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30 commentaires
Suikoden IV play2
EDLA

le 11/07/2007
Edité le 13/02/2008
8
- L'épisode le moins réussi de la Saga (je mets à part les 2 Suikogaiden, ainsi que le bizarroïde Gensôsuikoden Card Stories). Cependant, les différentes faiblesses dont souffre cet opus, ne se sont pas révélées à mes yeux, suffisamment importantes pour que je profère un jugement négatif à son égard.

- L’histoire de Suikoden 4 est sans doute la moins bien travaillée de la Saga et on ne peut pas dire non plus, qu’elle soit narrée avec un rythme très soutenu. Néanmoins, celle-ci se laisse suivre très facilement, sans jamais que l’ennui finisse par pointer le bout de son nez. Les personnages ne figurent sans doute pas parmi les plus marquants de la Saga, mais restent attachants (le travail de Junko Kawano sur le character design est très réussi même si j’éprouve une préférence pour celui de Fumi Ishikawa) et relativement intéressants (notamment Troy, Graham Cray, Elenor Silverberg, ainsi que Kika).

- Les thèmes musicaux sont loin d’être inoubliables, mais s’agencent parfaitement à chaque situation. Les graphismes ne trônent certes pas parmi les plus beaux de la PS2, mais restent assez agréables à l’ œil (malgré une prédominance pour le teint grisâtre). La modélisation des personnages est de bonne facture (d’un niveau en tout cas, supérieure à celle du 3ème épisode), les décors revêtent un bon nombre de détails et les effets spéciaux (notamment à l’exécution d’une magie) sont ma foi, très jolies.

- Le système classique de combats ne trahit pas les bases de la Saga et reste efficace, malgré le fait de ne plus pouvoir constituer, qu’une équipe de 4 personnages (au lieu de 6 habituellement). Les duels ont gagné en crédibilité, en grande partie imputée à une nette amélioration de l’animation des personnages. Les phases de batailles navales sont assez bien pensées et l’on se prend vite au jeu.

- Le point fort du jeu réside dans son ambiance, d’une grande force immersive. Véritable ode à la gloire des mers, celle-ci participe grandement au plaisir de la découverte d’une nouvelle région du monde de Suikoden (même si les sensations de liberté et d’immensité n’ont rien à voir avec celles que l’on peut ressentir dans Skies of Arcadia et dans une moindre mesure, Zelda : The Wind Waker), avec toute les contraintes que cela implique (notamment les poussives phases de déplacement en bateau). Par ailleurs, le thème de la piraterie est plus longuement abordé dans cet épisode (de mémoire, seul Suikoden 1 en avait fait l’écho à travers les personnages d’Anji, Leonardo et Kanak).

- Au final, j’ai fini par grandement apprécier Suikoden 4 malgré toutes ses imperfections.
Tales of Legendia play2
EDLA

le 11/07/2007
Edité le 13/02/2008
7
- Les sévères notes que lui ont attribuées bon nombre de magazines me paraissent injustifiées.

- Au niveau graphique, la 3D est vraiment très fine, les textures chatoyantes et l’aliasing est quasiment absent. Les compositions musicales sont vraiment superbes (même si elles ne collent pas vraiment à la situation, du moins durant la première partie de l’intrigue). J’avais quelques appréhensions en ce qui concerne le doublage anglais mais il se révèle finalement d’un niveau convenable (surtout la voix de Norma Beatty, qui correspond parfaitement au caractère enjoué et pleine d’énergie de la jeune magicienne).

- Le système de combat ne trahit pas les bases de la saga et est comme toujours très fun à jouer (NB : mon maximun de hits s’élève à 201 et a été réalisé durant la première partie du jeu, lors du combat contre Tempest Gaet dans le Thunder Monument. Je dois toutefois avouer que le hasard a joué un grand rôle dans la réalisation de ce score). La fréquence des combats n’est pas très élevée mais comme le jeu est relativement facile durant la première partie de l’histoire, il n’est nullement nécessaire de faire du levelling (après cela se corse considérablement durant la phase du Character Quest) pour avancer dans le scénario. La structure des donjons ne fait pas dans l’ingéniosité et les puzzles en guise d’énigme sont assez basiques.

- Le scénario dans sa globalité est tout ce qui a de plus classique et les messages " moraux " sont d’une grande naïveté (à la limite parfois de la niaiserie), mais se laisse suivre très facilement. Le début du jeu est en revanche très étrange : les évènements se succèdent sans que la moindre cohérence et unité se dessinent (du moins en apparence).

