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65 commentaires
Suikoden Tierkreis nds
yedo

le 24/04/2009
8
Suikoden est une aventure qui se vit avant tout pour ses personnages et son scénario. Bardé de persos tous aussi charismatiques et attachants les uns que les autres, l'histoire est accrocheuse et propose des scènes anthologiques d'offensives en groupe pour récupérer ou protéger des zones menacés l'Ordre, méchante origanisation qui cherche à dominer le monde. Le scénario est plein de rebondissements et évite le schéma classique des RPG qui consiste à s'enfiler les donjons entre deux villages. A vrai dire, les donjons sont presque inexistants dans le jeu, et ce n'est pas un mal car la fréquence des combats aléatoires est assez élevée et un peu lourde. D'un autre côté, et c'est la contrepartie d'un scénario dense et rythmé, l'aventure est plutôt linéaire même si les quêtes annexes pour récupérer les 108 étoiles sont au rendez-vous et prolongent durablement le jeu. L'impression de vivre, avant tout, une grande aventure, et pas grand chose de plus, est renforcée par la facilité déconcertante des combats qui se torchent en moins de deux (même contre les boss). Suikoden Tierkreis est donc un jeu qui se veut accessible avant tout (le système d'expérience est fait de telle sorte que les personnages les plus faibles peuvent gagner des dizaines de niveaux en quelques combats). Cette facilité pourra en frustrer certains, mais au moins on se sent à l'aise, on suit l'histoire sans décrocher et on passe d'excellents moments.
The Legend of Zelda nes
yedo

le 21/02/2008
Edité le 21/02/2008
8
Devilman le dit si bien, The Legend Of Zelda est, avec Metroid, la révolution made in Nintendo des années 80. Une liberté et une exploration poussées font de ces deux jeux des prouesses pour l'époque. Aujourd'hui, le premier Zelda a veilli, mais garde son charme et pose les bases d'une série qui, elle, n'est pas près de vieillir. En tout cas c'est toujours avec un grand plaisir que je me replonge dans ce jeu, par nostalgie mais aussi par passion, car tout dans ce soft est intuitif (rejouez au premier Dragon Quest vous allez pleurer toutes les larmes de votre corps en comparaison) et culte (le boomerang, l'arc, la flute, les fées, la triforce, la musique, Ganon, Zelda, Link, tout est déjà là !).
The Legend of Zelda: A Link to the Past snes
yedo

le 02/08/2008
Edité le 02/08/2008
8
Le premier Zelda avait posé les bases préhistoriques, A Link To The Past les transcende pour annoncer clairement tous les épisodes qui vont suivre, tant au niveau du gameplay que du feeling. En effet, si l'émerveillement n'est plus forcément au rendez-vous après tant d'années (non, ALTTP n'est pas épique), malgré des graphismes sublimes dans leur sobriété, le plaisir de jouer reste intact. Si la série Zelda est une référence ultime en terme d'évidence, de jouabilité, de level design, de subtilité dans la progression, elle le doit en grande partie à cet épisode Snes. Les donjons sont si bien construits qu'on se régale d'un bout à l'autre de l'aventure. On bloque rarement et on se frotte aux énigmes avec délectation. Le jeu est assez facile et court pour les joueurs aguerris aux Zelda, mais ce qui reste réellement, à la fin, c'est la sensation d'avoir joué à un jeu d'une pureté totale, simplement bon, tout dans le plaisir à manier le pad. Il ne reste plus qu'aux autres épisodes à suivre la marche, une marche du plaisir culminant à nouveau avec Twilight Princess, fidèle descendant de A Link To The Past, avec son gameplay et ses donjons fignolés aux petits oignons... Zelda c'est une belle aventure, mais c'est surtout, à mon sens, une aventure à jouer, manette en main, c'est là que réside la force de la série (hormi sur certains épisodes "atypiques" comme Majora's Mask qui ont d'autres atouts dans leur manche, en plus du gameplay).
The Legend of Zelda: Link's Awakening gb
yedo

