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297 commentaires
13 Sentinels: Aegis Rim play4
Bao

le 25/12/2023
8_5
Plutôt dubitatif au début sur la façon du studio d'éclater le récit autour d'autant d'acteurs et d'actrices, surtout que ça part très vite dans tous les sens, tout s'est vite dissipé au fil des heures, des twists et des infos délivrées ici et là, telles des pièces de puzzles, qu'on attache bout à bout en même temps que les personnages pour prendre tout l'ampleur d'une histoire de sci-fi vraiment dense et bien foutue. La narration est excellente, tout comme le casting ou il n'y rien à jeter, que ce soit le principal ou le secondaire, une constante chez Vanillaware qui porte autant de soin à l'esthétique de ses titres, toujours aussi sublime et soignée ici, qu'aux personnages qu'il met en scène. Il y a bien quelques points qui auraient mérités d'être intégrés dans l'histoire principale plutôt que coincée dans la partie codex du titre, qui offre tous les outils pour connecter les points ou se remémorer des évènements, mais c'est vraiment pour pinailler.

Bon par contre c'est moins positif sur la partie gameplay du titre : le volet RTS x RPG du jeu diverti sans plus, c'est assez cheap et limité autant dans le combat lui même que que personnalisation des troupes. Mais on y passe pas non plus masse de temps car la balance est clairement penchée du côté visual novel du titre (duquel ce volet RTS est indissociable, qu'on le veuille ou non).

Bref j'ai adoré de bout en bout, et bouffé le jeu en une dizaine de jours.
The Legend of Nayuta: Boundless Trails play4
Bao

le 20/11/2023
7
Ni un Trails of (comme le sous entendrais son titre) ni un Ys, Nayuta est plus un Gurumin / Zwei dans l'esprit, notamment sa structure basée sur des niveaux courts qui mixent action et plateforme, et qui proposent des sous missions à accomplir pour toujours plus de récompenses. Il est relativement bateau dans sa proposition mais fait de son mieux pour rendre chaque niveau vraiment unique, il y a toujours une carotte à poursuivre, les combats n'ont pas la pêche d'un Ys mais restent sympa (surtout les boss), bref tout s'enchaine bien et on dispose en plus de raccourcis pour fluidifier la navigation et de la possibilité d'accélérer le jeu.

Par contre je conseille d'y jouer en difficile car le mode normal est quand même facile, et même en difficile la magie de Noi reste surpuissante.

L'histoire / les perso / l'OST c'est du ok-tiers, pas Falcom au meilleur de sa forme mais ça se laisse suivre et écouter. Faut aussi garder à l'esprit que Boundless Trails est un jeu PSP à la base, Falcom a upscale proprement le titre (le style cubique des personnages a d'ailleurs un certain charme) mais faut pas non plus s'attendre à des miracles, cet héritage se ressentant parfois genre avec la distance d'affichage ou la gestion de la caméra.

Bref un bon p'tit jeu, qui fait le job.
Sea of Stars play4
Bao

le 10/09/2023
6_5
Un peu long à démarrer, Sea of Stars montre vite ce qui va être son argument principal : son aspect artistique, avec une bande-son franchement très bonne et un pixel-art magnifique avec tout un tas d'effets par dessus pour sublimer les combats et paysages traversés au fil du jeu.

Pour le reste en revanche, c'est pas vraiment la même chanson. L'histoire n'est pas vraiment engageante, avec une tendance à prendre des raccourcis et avoir des oublis, et il faut compter sur le wiki et sa récap' de sessions RP sur le discord officiel pour compléter. C'est plutôt… déstabilisant, aussi déstabilisant que la (vraie) fin qui est expédiée en deux-deux. Pourtant il y avait matière à, vu ce qui est avancé niveau lore pendant l'aventure. Le casting est peu mémorable également, il n'y a que Garl et certains NPCs qui ont un peu de peps, le reste est terriblement fade, duo principal en tête. Il y a vraiment une impression que le narratif a été le cadet des soucis du studio. Même les liens avec The Messenger, dont Sea of Stars est censé être une préquelle, font un peu forcés.

Coté aventure c'est sympa et ça ne compte pas que le sur le visuel, chaque zone visitée contient son petit lot d'énigmes, de secrets, de coffres, y'a une verticalité bien sympa dans l'explo, faut parfois cogiter un peu, ça pense à ceux atteint de collectionnite, rien à dire sur ce point car c'est bien géré. Pour pinailler je dirais que le fast travel arrive trop tard et l'accès à la sauvegarde sur la carte du monde est agaçante à la longue, il faut toujours passer par le campement. Par contre je suis moins enthousiaste concernant les combats : le système s'essouffle vite, le nombre limité de compétences + le système de verrous cimente très vite un format de jeu défensif ou on réagit plus qu'on agit, sortir des clous c'est se prendre une torgnole. Ce qui donne des combats peu satisfaisants, même contre les boss, certains étant particulièrement longuets à faire tomber. Pour voir le verre à moitié plein c'est en parti pour ça que l'aventure bénéficie d'un très bon rythme, vu qu'on te dit en permanence qu'il faut jouer d'une façon et pas d'une autre ...?