- Ensuite, le fait de séparer la trame en 2 parties, tout en parvenant à maintenir la présence d’un fil directeur, constitue un coup de force majeur. Ainsi j’ai pris un grand plaisir à suivre l' histoire de chacun des personnages (notamment celle de Chloe même si Stingle se révèle finalement être un personnage sans surprise) durant le Character Quest, malgré une certaine répétition dans les dialogues (malheureusement, non doublés à ce moment-là) et une mise en scène pour le moins maladroite. La personnalité des protagonistes respecte les archétypes du genre (sauf pour Jay) et l’on s’attache rapidement aux différents intervenants du jeu. L’ambiance du jeu est excellente, légère (très proche de Grandia) et pleine d’humour. Cependant, devoir refaire durant la 2ème partie du scénario, les mêmes dongeons et enchainer les allers-retours, finit par agacer à la longue.

- Au final, Tales Of Legendia constitue pour moi un très bon rpg.
Shining Force III scenario 1 sat
EDLA

le 15/02/2008
10
- Le tactical-prg à son apogée. Une intrigue gargantuesque, vécu à travers le camp républicain, mêlant secte mystique et complots politiques majeurs, le tout servi par une narration sans faille : difficile de ne pas être aspiré par ce tourbillon des évènements, ou il est impossible de démêler le nœud de l'affaire. Des personnages hautement charismatiques, au superbe character design, qui assumeront le statut de héros, au décours de scènes d'une absolue tragédie. Une ambiance héroic fantasy saisissante, magnifiée par une bande-son exceptionnelle, ou se trouve condensé tout le génie de Motoi Sakuraba. Le premier tactical de la saga shining en 3D (et ironiquement le dernier), celui-ci s'en sort avec brio, avec notamment de superbes effets spéciaux. Un système de combats d'une simplicité et d'une efficacité redoutable (véritable marque de fabrique de la saga), exprimant toute l'intensité des batailles. en clair, on a affaire au plus grand chef-d'œuvre de la saturn. Rendez-vous pour le scénario numéro 2.
Mystaria: The Realms of Lore sat
EDLA

le 18/07/2007
Edité le 23/07/2007
7
- Des graphismes peu reluisants, des personnages et des ennemis peu charismatiques, desservis par 1 character design pas franchement folichon, des villages ultra réduits en terme d'espace), une animation défaillante, une histoire archi-classique (avec des rebondissements moyennement crédibles), le tableau n'est de pas prime abord à son avantage. Et pourtant Mystaria recèle bien des qualités. Commençons d'abord par son immense point fort, son système de combats. On a notre disposition un bon panel de classes, et surtout un nombre hallucinant d'attaques. Ajouter à cela une grande variété de champs d'actions, des reliefs qui ne sont pas là uniquement pour faire office de décors (elles peuvent en effet constituer des éléments d'obstacles), des cartes assez grandes (rien à voir avec les maps ridiculement étroites de FFT), et on obtient une dimension stratégique indéniable. Autre bon point, une bonne marge de liberté est offerte au joueur (il est possible de parcourir les dungeons dans l'ordre que l'on souhaite). Appréciable. l'ambiance heroic-fantasy est bien retranscrite, et les compositions musicales non seulement d'être dans le ton, sont de grandes qualités (quoique un peu répétitive). Au final, Mystaria est un titre de qualité, qui mérite amplement que l'on s'y intéresse, à condition de pardonner les lacunes techniques. PS : un script uniquement anglais, est loin de constituer à mes yeux un défaut. Quand l'on voit les traductions françaises de l'époque (au hasard, ff7,...), on se dit que ce petit tactical-rpg bien sympathque, a échappé au pire.