le 21/06/2009
Edité le 21/06/2009
8
Link's Awakening est un excellent Zelda mais quand même limité par son support. L'univers n'est pas immense (on fait pas mal d'allers-retours sur la carte), ni envoutant (l'apparition d'éléments sortis de chez Mario est particulière), et les donjons sont bien construits et intéressants mais se révèlent très proches les uns des autres sur le plan graphique. L'histoire avec le Poisson Rêve apporte une pointe de mélancolie au jeu, mais ce Zelda ne me procure pas l'émerveillement ni l'évasion que je peux avoir sur les autres épisodes de la série à partir de A Link To The Past. C'est normal, étant donné les différences de capacités, et c'est pour cela que Link's Awakening ne fait pas partie de mes Zelda préférés. Evidemment, le jeu reste excellent et c'est même sans doute le meilleur titre de la GB. Il maitrise à merveille les capacités de la console, les sensations de jeu sont là, l'aventure est sans temps morts et on s'amuse comme d'habitude dans un Zelda. C'est bien là le principal.
The Legend of Zelda: Link's Awakening DX gbc
yedo

le 21/06/2009
8
Link's Awakening est un excellent Zelda mais quand même limité par son support. L'univers n'est pas immense (on fait pas mal d'allers-retours sur la carte), ni envoutant (l'apparition d'éléments sortis de chez Mario est particulière), et les donjons sont bien construits et intéressants mais se révèlent très proches les uns des autres sur le plan graphique. L'histoire avec le Poisson Rêve apporte une pointe de mélancolie au jeu, mais ce Zelda ne me procure pas l'émerveillement ni l'évasion que je peux avoir sur les autres épisodes de la série à partir de A Link To The Past. C'est normal, étant donné les différences de capacités, et c'est pour cela que Link's Awakening ne fait pas partie de mes Zelda préférés. Evidemment, le jeu reste excellent et c'est même sans doute le meilleur titre de la GB. Il maitrise à merveille les capacités de la console, les sensations de jeu sont là, l'aventure est sans temps morts et on s'amuse comme d'habitude dans un Zelda. C'est bien là le principal.

The Legend of Zelda: Oracle of Ages gbc
yedo

le 30/06/2009
Edité le 12/07/2009
8
Avec Oracle Of Ages, Capcom égale sans problème le maître Nintendo. A la fois classique et innovant, ce Zelda s'inscrit parfaitement dans la série, sans avoir à rougir. Oracle Of Ages brille notamment dans l'usage du temps et la dualité passé/présent qui offre quelques astuces scénaristiques intéressantes (les actions du passé ont des conséquences sur le présent). Plus on avance dans le jeu, et plus il faut apprendre à maitriser le passage d'une époque à une autre pour pouvoir progresser. Les temples sont classiques mais construits à la perfection avec de nouveaux mécanismes/gameplays dans la série (du moins au niveau des épisodes en 2D). On a par exemple la possibilité de nager sous l'eau, certains objets sont étonnants (le pistolet à graines), et évidemment le temps doit parfois être pris en compte au sein même d'un temple. Bref, Oracle Of Ages est loin de se reposer sur les acquis de la série et propose des choses vraiment intéressantes. Par ailleurs, l'univers est riche et coloré. On retrouve même les Zoras et les Gorons, plus d'autres contrées et protagonistes qui rythment et peuplent l'aventure avec bonheur. On a un peu l'impression d'assister à un mélange réussi entre les épisodes N64 et Link's Awakening. D'ailleurs, je trouve Oracle Of Ages beaucoup plus riche et passionnant que Link's Awakening. Oracle Of Ages est plus varié, plus complexe, plus étoffé, plus stimulant, et même si l'ambiance est moins singulière et mélancolique, elle me transporte davantage grâce à ses graphismes colorés et à sa carte plus travaillée. Je n'ai plus le sentiment d'avoir affaire à un Zelda limité comme avec Link's Awakening. Bref, Oracle Of Ages, c'est du bon...
The Legend of Zelda: Phantom Hourglass nds
yedo