Ca reste un jeu ok, mais je pense pas qu'il fera long feu dans mes souvenirs. Contrairement à Chained Echoes, que je trouve bien supérieur dans cette catégorie de "new old-school j-rpg".
The Legend of Heroes: Trails into Reverie play4
Bao

le 27/07/2023
7_5
Le jeu fait clairement bricolage de bric et de broc, avec un recyclage massif d'assets (et pas que de Cold Steel III/IV, Tokyo Xanadu aussi) et de thématiques, Falcom est fort dans ce domaine et arrive toujours à - malheureusement - se surpasser et c'est un poil lassant de revenir une troisième fois dans le même Crossbell. Un patchwork sur laquelle on a greffé la résolution de questions posées depuis Cold Steel premier du nom, une nouvelle intrigue intéressante mais qui met du temps à monter en puissance, un aspect dungeon-rpg optionnel-mais-pas-trop en plein milieu parce que, l'habituel teasing sur les prochains évènements, et toujours plus de fan service notamment à travers les Daydream, copié/collé des Doors de Sky 3rd qui permettent de zieuter des morceaux de vie et d'approfondir le développement de certains individus. Et l'ensemble marche, en titubant au début certes, mais il marche.

Au passage big up à NIS America, fidèle à lui même et qui a foiré son coup une nouvelle fois lors de la localisation entre les fautes de typo à foison, les contresens et les bugs.

Le jeu étale l'intrigue sur 3 arcs scénaristiques, avec la possibilité de switcher de l'un à l'autre à n'importe quel moment, j'ai rien contre l'idée mais ce choix est assez... bizarre ? globalement l'intrigue ne s'éparpille pas, 0 à-côtés (pas de quêtes, peu d'exploration), ça file droit et la mise en scène est efficace, ce découpage est plus dommageable pour le rythme qu'autre chose, surtout qu'en plus il faut changer de route manuellement à chaque fois. La route du nouveau protagoniste, C, est la plus intéressante, elle y concentre le gros de l'intrigue et les nouveaux personnages, leur alchimie fonctionne à merveille. Celle de Rean est sympa aussi, elle lui offre le développement et l'évolution dont il a été privé dans CSIII et IV, par contre celle de Lloyd est la plus faiblarde, une redite de Ao/Zero en moins bien, et ça me fait mal de dire ça car c'est un des de mes favoris de la saga entière.

Pour le gameplay on prend les mêmes et on recommence, avec toujours plus de quartz aux effets pétés et de monstres/boss avec des montants absurdes de PV, les utilisateurs d'artes sont toujours les rois du monde, il y a une nouveauté mécanique appelée Unity pour apporter une dimension stratégique supplémentaire aux combats mais ça reste du CS IV+. Le début de l'aventure peut être assez compliqué car c'est - je trouve - mal équilibré et certains combats de boss sont punitifs, heureusement ça s'améliore au fil du jeu et l'acquisition de nouveaux jouets, la personnalisation de l'équipe est constante, sur la fin on peut créer de véritables monstres. Bien aimé le Reverie Corridor, le fameux dungeon-rpg mentionné précédemment, étant un habitué du genre ça m'a pas fait peur de bouffer des étages et des étages pour récupérer trois tonnes d'objets et équiper la petite armée qu'offre le jeu, heureusement qu'il y a eu le minimum niveau QoL pour gérer tout ça sinon ça aurait été l'enfer (mais il manque quand même la possibilité de pouvoir sauvegarder/charger des configurations de quartz).

Bref c'était bien, j'ai enchainé les heures dessus, un bon épilogue aux arcs Crossbell / Cold Steel, bien plus efficace et touchant que Cold Steel IV. Trails of Reverie offre un repos bien mérité à nombre de personnages qui peuvent enfin se poser et / ou faire la paix avec eux même. Cet aspect rétrospectif est juste super satisfaisant, encore plus quand on suit certain de ces personnages depuis Trails in the Sky premier du nom, c'est rempli de références et ça fait plaisir. J'aime à penser que cet aspect "ultime aventure", qui clôture quand même + de 15 ans de jeux, a également motivé les compositeurs car Reverie envoie la sauce, entre nouvelles pistes géniales et réutilisation de morceaux des anciens titres (et ici aussi j'avais été déçu par CS IV, ou c'était assez meh).
Final Fantasy VIII Remastered play4
Bao

le 18/01/2023
4_5
Des trois épisodes PSX, c'est le seul auquel je n'avais pas retouché, car retenu par un souvenir plutôt mitigé. Un peu plus de 20 ans après et avec bien plus de recul, et ben... et ben c'était pas très bien.