Shenmue II xbox
EDLA

le 17/02/2008
Edité le 17/02/2008
10
- On peut dire que Sega s'est payé notre tête avec cette conversion sur xbox. Les graphismes n'ont pas évolué d'un iota par rapport à la version dreamcast (même si l'esthétique est tjrs aussi impressionnant) : ha si un pauvre effet de blur lors des combats, et à la tombée de la nuit. Si les ralentissements ne sont plus qu'un mauvais souvenir, l'effet fantôme des passants persiste tjrs (à un moinde degré cependant). Bien que réentendre les fameux "I see" de Ryo, est un plaisant en soi, il faut bien avouer que le doublage anglais, n'arrive pas à la cheville de son homologue japonais (les voix de Ren, Wong et Lishao Tao sont décevantes). Les nouveautés spécifiques à cete adaptation, sont squelettiques : un appareil photo et un filtre noir et blanc lors des scènes cinématiques. Dernier défaut : pourquoi les développeurs n'ont-ils pas réutilisé le Shenmue : The Movie, pour résumer le premier volet ? Non à la place, on assiste à un montage coomplètement raté, et sans sous-titre en plus. Par ailleurs, cela n'aurait pas coûté bien cher, de transposer aussi le premier épisode sur la Xboite. Enfin bref, malgré tant de bêtises, le plaisir de jouer reste immense. Cependant, si vous en avez la possibilité, optez plutôt pour la version dreamcast, (déjà parce que le premier épisode est seulement présent dans cette console, puis cette version propose des voix en japonais, et un calepin en français).
Star Wars: Knights of the Old Republic II xbox
EDLA

le 14/02/2008
6
Second volet de la série des kotor, celui-ci est moins réussi, notamment au niveau de l' histoire, de l' ambiance et techniquement parlant, le jeu n' a pas vraiment évolué.
Star Wars: Knights of the Old Republic xbox
EDLA

le 14/02/2008
7
un très bon rpg avec un scénario pour le moins travaillé, de bonnes compositions musicales (fidèles à la célèbre saga cinématographique) et un ingénieux système de combat mélangeant tour par tour et temps réel. J' ai vraiment apprécié le système de " customization " du personnage principal, les nombreuses quêtes annexes et les possibilités d' intéraction dans les dialogues (très bien doublés au passage). Les deux seuls points noirs se situent au niveau de l' animation (pour le moins défaillante) et des graphismes (peu reluisants).
Tales of Vesperia xb360
EDLA

le 30/11/2010
Edité le 30/11/2010
9
Me voilà arrivé au terme de l’aventure de ToV sur Xbox 360, après plus de 100 heures de jeu :

+ Après avoir goûté aux plus belles merveilles du monde dans FFXIII, mes premiers contacts visuels avec Terca Lumireis furent plus difficiles. Le vide dans les décors saute aux yeux, un travail un peu simpliste de la modélisation des personnages : le contraste avec le soin apporté à la chevelure des protagonistes d’Eternal Sonata (sorti pourtant un an auparavant) est par exemple des plus frappants. Pourtant, le charme du rendu « cell shiadé » de TOV finit par opérer : un côté champêtre se dégage de ce style esthétique épuré, aux contours arrondis et aux couleurs chatoyantes et verdoyantes (l’atmosphère bucolique du village d’Halure).

+ Une ambiance légère et enivrante donc, qui appelle inévitablement à l’aventure : des habituelles bâtisses forteresses, au village des fleurs, en passant par la contrée du désert et les montagnes, sans oublier la caverne de diamants (avec ses magnifiques reflets lumineux), on y voit du pays. Et la présence d’une carte du monde, n’est bien sûr pas étrangère à ce sentiment de liberté.

+ Un bon casting dans l’ensemble : La vision blasée voire quelque peu cynique de Yuri, ainsi que son approche bien arrêtée de la justice, se distingue clairement de l’habituel garnement effronté et stupide. Et le contraste du personnage principal avec Flynn, son ami de toujours, représentation parfaite du valeureux chevalier et irréprochable à tout point de vue, est particulièrement saisissant. Vient ensuite ce bon vieux roublard de Raven, qui endossera à tour de rôle, le costume de comique service et de « paternel » du groupe. Difficile aussi de rester indifférent à l’égard de Judith, jeune et talentueuse guerrière krytienne, aux allures de femme fatale et insaisissable. Et même le côté cruche et naïf d’Estelle a quelque chose de charmant. N'oublions pas non plus ce bon vieux chien de guerre Repede, avec sa fière attitude. Quelques fausses notes malgré tout : Karol, le mioche peureux et boulet de service dans toute sa splendeur. Sans oublier Rita et Sodia, qui agacent par cette vilaine attitude de toujours partir au quart de tour.

+ Une aventure très rythmée, qui ne laisse la place ni à l’ennui, et ni aux temps morts (ou presque. Je fais bien sûr référence à l’habituelle ficelle de la
recherche des 4 esprits.