le 16/02/2009
8
Phantom Hourglass a le mérite de reprendre l'esthétique merveilleuse de Wind Waker tout en corrigeant les défauts de ce dernier. L'océan se parcourt désormais avec plaisir, la carte est beaucoup moins grande mais mieux conçue, avec des îles plus variées et vivantes qui redonnent un sens au sentiment d'exploration. L'univers est donc réussi, et on se régale de pêcher des trésors ou d'accoster les beateaux de passage. Enfin, l'attrait principal de Phantom Hourglass c'est sa jouabilité entièrement pensée au stylet. Et là, le jeu apporte de la fraîcheur à la série. Sans révolutionner les codes, on redécouvre certains objets comme le grappin ou les missiles guidés dont l'utilisation n'a jamais été aussi amusante et intuitive. Le jeu se révèle fun, plein d'idées. Les boss bénéficient de manière astucieuse des capacités de la console et sont excellents. Phantom Hourglass est un jeu qui a vraiment été peaufiné (même si on pourra regretter quelques menus problèmes de précision). Dommage que les donjons soient un peu légers et très courts. Mais bon l'ensemble est tellement bien pensé, et l'aventure clairement au rendez-vous, que l'on peut pardonner les petits côtés light de ce Zelda attachant comme tout.
The Legend of Zelda: The Minish Cap gba
yedo

le 12/08/2008
8
The Minish Cap ressemble au cross over ultime de la série, mêlant la 2D à l'ancienne du type A Link To The Past, avec pas mal d'éléments des épisodes 3D, que ce soit les personnages issus de Ocarina Of Time ou l'esthétique Wind Waker avec un Link irrésistible. Mais le côté ultra classique, revendiqué et assumé, de cet épisode limite la symbolique synthèse ultime que l'on peut voir dans ce jeu. The Minish Cap reste en effet un Zelda classique, qui ne cherche pas à révolutionner quoi que ce soit, et ce n'est pas forcément un mal : on se "contente" de prendre du plaisir, simple et total, tout au long de l'aventure. L'esthétique permet, en outre, de rester émerveillé devant ce Zelda, superbe dans ses moindres détails, avec l'idée excellente de rapetisser pour se faufiler dans des endroits plus ou moins improbables. On visite les Minish comme on visiterait la case des Minipousse et c'est juste très plaisant à découvrir, à explorer (un fantasme de gosse quoi). L'univers recèle ainsi plusieurs couches, même si la carte est petite en apparence. The Minish Cap est donc une aventure attachante au possible, pas inoubliable, mais suffisamment bien réalisée et bien pensée pour passer un agréable moment...
The Legend of Zelda: The Wind Waker gc
yedo

le 10/08/2008
8
Je suis de ceux qui sont conquis par le style graphique de Wind Waker, qui donne un souffle nouveau à la série, si ce n'est dans le fond, du moins dans la forme. Les personnages et l'ambiance n'ont jamais été aussi vivants, et rarement un Zelda n'a été aussi attachant (la bouille de Link). Le background du jeu promettait également de nouvelles sensations épiques, avec son océan peuplé d'îles et de trésors convoités par les pirates ! Malheureusement, plus on avance dans le jeu, plus on se rend compte que ce formidable potentiel a été gâché par un manque évident de finition et/ou d'inspiration. Parce que si c'est la première fois qu'un Zelda est aussi attachant, c'est aussi la première fois qu'un Zelda est visiblement inabouti. Le fait de naviguer sur un océan était une idée excellente (la grande idée de Wind Waker) mais gâchée dans la pratique par une multitude d'îles désertes et inintéressantes (seules 5 ou 6 sont utiles) perdues sur une carte mal conçue (les îles sont mal disposées et les voyages en bateau sont trop longs). Autrement dit, pour les aventures épiques en pleine mer on repassera, l'exploration et le sentiment grisant de la découverte d'un monde vaste et mystérieux, à la Skies Of Arcadia, sont totalement absents ici. Autres signes évidents de manque de finition de ce Zelda, ce sont les passages pour récupérer les flèches de glace et de feu qui étaient clairement censés être des donjons à la base et qui sont zappés en quelques minutes. Ou bien le moment où il faut chercher la triforce, idée géniale de réintroduire et de rendre concret la quête des morceaux de la triforce mais, à nouveau, gâchée par une recherche anodine et sans intérêt (comme si on se contentait de ramasser des cailloux au fond de la mer). La trouzaine de quêtes annexes inutiles, fastidieuses et ingrates (ou comment perdre 30 minutes pour gagner 10 rubis) peinent à masquer les vides, à boucher certains trous un peu trop visibles. L'aventure connaît ainsi des hauts et des bas, le scénario est mené à un rythme chaotique et étrange. Pourtant l'histoire est vraiment audacieuse, Wind Waker apporte beaucoup d'éléments intéressants à la mythologie Zelda, certains passages sont cultissimes et inoubliables, notamment l'affrontement final incroyable. Wind Waker va ainsi de grosses suprises en petites déceptions. Pour le reste, on est en présence d'un Zelda classique, autrement dit avec une jouabilité sans faille, et on prend son pied dans des donjons et face à des boss sublimes. Encore une fois c'est là où réside la force de la série et Wind Waker ne déroge pas à la règle. On ne peut donc pas décemment ranger ce jeu ailleurs que dans la catégorie des très bons/indispensables, même si on peut être déçu devant tant de potentiel mal exploité...
Castlevania: Aria of Sorrow gba
yedo