Vraiment eu une impression d'un jeu patchwork, avec des éléments qui cherchent péniblement à fonctionner ensemble. Le jeu est faible narrativement entre ses rebondissements absurdes, son univers creux, et une batterie de personnages secondaires transparents dans les deux camps. Même l'antagoniste principal ne vaut pas vraiment le détour. Une faiblesse en plus appuyée par le staff du jeu, les théories pondues par les fans qui auraient pu donner un sens à tout ça ont été désapprouvées par Kitase lui même. Reste le focus sur Squall et Rinoa, qui marche plus ou moins bien même si ça manque de subtilité voir c'est parfois HS vis à vis de l'action en cours (le coup de l'anneau en plein conflit armé, allo?), un rythme efficace, la cinématique hypnotisante accompagnant la mort du dernier boss, la bande-son de dieu Uematsu.

C'est un peu pareil mécaniquement, sur le papier tout semble intéressant mais l'ensemble donne un mic-mac parfois difficile à suivre (les transformations d'objets, le level scaling, les jonctions de magie) et qui parfois se contredit (genre, la jonction de magie élémentaire attaque/défense dont l'intérêt devient progressivement inutile). Particulièrement agaçant d'ailleurs de ne pas avoir un système de jeu qui peut gérer les six personnages à la fois, le switch de jonction est chiant. Par contre le Triple Triad reste intestable.

Donc ouais c'était pas très bien, mais je me suis pas non plus forcé pour finir et le fait de pouvoir accélérer le jeu dans cette version R a pas mal aidé. Définitivement un des épisodes les plus faibles de la série à mes yeux.
Soul Hackers 2 play4
Bao

le 17/12/2022
5_5
Soul Hackers 2, c'est le genre de jeu qui appartient à la famille des "dommages que ce soit sorti après", car l'inévitable comparaison avec Persona 5 / SMT 5 du même studio ne fait qu'accentuer le manque global de punch du titre.

Le titre souffre d'un manque d'ambition, peut être aussi d'un brin de folie et très probablement de moyens, ce qui donne un univers sous exploité, les pas très intéressantes quêtes annexes en tête, malgré une direction artistique agréable à l'œil et des thématiques plus que d'actualité. C'est pas plus intéressant côté exploration, avec des donjons pas très inspirés autant sur le plan du visuel que du level design, la palme de la flemme revenant à la Soul Matrix, une zone qui évolue parallèlement à l'avancée du scénario, et qui dégaine la carte "je fous du téléporteur à outrance" pour habiller ses looooongs couloirs. Le patch 1.02 a été salvateur, offrant entre autre la possibilité de se déplacer plus vite pendant l'exploration. Heureusement il reste le scénario et surtout ses personnages, l'équipe des protagonistes est attachante et dispose d'une bonne alchimie, et on a vraiment envie de connaitre le fin mot de l'histoire.

Le système de combat fait du SMT pur jus, avec toujours ce jeu de buffs/debuffs et d'exploitation des faiblesses, et cette fois l'utilisation des statuts anormaux pèse bien plus dans la balance. SH2 apporte aussi sa petite touche personnelle avec le Sabbath, une bonne grosse attaque de fin de tour dont la puissance et les effets seront liés à plusieurs paramètres qu'il faudra apprendre à maitriser au fil de l'aventure. Globalement c'est un système efficace, mais austère. Aussi austère que le recrutement et la fusion des démons, ou ça fait le minimum syndical, et ça pour le coup c'est vraiment dommage, encore plus quand on se souvient de l'aspect un peu délirant que ça avait dans Soul Hackers premier du nom. Au passage, ce titre n'est pas nécessaire pour faire Soul Hackers 2, ils ne partagent que quelques références.

Je sais pas si je peux vraiment qualifier le jeu de déception car au final j'ai enchainé les heures sans trop broncher, mais j'en ressors quand même avec cette impression d'un potentiel gâché, encore plus en voyant ce que Atlus est capable de pondre aujourd'hui.
Trials of Mana play4
Bao

le 26/10/2022
7
C'était sympa, remake 1:1 tier avec de bon ajustements de gameplay - refonte du système de level up, talents à équiper, combats plus dynamiques - et des rajouts de trucs - genre p'tit Cactus - pour que ce soit plus agréable à jouer, l'OST retravaillée fait le boulot, par contre le jeu traine les mêmes tares que sur SNES (genre déséquilibre global des classes, IA aux fraises, les aller-retours dans la première partie), la narration est d'époque, c'est à dire assez pauvre et n'est pas aidée par la 3D car la mise en scène c'est 0, mais ça fait pas de chichis et ça va droit au but... quand on est pas coupé par des temps de chargement car PUTAIN, le jeu les cumule.
The Caligula Effect 2 play4
Bao

le 22/05/2022
6
Caligula Effect 2 "prend les mêmes et essaye de recommencer en mieux", pour dire ça simplement : on retrouve un scénario et une toile de fond similaires à ses prédécesseurs, un peu plus de finesse dans le traitement de ses personnages et un propos plus creusé qui mêle les conséquences de l'après Caligula premier du nom (le jeu se passe après) à une nouvelle intrigue. Et il y a bien que ça qui fait tenir le jeu, car même si pas mal d'éléments superflus ou casses burnes sont passés à la poubelle, l'expérience de gameplay est toujours aussi monotone : l'univers est plat-plat et pas inspiré, le système de Causality Link est de retour et n'est pas plus intéressant qu'avant (mais plus facile à compléter, au moins), tout comme les quêtes, et il manque quelque chose au système de combat pour être vraiment prenant et faire pardonner ses longueurs. Et la technique est à la rue, mon dieu. Le troisième sera peut être le bon, si troisième il y a un jour ?
World of Final Fantasy Maxima play4
Bao

