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65 commentaires
Shenmue dc
yedo

le 03/08/2008
Edité le 03/08/2008
10
Etoile de l'Aurore le dit si bien, découvrir Shenmue c'est (re)découvrir le jeu vidéo, comme pour la première fois, en étant subjugué par les possibilités, l'univers, la puissance de la narration. Même à l'heure actuelle, Shenmue reste une expérience unique. Ce n'est pas tant la liberté (assez futile, genre achetez un caramel, ça va cinq secondes, à part si on veut gagner des jeux saturn) qui enthousiasme que l'ambiance, la poésie, le rythme étudié, l'univers cohérent imprégné d'une véritable philosophie, qui rendent Shenmue incroyable. L'aire de jeu est en effet petite, mais chaque élément, chaque personnage peut servir à faire avancer la quête de Ryo. De ce fait, on s'attache vite à Sakuragaoka, Yamanose, à Dobuita ou au port, comme à un cocon terriblement immersif. D'autant plus immersif que Shenmue c'est aussi l'imprévu, une rencontre impromptue, une QTE qui se déclenche au hasard, les méchants du coin qui veulent nous rosser au détour d'une rue. Dans ces moments d'action intense, Shenmue vire au film HK avec une mise en scène et une classe géniales. Une immense aventure, unique, inoubliable... Rien que le fait de voir des images de Shenmue peut émouvoir, tant ce jeu signifie de grandes choses, de grands moments inégalés. Mon meilleur jeu de tous les temps (c'est dit).
Final Fantasy IX play
yedo

le 11/08/2008
9
Final Fantasy IX a été mon premier RPG, donc il garde une place à part dans mon coeur. Mais au-delà de cette appréciation affective, FFIX m'a surtout conquis par son univers féérique, avec ses personnages tous plus attachants les uns que les autres (surtout Grenat, Bibi, Steiner, Tarask et Djidane), pas tellement torturés, plutôt naïfs, mais tout à fait humain. On vit ainsi une grande épopée, pleine de sens, pleine de sensibilité et de poésie, tantôt drôle, tantôt émouvante et triste. Une ambiance magique et atypique, renforcée par des musiques sublimes (rien que la piste de l'écran titre !). Esthétiquement le jeu est également magnifique et d'une grande cohérence, sans aucune faute de goût. FFIX est d'une homogénéité exemplaire, un jeu parfaitement équilibré qui nous transporte loin, très loin. Le système de combat est peut-être simple mais il sait rester efficace et, de toutes façons, ce n'est pas à mes yeux un critère essentiel, tant que le jeu nous fait vivre une aventure géniale et inoubliable. De ce point de vue FFIX remplit parfaitement son contrat... On peut même prolonger le plaisir avec la quête excellente des chocobos, celle du boss ultime dans le jardin dans le ciel ou bien encore le jeu de carte vraiment addictif. En bref, un de mes RPG préférés qui laisse toujours, après tant d'années, un goût de mélancolie quand on réécoute les musiques ou quand on pense à la fin qui est une des plus émouvantes que je connaisse.
Mario & Luigi: Superstar Saga gba
yedo

le 19/07/2009
9
Ce Mario & Luigi est, à ce jour, l'épisode de la série (si on considère la grande famille des Mario comme un seul ensemble) le plus drôle que j'ai fait. J'avais déjà adoré le détournement façon RPG des codes de la série par Super Mario RPG, mais ce Mario & Luigi va beaucoup plus loin dans les références, les clins d'oeil et l'humour. On incarne en plus les deux frères en même temps pour la première fois, et Luigi n'arrête pas de se faire vanner, personne ne le reconnaît ("le gars en vert"). Le scénario est vraiment excellent, il est intéressant, plein de rebondissement et se sert, avec un sens consommé du second degré, des éléments et des personnages de la série (le rôle de Bowser est pas mal). Et ce n'est rien comparé au gameplay prodigieux, qui permet de manier les deux frères de façon complémentaire (on voit enfin l'intérêt de l'association des deux frères), avec un tas de possibilités amusantes tenant sur seulement deux boutons. Les idées sont vraiment nombreuses et se révèlent au fur et à mesure de la progression. Du coup, les phases d'exploration et les donjons sont largement plus innovants et intéressants que ce que l'on peut voir dans la majorité des RPG. Les combats sont tout aussi inventifs, et toujours plaisants puisqu'on est toujours sollicité, soit pour attaquer et appuyer au bon moment pour faire plus de dégâts, soit pour éviter l'attaque ennemie en sautant (forcément dans un Mario) ou en utilisant le marteau (l'étude des patterns adverses est franchement géniale, l'observation et le timing sont constamment sollicités vu que les ennemis se renouvellent pas mal et attaquent différemment). Sans parler des mini jeux qui viennent s'insérer dans la progression, et qui sont vraiment amusants, et reposent souvent sur la maitrise des deux personnages en même temps. Bref, on n'a jamais le temps de s'ennuyer, le jeu est toujours passionnant, intéressant, amusant (les mimiques des personnages, surtout celles de Mario et Luigi avec leur accent italien, sont délirantes). Un must sur GBA.
Shenmue II dc
yedo