le 29/06/2009
Edité le 29/06/2009
7
Aria Of Sorrow se situe dans la continuité des deux précédents épisodes GBA. Il semble corriger les quelques erreurs de Harmony Of Dissonance : le niveau de difficulté est un peu plus relevé, et le château est mieux construit (on ne fait pas des allers-retours inutiles même si du coup le jeu est plus court). J'ai bien aimé la différence d'amplitude et de vitesse entre les armes, ça change du classique fouet même si je crois que j'aurais toujours une préférence pour ce dernier (un tueur de vampire avec un fouet c'est la classe). Par contre, le système de pouvoir m'a laissé sur ma faim. La variété est au rendez-vous mais récupérer les âmes se fait de manière aussi aléatoire que les cartes dans Circle Of The Moon. Et encore faut-il tomber sur des pouvoirs pratiques, ce qui n'était pas vraiment mon cas. Du coup, les pouvoirs ne m'ont presque pas servi tout au long de mon aventure. Le must reste encore le système de sorts de Harmony Of Dissonance, ils étaient bien bourrins et efficaces. Aria Of Sorrow est donc un bon Castlevania qui se situe dans la moyenne des ses prédécesseurs. Mais j'ai tendance à préférer Circle Of The Moon pour son château et sa progression plus pointue, et Harmony Of Dissonance pour son côté bourrin (même si ce Castlevania est le plus bizarre et le moins maitrisé des trois).
Castlevania: Dawn of Sorrow nds
yedo

le 12/07/2009
7
Le passage à la DS ne chamboule pas la série. Dawn Of Sorrow est une version 1.5 de Aria Of Sorrow : les armes blanches sont de nouveaux de la partie et le système d'âmes a été repris mais amélioré avec notamment la possibilité de fusionner une âme avec une arme. A part cela, le jeu est très plaisant, comme d'habitude, ni plus ni moins que les épisodes GBA (même si Circle Of The Moon reste un peu au-dessus en ce qui me concerne, sans doute car c'est le premier Castlevania que j'ai fait). Il est juste dommage que l'ambiance de Dawn Of Sorrow soit moins captivante, moins sombre, et que l'utilisation de la DS ne soit pas toujours de bon goût. Afficher la carte sur l'écran supérieur est excellent, mais être obligé de tracer des symboles au stylet pour achever les boss n'est pas une très bonne idée (de quoi rendre encore plus crispant des combats qui le sont déjà assez). Avec un peu d'entraînement (heureusement on dispose d'un mode pour s'exercer) ça va, mais on aurait pu se passer de cette manipulation qui peut se révéler hasardeuse.
Castlevania: Harmony of Dissonance gba
yedo

le 28/02/2009
Edité le 28/02/2009
7
Harmony Of Dissonance est techniquement supérieur à Circle Of The Moon, notamment avec une ambiance et une esthétique plus travaillées. Mais j'aime moins le château, au level design moins inspiré. On a l'impression de passer souvent aux même endroits, de faire pas mal d'allers-retours. La progression est moins bien pensée et l'exploration beaucoup moins plaisante que dans CotM. HoD est par ailleurs beaucoup plus facile, sans véritable challenge, la preuve avec les nombreux boss que l'on torche les doigts dans le nez. Reste que le jeu est beau, encore plus maniable, et finalement assez plaisant.
Castlevania: Portrait of Ruin nds
yedo

