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89 commentaires
The Legend of Zelda: Collector's Edition gc
Shadow

le 02/03/2015
9_5
J'avais bien apprécié cette compil', qui fut l'occasion de refaire à fond (notamment) Ocarina of Time et Majora's Mask. Les jeux NES sont un peu durs, donc mieux vaut y jouer avec chargement/rechargement de sauvegarde rapide. Bon rien ne vaut les versions d'origine, mais les jeux réunis sont vraiment intéressants quand même.
The Legend of Zelda: Majora's Mask 3D 3ds
Shadow

le 02/03/2015
9_5
Majora's Mask possède une ambiance très atypique pour un Zelda, et même il faut le dire, pour un jeu vidéo en général. Ce jeu est la face sombre de la série, à l'image de l'objet maléfique, un masque en forme de coeur.

On comprend très vite que le jeu s'inspire de son aîné, Ocarina of Time, mais pour proposer un univers qui lui est propre, et qui va mettre le joueur assez mal à l'aise. Il n'y a qu'à regarder la lune gigantesque qui menace de s'effondrer sur la ville dans les 72 heures, et on est convaincu. Pour éviter la catastrophe, Link aura recours à des objets qu'il connaît bien pour résoudre des énigmes, mais également l'ocarina du temps et... des masques! Ces objets tiennent une place essentielle dans cet opus, puisqu'il y en a 24 et que chacun a une influence sur une ou plusieurs quêtes.

Décrire Majora's Mask en quelques mots est pour moi difficile, tant le jeu était novateur et riche sur N64, mais également très particulier. Ce que je peux dire de l'expérience originale, c'est que Termina est un univers où chaque PNJ a son histoire, son propre emploi du temps. Et cela est important à considérer puisque le joueur doit connaître les activités des personnages impliqués dans les quêtes à accomplir. De façon globale, beaucoup d'habitants de Termina souffrent, et la mission de Link est de les aider à trouver la voie du bonheur. Parfois cela s'avère très simple, d'autres fois compliqué et long, et d'autres fois encore, très étrange (le ranch Romani par exemple). Heureusement toute quête, tout personnage important se retrouvent marqués dans un journal qu'il est possible de consulter à tout moment. Si l'on rate une action, il est toujours possible de revenir dans le temps, même si cela implique de devoir refaire certaines actions. Le jeu est pensé essentiellement autour de ces quêtes, ce qui signifie qu'il possède très peu de donjons (quatre), mais que l'accès à chacun d'entre eux est conditionné par l'accomplissement de certains objectifs secondaires. La durée de vie se retrouve par conséquent un peu légère, si l'on trace en ligne droite (une vingtaine d'heures). Ce temps peut facilement être doublé pour qui cherche à découvrir les moindres secrets de Termina.

Parlons maintenant des nouveautés de la version 3DS, assez nombreuses. Certaines sont anecdotiques (des changements de noms de lieux, d'emplacements d'objets). D'autres étaient essentielles à faire pour améliorer le confort de jeu. Ainsi, les statues de sauvegardes permettent désormais une sauvegarde permanente (sur N64 on ne sauvegardait définitivement que lorsqu'on revenait au premier jour), le journal de quêtes a été réorganisé et est beaucoup plus clair, il se met à jour régulièrement. Une nouveauté sympathique, les combats contre les boss ont été légèrement modifiés, obligeant les connaisseurs à repenser leur approche en combat. La difficulté du jeu a été conservée en l'état : Majora's Mask peut s'avérer résistant par moment, mais jamais il ne décourage le joueur qui persévère.

Majora's Mask en trois mots : unique, exigeant, et épique.


Castlevania: The Dracula X Chronicles psp
Shadow

le 02/09/2010
9
Un Castlevania un peu à part dans les jeux actuels de la licence, puisque cette itération PSP est un remake d'un épisode très particulier. Chi no Rondo est en effet le dernier opus sorti avant la transformation en titres d'Aventure RPG des épisodes de la licence. On y contrôle Richter Belmont qui doit sauver des jeunes filles emprisonnées (dont une qui devient par la suite jouable !) par les minions de Dracula afin de ressusciter le Dark Lord. Le remake est de toute beauté, avec une 3D en scrolling horizontal vraiment réussie. Le gameplay, s'il est plus souple que la version originale, ne pardonne pas facilement les erreurs, et on devra souvent recommencer un même stage avant d'en voir le bout ! Il n'y a donc pas ici d'exploration comme dans les derniers Castlevania, le tout est très linéaire mais c'est vraiment le cadet de nos soucis ! Et puis on note tout de même la possibilité de visiter des stages parallèles au chemin conventionnel, ce qui rallonge la durée de vie en augmentant la replay value. Enfin, toutes sortes d'objets bonus peuvent être découverts, afin d'écouter les musiques du jeu, ou encore de débloquer la version originale, mais également... Symphony of the Night, l'épisode sorti juste après Chi no Rondo, et le premier MetroïdVania de la série ! Il n'y a donc que de bonnes raisons pour acheter cet UMD, disponible à prix réduit dans la gamme Platinum...
Fire Emblem gba
Shadow