le 08/05/2022
6_5
Le jeu est tout mignon, une espèce de cross-over des univers Final Fantasy avec des personnages chibis et des références directes ou indirectes dans tous les sens, et un humour omniprésent jusqu'à dans les fiches du codex. Les deux personnages principaux, Reynn et Lann, s'y intègrent très bien et sont un des vecteur comique du jeu, le duo étant bien balancé entre la débilité du frangin et le sérieux de sa sœur. Avec tout ça on pourrait penser que le scénario allait être aux fraises mais pas vraiment, son déroulé est efficace, le jeu est bien rythmé - aidé malgré lui par des donjons peu inspirés mais rapides à traverser, la façon dont il dissémine des indices et balance ses twists fait le job. Mention à la traduction française qui a fait un bon boulot d'adaptation, et blâme à Hamauzu qui rajoute un nom à sa longue liste de ratés car l'OST du jeu, grandement composée de remix, est globalement bof.

C'est plus au niveau du gameplay que ça pêche. L'ergonomie du titre est pas folle, c'est une purge de naviguer dans les menus, le jeu est globalement lent mais heureusement on peut accélérer les combats avec R. Tout le système de combat repose sur les Myrages, des créatures de l'univers FF ici aussi "mignonnisés" qu'on capture en respectant certaines conditions (restaurer des HP, infliger des dégâts élémentaires, etc), et un système plutôt original d'empilement des unités pour constituer son groupe. Malheureusement il faut souvent passer par la case grind pour débloquer de nouvelles capacités - et parfois BIEN, le jeu est flou sur les effets engendrés par la création de telle ou telle équipe, et pour une raison assez bizarre on peut créer deux groupes par personnage, un pour la forme chibi et un pour la forme normale, mais impossible d'alterner dans les combats. La seule utilisé de ce changement de taille c'est surtout... pour dénicher des coffres, car utiliser ces formes en combat c'est se priver des plus puissants Myrages. Et si on rajoute à ça la facilité globale du titre et les options bien puissantes dont on dispose (les Myrages XL ou les Champions, par exemple), ça encourage pas vraiment à profiter du système.

Bref World of FF est un "bon" brouillon, plaisant à jouer et parcourir (plus que FFXIII en tout cas), et une bonne base pour une potentielle suite, d'ailleurs suggérée par la fin.
Astria Ascending play4
Bao

le 20/03/2022
6
J'ai beaucoup aimé la direction artistique dans sa quasi-globalité, notamment certains donjons assez inspirés, par contre les Astraes c'est un "hit or miss", il y en a quand même des bien dégueulasses. Bien aimé le chara-design également, et la bande son de Sakimoto qui est efficace. J'aurais aimé que l'histoire et l'univers suivent cette direction car c'est plat et pas très bien narré. Astria Ascending c'est aussi un peu le syndrome de la maison sans les fondations, les murs et la déco sont jolis, mais le jeu ne prend pas la peine de poser des bases solides : des principes censés être primordiaux (genre l'Harmonie, ou l'importance des Harmelons) restent flous jusqu'à la fin, et d'autres comme le système de génération de Demi-Dieux n'a finalement aucun poids niveau lore ou gameplay. Partant de ça, c'est difficile de s'intéresser à cet univers. J'ai pas non plus pu compter sur le casting pour porter tout ça, trop lisse d'un côté comme de l'autre, il y a bien Dagmar qui sort du lot mais ses grosses épaules et son doubleur ne suffisent pas.

Le système de combat est plutôt bien rôdé, un tour à tour classique sur lequel on a greffé un système similaire à Octopath Traveler avec les points d'actions qu'on peut cumuler, mais il faut faire avec des pics de difficulté et surtout un début bien laborieux, les ennemis vont souvent prendre le groupe de vitesse, et additionné à des animations certes jolies mais lentes, ça peut donner des affrontements ou on se retrouve à attendre 10 à 25 secondes avant de pouvoir commencer son tour - j'exagère même pas. Ca se dilue au fil de l'aventure sans toutefois disparaitre, les combats restent globalement longs et lents. J'ai vite pris l'habitude, à chaque nouveau chapitre, de grind en faisant autre chose à côté (grâce à une compétence qui permet de déclencher automatiquement un combat avec une touche du pad), puis d'ensuite visiter le donjon d'une traite en évitant les ennemis, pour ne pas me taper ces longueurs. Pas un mauvais choix au final car les visites de donjons sont plutôt gratifiantes, il y a du coffre à gratter et le mix puzzles/plateformes marche bien. J'ai pas non plus été été conquis plus que ça par le système de jobs, il fait ce pourquoi il est là, mais vu les "restrictions" (les CP + les orbes à obtenir pour les stats + le fait qu'on a plusieurs arbres pour un perso) j'ai pris aucun risque et j'ai min-max en me basant sur le job initial de chacun. Ce qui semble avoir fonctionné, j'ai tourné avec le même trio toute l'aventure, le quatrième compagnon ne changeant qu'en fonction des besoins du moment.