le 06/07/2010
7
J'ai bien aimé ce Castlevania. La structure est toujours très classique, et le fait de pouvoir diriger deux personnages ne changent pas trop la donne (hormis pour les attaques combinées vraiment classes et puissantes), mais j'ai apprécié le fait de visiter des lieux plus variés, en dehors du château. On voit du pays, on n'a jamais le temps de se lasser d'un environnement puisque l'on jongle sans arrêt avec les ambiances. Les salles sont nombreuses mais finalement elles se parcourent assez vite, ce qui donne pas mal de punch à la progression, même si on retrouve des passages bien corsés blindés d'ennemis costauds qui font très mal. Et puis, pour une fois, on peut faire des quêtes pour récupérer du matos (si j'avais eu plus de temps à consacrer au jeu, je me serais volontiers davantage penché sur cet aspect). Portrait Of Ruin est donc un bon Castlevania, sans doute mon préféré après Symphony Of The Night et Circle Of The Moon.
Etrian Odyssey nds
yedo

le 08/10/2009
Edité le 08/10/2009
7
On peut le dire, Etrian Odyssey est un jeu atypique. Au début, il faut s'accrocher car on a tendance à se faire latter par les monstres de base en moins de deux. Il faut faire d'innombrables allers-retours entre l'unique donjon et l'unique ville du jeu, histoire de se soigner (on début on ne dispose de rien, pas la peine de compter sur des magies pour récupérer des HP et encore moins pour ressuciter un perso). Tout est payant et coûte les yeux de la tete alors qu'on trime à battre les plus petits monstres, monstres qui ne filent que des kopecks et trois points d'expérience. Dans Etrian Odyssey, tout se mérite, chaque pas dans le donjon est une menace pour la survie de notre groupe ! Franchement, au début, il faut avoir du courage pour ne pas lâcher le jeu et le considérer comme une sombre merde mal calibrée. Et puis, malgré tout, au fil des heures, l'intérêt se révèle. On explore tous les recoins du donjon, on trace miniteusement la carte sur l'écran tactile tout en éliminant les monstres qui se dressent sur notre chemin. On avance pas à pas, puis on revient en ville pour se refaire une santé, revendre les objets récupérés, rapporter le nom des monstres que l'on a croisé, on achète de l'équipement que les objets que l'on a revendu ont permis de débloquer, on accepte une quête au passage, et on repart à l'aventure ! En fait, Etrian Odyssey est un jeu dosé au poil, dans ses moindres paramètres, progresser dans le donjon devient alors addictif. Chaque étage est plus ou moins complexe et réserve ses propres surprises. Il faut vraiment passer les premières heures pour découvrir le véritable potentiel de Etrian Odyssey. En fait soit on s'arrête avant la première (ou deuxième) heure, soit on continue et alors on est presque sûr d'accrocher au jeu. Bon, j'ai quand même fini par me lasser car la formule, même si elle est parfaitement rodée, est vachement étirée en longueur et finit évitablement par être répétitive. Le donjon est long et explorer les étages en profondeur demande beaucoup de temps. On progresse très lentement. Le jeu a eu raison de ma patience au 20ème niveau. Je n'ai pas eu le courage de continuer, d'autant plus que le jeu nous envoie ponctuellement des boss ou des passages particulièrement durs à passer, et ce de manière soudaine. Etrian Odyssey est un gros challenge à relever, destiné aux joueurs très patients qui sont prêts à passer de longues heures sur le même jeu, à ne pas faire grand chose d'autre que rosser les monstres, remplir le bestiaire, gagner de la tune, acheter des équipements et explorer les profondeurs du donjon... Jusqu'à en voir le bout. Ou pas.
Illusion of Time snes
yedo