le 03/05/2009
9
Fire Emblem porte très mal son nom, puisqu'à l'instar des Final Fantasy, il s'agit du septième épisode de sa série (seulement) qui connait le premier les joies d'une localisation. Et je ne sais pas à quel point ça s'est avérait rentable pour Nintendo, mais de mon côté, j'ai découvert une saga de Tactical RPG emprunts d'heroïc fantasy de grande qualité, qui m'a à tout jamais marqué (et que je considère comme la référence en la matière).

Je pense qu'il est bon de préciser que je n'avais jamais, mais alors jamais, joué à un jeu du genre auparavant, et à vrai dire même ma connaissance du RPG en général était limitée à l'époque.
Et pourtant, tout est rassemblé pour nous immerger progressivement et complètement dans l'univers si particulier de la série : des tutorials très complets nous accompagnent pour la première dizaine de missions, tandis que toutes témoignent d'une scénarisation jamais prise à défaut (alternance de séquences de texte et d'action qui ne lasse pas, de par une dynamique rare).

On suit ainsi les aventures de Lyn, cette jeune fille qui apprend par hasard qu'elle est la dernière héritière d'un grand royaume. On notera que passées les premières missions, le jeu change de point de vue jusqu'au grand final, et qu'il sera possible dans une partie ultérieure de voir l'histoire encore d'un autre oeil (ce qui modifie quelques missions ainsi que plusieurs scènes). Avec un système de Soutien pour installer le dialogue entre deux unités, on est donc face à soft qui témoigne d'un grand travail de psychologie, et ce pour la moindre recrue faisant partie de nos troupes. Pour finir, sachez que vous incarnez un personnage "à part entière", puisque les principaux protagonistes vous demandent régulièrement conseil au cours de l'aventure ; fait assez rare et peu présent dans le RPG pour mériter d'être souligné.

Fire Emblem a pour principal défaut d'être linéaire (malgré la possibilité de jouer des missions annexes si vous vous débrouillez bien), mais sa difficulté progressive et son histoire envoûtante captiveront les grands amateurs de Moyen-Âge à la recherche d'un conte épique et inoubliable. À mes yeux le meilleur opus de la série que j'ai pu essayé.
Grandia play
Shadow

le 05/02/2009
9
Je viens de refinir Grandia en version US, il n'y a pas à dire c'est quand même plus agréable qu'en français. Notamment parce qu'il n'y a pas la mélange débile de voix US/FR imposé par Ubisoft. Le jeu pose vraiment les bases de la série, et pourtant celle-ci arrive à se diversifier par la suite (Skill Books, Fusion des Mana Eggs...). Chose étonnante, il s'agit du seul épisode (si l'on excepte la spin-off Xtreme) proposant trois donjons bonus -fort intéressants d'ailleurs- à parcourir. Ainsi il ne reste plus que la seule linéarité du soft pour lui faire ombrage.

L'alliance d'un scénario hilarant/triste (presque mélancolique) par moment avec un gameplay recherché résulte en un jeu inoubliable car passionnant de bout en bout. Et je précise, mais ça fait presque dix ans depuis sa sortie sur PS1 Jap. Un jeu intemporel donc, et c'est ça qui caractérise les véritables réussites vidéoludiques.
Kingdom Hearts Re: Chain of Memories play2
Shadow

le 13/02/2010
9
Avec ses deux scenarii complémentaires, Re : Chain of Memories pose réellement les bases de la série. En effet, les évènements relatés seront repris dans Kingdom Hearts II, et même par les autres spin-off sur DS et PSP. À ce titre, l'intrigue fait donc preuve d'une grande richesse, et surtout d'une meilleure construction que par le passé. Les deux quêtes et le mode de difficulté ultime offrent par ailleurs l'occasion de profiter de toutes les possibilités offertes par le système, ce qui atténue quelque peu l'a priori répétitivité du soft. En tout, il faut bien compter une trentaine d'heures pour faire le tour de ce “deux jeux en un”, ce qui inclut bon nombre d'affrontements mémorables (qu'il est possible de reprendre à l'occasion, grâce aux nombreux slots de sauvegardes !). Forts de ses deux approches de gameplay, Re : Chain of Memories se pose un peu comme le Wild ARMs 5 de la série : réunissant toutes les qualités des épisodes sortis avant lui, il s'impose comme un incontournable du genre.