le 04/08/2008
9
Shenmue II fait encore plus fort que le premier épisode : aire de jeu immense, trame plus dense, avec une multitude de nouveaux personnages clé, action beaucoup plus intense... On sent quand même que Sega a été contraint d'appuyer un peu sur la pédale en haussant le rythme de l'histoire, afin d'éviter d'avoir à sortir dix huit épisodes pour boucler le scénario (si un jour cela doit arriver). Le résultat est donc plus boulimique, moins posé que le premier Shenmue, le rythme y est plus soutenu, notamment grâce à la possibilité de faire avancer le temps, ce qui permet de zapper les moments d'attentes. Shenmue II se révèle ainsi moins singulier, il s'autorise quelques concessions pour améliorer le confort du joueur, au détriment de l'ambiance bucolique, voire austère qui entourait la vie de Dobuita. C'est pour cela que je préfère le premier Shenmue qui reste la grande oeuvre de ce début de saga, follement ambitieux mais malheureusement voué à l'échec dans sa forme originale. Enfin, soyons clair, ceci n'est qu'une impression subjective, car au final Shenmue I et II ne forment qu'une seule et même saga. Une saga qui, avec ce second épisode, prend surtout de l'envergure, des allures d'épopée démesurée, quasi cinématographique, avec ses décors grandioses, ses passages cultes (les QTE sont encore plus grisantes) et ses personnages charismatiques (ah, Ren !).
Skies of Arcadia dc
yedo

le 04/08/2008
9
Skies Of Arcadia c'est l'aventure avec un grand A, jamais RPG n'aura été si immersif et attachant, recréant un sentiment pur d'exploration. On se prend d'affection pour les divers personnages que l'on croise dans les îles, traversant le ciel à bord de son bâteau, voguant vers l'inconnu, le tout soutenu par des musiques géniales (une des meilleures bande son que je connaisse). Certes l'ambiance est un peu naïve mais c'est aussi cela le charme du jeu, on a vraiment envie de sauver cet univers merveilleux. Rien que pour cela Skies Of Arcadia vaut la peine d'être joué : on passe des moments inoubliables, à Ixataka, à la ville perdue avant le récif noir, à Yafutoma, aux côtés des personnages qui transcendent leurs stéréotypes, à l'image de Gilder (rah Gilder !) ou du charismatique Drachma. Les combats à terre sont très classiques (les combats navals sont, eux, excellents), mais ça ne m'a pas gêné, tant l'histoire est prenante et épique, digne des romans de Jules Verne. Un chef-d'oeuvre.
The Legend of Zelda: Majora's Mask n64
yedo

le 22/02/2008
9
Du grand Zelda, très original, dans la lignée d'un Link's Awakening pour la quête et l'univers totalement novateurs. Le principe de la boucle temporel n'est pas neuf mais donne un coup de frais à la série, en étant très bien exploité. Ce système rappelle un peu l'excellent film Un Jour Sans Fin, tout les trois jours on repart de zéro, avec des personnages qui nous semblent proches mais qui ne nous reconnaissent plus d'un jour à l'autre. La richesse des quêtes est ainsi impressionante, l'univers est dense et cohérent (malgré une carte un peu schématique), les donjons sont même mis au second plan pour pouvoir plonger vraiment le joueur dans le monde de Termina, connecter tout les éléments qui le composent afin de proposer une progression intelligente et unique dans la série. Chaque action a vraiment son utilité dans l'aventure globale, ainsi apprendre à connaître tous les personnages, retenir leurs habitudes, leurs moindres faits et gestes, pour les aider au moment opportunt, est très gratifiant. Majora's Mask bouleverse le rapport que l'on a au monde que l'on parcourt, jusque dans les dernières secondes où la Lune menace de s'écraser et la musique devient oppressante. C'est ce qui rend ce Zelda unique et passionant !
The Legend of Zelda: Ocarina of Time n64
yedo