le 27/05/2009
Edité le 27/05/2009
7
Illusion Of Time possède une ambiance vraiment singulière, à base de civilisations anciennes (Maya, Egyptienne, Chinoise...), soutenue par des musiques mystiques et un scénario un brin naïf mais plaisant à suivre. Les personnages, quasiment tous des enfants, sont un peu simplets mais les messages qu'ils transmettent sont clairs et pas toujours joyeux (le sort de Jonas m'a beaucoup touché), baignant le jeu d'une sorte d'innocence émouvante. Les graphismes entretiennent cette atmosphère féérique et éthérée : sans être fantastiques, ils sont soignés et plutôt inspirés, s'adaptant à merveille aux lieux traversés. Le gameplay est par ailleurs très efficace. On sent une réelle évolution depuis Soul Blazer, les ennemis ne sont plus générés par des sources fixes, les donjons proposent un level design qui oblige à réfléchir, on peut se transformer pour bénéficier de pouvoirs différents (la puissance dégagée par Chrysaor est grisante). Ce qui est bien c'est que le jeu a conservé le principe qui veut qu'un ennemi tué ne réapparaisse pas. J'adore cette idée, ça rend le jeu super agréable à jouer, notamment quand il faut retraverser ou fouiller une salle. Et le fait d'acquérir un upgrade (vie, force, défense) en tuant tous les ennemis d'une salle motive à traquer tous les méchants sans répit. Le jeu est peut être un peu court et trop linéaire. Cela couplé à son ambiance légère fait qu'Illusion Of Time peine malgré tout à marquer, à s'élever au rang de chef-d'oeuvre inoubliable et incontournable. Mais il n'en reste pas moins un bon jeu et un bon moment à passer.
Le Seigneur des Anneaux: Le Tiers Age gc
yedo

le 10/08/2008
7
J'ai bien aimé ce Tiers Age. Le jeu a la bonne idée de créer une communauté bis qui donne l'impression d'être acteur de l'histoire et de pouvoir rencontrer la véritable communauté, en pistant ses points de passages, comme si on allait renconter Gandalf au détour d'un couloir de la Moria. D'autant que l'histoire suit fidèlement la trame des films, malgré quelques incohérences nécessaires, tout en s'autorisant quelques passages inédits comme dans le Rohan ou à Osgiliath, pour mettre un peu plus le joueur au coeur des évènements. Pour les fans du SDA et surtout des films c'est du pain béni, en plus l'esthétique du jeu est très réussie et fidèle aux longs métrages. Malheureusement, on ne peut pas se ballader librement sur les Terres du Milieu et c'est le gros point noir du Tiers Age. On est confiné dans des chapitres (Eregion, Moria, Rohan...) aux environnements cloisonnés, dans lesquels on se contente d'accomplir des missions (chercher un trésor, tuer un ennemi, sauver des personnes...). Le jeu est donc très linéaire et ne recquiert aucune exploration, puisqu'il n'y a ni carte du monde, ni village, ni auberge ou boutique, on se content d'enchaîner les chapitres. Et c'est là où se situe aussi le point faible du jeu, car on se contente finalement d'enchaîner les combats, cela devient surtout patent vers la fin où les situations sur les champs de guerre obligent à s'enfiler combats sur combats. Le système de combat reste bon, il est ultra classique mais efficace et relativement dynamique, avec de jolies attaques et effets lumineux, mais on ne peut s'empêcher de se lasser au bout d'un certain temps. Ce qu'il manque vraiment au Tiers Age c'est une liberté réelle qui aurait permis de casser la linéarité du jeu et proposer plus de variété dans les situations... Sinon le jeu est bon, il vaut sans doute le coup d'être fait pour les fans des films du SDA et de RPG.
Magical Starsign nds
yedo

le 16/05/2009
7
Magical Starsign est bon petit jeu, le genre de RPG que l'on fait entre deux gros blockbusters histoire de passer le temps. On sent que le jeu a été conçu pour le plus grand nombre car l'histoire et l'univers sont plutôt mignons, la progression classique et linéaire, et les combats sont épurés au possible avec quelques interactions amusantes avec le stylet. Malgré tout, le jeu arrive à dépasser son image un peu enfantine. Même si l'histoire se veut légère, l'humour fait parfois mouche et certains passages sont plus touchants et sensibles que le ton coloré le laisse paraître. Et puis les combats, notamment contre les boss, ne sont pas toujours faciles. En outre, le jeu possède suffisamment de subtilités pour ne pas lasser. L'idée de n'avoir que des magiciens affectés à différents éléments dans son équipe, est intéressante. Attaquer à six, avec des rôles bien définis pour chaque personnage, faire attention au mouvement des planètes pour attaquer à pleine puissance, envoyer des sorts surpuissants tout en gérant sa jauge de MP qui remonte à chaque tour... C'est simple, efficace, sans fioritures. On n'a pas vraiment le temps de s'ennuyer, et tant pis si Magical Starsign ne restera pas forcément dans les mémoires.
Magna Carta: Tears of Blood play2
yedo

