Commentaires RPG - Legendra RPG

Chipstouille

le 02/07/2009
Edité le 19/04/2010

Si Fallout 3 ne respecte pas complètement ses aînés, qu'est ce que ça peut faire? En accomodant à sa propre sauce (l'analogie avec les derniers Elders Scroll est évidente) Bethesda s'approprie complètement la license. Fallout 3 vous explique ce qu'une catastrophe mondiale aura comme effet sur notre société de consomation: elle arrête le temps. Pour que l'impression soit totale, l'univers pré-apocalyptique est inspiré de la vision utopiste du bonheur héritée des années 50 américaines sous fond de Maccarthysme et de conquête spatiale. La vision post-apocalyptique quant à elle vogue entre Mad Max 2, Terminator, Planète Hurlante et autres joyeusetés.

Avec son sytème de combat intuitif, sa grande liberté, son principe de télétransportation immédiate uniquement si l'on a découvert les lieux, ses dialogues glauques, son humour par petites touches mais trash et une multitude de petites améliorations par rapport à son grand frère Oblivion, Fallout 3 s'inscrit comme un grand jeu.

On ne pourra cependant pas dire autant de bien des extensions, pourries de bugs (jusqu'à vous empêcher d'avancer dans le jeu et corrompre les sauvegardes) qui sont donc à éviter comme la peste jusqu'à un mea culpa officiel de Bethesda et un patch correctif en bonne et due forme, même si vous avez adoré le jeu.

NB: C'est surtout l'extension the Pitt qui est en cause question bugs. Inversement, Point Lookout est une extension géniale.

Eternal Sonata xb360

Chipstouille

le 02/07/2009
Edité le 01/06/2013

Dès son introduction, on sait que Eternal Sonata va prendre son temps. Graphiquement à la pointe, avec un système de combat à "niveaux" bien pensé et un casting plutôt plaisant, le jeu ne tient cependant pas ses promesses. La présence de Chopin est totalement anecdotique, celui ci n'influe même pas l'univers musical du jeu (Sakuraba fait du Sakuraba, point). Les mélomanes, en attente tout du long, resteront sur leur faim.

Entre ses donjons un peu brouillons, son bestiaire et la configuration des affrontements peu variés, on sent qu'on loupe pourtant de peu une merveille. L'ambiance caractéristique du jeu, entre féérique et dramatique nous tient en haleine. Mais faute d'avancée notoire dans l'histoire, c'est surtout l'ennui profond que l'on ressent vers la fin qui finit par avoir raison de nous. Fort heureusement le jeu s'avère plutôt court et la présence d'un new game+ (trop tard diront certains) à la difficulté relevée permet d'épicer l'aventure. Pour cela il faudra cependant avoir envie de tout recommencer, ce qui n'est pas gagné.

Bien en deçà du niveau qu'on a pu lui attribuer dans toute la presse spécialisée. Faute de mieux on s'en est tout de même contenté.

Castlevania: Symphony of the Night xb360

Chipstouille

le 02/07/2009
Edité le 01/06/2013

On comprend facilement le pourquoi des bandes verticales mais moins celui des bandes horizontales de ce portage Xbox 360 de SOTN. Pratiquement identique à la version Playstation occidentale d'origine, on nous a sucré les vidéos d'un autre age et jouer avec Richter ne relève plus tout à fait du mystère réservé aux soluces ou à la version Saturn.

On pourra regretter (à tort) l'absence des ajouts de la version Saturn, de même que les familiers de la version japonaise. Le classement est anecdotique (et ses critères s'avèrent mystérieux) et les succès auraient gagné à être plus travaillés.

Le portage est cependant honnête. Ne boudons pas cette possibiltié de jouer à l'un des meilleurs jeux de l'histoire à prix cassé.

(la note porte sur le portage, le jeu vaut 5/5)

Blue Dragon xb360

Chipstouille

le 29/06/2009
Edité le 09/07/2009

Blue Dragon était, malgré une certaine qualité de finition graphique, déjà dépassé à sa sortie. Ce petit jeu sans prétention qui aligne sans broncher quelques grands noms du RPG ouvre la danse des sorties improbables de J-RPG sur X-Box 360. Peut-être la plus basique des Killer Ap, mais le sort en eut peut-être été différent si Mistwalker avait travaillé du côté de Sony.