le 21/02/2008
9
Que dire d'autre si ce n'est que Ocarina Of Time est culte. Pourtant, à la base je ne suis pas un partisan de ce jeu, mais quand j'ai pris le temps de m'y plonger, de parcourir Hyrule pour vivre pleinement l'aventure, pour franchir les donjons, plutôt que pour aller pêcher (mon faible), je me suis rendu compte que OOT était et reste un foutu jeu, bien en avance sur son temps. On ne le répètera jamais assez, mais Zelda c'est le summum en matière de jouabilité, une référence sans cesse inégalée. OOT établit une nouvelle donne en 3D et c'est toujours aussi instinctif, super fluide et agréable (vive l'arc). Il suffit de prendre un jeu N64 de la même époque (au hasard Holy Magic Century) pour se rendre compte que ce Zelda était génial, intouchable. Riche, magnifique, bouleversant, passionant, une infinité de lieux et de personnages attachants, des musiques fabuleuses, des quêtes, des mystères (le marathonien !), la sensation de liberté avec Epona ! Pas mon Zelda préféré, mais un jeu immense, qui m'a convaincu par la seule force de ses qualités. Depuis je suis fan de la série, OOT m'a converti.
The Legend of Zelda: Twilight Princess gc
yedo

le 10/08/2008
9
Avec Twilight Princess on atteint un nouveau summum de la série Zelda. Certes, cet épisode ne remplit pas toutes ses attentes, il ne renouvelle pas vraiment la série, mais il en synthétise toutes les qualités : le fun, la jouabilité, les donjons géniaux, un univers chatoyant. C'est simple, jamais un Zelda n'a été aussi jouissif à jouer, cela grâce à une jouabilité parfaite et un level design exceptionnel. On est d'accord que TP ne révolutionne pas la série, mais j'ai du mal à croire que personne n'a pu être surpris, ne serait-ce qu'une fois, par cet épisode, que ce soit avec l'apport de nouveaux objets grandioses comme le boulet avec lequel on casse tout, ou le double grappin qui permet de se prendre pour spiderman. Ou bien encore quand on débarque dans la maison des Yéti, un des passages les plus cultes de la saga. Sans parler des boss assez monumentaux. On pourra toujours prétexter que le jeu est trop facile, mais c'est à peu près le cas depuis A Link To The Past, d'ailleurs j'ai ressenti un peu le même fun en jouant à ALTTP et TP. On pourra également reprocher une certaine ressemblance avec OOT mais pour moi cela n'a aucune importance et, à la limite, n'a même pas sa place dans l'appréciation du jeu. TP est un Zelda classique, et reprend ainsi les grands lieux et thèmes de la série, comme les Zora, les Gorons, le lac Hylia, ou les temples de l'eau et du feu... Mais TP transcende ses origines par une esthétique sublime, une ambiance excellente, aboutie sur tous les points, qui place cet épisode comme une des plus travaillé à ce niveau. L'atmosphère de TP ne ressemble à aucun autre épisode de la série (c'est d'ailleurs le cas pour chacun des épisodes). On pourra juste regretter que l'histoire ne tienne pas toutes ses promesses et le rythme entraînant du début, dans une seconde partie qui se contente d'enchaîner les donjons (l'excellence des donjons nous fait, cependant, oublier ce regret). Donc, non TP n'est pas la révolution que certains espéraient et je comprends qu'on puisse être frustré. Non TP n'est pas un jeu vraiment épique, le trip à dos d'Epona à casser du méchant l'épée, le tout dans une plaine d'Hyrule assez déserte, est anecdotique. TP est juste une aventure exceptionnelle à jouer, du gameplay pur et dur qui réjouit du début à la fin et constitue ainsi un des épisodes les plus plaisants à jouer et donc un des meilleurs Zelda...
Baldur's Gate: Dark Alliance gba
yedo