+ Le mode théâtre, enfin inclus dans un opus non “international”
+ Le remake 3D donne une nouvelle dimension au jeu
+ Un gameplay très original et riche en possibilités
+ Des combats mémorables (Proud Mode)
+ L'intrigue particulièrement élaborée
+ Le jeu d'acteurs US

- L'architecture répétitive
- Moteur graphique assez “limite”
- L'aventure de Riku est trop courte !
- Une longue attente pour cette version anglaise
Kingdom Hearts: Birth by Sleep psp
Shadow

le 22/09/2010
9
Difficile de succéder à Ys Seven (BbS est sorti juste après le titre de Falcom aux USA), mais Square Enix s'en sort très bien, en offrant une vision assez différente de l'A-RPG. BbS est comme on pouvait s'en douter très story-driven, encore que là l'histoire a de la consistance (=/ Kingdom Hearts II “V.1”), et paraît la majeure partie du temps crédible (=/ l'opus 358/2 Days). Le gameplay est également très bon, avec une part de customisation importante (à croire que seules les spin-off de la série sont des Action *RPG*). Globalement le soft se distingue de ce que les développeurs nous ont offert jusqu'à présent, dans le sens qu'il a une identité propre, celle de la série est maintenant bien affirmée, et n'a par conséquent plus besoin de reposer sur du fan service (comme les références à Final Fantasy, très rares ici). Si BbS plaît aussi, c'est parce qu'avec lui la boucle est bouclée, ou presque : pour une fois on ne se pose plus 1001 questions après avoir fini le jeu, ça atténue un peu la frustration de voir tout cela s'arrêter. Bien entendu à faire de préférence pour ceux qui ont suivi le scénario depuis le début (disons qu'une poignée de scènes seront plus percutantes même si, hypothétiquement, un néophyte pourrait apprécier le jeu simplement pour son gameplay et le scénario, qui peut dans les grandes lignes se suffire à lui-même...), BbS s'impose néanmoins, et de très loin, comme l'un des indispensables de la PSP.
Knights in the Nightmare nds
Shadow

le 21/06/2009
9
D'une bonne vingtaine d'heures, le cauchemar de Sting se place un cran au-dessus de la moyenne du genre sur DS. Et c'est sans compter sur la richesse de l'univers mis en place, avec ses scènes homériques, d'autres plus tragiques, et enfin celles qui marquent par une certaine froideur. En tout cas la diversité est au rendez-vous, et le nombre de Knights à recruter est impressionnant : la rejouabilité du soft en prend un coup de fouet (un New Game Plus vous autorise à récupérer les chevaliers précédemment acquis). D'autant qu'avec pas moins de deux scénarii complémentaires, le jeu dispose d'un total de 9 fins différentes. Il n'en oublie pas d'être accessible : si les premières heures vous sembleront frustrantes, l'implémentation de tutoriaux in game témoigne indéniablement d'un soucis de rendre les mécanismes du jeu compréhensibles. D'autre part, en cas de Game Over, le jeu vous laisse retenter votre chance en continuant avec les conditions du dernier tour (les ennemis tués ne ressuscitent pas, etc.) dans les premiers niveaux de difficulté. Ceux-ci étant au nombre de 4, nul doute que les hardcore gamers comme les autres trouveront leur compte. Si l'on connaissait les jeux Sting pour leur originalité, avec KitN on se souviendra de la série comme l'une des rares du J-RPG à se renouveler à l'heure actuelle. À l'originalité d'un The World Ends With You, Knights in the Nightmare apporte la maîtrise et une plus grande richesse de gameplay. Enfin, la localisation permet d'apprécier pleinement cette oeuvre de l'art vidéoludique qui, je n'en doute pas, est à mes yeux la plus marquante de cette année 2009.

