraît original dans un premier temps, on se pose vraiment la question de l'intérêt de la chose. Car même si les crédits sont présents, pour bien montrer que l'on vient de terminer un "jeu", le suivant reprend l'histoire et la continue. Du coup, je cerne pas l'intérêt de faire cela, sinon de casser le rythme. N'aurait-il pas été plus simple de laisser l'ensemble s'enchaîner plutôt que de proposer ce rendu pour le moins... "artificiel" ?

Bref, ceci mis à part, il faut avouer le gameplay de ce jeu est très bon.
Tout va très vite, on ne s'ennuie jamais et notre esprit de déduction et de raisonnement étant toujours en ébullition, on enchaîne les différentes "aventures" sans s'en rendre compte. Et pourtant, le schéma d'action est strictement similaire à chaque campagne. On fait toujours la même chose, commençant au niveau 1, récupérant de nouveaux équipements, en cherchant si un coéquipier veut bien se joindre à nous et en montant nos niveaux jusqu'au stade "Gros Bill" histoire d'être sûr de poutrer le boss.

Graphiquement, deux modes visuels sont à notre disposition : l'original issu directement de la version PSP (aucune différence) rendant un bel hommage aux jeux de l'ère 8 bits et un second, le "Neo Cartoon" sensé redonner un peu de fraîcheur à tout cela. Sauf que ce dernier mode est pour le moins... Horrible. Le renouveau du design général est d'assez mauvais goût et on a très vite tendance à vouloir retrouver nos chers pixels, même en 1080p.

Musicalement, c'est franchement sympathique. Les compositions sont de qualité et collent parfaitement à l'action. En revanche, il est désolant de voir que durant TOUT le jeu, on se les retape en boucle. En gros, même musique d'intro, même musique de village, même musique de boss, même musique de crédits, etc, etc. Dur de nier qu'une certaine lassitude tend à s'installer sur la longueur... Si ?

Après, question durée de vie, on est très loin d'être conquis.
6 modes de jeu, dont un seul réellement conséquent : Hero 30, correspondant à 30 "jeux" au sein d'une même histoire. Puis 5 autres modes ne proposant qu'un seul "chapitre" (faut suivre) souvent très court. Bref, j'ai fini l'ensemble en à peine 4h. C'est trop trop trop court. On aurait aimé en voir bien plus. Ah, attention au mode Hero 3, où vous n'aurez que 3 secondes pour sauver le monde. C'est réellement la mission HARDCORE du jeu. Le meilleur moment d'ailleurs...
Cela dit, le replay value est là, et beaucoup de fin différentes sont à débloquer, sans compter tous les équipements à récupérer dans chaque chapitre, tous les npc à recruter, etc, etc. On y reviendra quelques heures sans problème.

Alors au final, ouep, Half Minute Hero est une expérience sympathique. Loin d'être révolutionnaire, elle a le mérite de nous fournir un système de jeu très original, surtout ultra dynamique, permettant de se replonger dans tous les clichés des rpg de l'époque 8 bits et ce, en vitesse ultra rapide. A tester, quel que soit le support, cette version xbox n'apportant strictement rien de neuf (si ce n'est un mode multi moins contraignant que sur psp).
Horizon: Zero Dawn Complete Edition pc
Riskbreaker

le 10/10/2022
7
Un Open World relativement bien construit, intriguant et diablement beau. L'univers SciFi post apo est très attirant au premier abord et les zones d'ombre du départ donnent sacrément envie d'explorer ce monde. Dommage que le traitement et la trame principale tombent dans les dernières heures sur du poncif habituel trop attendu, mais on ne boudera pas notre plaisir pour autant.
Le système de combat est sûrement le point qui m'a le plus accroché dans ce jeu tant les options laissées au joueur sont grandes et bien pensées. On chasse vraiment, on s'amuse à mettre des pièges, à préparer le terrain (même pour les boss) et c'est souvent épique et grandiose.
En dehors de ça, on n'échappe pas aux collectibles classiques, un peu chiant sur la fin et aux annexes fort moins bien écrites.
C'est beau, c'est plaisant, on a envie d'en avoir / savoir plus, mais on lui reprochera une écriture peut-être trop simpliste sur la fin et des enjeux trop attendus. J'espère que sa suite saura corriger cela.
Infinite Undiscovery xb360
Riskbreaker

le 10/08/2009
7
Je ne m’attendais pas à quelque chose de grandiose aux vues des différents commentaires sur le jeu, et pourtant, j’en ressors relativement conquis. Entendez par là que le soft se dote d’arguments positifs qui permettent de le finir sans aucune peine, sans jamais se forcer à aller jusqu’au bout.