le 05/01/2010
8
Baldur's Gate Dark Alliance est un hack'n'slah bien bourrin et jouissif. La jouabilité est vraiment basique : on tape, on se protège, on tape, on se soigne... Si on fait un peu gaffe (se protèger avec un bouclier annihile totalement les attaques ennemies) le jeu est très facile et on taille dans le lard avec un sourire au lèvre. Ce qui est cool et rompt la répétitivité de l'action, c'est la gestion de l'inventaire. On peut équiper pas mal d'objet à notre personnage pour le rendre plus performant et costaud. On dispose par ailleurs de plusieurs types d'armes (épées, arcs, marteaux, masses...) et de quelques magies. Il faut bien faire attention au poids des objets que l'on ramasse car on ne peut en transporter qu'en quantité limitée. Par exemple, une armure pèse super lourd et va encombrer l'inventaire. D'un autre côté cette armure peut se revendre super cher, donc il peut être intéressant de la garder jusqu'à notre passage chez l'armurier du coin. Bref, on tue, on gagne de l'expérience, on ramasse des objets, on les revend pour acheter du nouveau matos plus performant. La formule est très classique mais Baldur's Gate la récite à merveille. En plus l'ambiance et les graphismes sentent bon l'heroic-fantasy comme je l'aime. Le jeu est peut-être un petit peu court (je l'ai fini en 8h) et le scénario quasi inexistant (cela étant dit le jeu semble faire des références à l'univers de la série que je ne connais pas du tout) mais au moins on n'a pas le temps de se lasser. Et puis les acharnés peuvent toujours refaire une partie avec une autre classe de personnage (j'ai pris un guerrier, car je suis un bourrin dans l'âme, mais on peut aussi se faire une partie avec un mage). Vraiment un bon petit jeu.
Baten Kaitos: Les Ailes éternelles et l'Océan perdu gc
yedo

le 24/10/2008
8
Baten Kaitos est un RPG qui ose, et rien que pour cela il faut le saluer. Il ose sur le plan esthétique, avec des environnements sublimes et un design singulier. On ne se lasse pas de découvrir les différentes contrées au fur et à mesure de l'histoire, d'autant que l'univers possède un solide background et est bien exploité. On retrouve un peu l'esprit Skies Of Arcadia, avec les îles flottantes, même si la liberté d'exploration des cieux est ici absente (on se contente d'aller d'île en île). En plus les quêtes annexes sont nombreuses et plus intéressantes que la moyenne, car elles ont un lien profond avec l'univers du jeu et même avec les personnages (tous intéressants avec des histoires bien développées, quoique stéréotypées), que ce soit l'arbre généalogique, la carte de constellation, ou la collection de magnus qui demande un temps considérable et une logique démentielle pour trouver tous les magnus à base de combinaisons. Baten Kaitos garantit le dépaysement, aspect vital dans un RPG. L'autre particularité du jeu c'est son système de combat à base de cartes, original et très bien pensé. Son véritable potentiel ne se révèle vraiment que vers la fin du jeu, quand les possibilités de combinaisons sont nombreuses. Chaque tour nous réserve des suprises avec des tirages de cartes plus ou moins bons : l'intérêt des combats est toujours préservé et on fignole son deck avec minutie, en vue d'enchaînements dévastateurs et jouissifs (rah, les méga suites !). Dommage que le jeu soit si long, avec une fin qui s'éternise, à coup de je t'attrape moi non plus avec le grand méchant du jeu, et de rallonges fastidieuses pour étirer le scénario. Baten Kaitos cherche parfois à en faire trop, à compliquer inutilement les choses, à s'empêtrer dans des explications superflues, alors que le jeu est par ailleurs excellent, grâce à son univers, son système de combat, ses donjons originaux et quelques idées de narration étonnantes (surtout une en particulier, le coup de l'ange gardien). Un très bon jeu, mais pas un chef-d'oeuvre pour quelques fautes de goûts.
Castlevania: Circle of the Moon gba
yedo

le 28/02/2009
8
Un Castlevania a la progression redoutable. Le château est un plaisir à explorer, avec l'acquisition d'items qui élargissent les capacités du personnage en lui permettant d'avoir progressivement accès à de nouvelles zones. Le challenge est relevé, mais le fait de pouvoir gagner des niveaux en tuant les ennemis est un bon moyen pour compenser la difficulté. Bref, on explore librement, on trucide, on gagne de l'expérience, on cherche et on récupère des upgrades, on en chie contre les boss, mais on a toujours envie d'aller plus loin pour découvrir un peu plus le château. Circle Of The Moon est donc un très bon jeu d'aventure, alliant gameplay aux oignons, level design inspiré, et difficulté savamment dosée. Une excellente expérience.
Castlevania: Symphony of the Night play
yedo