Astria c'est aussi un jeu qui pêche d'un point de vue ergonomie, il annonce vite la couleur avec le curseur qui ne ne met pas automatiquement sur "charger une partie" dès qu'on lance le jeu, il cumule les petits accrocs sur des éléments essentiels (comme ne pas pouvoir équiper directement un équipement acheté) tout en proposant, paradoxalement, pas mal d'options d'accessibilité ou de personnalisation de l'expérience. Ca fait d'ailleurs un bon moment que ne n'avait pas autant détesté une carte de donjon dans un jeu, bien peu lisible. Il y a toujours quelques bugs sonores et visuels, mais heureusement plus rien qui bloque la progression ou l'accomplissement de quêtes (j'avais acheté le jeu à sa sortie, mais illico mis de côté car j'avais eu un bug bloquant dès la seconde quête annexe, heureusement les dev ont réparé la plupart des problèmes depuis).

On sent bien qu'il y a un gros manque de polish et de profondeur et c'est bien dommage, il y a du potentiel et du contenu (jeu de cartes, arène, chasses, quêtes), mais Astria Ascending rate le coche sur de trop nombreux points, en faisant une expérience sympa mais sans plus.
Ys IX: Monstrum Nox play4
Bao

le 05/09/2021
6
Clairement le moins bon des Ys moderne pour moi.

Par sa proportion à reprendre et amplifier des tares déjà présentes dans Ys VIII par commencer, comme ces interminables épreuves de vagues de monstres, et un récit qui parle beaucoup pour ne rien dire. Il faut attendre le dernier tiers pour enfin avoir un semblant d'enjeu sur la table, et un enjeu vite expédié, sans réel poids, en attendant on suit les étapes de façon mécanique dans un jeu à la progression qui l'est tout autant. Ys IX reprend aussi le principe d'une dualité narrative avec deux Adol dans deux histoires qui se regroupent (comme avec Dana), et la petite base à remplir de NPC au fil de l'aventure. Sauf que contrairement à Ys VIII on a pas ce cadre intimiste qui permettait de découvrir et se lier aux personnages, dans Ys IX ils sont avant tout là par souci fonctionnel, donc on a un peu rien à foutre. Reste le petit côté madeleine de Proust qui consiste à faire quelques rappels, références aux aventures précédentes d'Adol, parfois avec humour, et qui permettent de consolider un peu plus l'univers de Ys.

Toute la partie aventure est à l'image de Balduq, terne. On passe beaucoup de temps dans cette ville, pas vraiment grande au final, pas vraiment jolie, pas assez "unique", et pas vraiment passionnante à explorer. C'est pas non plus glorieux en dehors vu qu'on enchaine souterrains sur caves sur ruines, les quelques moments à l'extérieur sont également très convenus. Les pouvoirs des Monstrums aident à expédier la chose, ça reste amusant de grimper des murs (uniquement ceux à 90° par contre) à toute vitesse, même si on sent que leurs capacités ne sont jamais vraiment exploitées à fond. Monstrums d'ailleurs désignés ennemi n°1 tout le long, mais ça n'empêche pas de faire le zouave devant le moindre soldat qui passe. Oh, well.

L'OST fait le boulot, ça reste diversifié et ça pulse tout le long, mais y'a pas vraiment de morceau notable, emblématique comme on a pu en avoir précédemment. Reste le plaisir de défourailler à toute vitesse et dans tous le sens avec une sympathique petite bande, qui reste néanmoins moins bien que celle de Ys VIII, un plaisir cependant gâché par des performances qui font le yoyo et une caméra qui peut bien agacer. Va falloir monter en gamme les gars car c'est difficile de vouloir vendre une épopée épique et des scènes chocs avec des personnages qui ont besoin, tel un tractopelle, de faire une manœuvre avant de commencer à courir dans la bonne direction. Donc ouais, peut faire mieux.
Persona 5 Strikers play4
Bao

le 26/06/2021
4
C'était pas terrible comme spin-off, et clairement pas à la hauteur de Persona 5 voir de la série en général. L'histoire est un ersatz fainéant, superficiel de P5, le rythme est d'ailleurs aussi niqué que dans P5 (pour un jeu 3 fois moins long), antagonistes comme second couteaux sont oubliables, ça ne décolle jamais vraiment, et ça rate toute ses tentatives de vouloir offrir de l'intense ou de poser une réflexion. Reste le plaisir du roadtrip à travers le Japon et le fait de retrouver la petite bande, accompagnée des deux nouveaux personnages que sont Zenkichi et Sophia, qui sont sympathiques mais clairement pas du niveau Kasumi / Maruki.