+ Durée de vie et rejouabilité (recrutement, 2 scénarii et différentes fins)
+ LE gameplay marquant d'originalité et de maîtrise sur DS
+ Une atmosphère -cauchemardesque- unique
+ Les bonus (Artbook et OST) de l'édition US
+ Richesse de l'univers et de la narration
+ Contrôles tactiles rapides et précis
+ Système de jeu bien expliqué
+ Les bruitages/doublages

- L'OST sous-exploitée in game
- Un système de recrutement qui demeure assez austère
Lunar 2: Eternal Blue Complete play
Shadow

le 10/07/2009
9
Lunar 2 s'inscrit, logiquement diront certains, dans la parfaite continuité du premier opus. Ceci vaut aussi bien pour son gameplay que pour son scénario ; j'ai trouvé ça assez troublant au départ, je ne savais pas trop si l'histoire se déroulait toujours dans le même monde, si ça se passait quelques années après Silver Star Story... Le plaisir de la découverte est bien présent, le scénario se révèle tout aussi simple que précédemment (toujours autour des Quatre Dragons, ce qui donne lieu à un passage assez creux en cours de partie), mais les psychologies s'avèrent plus élaborées. Certains personnages sont véritablement surprenants, et avec tous les dialogues de PNJ, Lunar apparaît plus que jamais comme un monde "universel", d'où tout son attrait. Sinon, mention spéciale aux cinématiques mélangeant CG et Animation de la plus belle des façons (c'est bluffant pour de la PS1 !), et les musiques sont plus nombreuses et variées qu'auparavant. Les combats prennent ainsi toute la dimension épique qu'on attend d'eux. Au niveau gameplay, on peut compter sur des améliorations bien senties, avec l'ajout des Crests qui rajoutent une part de customisation, et une difficulté un cran relevé, globalement. Un des tous meilleurs RPG imports de la console, à mes yeux.
Lunar: Silver Star Story Complete play
Shadow

le 30/06/2009
9
Lunar, c'est l'histoire improbable de GameArts se lançant dans le RPG classique. Nul doute que les multiples versions ont aidé à cela, mais sur PS1 on sent vraiment la maîtrise des développeurs, qui prennent les codes du J-RPG pour transformer le tout. Si le scénario est très simple sur le fond, l'univers peut compter sur une bonne dose d'humour (omniprésent) et des psychologies étonnantes, qui se dévoilent au fur et à mesure.

L'équipe, constituée de "couples", évite la focalisation sur un seul personnage, et les interactions en deviennent des plus poignantes. Le RPG de GameArts révèle le talent de Noriyuki Iwadare, qui nous livre un travail très satisfaisant dans l'ensemble (on retrouvera cette même qualité chez Grandia plus tard). Les graphismes sont également assez satisfaisants, en tout cas c'est sûrement le seul jeu en 2D que je connais sur PS1, qui ne pixellisse pas de façon outrancière (contrairement aux titres de tri-Ace, par exemple).

Le système de jeu est d'apparence lui aussi classique, avec les commandes habituelles d'attaque, magie, objet et fuite... Mais on peut également compter sur une configuration tactique de certaines actions, ainsi qu'un mode auto. Le jeu fourmille de bonnes idées de gameplay qui étoffent le tout (le level up "superflu" -cf mon blog-, des coffres piégés, une fuite qui *peut* rater et conduire à la mort in fine...).

Bref, dix ans trop tard mais tant pis, Lunar : Silver Star Story est un de mes coups de coeur de cette année.
Pokémon HeartGold nds
Shadow

le 25/04/2010
9
Outre une 3D assez discrète et des remixes réussis des nombreuses musiques des versions Or & Argent, les remakes de Pokémon brillent principalement par l'excellent compromis entre l'aspect "simple" des premières versions, et toute la complexité qui s'est rajoutée avec les opus ultérieurs. Cela peut paraître paradoxal, mais ces versions s'adressent finalement à tout type de public, pour peu qu'on ne soit pas rebuté par le principe des softs : les plus jeunes y trouveront une aventure très accessible, laissant une liberté appréciable au joueur, tandis que les plus hardcore pourront se tourner vers les multiples possibilités online pour obtenir entière satisfaction. Dans un cas comme dans l'autre, on ne manque clairement pas d'activités à réaliser, et le nombre d'évènements propres au calendrier a de quoi faire tourner de l'oeil. Avec une jouabilité au stylet exemplaire, Gamefreaks réitère bel et bien l'exploit d'offrir les versions ultimes de Pokémon, avec deux remakes soignés comme on aimerait en voir plus souvent.