le 06/07/2010
8
J'ai découvert Symphony Of The Night après les épisodes portables mais j'ai quand même trouvé ce Castlevania diablement prenant et vraiment supérieur à ses petits frères. Tout est réussi, l'architecture du château que l'on prend vraiment plaisir à explorer, la progression parfaitement dosée, le jeu ni trop facile ni trop dur, l'atmosphère géniale avec des détails qui font la différence (le confessionnal) et surtout une jouabilité irréprochable qui rend Alucard jouissif à contrôler. Les capacités que l'on acquiert au fur et à mesure du jeu sont dantesques et rendent le personnage surpuissant (je suis fan de la transformation en brume, pratique à plus d'un titre). Symphony Of The Night est la matrice des épisodes portables mais aucun ne lui arrive à la cheville car il condense en fait les qualités que ses successeurs se partageront sans arriver à les réunir (Circle Of The Moon a la qualité du level design du château mais pas la jouabilité ; Harmony Of Dissonance a la nervosité du gameplay mais un château un peu trop barré ; les Sorrow sont les épisodes les plus équilibrés mais en fait je n'ai pas trop accroché à ces épisodes sans savoir pourquoi ; Portrait Of Ruin est à part même si j'aime bien cet opus ; enfin je n'ai pas encore joué à Order Of Ecclesia). Bref, Symphony Of The Night, c'est du bon, mangez en.
Dragon Quest nes
yedo

le 10/08/2008
8
Le jeu en lui-même est génial et hallucinant quand on sait que c'est le pionnier du genre sur console. Seulement la version Nes d'origine est horriblement moche, injouable et dure. Enfin, on est old school ou on ne l'est pas. Personnellement j'ai préféré ne pas trop insister sur la version Nes (que ce soit japonaise ou américaine, l'une ne rattrape pas l'autre) et me rabattre sur le remake GBC, plus confortable et vraiment bon, qui laisse apparaître les qualités intrinsèques du jeu (d'où la note).
Dragon Quest I & II gbc
yedo

le 10/08/2008
8
Ces remakes de Dragon Quest I & II sont franchements bons. Ils permettent de se faire deux légendes du RPG avec une meilleure esthétique et un confort plus grand, grâce à une jouabilité beaucoup plus agréable et une difficulté revue à la baisse (elle reste quand même balèze). Le premier DraQue est une merveille, pensée dans ses moindres détails, vraiment austère, mais fascinante à découvrir, par la liberté laissée au joueur, tout en laissant les indications nécessaires à avancer, disséminées partout dans le monde. Il faut juste savoir les découvrir, l'exploration prend alors tout son sens. Avec de la patience, le jeu est tout à fait faisable et c'est là où ça devient gratifiant, car on sera véritablement arrivé par nous-mêmes, tel le chevalier solitaire que l'on est, à achever la quête. Pour l'époque le premier DraQue est un jeu bluffant (enfin l'original sur Nes est quand même plus dur à avaler).

Dragon Quest II quant à lui, et Allesthar le dit bien dans son test, est un DraQue I puissance 10, plus grand, plus fort, plus dur. Cette fois-ci la carte est tellement grande, avec la possibilité de voyager en bateau, que l'on se perd très souvent. On ne sait pas trop où aller, il est beaucoup plus difficile de trouver les bonnes informations, contrairement au premier Dragon Quest qui a une carte plus petite. Sur ce point DraQue II me semble moins bien équilibré, en cherchant à en faire trop, et devient ultra dur et limite infaisable (j'avais eu le courage de finir le premier Dragon Quest, en prenant plaisir, mais j'ai laissé tomber le second épisode). DraQue II est donc encore plus incroyable, mais je préfère le premier épisode...