La rencontre du musou du gameplay persona ne fonctionne pas vraiment. C'est bordélique - notamment à cause de la caméra, mal équilibré, pas spécialement stratégique, les boss se résument à spam la faiblesse sinon ça passe pas. Y'a pas vraiment ce plaisir défouloir qu'on retrouve dans les musou. C'est pas non plus très inspiré en terme de direction artistique (genre les persona des deux nouveaux...) et musicale, de level design, c'est assez lambda, y'a pas cette "élégance", ce match donjons / musiques, cette recherche du spectacle qu'on pouvait avoir dans P5. Les remix sont d'ailleurs bien dégueu, et je retiens que "Counterstrike" dans les compositions majeures.

Donc ouais ça fait mal à dire, mais c'est vraiment dispensable comme titre, même si on aime P5.
The Legend of Heroes: Trails of Cold Steel IV play4
Bao

le 18/12/2020
5
C'était décevant. Vraiment décevant, c'est le premier Kiseki avec lequel j'ai fait plusieurs pauses (dont une d'une semaine entière), alors que jusqu'à présent j'ai saigné chaque épisode.

C'était long, terriblement long surtout pour brasser autant d'air ; j'ai souvent reproché à la série d'utiliser les mêmes ficelles de narration, sauf qu'ici ce ne sont plus des ficelles mais des grosses cordes de navire et chaque nouvelle scène nous montre qu'elles sont sacrément usées. Les actes 1 et 2 sont inintéressants au possible, entre chasse aux Pokémons pour réunir un casting décidément bien trop gros et moments "big damn heroes" pour insérer un maximum de seconds couteaux, tout est prétexte à rallonger le jeu, et à donner un rythme encore plus cassé à l'aventure. Les actes 3 et 4 s'en sortent un peu mieux, même s'il y a toujours plus de donjons peu intéressants dans l'équation. Le plus triste c'est surtout que je n'ai jamais vraiment eu l'impression d'être en plein dans l'ambiance d'apocalypse vendue par le titre, ultime conséquence de ce qui s'est passé dans Zemuria toutes ces années, tellement le jeu se disperse, tellement la cohérence du titre est mise à mal au profit du fanservice, et tellement Falcom s'évertue à recycler ; on cherche quand même à nous vendre une guerre mondiale qu'on ne veut pas nous montrer (car les territoires de l'est n'ont pas été développés pour le jeu, on reste dans le déjà vu de l'ouest), une guerre qui avance en fonction des besoins scénaristiques de Rean et sa bande plutôt que l'inverse. Le coup de grâce est venu avec la révélation autour de l'antagoniste, j'ai trouvé le twist incroyablement nul, le sous entendu l'accompagnant a achevé le peu de suspens du titre. Genre dès la moitié du jeu, le reste était déjà tout tracé.

Restait bien Ouroboros, qui se réveille dans la dernière ligne droite et qui arrive avec toujours plus de questions mystères sur la nature du continent de Zemuria. Ca m'a réveillé. Les bondings events restent également passables, et restent le seul moment ou chaque personnage peut enfin être lui même et ne plus hurler le même discours à base de Class VII, d'amour et d'amitié. Cold Steel IV a également été la preuve finale, si il en fallait encore, que le studio a créé un monstre qu'il n'a jamais maitrisé avec l'aspect harem du titre : alors que personnages masculins de l'équipe et npc sont autorisés à avoir des relations voir à envisager l'avenir en belle compagnie, les filles de l'équipe restent dans les rayons du supermarché à waifus et il y a juste à se servir. On a même un compteur avec des cœurs. Et la manière dont le titre va "sceller" le destin amoureux de Rean se passe de commentaires, c'est à la fois triste et hilarant. CS IV c'était aussi une sorte de "call back" à tous les opus précédent, que ce soit les personnages (Estelle ), les évènements passés, les références à ceci-cela, et ça c'est difficile de pas y être réceptif. Je me suis tapé tous les jeux, les dramas CD et les mangas, donc ce côté rétrospectif était très, très plaisant même si parfois bien envahissant. Dans le même ordre d'idée, les futures aventures de certains personnages m'intéressent également, à la vue de ce qui s'est passé dans CS IV.

Le gameplay bah c'est le 3 mais avec toujours plus de plus, des quartz toujours plus puissants et des gros chiffres. Voilà. Même chose niveau technique / graphismes. Et fuck le jeu de Pom!. La bande-son était sympa sans plus, c'est presque insultant de dire ça quand on voit ce que la série a envoyé durant toutes ces années. Il y a des musiques d'ambiances / de villes très jolies (comme celle-ci, garantie sans spoil), mais niveau musiques de combats ou accompagnement de l'action c'était... meh.