Passons les détails politicos-financiers et la stratégie marketing. Derrière ses airs enfantins, Blue Dragon nous délivre un système simple et efficace, pas foncièrement original mais suffisamment bien fait pour que l'on apprécie. Le maître mot étant de ne jamais laisser tomber, on termine donc le jeu sans beaucoup d' encombres (quelques monstres à la fin, et des tigres un peu brutaux viendront troubler votre tranquillité...) ce qui est bien dommage, mais on apprécie sa force tranquille.

Le petit plus qui nous fait aimer ce jeu, ce sera ce côté interactif avec les monstres avant d'en découdre avec eux. Le jeu vous offre ainsi une panoplie de fonctionnalités pour changer des traditionnels affrontements aléatoires. En particulier, vous perdrez bêtement mais avec plaisir votre temps à trouver les combinaisons d'ennemis qui ne peuvent pas se blairer...

Et rien que le poo-snake, ça vaut tout l'or du monde.

Edit: Je remonte la note d'un cran, suite à une partie en mode hard. Un peu trop dur pour un premier essai (surtout sur quelques boss comme les sbires de Nene), ce mode permet d'exploiter le système de job à fond et le jeu en devient un réel bonheur.

Lost Odyssey xb360

Chipstouille

le 19/06/2009
Edité le 22/06/2009

Avec Lost Odyssey, Sakagushi nous dévoile ses plus grosses faiblesses. L’homme à beaucoup de choses à nous dire, mais se révèle d’une incroyable lourdeur dans la narration. Si l’on passe outre le design des personnages qui bien qu’original s’avère raté, les multiples longueurs du système de combats et la difficulté excessive tant que notre équipe n’est pas constituée de 5 personnages, on découvre le véritable fils caché de la série Final Fantasy. Mais passé un premier DVD attrayant, notamment grâce à l’exceptionnel Jansen, la sauce perd de son goût. La faute à une succession de niveaux trop longs qui ne font pas avancer l’histoire d’un iota. Si l’on a en revanche le courage de passer outre ce moment (une bonne dizaine d’heures tout de même), on se découvre un attachement pour les personnages et une histoire qui dévoile son parfum mélancolique brisant du même coup le manichéisme illusoire dont elle était l’ambassadrice jusqu’alors. Le joueur passe du même coup outre les nombreux clichés sur le fond comme sur la forme qu’il a du affronter.

Lost Odyssey prend donc trop son temps, et perd donc de nombreux joueurs en chemin. Espérons que Sakagushi ne se laisse pas séduire par les critiques dithyrambiques (faute de mieux au niveau de la production actuelle de JRPG, certainement) et apprenne de ses erreurs. Et on le sait, en particulier si l’on a joué à Blue Dragon, capable de mieux en terme de gameplay...

Fable II

Chipstouille

le 19/06/2009
Edité le 01/06/2013

Le meilleur compliment que l’on peut adresser à Fable 2, c’est de bien porter son nom. Qu’il est bon de voguer au gré de paysages féeriques, de rencontrer toutes sortes de gens et d’affronter des monstres cyniques, inquiétants ou tout simplement humains. Ajoutez-y la meilleure liste de succès XBOX 360 qui soit, des quêtes annexes tout aussi intéressantes et la meilleure BO qu’il ait été donné d’écouter dans un RPG depuis… 10 ans (Final Fantasy IX, quelqu’un ?). A la variété des situations s’impose un système de jeu à la prise en main facile, bien que la jouabilité en pâtisse (qui n’a pas effrayé des villageois en lançant une boule de feu par erreur?). A l’histoire somme toute simpliste se conjugue des traits d’humour so british et un sens du tragique inédit face aux choix que l’on effectue. Au bestiaire manquant de variété s’oppose un excellent système de combat et un level-design digne de Zelda.

Malgré ses tous petits défauts, Fable 2 est un incontournable. Ajoutez ce petit message de fond consistant à dire que faire le bien n’est jamais récompensé à sa juste valeur, et on touche du doigt le chef d’oeuvre.

The Last Remnant xb360

Chipstouille

le 19/06/2009
Edité le 01/06/2013

Malgré son ambition affichée pour se racheter auprès des joueurs, Square-Enix démontre une fois de plus son incapacité à finaliser ses produits. Temps de chargement d'une autre époque, level-design digne de mauvais amateurs (on n'a gardé que le mauvais côté d'FFXII), longueurs inacceptables dans le déroulement des combats, interactivité proche du néant et lignes de dialogues surréalistes pour un scénario peu prometteur...
Reste un système de bataille original et ambitieux qui ne tient pas (assez vite tout du moins) ses promesses.