+ La gestion au stylet (une première) très simple et plaisante des petits monstres
+ Un nombre impressionnant de créatures à attraper et à élever
+ Les capacités sonores de la DS sont bien exploitées
+ Le monde de Pokémon plus vivant que jamais
+ Système de combat riche et facile d'accès
+ Des remakes respectueux de l'acheteur
+ Une durée de vie titanesque

- Le problème des CS devient très pénible
- Pas de bouleversement dans l'intrigue d'origine
- Un remaniement du character design franchement douteux
Pokemon SoulSilver nds
Shadow

le 25/04/2010
9
Outre une 3D assez discrète et des remixes réussis des nombreuses musiques des versions Or & Argent, les remakes de Pokémon brillent principalement par l'excellent compromis entre l'aspect "simple" des premières versions, et toute la complexité qui s'est rajoutée avec les opus ultérieurs. Cela peut paraître paradoxal, mais ces versions s'adressent finalement à tout type de public, pour peu qu'on ne soit pas rebuté par le principe des softs : les plus jeunes y trouveront une aventure très accessible, laissant une liberté appréciable au joueur, tandis que les plus hardcore pourront se tourner vers les multiples possibilités online pour obtenir entière satisfaction. Dans un cas comme dans l'autre, on ne manque clairement pas d'activités à réaliser, et le nombre d'évènements propres au calendrier a de quoi faire tourner de l'oeil. Avec une jouabilité au stylet exemplaire, Gamefreaks réitère bel et bien l'exploit d'offrir les versions ultimes de Pokémon, avec deux remakes soignés comme on aimerait en voir plus souvent.

+ La gestion au stylet (une première) très simple et plaisante des petits monstres
+ Un nombre impressionnant de créatures à attraper et à élever
+ Les capacités sonores de la DS sont bien exploitées
+ Le monde de Pokémon plus vivant que jamais
+ Système de combat riche et facile d'accès
+ Des remakes respectueux de l'acheteur
+ Une durée de vie titanesque

- Le problème des CS devient très pénible
- Pas de bouleversement dans l'intrigue d'origine
- Un remaniement du character design franchement douteux
Shin Megami Tensei: Devil Survivor nds
Shadow

le 12/09/2009
9
Devil Survivor porte la marque indélébile des jeux Atlus ; ceci est à la fois un gage de qualité, et surtout annonciateur d'une ambiance unique. En effet, un jeu a rarement porté aussi bien son nom : coincés dans Tokyo, les héros, que dis-je, vous devez tout faire pour sauver votre peau. Le danger (la mort) est omniprésent, et pas toujours sous la forme à laquelle on s'attend...

Les mécanismes de la série se mêlent bien au système de Tactical ici, et la place prépondérante de customisation en ravira plus d'un, d'autant qu'elle est fortement récompensée (partir au combat sans préparation est fatal dès le premier affrontement, à cause des Extra Turns...). Il existe une grande quantité de compétences à utiliser, on peut même sous certaines conditions en voler une à l'adversaire pour l'apprendre à un personnage. Les démons s'obtiennent par le biais d'enchères en ligne (!!), et peuvent être fusionnés grâce aux services offerts par la Cathédrale de l'Ombre (...). À cet égard Devil Survivor s'offre le luxe d'être plus ergonomique que ses aînés, en proposant de choisir les compétences transmises au démon résultant, ainsi qu'un système de recherche très pratique, permettant de savoir quelle sorte de créature on peut obtenir par espèce. Le double écran est d'ailleurs très pratique puisqu'il permet de voir nombre d'informations tout en se déplaçant dans les options.

Vraiment un grand jeu à essayer pour tout fan du genre (et/ou de la série), certaines décisions ont une réelle influence sur la tournure que vont prendre les évènements ; dans tous les cas il faut s'attendre à des situations déstabilisatrices...
Shin Megami Tensei: Devil Survivor 2 nds
Shadow

le 28/11/2012
9
DS2 reprend les éléments réussis du premier opus : demon design réussi, gameplay simple (partie Tactical) mais riche (cathédrale pour la fusion, achat des démons aux enchères...), histoire d'un Tokyo post-apocalyptique, etc. Élément très intéressant, DS2 est, lui aussi, excellent en terme de replay value... L'effet de surprise a certes disparu, le soft est plus linéaire que son aîné, et l'intrigue va un peu moins loin dans la schizophrénie collective. Il ne se rapproche pas tant d'un Lucifer's Call, que d'un Persona 3 ou 4. Il y a en effet l'ajout d'un système "à la S. Link", dans lequel converser avec vos compagnons renforcera votre efficacité en combat. Mais au premier Devil Survivor, ce second opus ajoute une ost très réussie, un compendium à compléter, et de nombreux boss plutôt originaux à battre (tant de l'histoire principale que du contenu annexe).