Et malgré la réduction de mon temps de jeu dans mes plannings estudiantins, je n’ai pas manqué de délaisser à de nombreuses reprises, la quête principale pour les multiples à côtés du jeu. Quêtes annexes qui offrent souvent aux joueurs, d’en savoir plus sur les différents intervenants. Et c’est d’ailleurs avec un grand plaisir, que j’ai suivi les multiples scènes de parlottes, véritables témoignages de l’ambiance et de la vie du groupe. Seul bémol : de nombreuses petites missions doivent être impérativement réalisées à un moment précis du jeu, faute de quoi, il est impossible d’y revenir par la suite. Sans le petit avertissement de Mikaya (et je l’en remercie^^), je pouvais dire adieu à la lance de Judith.

+ L’un des systèmes de combats en temps réel, les plus aboutis à ce jour : le jeu offre une palette impressionnante de techniques : des différents types d’artes conventionnels (basique, arcane magiques, et qui sont susceptibles de se mouvoir en une nouvelle forme, au fur et à mesure de leur utilisation), au hors limite qui donne accès aux artes explosifs, et surtout mystiques : sorte de super furie, aux pouvoirs dévastateurs et magnifiquement mises en scènes par ailleurs. On n’oubliera pas egalement cette idée lumineuse d’exécuter des attaques fatales, qui permet d’achever rapidement l’adversaire. Et différents styles de combats sont à notre disposition : Yuri, l’épéiste de service offrant un bon compromis entre vitesse et puissance de frappes, Judith dont la « très relative » lenteur des attaques à la lance, est compensé par la capacité d’exécuter des véritables combos aériens, Rita dont les pouvoirs magiques dévastent tout sur son passage. Un peu en retrait ensuite, Estelle et ses indispensables pouvoirs de guérison. Ses magies de lumière sont très efficace également (son maniement du sabre laisse en revanche à désirer). Raven qui peut alterner des attaques à distance de type magique ou à l’arc, et au corps à corps avec son couteau de combats. Repede, dont les rapides attaques frontales, m'ont bien souvent sauvé durant les 1ères heures de jeu (et il est d'ailleurs le seul à disposer de la précieuse compétence de vol). Carton rouge enfin à l’inévitable Karol : lent, des enchainements d’attaques à ras les pâquerettes, et de faible portée en plus, seul sa techniques tournoyante le sauve du naufrage. On n’oubliera pas non plus l’ingénieux système de compétence emprunté à FFIX, et qui étend encore les possibilités de combat : l’esquive avec le saut en arrière, la possibilité de se réceptionner lors d’une chute, d’alterner avec plus de fluidité les différents types d’artes, etc. Enfin, la possibilité d’accéder plus facilement aux différentes techniques par des raccourcis, de pouvoir se mouvoir librement dans la surface de combats et le fait de pouvoir entièrement configurer les actions de ses équipiers (même si Estelle a toujours cette fâcheuse tendance à un moment ou à un autre, de foncer droit sur le boss, alors que mes commandes l’assignaient à distance et au statut de guérisseuse). Résultat des courses : on assiste à un véritable déluge d’attaques qui explosent dans tous les sens, et les combos s’additionnent à une vitesse folle (et la compétence qui réduit les frappes de nos personnages à 1 HP, poussent un peu plus loin le vice dans la quête au combo). Pour info, je suis parvenu à atteindre le chiffre de 316 hits,

lors de l’ultime combat face à Zagi dans le Tarquaron.


Ok je sais, ce chiffre fait un peu pitié, mais le fait d’avoir effacé mon précédent record de 207 hits de TOL, me rend vraiment fier de moi. Le fait de pouvoir bénéficier de plusieurs niveaux difficulté, est également un plus appréciable. Le dernier boss en mode difficile, m’a posé d’ailleurs quelque soucis malgré mes 101 lvl, armes, armures, accessoires et compétence au top :

quelle désagréable surprise de donner une 3ème forme à Duke, une fois les 7 armes maudites activées. J’aurais du écouter la parole de Dark Sol à ce sujet.lol Et en plus, cet enflure enchaine les artes mystiques Big Bang et Tales Of Vesperia, encore plus vite qu’auparavant.


Enfin, le système de synthèse est vraiment très simple d’utilisation, trop peut-être. Mais bon, au moins, je n’ai pas eu l’impression de faire les choses à l’aveugle, contrairement à FFXIII.