Très en dessous de la moyenne, indigne d'une telle société.

Oceanhorn: Monster of Uncharted Sea xboxone

Chipstouille

le 05/07/2020

Un jeu simple, pas original pour un sou. Plus proche d'un Alundra que véritablement de Zelda Windwaker en fait (si ce n'est les passages en bateau). Pour les nostalgiques qui regrettent le temps des jeux d'action aventure en 2D (Oui, Oceanhorn est en 3D, mais côté gameplay c'est tout comme)
Je n'ose même pas imaginer la maniabilité de ce truc sur smartphone ou tablette ça doit être une horreur.

Bloodstained: Ritual of the Night xboxone

Chipstouille

le 05/07/2020

Un Castlevania SOTN en plus long avec les atouts d'Aria of Sorrow en prime. On retrouve tout un tas de skills qui apporte une vraie profondeur au jeu. J'ai BEAUCOUP apprécié, bien plus qu'un Portrait of Ruin par exemple.
Côté bestiaire ça part un peu trop dans tous les sens (des caniches géants? des cochons volants...). Et après autant de redites, la formule du metroidvania fini par sentir le frelaté. Ce Bloostained est un joli pot pourri des bonnes idées de tous les épisodes Castlevania sur GBA et DS. Un vrai plaisir pour ceux qui aiment faire les jeux à 100%.

Ca manque malheureusement un peu de nouveautés et de cohérence pour en faire un incontournable. Il l'aurait été s'il n'y avait pas eu les nombreux épisodes GBA et DS entre temps.

Hyper Light Drifter xboxone

Chipstouille

le 11/05/2018

Un immanquable pour les fans de jeux d' "action aventure" comme on faisait à l'ère 16 bits. Hyper Light Drifter mêle habilement les meilleurs points de ténors du genre. A l'antipode des jeux modernes où votre prochaine destination est systématiquement fléchée, ici il faut souvent se creuser la tête pour défricher un level design relativement cryptique. Allez-retours dans les menus de rigueur, pour se référer à la carte. L'ambiance crépusculaire est également à couper au couteau.

Un grand jeu dans un petit plat.
Bien meilleur que Bastion, au passage, à qui on pourrait le comparer.

Final Fantasy Type-0 HD xboxone

Chipstouille

le 11/05/2018

Mouais

On ne sait pas trop pourquoi le jeu a acquis une telle aura avant sa sortie en occident. J'ai l'impression que les japonais en font des caisses pour pas grand chose parfois.
Le jeu est bien trop ambitieux par rapport au budget dont il a bénéficié.
Je passe outre l'aspect technique dégueulasse lié au fait qu'on a affaire au portage d'un jeu PSP. Tous les décors sont totalement génériques, les ennemis également, les personnages jouables aussi.
FF Type-0 m'a beaucoup rappelé Dirge Of Cerberus dans son côté merchandising efficace mais réalisation hyper décevante.

Le jeu n'est pas nul, loin de là. Il y a notamment un côté wargame qui aurait gagné à être plus poussé. Malheureusement, tout se repose sur une gestion du temps complètement foireuse. Le pire de mon point de vue, ce sont toutes ces missions impossibles à compléter lors de notre première partie... J'ai toujours détesté l'option "New Game+", mais là c'est le summum. Au final on se retrouve à ne pas pouvoir terminer certaines quêtes annexes, sans jamais trop savoir si c'est une erreur de notre part, ou de celle des designers. C'est très frustrant.

Là où le jeu aurait pu être intéressant, c'est sur la mythologie autour des l'Cie et autres. Mais on s'éloigne beaucoup trop de FFXIII et tout est au final très confus.

Prey

Chipstouille

le 11/05/2018

Une véritable claque!

Bien que le jeu soit un peu froid et long au démarrage, une fois qu'on commence à réellement explorer, c'est un véritable bonheur. Bien sûr, il demande un certain investissement. Pas toujours facile d'avoir de l'empathie pour des robots ou des personnages que l'on ne découvre qu'au travers d'échanges de mail, d'enregistrements éparses ou avec lesquels on communique le plus souvent à distance. Mais c'est un mal nécessaire pour une véritable sensation de liberté.