Un indispensable sur la console aux deux écrans de Nintendo.
Skies of Arcadia Legends gc
Shadow

le 01/01/2010
9
Arcadia est un monde rempli d'onirisme (à commencer par le fait que l'on navigue dans les cieux) et de merveilles en tout genre. L'appel à l'aventure n'a jamais été aussi fort dans un RPG, et le dépaysement est véritablement total. Les musiques sont un facteur d'immersion fort, elles remplissent entièrement leur rôle ; il est fort probable que vous en reteniez au moins quelques unes, à commencer par l'un des thèmes de combat, épiques à souhait. Les graphismes ne sont pas le point fort du jeu, mais les expressions sur les visages (couplées aux échantillons de voix) dynamisent les séquences narratives. La mise en scène est également très bonne, puisque les angles de vues changent régulièrement ; lorsqu'on navigue dans notre vaisseau, on admire la grandeur de ce dernier, et l'instant d'après on prend conscience qu'il est finalement très petit, vu de loin... Les batailles célestes avec d'autres entités (comme les navires ennemis) sont également très bien détaillées, les choix que l'on fait se retranscrivent à l'écran. La fine équipe qui prend part à l'aventure est constituée de membres très variés, chacun ayant sa propre personnalité. Une divergence d'intérêt peut ainsi mener un membre à quitter le reste du groupe. Ce qui fait la force du récit de Skies of Arcadia, c'est qu'il est finalement assez profond, puisque la plupart des personnages bénéficient du même traitement, et ainsi on se retrouve même à se prendre d'affection pour des méchants !

Le gameplay n'a en soi rien de bien original, on parcourt des donjons en résolvant quelques énigmes (caractéristique en disparition dans les J-RPG actuels) et on affronte des monstres pour gagner argent/objets/niveaux. Là où le jeu se distingue de ses congénères, c'est par la mise en exergue du travail d'équipe : une barre d'esprit se remplit à chaque tour en fonction du nombre de personnages présents, et elle se vide plus ou moins à l'utilisation d'une magie/technique ! Il faut donc gérer vos dépenses, afin de ne pas risquer de manquer d'esprit lorsque vous voudrez lancer un sort en particulier... Les combats sont assez faciles dans l'ensemble, il n'y a pas de stratégie particulière à appliquer en dehors de la dernière remarque... La plupart du temps il suffit de booster un personnage et de concentrer les assauts avec ce dernier. Le jeu inclue de très bonnes idées pour rendre le gameplay agréable (notamment, les héros charismatiques n'auront pas à subir de batailles aléatoires tous les trois pas...) et relativement divers, d'où tout le fun du jeu. On notera enfin la possibilité, passée la première moitié du jeu, d'avoir son propre équipage, et surtout une base d'où lancer les opérations. On pourra faire toutes sortes d'aménagements dans cette dernière, qui représente au final une part importante de "l'âme" du jeu.

Une expérience à vivre une fois dans sa vie.

+ Durée de vie très bonne (dépaysement garanti, et bonne longévité de l'aventure)
+ Des protagonistes hauts en couleur pour une intrigue menée avec maestria
+ Six personnages jouables, avec des styles très différents
+ Possibilité de construire et customiser son propre QG
+ Quêtes annexes très bien pensées et nombreuses
+ Un gameplay simple/classique, mais très fun
+ Le monde immense qui s'offre à nous