En tout cas, avec deux jeux en un, cette cartouche GBC est très intéressante, c'est franchement du tout bon de pouvoir (re)découvrir ces deux jeux dans des versions si confortables. Même les remake sur Snes ne sont pas aussi agréables (ils conservent le menu d'action inintuitif au possible), malgré des graphismes et des musiques à la qualité inégalée...
Final Fantasy VI snes
yedo

le 11/08/2008
8
Malgré tout ce que j'ai pu lire sur Final Fantasy VI avant d'y jouer, il a quand même réussi à me surprendre. Je pense que tout est dit, c'est la preuve que FFVI est un grand jeu, d'une originalité étonnante et non encore égalée aujourd'hui. Rien que la scène d'intro est culte, magnifique en tous points et présage d'une aventure grandiose. Le jeu tient ses promesses, c'est surtout le fait de proposer autant de personnages qui impressionne, sans qu'aucun héros ne se dégage de la troupe. Malgré cela, le jeu arrive à faire vivre tout ce beau monde, chaque protagoniste est développé, grâce à un scénario astucieux qui oblige à jongler entre les personnages, en les séparant en plusieurs groupes au gré des péripéties, pour apprendre à mieux les connaître. Jamais un RPG n'aura cherché à être aussi ambitieux à ce niveau-là. Mais FFVI transcende tout dans sa seconde partie, un coup de génie, très (trop ?) osé, qui désoriente totalement le joueur ne s'étant pas préparé à un tel bouleversement (mais comment s'y préparer à l'avance ?). On est alors perdu, totalement, comme dans un bon vieux Dragon Quest des familles, sauf que le background reste. C'est alors l'occasion de découvrir encore mieux les personnages, à travers des quêtes nombreuses et variées qui en dévoilent toujours un peu plus. Car il ne faut pas se leurrer, le point fort de FFVI ce sont ses personnages, pas tellement Kefka, le grand méchant saoulant, qui a tendance à virer au ridicule (mais c'est aussi pour cela qu'on a envie de le calmer). Le seul problème c'est que ces quêtes, oh combien indispensables pour saisir la véritable richesse de FFVI, sont limite introuvables et ont tôt fait de décourager le joueur qui ne sait pas où aller, ni que faire, dans un monde reconfiguré et assez vaste... C'est quand même dommage de se sentir obligé d'utiliser une soluce pour profiter pleinement d'un jeu de la trempe de FFVI. Ou quand le jeu me semble débordé par son immense (et honorable) ambition.
Grandia II dc
yedo

le 10/08/2008
8
Grandia II est un must play rien que pour son système de combat génialissime, un des seuls dont il est presque impossible de se lasser tant le dynamisme et la tactique sont de mise. En plus, le principe d'apprentissage des techniques est tout aussi bon avec les points que l'on gagne en combat et que l'on répartit à sa guise. Pour le reste, Grandia II est un jeu très linéaire, qui pourra rebuter par son cheminement crypté, où l'exploration et les quêtes secondaires sont bannies. Malgré tout le scénario est intéressant, évoquant intelligemment la religion (dommage que le jeu soit en anglais; à moins de maîtriser cette langue on loupe pas mal de subtilités), et vu qu'on ne peut pas s'écarter de la trame principale, les heures de jeu (compter 35h à peu près) sont denses et bien remplies, même si la fin s'éternise un peu trop à mon goût. Pour peu que l'on accepte les partis pris du jeu, Grandia II est un grand RPG, pensé dans ses moindres détails.
Ōkami play2
yedo

le 05/07/2010
8
Okami est un excellent jeu mais ce n'est pas un chef-d'œuvre, à mon goût. Ce jeu contient de très bonnes choses, intéressantes et palpitantes, à l'image d'un univers riche et vivant qui propose une progression pleine de rebondissements et bourrée de rythme. On est loin de l'enchaînement plan-plan de donjons n'ayant aucune cohérence avec le scénario. Dans Okami, toute action et tout lieu visité trouve une justification. Certains passages ont de quoi être cultes (tout le premier chapitre, et le moment dans la forêt maudite) avec des personnages secondaires marrants et attachants. Néanmoins, l'aventure baisse un peu de rythme au fil du jeu. Si certaines péripéties sont moins prenantes, je crois surtout que ce que je regrette le plus dans Okami c'est le manque de fun et de punch du gameplay. Le coup du pinceau est vraiment original et bien géré, rien à redire là-dessus. Non, ce que je trouve dommage c'est le contrôle d'Amateratsu qui s'avère pataud et limité, les combats sont très bourrins et répétitifs et les passages un peu techniques et plate-forme sont quasiment absents. Conséquence : les donjons sont courts et ont un level design qui semble bridé. Du moment que l'on est embarqué dans l'aventure ces petits défauts restent mineurs mais quand le scénario baisse de rythme ils ont tendance à se ressentir. Et c'est pour cela que Zelda reste encore inégalé, à mon sens, car la série de Nintendo possède un gameplay fun et infaillible et des donjons inspirés autorisant prouesses et passages anthologiques manette en main. En fait, l'idéal serait d'avoir un jeu avec la progression et l'univers riche d'Okami et la qualité de conception d'un Zelda.
Parasite Eve play
yedo