+ Une traduction française de qualité, des dessins signés Fujishima, et des séquences animés toujours aussi agréable à regarder. J'ai également pris un grand plaisir à relooker mes personnages (avec des tenues parfois bien insolite^^)

+/- Mes exigences en matière d’histoire, ne volant pas bien haut (exception faite de la saga des Suikoden), j’en ressors assez aisément satisfait le plus souvent: ainsi la gentille niaiserie d’un Eternal Sonata ou de la conclusion de FFXIII, ne m’ont absolument pas posé de problèmes. Et Tales of Vesperia n’échappe pas à la règle : ok, on nous ressasse l’habituel devoir de sauver le monde, mais je l’ai suivi avec un certain plaisir et assez tranquillement. Ajouter à cela quelques scènes marquantes,

les expéditions punitives de Yuri envers Ragou et Cumore, la mise à mort du Don de la main de notre héros, afin d’éviter un conflit entre la Pallestrale et Dahngrest, le « sacrifice » de Raven/Schwann, pour sauver le groupe etc


et mission accomplie. Toutefois, on pourra regretter que les scénaristes n’aient pas poussé certaines thématiques plus loin : à partir des mêmes bases, il était facile de donner un accent plus sombre à l’histoire, sans pour autant verser dans un excès de mélodrame.

Des intrigues politiques, avec des machinations et actes de trahison qui amènent à un conflit interne entre les guildes de la Pallestrale et de Dahngrest. Ajouter à cela l’opportunisme de l’empire, qui tire avantage de la situation pour étendre son emprise. Et ce climat de guerre entre ces différentes factions, va semer le désordre au sein du groupe de nos héros, du fait de leurs appartenances diverses. Et au centre de ce tumulte, la tragique confrontation (à la manière de Riou et de Jowy par exemple) entre Yuri et Flynn, dont les divergences de principes et de conviction, les conduisent inéluctablement à croiser le fer. Dommage, donc.


+/- Après avoir pu bénéficier des voix originales japonaises dans Eternal Sonata, et de profiter du superbe travail de relocalisation de FFXIII, je n’ai pas accueilli initialement le doublage anglais de TOV avec un franc enthousiasme. Entre les ridicules répliques de Nigaud A et B, le marmonnement inaudible du vieux Hanks et les irritantes voix de Rita et de Karol, cela commençait bien mal. Heureusement, la suite relève le niveau avec un bon travail des acteurs pour retranscrire l’attitude blasé de Yuri, la bonne vieille roublardise de Raven, la touche séductrice et taquine de Judith, le caractère solennel d’Alexei . Mention spéciale à Yeager au timbre franchement décalé et la voix rauque de Duke, reflètant finalement bien l’austérité et la sévérité du personnage.

+/- Fan inconditionnel de Sakuraba, j’en suis ressorti un peu déçu de son travail dans TOV. Les mélodies sont certes parfaitement dans le ton, et s’accordent bien aux circonstances. Mais malgré cela, aucune ne m’a marquée (hormis peut être la piste de T[i]he Resolution of People[/i], l’une des variantes du thème principal). En comparaison, les compositions d’Eternal Sonata m’ont fait une bien plus forte impression.

- Dans la lignée d’Eternal Sonata et de FFXIII, le background des ennemis de Tales of Vesperia est clairement à revoir :

entre un Zagi complètement inutile et ridicule tant sur le plan de son look et de son attitude, le charisme d’Alexei tant vanté par Raven et la Garde Royale qui n’a jamais daigné faire acte de présence, on n’est pas bien loti. Duke relève un peu le niveau, mais sa présence évanescente durant tout le jeu, n’aide pas à comprendre le sens de ses actes et de ses motivations. Reste Yeager et ses 2 jolies subordonnées Droite et Gauche, dont le caractère décalé et l’ambigüité font tous leurs intérêts. Malheureusement, les scénaristes ont préféré réduire leur place dans l’histoire, en choisissant d’y inclure le trio des guignols, Barbos, Cumore et Ragou.


Au final, Tales Of Vesperia trône non seulement désormais au sommet dans mon top hiérarchique de la saga (devant TOR, TOL et TOP), mais s’empare également du titre de meilleur rpg de la nouvelle génération de consoles. Un grand jeu tout simplement.^^



Final Fantasy XIII xb360
EDLA

le 27/08/2010
Edité le 27/08/2010
7
- Fini FFXIII en 58 heures :

+ Le plus beau jeu du monde. Combien de temps suis-je resté, ébahi devant la splendeur du lac glacé de Bresha, la radieuse verdure de la Côte de Sunleth, les décors illuminés du parc de Nautilus, ou encore les terres enneigées d'Oerba. Pas de souci non plus du côté de la modélisation des personnages, malgré quelques hachures par-ci par là. Mais le travail effectué sur les réactions des protagonistes, criants de réalisme et le gigantisme de certains monstres (les diplodocus !) effacent tous ces petits désagréments. La frontière entre les images de synthèse et la 3D temps réelle est plus fragile que jamais.