le 06/07/2010
7
Je suis un peu partagé vis à vis de Magna Carta. Le jeu possède de bonnes idées, mais elles sont plombées par une progression très répétitive, qui s'étire en longueur à n'en plus finir. Rayon bonnes idées on a le système de combat original et proposant des possibilités sympathiques (le mode contre est assez génial, surtout à la fin) ; un scénario riche avec un tas de personnages et des enjeux qui se dévoilent au fur et à mesure ; et enfin une ambiance réussie surtout grâce au design non seulement des personnages mais également des décors qui frisent parfois le superbe. C'est vraiment dommage que le jeu pousse à la consommation : on se tape un nombre incalculables d'allers-retours dans les mêmes environnements de manière totalement arbitraire, et, même si on est censé pouvoir éviter les ennemis visibles sur la carte, on est obligé de se les taper car les chemins sont si étroits qu'on ne peut tout simplement pas les éviter. On progresse très lentement, on enchaîne beaucoup de combats avec des ennemis similaires, ce qui finit par devenir redondant. Sur les cinquante heures que j'ai mis à finir le jeu, je pense que l'on peut en enlever vingt en supprimant les allers-retours abusés et sans intérêt qui prennent des plombes. Le jeu est tellement long que la qualité du scénario est diluée alors que certaines scènes ne prennent du sens que remises en perspective une fois le jeu fini. Malgré tout je trouve que Magna Carta reste un bon RPG, car il ose des trucs et propose des idées concluantes. Mais le jeu aurait été encore meilleur si son rythme avait été mieux étudié car, par moment, on est proche de l'ennui (sans parler des temps de chargements longuets, même entre les combats, qui en rajoutent une couche). A vrai dire j'ai mis 4 mois pour finir le jeu car il m'était difficile de faire de longues sessions sans arriver à saturation. C'est vraiment l'univers, les personnages et le système de combat qui m'ont donné envie de m'accrocher pour voir le bout.
Pokémon Bleu gb
yedo

le 10/08/2008
7
Pokemon c'est vraiment un concept addictif qui relève du coup de génie, osons le dire. Il suffit d'y goûter quelques minutes pour ne plus lâcher sa console. Le jeu est ultra linéaire, le scénario est inexistant, mais tout l'intérêt réside dans l'aspect collectionnite si bien géré, avec beaucoup de bestioles à découvrir et à capturer. Avec trois bouts de ficelle et des moyens limités, Nintendo a su proposer un univers riche, cohérent et attachant, qui tourne uniquement autour de l'hystérie Pokemon. Le seul problème de cette série, c'est qu'avec le temps on a perdu l'intérêt de l'échange qui a contribué au succès du titre (mais qui n'est pas essentiel pour profiter du jeu, à m oins de vouloir compléter sa collection) et puis surtout, quand on a fait un épisode on les a quasiment tous fait, tant l'histoire, les personnages, les mécaniques sont ultra répétitives... J'ai d'ailleurs encore du mal à croire que le nom Pokemon marche toujours. Reste un RPG sympathique à jouer une fois, pour un concept bien foutu.
Secret of Evermore snes
yedo

le 21/02/2008
7
Secret Of Evermore est loin d'être un mauvais jeu, son ambiance est atypique, son univers, mélange hétérogène de différentes époques, peut dérouter. Reste que l'aventure se suit agréablement, les phases de combat sont plus ou moins délicates selon le type d'arme que l'on utilise (vive les lances, et vive le chien qui aide beaucoup). Par contre je n'ai pas accroché au système de magie, à base de mélange d'ingrédients, qui me semble trop complexe et pas assez mis en avant dans le jeu. Finalement on se contente de bourriner, même si la magie est censée se révéler plus efficace dans certains passages (notamment contre les boss). Dommage néanmoins que Secret Of Evermore ne marque pas trop, l'histoire manque de personnages, de moments forts qui accrochent et qui donnent envie de se replonger dans l'aventure. A vrai dire, j'ai voulu me refaire une seconde partie, mais je l'ai lâchée en plein milieu et je ne suis pas près de revenir dessus. Un bon jeu, mais il lui manque un petit quelque chose, une vraie personnalité sans doute.
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