Prey est à la croisée de Bioshock et Dead Space 2&3, un vrai jeu de SF avec une cohérence inouïe. Des pans entiers du jeu peuvent vous être fermés juste parce que vous aurez échoué à sauver quelqu'un. Chaque PNJ peut avoir son importance. Du début à la fin, le jeu cultive une ambiguïté continue, il n'y a ici rien de manichéen et chaque possibilité sous-tendue est pesée.

Ajoutons quelques idées de gameplay excellentes, comme le gloo canon, tout ce qui tourne autour du recyclage et d'autres petites subtilités plus traditionnelles et vous obtenez un excellent jeu.

C'est presque dommage que Persona 5 et Zelda BOTW lui aient fait tant d'ombre. Parceque sinon, il y avait tout du "Game of the year" ici.

Costume Quest 2 xboxone

Chipstouille

le 11/05/2018

Sympatique, sans plus. Le premier épisode avait pour lui une certaine fraicheur. Vu que le second refait la même chose en un chouilla moins bien, forcément ce gros atout a disparu.

Je suis tout de même preneur de n'importe quel RPG dans cet esprit. Simple et court.

Final Fantasy XV xboxone

Chipstouille

le 30/05/2017

Comme les 17 autres Final Fantasy (je vous épargne la liste détaillée, mais oui je compte Dirge of cerberus là-dedans) auxquels je me suis frotté depuis la découverte de Final Fantasy VI, Final Fantasy XV est arrivé avec son lot de très bonnes surprises et autres déceptions. Comme tout autre J-RPG sortit depuis la fin de l'ère PS, c'est avec beaucoup de méfiance que je me suis lancé dans l'aventure.
Suis-je déçu? Non... Après un Kingdom Hearts II... traumatisant, j'attendais réellement le pire d'un FF avec Nomura aux commandes. Vu les péripéties suivies par le développement et la très moyenne trilogie FFXIII, je n'attendais à vrai dire plus rien de Final Fantasy XV.

L'épisode Duscae (oui, j'ai acheté FF Type-0 day one quasi exprès...) m'avait un peu inquiété (première version, pas restesté après coup...), la seconde démo était bien plus inquiétante...

Bref, tous les signaux étaient dans le rouge... et pourtant!
Pourtant j'ai pris une claque avec Kingsglaive qui n'a aucun intéret seul, mais qui est une proposition plus qu'intéressante en guise d'introduction à un jeu-vidéo. Et le jeu de nous sublimer par des combats très dynamiques, parfois un peu confus certes, mais galvanisants (vive la téléportation pour mettre des patates). L'OST grandiloquente est plus que satisfaisante, parfois kitch aussi, mais bon on a l'habitude avec Uematsu. C'est surtout la variété des thèmes de combat, globalement tous réussis qui est une véritable bouffée d'air frais. Les prétextes aux quêtes annexes sont souvent moisis, mais les lieux visités procurent la motivation nécéssaire. Et les trajets en voiture ne sont pas si lourdingues à partir du moment où l'on comprend qu'on peut les zapper au moins en partie dès qu'une route a déjà été parcourue une fois (et il n'y en a pas tant que ça...)

Mais il y a surtout toute cette partie hors cadre, avec un jeu dont l'attention se monopolise sur son protagoniste principal et ses 3 bros, et tant pis pour tous ces autres personnages sans importance qui disparaissent et apparaissent bon gré mal gré. On pourrait prendre celà pour du bricolage, de la malfinition, une volonté de vouloir trouver des prétextes pour de futur DLC, et il y en a, surement un peu. J'y vois cependant une volonté artistique, de nous offrir un jeu qui passe volontairement d'ouvert à fermé, d'humain à mécanique, de lumineux à sombre. Il y a mine de rien une vision derrière tout celà...