+ Un superbe univers bien servi, par des compositions musicales de qualité, notamment celles couvrant la forêt de Gapra, le thème principal (même si l'on peut regretter, les quelques redondances autour de ce dernier), et surtout la mélodie accompagnant la découverte d'Oerba, qui m'a littéralement transporté. Les musiques des combats, bien que dans le ton, manque un peu de ce dynamisme, nécessaire pour couvrir le fracas des batailles. Excepté le rock bien pêchu lors des duels face aux eidolons (plutôt original au passage, puisqu'il ne suffit pas d'attaquer à outrance pour triompher. Dommage qu'ils ne nous servent ensuite seulement, à sauver le combat d'un dramatique game over).

+ Les personnages : un bon casting dans l'ensemble (globalement satisfait du design sauf pour Snow et Hope), en particulier Sazh : au lieu du comique de service à la Chris Tucker dans Rush Hour, ce dernier préfère endosser le rôle du paternel du groupe : raisonnable, mature, lucide sont les mots tous trouvés pour le caractériser. Fang : la classe dans tous ses aspects. Lightning : austère, froide et peu loquace en même qu'elle peut se montrer vindicative, impétueuse, n'hésitant pas à écarter tous les obstacles par la force, témoignant d'un caractère bien trempé, cette dernière respire clairement le charisme. Snow : si sa propension à s'autoproclamer comme le défenseur de la veuve et de l'orphelin, irrite au possible, on s'aperçoit assez vite que cela n'est qu'un masque pour tenter de dissiper ses doutes, et ses craintes. Ce qui lui rend plus intéressant. Hope : au début, je n'étais pas loin de lui décerner le statut de personnage le plus ridicule jamais crée :
une instabilité émotionnelle, consécutive à la mort de sa mère, n'aide certainement pas à agir de façon rationnel. Mais on n'exprime pas sa haine envers Snow, en bégayant 3 mots et en regardant ses pieds, comme un gamin craintif. Soit on adopte une attitude glaciale, calculatrice et impitoyable, soit on laisse éclater une fureur dévastatrice à la manière d'un Guts dans Berserk, par exemple. Heureusement, Hope reprend du poil de la bête au contact de Lightning, afin de pouvoir affronter l'adversité, et notamment de "régler ses comptes"(un bien grand mot cela dit) enfin avec Snow
. Pareil, pour Vanille dont la gestuelle, et surtout la voix agacent au possible. Son caractère enjouée, insouciante tout comme sa lâcheté sonnent totalement faux. Heureusement, que cette dernière partage avec Sazh, les scènes les plus poignantes du jeu. S'il est regrettable qu'au fil du jeu, notre équipe tombe dans la facile réconciliation, et des messages moraux qui respirent bon la gentille niaiserie, cela ne m'a pas tellement gênée, comme pour Eternal Sonata. A l'exception peut être de Lightning
qui passe de l'être taciturne et distante au rôle de grande sœur pour Hope, et même plus pour certains XD. Si cette évolution était prévisible, avec ces 2 âmes en peine, suite à la perte d'un être cher, ce rapprochement s'avère trop abrupte pour que cela soit crédible).
Ce dont on peut pas en dire autant des "bad guy" mais j'y reviendrais.

+ : le fait de pouvoir sauvegarder toutes les 5 minutes, de récuperer sa vie à chaque combat, et surtout de recommencer les combats perdus (sinon, je me serais encore moins conciliant à l'égard de ce maudit sort mortel).