- Très facile passé un certain stade
- Pas de New Game + (certains lieux ne peuvent être revisités)
- La traduction française (quelques bugs parfois très gênants, et des fautes)
Wild ARMs 5 play2
Shadow

le 14/08/2010
9
Condensé de tous les épisodes sortis avant lui, Wild ARMs 5 se pose comme un indispensable de la PS2, et assurément l'un des RPG classiques les plus réussis des dernières années. On retrouve tout ce qu'il y a de plaisant dans le genre : une carte du monde gigantesque à découvrir, des donjons interactifs (vous n'avez pas fini d'en résoudre des énigmes) et une petite pointe d'humour bienvenue au sein du scénario. Scénario qui est d'ailleurs assez bien traité, avec des sujets graves abordés d'un oeil éclairé par des protagonistes hauts en couleur, qui évoluent tous chacun à leur façon. Il y aurait beaucoup à dire sur ce jeu très riche, avec ses nombreux clins d'oeil aux opus antérieurs, mais aussi et surtout son accessibilité. L'OST est assurément l'une des meilleures (sinon la meilleure) sorties en 2007. Oh bien sûr le jeu a quelques défauts (le caractère du héros Dean en énervera plus d'un ; la quête principale est un peu trop facile...), mais il serait idiot de bouder son plaisir pour de telles raisons. Une réussite quasi-totale pour Media.Vision.

+ Les caméos des précédents Wild ARMs, tous présents et impliqués dans les quêtes annexes
+ Une Filgaia plus menacée que jamais (= partie annexe très importante)
+ La customisation très appréciable pour l'ensemble de l'équipe
+ Une centaine (!) de musiques surprenantes et de qualité
+ L'évolution de chaque allié et antagoniste
+ Une Filgaia plus animée que jamais
+ Des donjons très interactifs

- Techniquement un peu limite
- Dean est vraiment trop tête à claques
- Impossible de revoir les cinématiques dans le... Movie Studio ?!
Ys Seven psp
Shadow

le 02/09/2010
9
Premier Ys développé entièrement pour la PSP par Falcom, cet Ys tranche radicalement avec tout ce qu'on a pu voir de la série jusqu'à présent. Oubliez même les autres Action RPG que vous avez pû faire ; Ys Seven est clairement à part. À vrai dire il ressort une telle frénésie des joutes, que le jeu tendrait presque vers le beat'em all... À ceci près qu'on a bien là un A-RPG, qui nécessite qui plus est une bonne dose de stratégie. Contre les monstres communs, le jeu s'apparente quelque peu aux Tales of de Namco, on attaque et on utilise des skills. Mais parcourir les donjons ne se résume pas simplement à trucider des monstres tous les 2 mètres en écoutant de véritables thèmes épiques, le point culminant de tout le gameplay est atteint lorsqu'on affronte les boss. C'est difficile à expliquer avec des mots, mais dans Ys Seven on perçoit les boss comme une sorte de "récompense", en fait on ne parcourt les donjons que pour les affronter, au final. Ces monstres sont gigantesques et impressionnent surtout dans leur attitude, qui varie au cours du combat ! Si vous croyiez avoir maîtrisé l'art d'esquiver l'ennemi en fonction de l'attaque, il faut alors apprendre à vous adapter. L'effet est garanti : le jeu est des plus prenant. D'autant que les développeurs maîtrisent la machine comme personne : l'action est très rapide, et il n'y a pas un ralentissement, ni de chargement entre deux écrans. Tout cela, sans devoir installer le jeu sur Memory Card. Disposant qui plus est d'une excellente durée de vie et d'une histoire très touchante (la fin m'a fait pleuré, personnellement), Ys Seven est un titre maîtrisé de bout en bout. Précisons pour les sceptiques que le jeu dispose de 4 modes de difficulté, donc tous les profils de joueurs s'y retrouveront.

Accessible à tous (aucune connaissance de la série n'est nécessaire, comme pour Final Fantasy VII en son temps) et d'une qualité peu commune, Ys Seven mérite vraiment toute votre attention.
The Legend of Zelda: Majora's Mask n64
Shadow

le 02/03/2015
8_5
Majora's Mask possède une ambiance très atypique pour un Zelda, et même il faut le dire, pour un jeu vidéo en général. Ce jeu est la face sombre de la série, à l'image de l'objet maléfique, un masque en forme de coeur.

On comprend très vite que le jeu s'inspire de son aîné, Ocarina of Time, mais pour proposer un univers qui lui est propre, et qui va mettre le joueur assez mal à l'aise. Il n'y a qu'à regarder la lune gigantesque qui menace de s'effondrer sur la ville dans les 72 heures, et on est convaincu. Pour éviter la catastrophe, Link aura recours à des objets qu'il connaît bien pour résoudre des énigmes, mais également l'ocarina du temps et... des masques! Ces objets tiennent une place essentielle dans cet opus, puisqu'il y en a 24 et que chacun a une influence sur une ou plusieurs quêtes.