Bon bien sûr il y avait moyen de faire beaucoup mieux, bien sûr tout ceci fait un peu déconstruit, bien sûr il y a ce fameux chapitre 13 que même l'équipe de Resident Evil 6 n'aurait pas osé garder (enfin... peut-être, va savoir...) et bien sûr on nous a jeté beaucoup de poudre aux yeux pour un résultat bancal. Mais au final, Final Fantasy XV n'a déçu que ceux qui en attendaient encore quelque chose.
On a compris depuis longtemps qu'un digne successeur aux épisodes VI à X ne verra probablement jamais le jour (Brave Exvius? sur téléphone? Beurk). En attendant, la série sous perfusion nous offre des épisodes moribonds. Toujours pas d'épisode XVI en vue... vont-il seulement prendre le risque un jour de perpétuer ce risque à chaque fois gigantesque de vouloir repousser les limites de leur possible...
Conlusion étant, FFXV étant légèrement au dessus du niveau des X-2, XII, XIII et XIII-2 (j'hésite à mettre le VIII dans la liste, mais non), je m'en suis pleinement contenté.
Comme les 17 autres Final Fantasy (je vous épargne la liste détaillée, mais oui je compte Dirge of cerberus là-dedans) auxquels je me suis frotté depuis la découverte de Final Fantasy VI, Final Fantasy XV est arrivé avec son lot de très bonnes surprises et autres déceptions. Comme tout autre J-RPG sortit depuis la fin de l'ère PS, c'est avec beaucoup de méfiance que je me suis lancé dans l'aventure.
Suis-je déçu? Non... Après un Kingdom Hearts II... traumatisant, j'attendais réellement le pire d'un FF avec Nomura aux commandes. Vu les péripéties suivies par le développement et la très moyenne trilogie FFXIII, je n'attendais à vrai dire plus rien de Final Fantasy XV.

L'épisode Duscae (oui, j'ai acheté FF Type-0 day one quasi exprès...) m'avait un peu inquiété (première version, pas restesté après coup...), la seconde démo était bien plus inquiétante...

Bref, tous les signaux étaient dans le rouge... et pourtant!
Pourtant j'ai pris une claque avec Kingsglaive qui n'a aucun intéret seul, mais qui est une proposition plus qu'intéressante en guise d'introduction à un jeu-vidéo. Et le jeu de nous sublimer par des combats très dynamiques, parfois un peu confus certes, mais galvanisants (vive la téléportation pour mettre des patates). L'OST grandiloquente est plus que satisfaisante, parfois kitch aussi, mais bon on a l'habitude avec Uematsu. C'est surtout la variété des thèmes de combat, globalement tous réussis qui est une véritable bouffée d'air frais. Les prétextes aux quêtes annexes sont souvent moisis, mais les lieux visités procurent la motivation nécéssaire. Et les trajets en voiture ne sont pas si lourdingues à partir du moment où l'on comprend qu'on peut les zapper au moins en partie dès qu'une route a déjà été parcourue une fois (et il n'y en a pas tant que ça...)

Mais il y a surtout toute cette partie hors cadre, avec un jeu dont l'attention se monopolise sur son protagoniste principal et ses 3 bros, et tant pis pour tous ces autres personnages sans importance qui disparaissent et apparaissent bon gré mal gré. On pourrait prendre celà pour du bricolage, de la malfinition, une volonté de vouloir trouver des prétextes pour de futur DLC, et il y en a, surement un peu. J'y vois cependant une volonté artistique, de nous offrir un jeu qui passe volontairement d'ouvert à fermé, d'humain à mécanique, de lumineux à sombre. Il y a mine de rien une vision derrière tout celà...

Bon bien sûr il y avait moyen de faire beaucoup mieux, bien sûr tout ceci fait un peu déconstruit, bien sûr il y a ce fameux chapitre 13 que même l'équipe de Resident Evil 6 n'aurait pas osé garder (enfin... peut-être, va savoir...) et bien sûr on nous a jeté beaucoup de poudre aux yeux pour un résultat bancal. Mais au final, Final Fantasy XV n'a déçu que ceux qui en attendaient encore quelque chose.
On a compris depuis longtemps qu'un digne successeur aux épisodes VI à X ne verra probablement jamais le jour (Brave Exvius? sur téléphone? Beurk). En attendant, la série sous perfusion nous offre des épisodes moribonds. Toujours pas d'épisode XVI en vue... vont-il seulement prendre le risque un jour de perpétuer ce risque à chaque fois gigantesque de vouloir repousser les limites de leur possible...
Conlusion étant, FFXV étant légèrement au dessus du niveau des X-2, XII, XIII et XIII-2 (j'hésite à mettre le VIII dans la liste, mais non), je m'en suis pleinement contenté.

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