+/- histoire : plaisante à suivre, autour de l'opposition Cocoon/Pulse et Humains/Fal Cie. J'ai bien aimé le traitement, autour de des l'cie, ces humains devenus des simples pantins au service des Fal Cie, et qui sont condamnés à la mort qu'ils remplissent ou non, la mission qui lui ont été assignés. L'occasion de ressentir l'angoisse de ces être maudits, dont l'avenir est à jamais fermée. Parfaitement servi par une mise en scène au poil, un doublage anglais impeccable (sauf pour Vanille), le rythme narratif est toutefois plombé soudainement avec le chapitre 11 : alors oui, parcourir les (très longues) contrées de Pulse est un vrai plaisir pour les yeux, mais pas la moindre accroche scénariste à se mettre sous la dent, pendant quasiment tout ce passage ! Rajouter à cela une bonne tripotée de monstre, et l'ennui finit par pointer le bout de son nez. Ensuite, si la thématique de la lutte des hommes, afin d'infléchir la roue du destin, est plutôt intéressante, son traitement reste trop superficiel (on est loin du travail minutieux mené dans Suikoden III, Odin Sphere ou encore le manga Berserk), quand celui-ci n'est pas jonché par les incohérences :
dire que Cid pouvait depuis le début, couler le plan de Barthandelus, de faire de notre équipe, le réceptacle du Ragnarok, afin de détruire Orphan et Cocoon par la même occasion. Comment ? Et bien, en les éliminant précocement un à un, à commencer par Fang et Snow, et le reste devait suivre bien vite. Mais pour paraphraser le maitre de Taigong Wang dans Hoshin : mais si cela aurait été le cas, alors l'histoire de FFXIII serait déjà terminée. Déconcertant encore plus, cette attitude affichée par notre bande, de faire obstacle au dessein de Barthandelus, en accomplissant à la lettre et jusqu'à la fin, toutes ses indications !)


+/- : le système de combats : dynamique est bien le mot pour qualifier ce nouvel avatar de l'ATB. Et le concept de l'état de choc des ennemis, incite encore plus à mener des attaques incessantes (et la magie peut en plus être lancée de façon illimitée). Si le concept est des plus jouissif, elle ne peut masquer certains désagréments : on ne contrôle qu'un seul personnage ! Le reste de la troupe est dirigé par l'ordinateur, selon 6 types de stratégies que l'on doit assigner : attaquant/ravageur/défenseur/tacticien/soigneur/saboteur. Et si l'IA est autrement meilleur meilleur que les voyous à dézinguer dans Fighting Force 2, elle n'adopte pas toujours les bonnes décisions : pourquoi toujours favoriser la dissipation des altérations d'états, au dépend de la récupération des HP ou de la résurrection des personnages tombées au combat ! Et pourquoi cette foutue animation au moment de changer de stratégie ! (Combien de fois, suis-je mort à cause de ces quelques secondes de retard). Il aurait été tellement plus simple, de pouvoir configurer par soi-même le déroulement des actions. Sans parler que l'on ne peut même pas se mouvoir par soi-même au cours du combat : combien de fois ce maudit roi des béhémots a-t'-il provoqué des Game Over, du fait ces incessantes frappes de fissures, et parce que mes 2 chers compères ont préféré se tenir près de moi. Et dire qu'une commande de filer à l'anglaise, aurait résolu le problème. Le pire concerne ce maudit sort de mort instantané : pourquoi les cieth de l'ultime dongeon (d'ailleurs quels idée de conférer une aussi grosse résistance à pas mal de monstres du coin. Ajouter à cela une bien plus grande difficulté à les mettre en état de choc. Résultat : les derniers combats pouvaient durer un bon petit moment. Je me souviens encore de l'horrible affrontement avec le bien nommé Invicible) ont-il autant de chance, d'exécuter mon leader (et bien cela donne droit à l'écran du Game Over) et non les autres, alors que celui-ci est le seul à porter la si précieuse couronne chérubin ? Heureusement que la rage génitrice du final boss, n'a fait mouche qu'une seule fois, car sinon,....

+/- Cristarium : le même principe que le sphérier de FFX. Super efficace donc mais simplifié à outrance, et donc moins de possibilité. Dommage. Quel intérêt d'ailleurs de le brider ?

+/- : principe d'upgrade des armes intéressants, mais j'ai plus l'impression de tout faire à l'aveugle qu'autre chose,...

- Si le phénomène couloir, n'est pas le plus gênant, le manque total d'interaction et notamment l'absence complète de villes ou l'impossibilité de parler aux gens est une autre affaire. Et si ce choix est en partie justifié en raison de l'intrigue, il n'empêche que l'on a l'impression de courir sans cesse en ligne droite. En parcourant certes de superbes tableaux, mais avec la désagréable impression d'y glisser dessus, plus que de s'y immerger. Ajouter à cela un chapitre 11 interminable et une ribambelle de monstre, et cette sensation de lourdeur est inévitable,...