+ Capell / Sigmund (évolution du personnage)
+ Le scénario
+ Les musiques ! (du grand Sakuraba ici !)
+ Touma & Komachi !
+ Le système de combat (nerveux et visuellement réussi)
+ Les trois équipes simultanées ! (combattre à 12 en même temps, c’est énorme !)
+ Exploration très vaste ! Un grand plaisir de gambader dans ces plaines gigantesques !

- Graphiqmes : décors limite niveau ps2 la plupart du temps, bien que les personnages sont plutôt bien réussis.
- LA FIN ! (nulle au possible)
- La durée de vie (19h pour être niveau 54 et finir le jeu, c’est faible)
- La répétitivité des actions (on casse les chaînes tout le jeu)
- Maniabilité vraiment peu intuitive…

Voilà, un jeu plaisant mais avec beaucoup de lacunes qui ternissent que trop son image. A faire pour le développement du scénario plutôt bien réussi et pour son système de combat agréable. J’en sors donc relativement séduit
Kingdom Hearts: 358/2 Days nds
Riskbreaker

le 21/11/2009
Edité le 21/11/2009
7
Kingdom Hearts 358|2 est un jeu adressé uniquement aux initiés de la saga. Inutile pour un novice de se lancer dedans tellement les liens avec les personnages des deux premiers volets sont étroits. Cela dit, pour un joueur assidu de Kingdom Hearts, 358|2 répond à bon nombre de questions laissées en suspens.

Le problème, car il y en a un gros, c'est que le déroulement global du jeu est loin d'être homogène. Et comme le dit Luckra 2 posts plus tôt que le mien, tout est concentré dans les dernières heures de jeu. On passe environ 18 heures du jeu à enchainer des missions sans but réel que "d'aider l'organisation". Passés ces 18 heures, le jeu prend une toute autre tournure et le scénario décolle enfin pour se terminer en apothéose avec un combat final de grande envergure (sur DS, c'est assez incroyable). Dommage donc que les sensations de fin de jeu ne soient pas mieux réparties. A cause de cela, il a fallu que je me force à démarrer le jeu bien des fois afin d'avancer un peu plus...

Cela dit, le jeu est en lui-même très bien conçu. Le replay value est au rendez-vous pour quiconque trouvera son compte dans ce gameplay typé KH1 (mais après le 2, c'est dur de revenir en arrière). Des missions secondaires en veux-tu en voilà, des épreuves en temps limitées et même un mode missions en multijoueurs pouvant apporter bien des choses en mode solo. Bref, il y a de quoi faire.

Question technique, le jeu est une véritable prouesse et nous scotche en permanence. Attention cependant au début du jeu que je trouve en deçà des heures qui suivent. Même à ce niveau le jeu explose à la fin, nous proposant des scènes en synthèse dans tous les sens, des décors en 3D assez énormes et toujours une animation au top. Du jamais vu sur DS. On reprochera simplement le fait que les dev n'aient pas pu y insérer plus de phases doublées. Mais le jeu tant déjà énorme (256Mo), on ne fera pas la fine bouche. Musicalement, il s'en sort très bien aussi, bien que l'on retrouve exactement les même musiques que dans les précédents volets.

Au final, après 25 heures de jeu, on ressort tout de même heureux de l'avoir fait, tant cet épisode apporte de réponses sur Roxas et Axel. Malheureusement, il donne tellement envie de relancer KH2 que cela pourrait être un défaut ! Mais bon, les 15 premières heures assez mornes et le gameplay rigide (bien qu'explosif sur la fin) contrebalancent le tout et hisse KH au rang de bon jeu sans plus, assez loin de la qualité des deux épisodes PS2 et même de Chain of Mémories.
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