Je vais pas non plus dire que mon intérêt pour la série vient de mourir, mais en tout cas il vient d'en prendre un sacré coup. Tout ce qui tourne autour d'Ouroboros m'intrigue toujours autant, donc je vais continuer à suivre ça. Mais avec désormais moins de zèle.
Persona 5 Royal play4
Bao

le 13/12/2020
8_5
Une version encore plus dense et complète que Persona 5, qui en avait déjà sous le capot. Toujours plus de tout à tous les niveaux, notamment en terme de gameplay quitte à totalement déséquilibrer l'expérience de jeu tellement les nouveautés offrent des possibilités d'abus (mais c'est tellement bon de toujours plus optimiser ses personas !). Et aussi, les rajouts dans l'OST, qui parviennent à égaler voir surpasser un travail déjà magistral. Le scénario supplémentaire est vraiment cool, les personnages qui vont avec également, ils apportent beaucoup de nuances à un récit qui en manque quand même pas mal dans l'aventure de base. Aventure de base dont le rythme est toujours autant en dents de scie. Mais ça pardonne qu'à moitié son insertion au forceps à la fin du scénario d'origine, histoire d'éviter quelques efforts pour mieux les intégrer dedans, et le mensonge du trimestre supplémentaire qui en réalité se résume à un mois supplémentaire dont la moitié des jours ne sont pas jouables.

P5R me conforte également dans l'idée que la formule Persona 3, sans pour autant être en bout de course, n'est pas vraiment compatible avec un titre ayant de plus grandes ambitions scénaristiques : il y a une dissonance entre le monde vendu par l'histoire et celui vendu par l'aspect tranche-de-vie, qui entre autre occasionne des cassures de rythmes assez sévères et impacte le développement de l'équipe et des relations qu'ils tissent. C'était franchement plaisant de rempiler, de retrouver les Phantom Thieves et ce Tokyo grouillant et oppressant, mais il manque toujours à P5 ce petit supplément d'âme qui le place derrière Persona 4, et surtout le 3... qui tout deux ont aussi eu droit à des versions améliorées, et bien mieux gérées.
Yo-kai Watch 4++ play4
Bao

le 24/05/2020
Aux dernières nouvelles c'est le flou sur la localisation des Yo-kai Watch tout court... déjà que le 3 a pris son temps pour franchir les frontières
The Caligula Effect: Overdose play4
Bao

le 25/03/2020
5
Après m'être tapé la version Vita qui était quand même bien nulle, essayons le remaster PS4 (curiosité morbide, toussa).

Ça ressemble toujours à un jeu PS2 (et encore), c'est toujours aussi mal mis en scène, c'est pas plus joli mais au moins pas mal de problèmes techniques ont été réglés. La courbe de difficulté a été revue en mieux tout comme le système de combat, mais les faiblesses structurelles les plus importantes sont toujours présentes, notamment cette "quête" consistant à découvrir tous les NPC du jeu à travers un système vraiment à chier de missions qui se ressemblent toutes, ou des donjons beaucoup trop faibles, beaucoup trop longs et beaucoup trop radins en bons trucs. On a aussi droit à de nouveaux personnages et une nouvelle sous-intrigue dans l'intrigue, le fait de pouvoir choisir le sexe de son personnage dont l'influence se limite à quelques choix de dialogues, et surtout de pouvoir s'incruster dans le groupe des méchants : ça permet de donne plus de substance à des antagonistes qui étaient juste des clowns jusqu'à présent, mais en parallèle ça propose un récit - et surtout une fin qui arrivent à être plus claqués que l'histoire de base.

Bref c'est mieux que sur Vita mais c'est difficile à conseiller quand même.
Super Neptunia RPG play4
Bao

le 08/03/2020
5_5
Neptunia RPG c'est le cas typique du jeu avec de bonnes idées, mais dont l'expérience est gâchée par une exécution hasardeuse et un gros manque de finition.

J'ai pris relativement vite l'ascendant sur le titre, qui donne lui même les armes pour le casser; notamment le système des faiblesses élémentaires. Du coup il n'y a jamais vraiment eu cette impression de vraiment exploiter/profiter du gameplay et de ce mélange d'inspiration Valkyrie Profile (combat / explo) x FF9 (pour l'apprentissage des compétences). Mais le format du jeu, avec son fast-forward pendant les combats et ses donjons courts, est propice aux cessions courtes et ça compense. Le jeu est joli, même si parfois pas très lisible - ce qui est embêtant quand on a un aspect plateforme, ce qui est finalement le plus agaçant c'est ce cumul de petites tares techniques (les écrans noirs, les ralentissements quand on active une quête, les doublages qui sautent, les bugs graphiques, les animations un peu miteuses, etc) qui viennent en complément d'un manque d'ergonomie assez frustrant autant dans les combats qu'en dehors. L'histoire est con-con mais son petit coté meta, l'alchimie entre les personnages et le nombre de vannes/références du JV à la seconde, fait que ça se suit sans trop sourciller. J'aurais aimé que ça se poursuive dans les quêtes annexes, du kill/fedex dans la forme la plus brute et bête qui soit, dans un univers ou les dialogues de NPC se résument à des "...".