- Background des ennemis inexistant : encore plus frappant que pour Eternal Sonata, les enlever ne changerait rien à l'intrigue. Mention spéciale à Nabaat qui a en tout pour tout droit à 10 minutes de présence dans tout le jeu ! Un peu plus pour Rosch, mais rien de faramineux non plus. Et ce fameux Cid qui a droit à la scène la plus inutile du jeu :
sortir de sa stase cristalline, pour se faire éliminer juste après par son ancien camarade de la cavalerie du Sanctum. Les développeurs ont préféré mettre en avant ce cher Barthandelus, aussi charismatique que ne laisse présager son design,...


- Serah : elle joue plutôt mal son amourette avec Snow (je suis un peu dur avec elle, mais je n'ai pas eu l'impression qu'elle jouait un rôle nécessaire à l'intrigue)

- Mini-quêtes : partir à la chasse, non merci,...

- Enfin : carton rouge pour le manque de variété dans le bestiaire de FFXIII : franchement dérouiller, du soldat de Psicom et du Behemot à tous les rateliers pendant la moitié du jeu,...
Sans parler de ces espèces de monstres gluants qui allument leurs gyrophares pour se redonner des HP. Ridicule. Décevant de la part de Square qui nous avait habitué à mieux,...

- En bref, je n'ai que ce mot pour qualifier FFXIII : inachevé. Un jeu à l'énorme potentiel, miné par de multitudes de désagréments, qui l'empêche à mon sens d'atteindre les sommets (en épurant simplement le système de combats de ces surprenantes anomalies, il aurait valu un bon petit 4 voire plus). Mais cela reste au demeurant, un très bon rpg avec qui l'on passe de très bons moments et c'est bien l'essentiel,...

Eternal Sonata xb360
EDLA

le 03/07/2010
Edité le 03/07/2010
7
- Fini Eternal Sonata après 36 heures de jeu (oui, j'ai vraiment pris mon temps^^)

+ Superbes graphismes, avec ces décors foisonnant de détails, vives en couleurs.
+ Un Univers champêtre et poétique.
+ Sakuraba à la musique.
+ Les compositions de Chopin.
+ Système de combats, très dynamique, addictif (à tel point que je n'ai pas évité un seul combat^^), frénétique une fois les Harmony Chains débloqué. Bonne idée que cette polarité ombre/lumière des attaques et de la nature des énnemis.
+ Traduction française de qualité.

+/- Mise en scène un peu molle, lente, mais qui s'y prête finalement plutôt bien à l'ambiance du jeu.
+/- Dialogues un peu longuet, pas toujours intéressant mais la qualité des doublages japonais m'incite à l'indulgence.
+/- Une histoire qui ne vole pas bien haut, avec ces inévitables passages de niaiseries moralistes, mais cela se laisse suivre tranquillement,...
+/- Chopin : un personnage très intéressant, notamment quand il se perd dans ces rêveries. Sa présence reste toutefois artificielle, et le dissocier de l'intrigue est finalement assez aisée. Dommage.
+/- Le reste du casting verse évidemment dans les stéréotypes bien connus, mais reste attachants (à l'exception de Salsa, irritante au possible).

- Dynamisme des combats quelque peu entaché par sa facilité déconcertante, pas de challenge au final (critique que je laisse toutefois en suspend, en attendant d'entamer le New Game +)
- Interludes biographiques sur Chopin, qui permet certes d'en savoir plus sur la vie du pianiste polonais, mais ne servant absolument pas l'intrigue. Inutile donc au final.
- Background des ennemis inexistant. Ils disparaissent de la scène de façon trop abrupte, une fois défait (Dommage, Staccato et Rondo étaient plutôt charismatiques).
- Le Comte Valse : un gamin prétentieux, arrogant, mégalomaniaque et donc fatalement ridicule. Et son accoutrement burlesque n'arrange rien.
- Prise de positions déconcertantes de certains personnages.
- Un dénouement qui a de quoi laisser perplexe.

- Au final, j'aurais passé un très bon moment, ayant passé outre ses désagréments, et cette sensation d'inachevée, qui se dégage du titre (Le thème de la frontière du rêve et de la réalité, à travers le pianiste polonais n'est pas poussé assez loin, et s'accorde mal avec le conflit Forte/Baroque ou encore avec l'histoire de Polka).
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