Décrire Majora's Mask en quelques mots est pour moi difficile, tant le jeu était novateur et riche sur N64, mais également très particulier. Ce que je peux dire de l'expérience originale, c'est que Termina est un univers où chaque PNJ a son histoire, son propre emploi du temps. Et cela est important à considérer puisque le joueur doit connaître les activités des personnages impliqués dans les quêtes à accomplir. De façon globale, beaucoup d'habitants de Termina souffrent, et la mission de Link est de les aider à trouver la voie du bonheur. Parfois cela s'avère très simple, d'autres fois compliqué et long, et d'autres fois encore, très étrange (le ranch Romani par exemple). Heureusement toute quête, tout personnage important se retrouvent marqués dans un journal qu'il est possible de consulter à tout moment. Si l'on rate une action, il est toujours possible de revenir dans le temps, même si cela implique de devoir refaire certaines actions. Le jeu est pensé essentiellement autour de ces quêtes, ce qui signifie qu'il possède très peu de donjons (quatre), mais que l'accès à chacun d'entre eux est conditionné par l'accomplissement de certains objectifs secondaires. La durée de vie se retrouve par conséquent un peu légère, si l'on trace en ligne droite (une vingtaine d'heures). Ce temps peut facilement être doublé pour qui cherche à découvrir les moindres secrets de Termina.

Majora's Mask en trois mots : unique, exigeant, et épique.


The Legend of Zelda: Majora's Mask wii
Shadow

le 02/03/2015
8_5
Majora's Mask possède une ambiance très atypique pour un Zelda, et même il faut le dire, pour un jeu vidéo en général. Ce jeu est la face sombre de la série, à l'image de l'objet maléfique, un masque en forme de coeur.

On comprend très vite que le jeu s'inspire de son aîné, Ocarina of Time, mais pour proposer un univers qui lui est propre, et qui va mettre le joueur assez mal à l'aise. Il n'y a qu'à regarder la lune gigantesque qui menace de s'effondrer sur la ville dans les 72 heures, et on est convaincu. Pour éviter la catastrophe, Link aura recours à des objets qu'il connaît bien pour résoudre des énigmes, mais également l'ocarina du temps et... des masques! Ces objets tiennent une place essentielle dans cet opus, puisqu'il y en a 24 et que chacun a une influence sur une ou plusieurs quêtes.

Décrire Majora's Mask en quelques mots est pour moi difficile, tant le jeu était novateur et riche sur N64, mais également très particulier. Ce que je peux dire de l'expérience originale, c'est que Termina est un univers où chaque PNJ a son histoire, son propre emploi du temps. Et cela est important à considérer puisque le joueur doit connaître les activités des personnages impliqués dans les quêtes à accomplir. De façon globale, beaucoup d'habitants de Termina souffrent, et la mission de Link est de les aider à trouver la voie du bonheur. Parfois cela s'avère très simple, d'autres fois compliqué et long, et d'autres fois encore, très étrange (le ranch Romani par exemple). Heureusement toute quête, tout personnage important se retrouvent marqués dans un journal qu'il est possible de consulter à tout moment. Si l'on rate une action, il est toujours possible de revenir dans le temps, même si cela implique de devoir refaire certaines actions. Le jeu est pensé essentiellement autour de ces quêtes, ce qui signifie qu'il possède très peu de donjons (quatre), mais que l'accès à chacun d'entre eux est conditionné par l'accomplissement de certains objectifs secondaires. La durée de vie se retrouve par conséquent un peu légère, si l'on trace en ligne droite (une vingtaine d'heures). Ce temps peut facilement être doublé pour qui cherche à découvrir les moindres secrets de Termina.

Majora's Mask en trois mots : unique, exigeant, et épique.


Castlevania: Portrait of Ruin nds
Shadow

le 02/09/2010
8
On change de contexte cette fois-ci, pour suivre les aventures de deux chasseurs de vampires qui s'entraident dans leur quête. On a donc la possibilité d'alterner entre l'un des deux personnages à tout moment en plein combat, pour utiliser toutes sortes d'attaques, mais aussi effectuer des techniques de coopération ! L'exploration gagne en richesse avec le principe des tableaux, nous permettant de découvrir des endroits plutôt variés. L'aspect RPG de la série ressort encore plus dans cet épisode, avec la présence d'un PNJ qui nous propose toutes sortes de quêtes, principe qui sera repris dans Order of Ecclesia. Un MetroïdVania très riche et qui saura capter l'attention des amateurs, en dépit du cruel manque d'originalité du soft.
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