Bref c'était pas spécialement mauvais, mais pas vraiment bon non plus. Moyen, quoi.
Digimon Story: Cyber Sleuth Hacker’s Memory play4
Bao

le 14/09/2019
6
Hacker's Memory part du principe que Cyber Sleuth a été fini auparavant par le joueur et ne s'attarde pas à détailler les événements de l'histoire, préférant se concentrer sur Hudie, le groupe auquel appartient le protagoniste. Même pas de récap' ou autre, donc il y a intérêt à avoir fait le jeu précédent et d'être client d'un récit concentré sur les personnages. Pour le reste c'est comme le premier au sens littéral du terme, et en pas vraiment plus réussi. Le design et le fonctionnement général du jeu est toujours aussi peu glorieux (notamment l'utilisation des Digifarms), le farming est toujours trop présent - on peut heureusement l'alléger avec les bonnes techniques, toutes les zones ont été reprises du précédent jeu même si elles ne sont pas ou peu utilisées, et les combats sont les mêmes et c'est toujours aussi facile de casser le jeu. Il y a bien des nouveautés, comme la capture de territoire ou les dominations battles qui prennent une option tactique, mais ça devient très vite très chiant. Bref Hacker's Memory c'est l'exemple même de la suite facile, et j'ai presque envie de dire qu'à moins de vraiment vouloir voir les 60 nouveaux Digimons modélisés pour le jeu et / ou d'être super-fan de la série, il est assez dispensable.
Final Fantasy XV play4
Bao

le 09/02/2019
4
Tout a déjà été dit depuis sa sortie, pour apporter ma pierre je dirais que j'ai fait face à un jeu... sans vision, une chose que même FFXIII avait. C'est dire. Un jeu qui ne sait pas ou il va, qui ne sait pas ce qu'il veut proposer, dont chaque élément porte les cicatrices d'un développement chaotique et de dix ans d'errances. Et la cupidité de producteurs ayant eu les yeux plus gros que le ventre n'aide n'aide pas non plus, surtout quand ça impacte la compréhension et la cohérence même du jeu en le charcutant pour quelques billets supplémentaires (mais ça semble avoir porté ses fruits à la vue des ventes...?). Exception du lien unissant ces quatre garçons dans le vent et de l'OST divine de Shimomura, tout le jeu est à l'image de sa dernière ligne droite : vide, expédié, mal construit et incapable de transmettre la moindre émotion. Pourtant le potentiel était bien la - rien que l'univers par exemple, et le gâchis final n'en est que plus frustrant. "Un Final Fantasy pour les fans et les nouveaux venus" qu'il nous dit à son lancement, le FFXV. Une question de génération j'imagine, car j'ai beau avoir vécu des centaines d'heures de bonheur avec cette série, je ne me retrouve pas vraiment dans cette phrase...
Ys VIII: Lacrimosa of Dana play4
Bao

le 12/07/2018
7_5
Le jeu est l'occasion pour la série de continuer sa "Trails-ification" narrative entamée avec Ys Seven, en donnant toujours plus d'importance à un casting plus ou moins cliché et plus ou moins bien exploité, et en versant un peu plus dans la complexité scénaristique mais avec moins de brio qu'avec l'autre série de Falcom. Le lien entre Dana, Adol et l'histoire qui en découle est plutôt original et touchant, mais niveau déroulement / rythme c'est pas très bien maîtrisé pour carrément devenir foutrac sur la fin avec un deus ex machina, au sens littéral du terme, pour tenter de tout coller ensemble (et encore ça ne suffit pas à lever certaines zones d'ombres). J'ai sourcillé comme jamais pendant les révélations finales.

Le rythme du jeu est la chose qui m'a le plus tué : aux cassures blabla toutes les 20 minutes il faut rajouter les cassures liées aux événements, comme les raids qui globalement sont inintéressants ou les cassures au sein des combats mêmes ; avoir mis des primordiaux (synonyme de "foutu sac à PV") partout c'est quand même une grosse connerie car ces affrontements deviennent vite des agacements plus que des étapes mémorables de l'épopée. Passé la première moitié du jeu je me contentais de fuir de coffre en coffre et de grind périodiquement sur les petits monstres. C'est dommage car arpenter l'île à cent à l'heure est prenant, entre secrets à découvrir, lieux à trouver et trésors à grappiller, mais cette balade se fait en sachant que quelque chose va périodiquement venir enrayer la machine. Pour me répéter, le rythme c'est le gros, TROP gros point noir du jeu. Le système de combat est bon, probablement la meilleur itération du système à trois personnages, mais comparé à Seven / Celceta le jeu manque clairement d'imagination dans la manière de l'utiliser, notamment contre les boss, ou ce manque d'imagination se retrouve aussi dans le déroulement. C'est pour ces raisons que je regrette d'ailleurs qu'il n'y ai pas eu plus de phases de jeu avec Dana : un peu de réflexion, un peu de plate-forme, un rythme soutenu, des combats qui demandent de bien utiliser les spécificités de notre personnage... c'est une poignée d'heures en cumulé, mais une poignée d'heures qui sentent bon le Ys solo d’antan. Et pour l'OST, comme d'hab rien à dire, trop de pistes qui tuent (le thème principal, Sunshine Coastline, Rocky Path, Crimson Fighter...), mais j'y ai pas trouvé "ma" piste god-like façon Valestein Castle / Crimson Rage / Genesis Beyond The Beginning.

Au final, j'arrive toujours à savoir si oui ou non cette transformation de la série est une bonne chose... et si savoir est mieux que de ne pas le savoir.
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