le 06/07/2010
8
J'adore le principe qui consiste à transposer les mécaniques du RPG dans un univers sombre de survival horror, tel que le fait Parasite Eve. Les combats sont très réussis, se taper des affrontements style RPG avec des flingues c'est un truc que j'adore (sans doute car on peut esquiver et se poster à distance pour tirer). Outre les combats vraiment bien gérés, la gestion de l'équipement est également très réussie. Au début, les explications sont un peu obscures et les menus pas très clairs, mais une fois que l'on a compris comment se servir des outils, c'est le bonheur assuré afin de customiser ses gilets pare-balles et ses armes qui deviennent alors de plus en plus efficaces et destructrices. On peut ainsi transposer tous les points accumulés au fur et à mesure sur une seule arme, mais aussi lui donner des caractéristiques particulières comme des balles aux effets différents, augmenter le nombre de coups tirés par tours etc. C'est vraiment bien fichu et très plaisant, surtout quand on constate du résultat sur les boss. Si à cela on rajouter une ambiance et un univers très réussis, on obtient un superbe jeu. Dommage que ce genre de mariage entre RPG et ambiance urbaine et "réaliste" n'ait pas fait plus d'émules.
Riviera: The Promised Land gba
yedo

le 20/03/2009
8
Riviera est un bon petit RPG original et bien foutu. Le gameplay est très dirigiste puisqu'on se contente de passer d'écran en écran en indiquant seulement la direction à prendre avec la croix. Mais ce côté dirigiste est habilement agrémenté de petites trouvailles qui rendent le jeu intéressant et accrocheur du début à la fin. On peut ainsi interagir avec des éléments à chaque écran, ce qui déclenche parfois des QTE amenant de la suprise et de la variété dans l'action. Et puis chaque écran est également l'occasion d'assister à des scénettes entre les différents personnages, aux personnalité et au design attachants (le héros étant accompagné uniquement par des filles, il y a une sorte de pentagone (?) amoureux qui se met en place, c'est plutôt bizarre mais marrant). Autre originalité, les combats et le système d'évolution qui se réalise uniquement grâce aux objets et armes que l'on récupère. Chaque personnage maitrise un certain type d'arme, et étant donné qu'on ne peut emporter que quatre armes/objets en combat, on jongle souvent entre les personnages selon les armes dont on dispose et les capacités que l'on veut utiliser. Il est peut-être dommage d'avoir un inventaire limité, ou de ne pouvoir choisir que quatre item par combat, mais on s'y fait et les affrontements deviennent réjouissants. Riviera est donc un excellent RPG, très bien pensé, agréable et original.
Secret of Mana snes
yedo

le 03/08/2008
8
Secret Of Mana c'est avant tout une ambiance. Dans une première partie assez linéaire, on visite de nombreuses contrées, variées, jolies, colorées, une succession de tableaux qui exaltent la naïveté et l'innocence. L'histoire est suffisamment rythmée, et parfois surprenante dans son déroulement, pour qu'on reste accroché. En plus le système de combat est bien rodé, avec huit armes, dont certaines inhabituelles mais pratiques (vive le fouet !) que l'on s'amuse à faire progresser dans les mains des trois personnages. Secret Of Mana est un jeu qui enchante par sa simplicité et son efficacité. Dommage que la fin soit moins inspirée. Dès qu'on a Flammy, l'histoire s'embourbe, le scénario devient fastidieux (les allers-retours avec Socrate, l'horreur !) les voyages sur la carte sont laborieux, les donjons sont trop longs (le palais englouti et la forêt de Puritas), et les combats deviennent répétitifs. Secret Of Mana cherche alors à en faire trop, il perd, du coup, un peu de sa magie du début, soigneuse alchimie entre rythme et simplicité... Enfin, dans son ensemble, Secret Of Mana reste un excellent jeu, un indispensable de la Snes.
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