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Commentaires de Yahiko avatar
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231 commentaires
Front Mission 4 play2
Yahiko

le 30/11/2010
7
La série Front Mission continue dans le très bon avec ce 4ème opus. Esthétiquement parfait, on retrouve le plaisir de jeu des précédents volets qui le place dans les bons T-Rpg. Mais il souffre tout de même de la comparaison avec son presque parfait grand frère (FM3), car moins profond, moins long et moins riche. Une réussite tout de même.
Tales of Legendia play2
Yahiko

le 03/09/2010
7
Un des trois seuls Tales of que je considère comme vraiment indispensable (avec Phantasia et Vesperia), Legendia m'a beaucoup étonné. Le jeu n'est pas parfait mais la prise de risque artistique et conceptuelle est relativement bien assumée. Reposant sur un système de combat toujours aussi fun, il apporte son lot de changements appréciables. A commencer par un casting enfin réussi et un script véritablement émouvant qui sort du carcan mielleux de la série. L'idée du Character's Quest est réellement novateur, dommage qu'il nous oblige à repasser dans les mêmes endroits, à la fin c'est réellement lassant. Enfin, exit le Sakuraba en mode pilotage automatique des autres épisodes, Go Shiina apporte un vent de fraîcheur appréciable.
Dragon Quest VIII: L'odyssée du Roi Maudit play2
Yahiko

le 29/01/2010
7
Très classique, comme comme tout DraQue qui se respecte, DraQue VIII offre quand même une valeur ajoutée à la série. Surfant sur le thème du voyage à l'image du VI il se sert au mieux de la 3d pour offrir un monde vaste et cohérent. Une vraie réussite.
Final Fantasy XII play2
Yahiko

le 29/01/2010
Edité le 15/06/2014
9
Un jeu que j'attendais comme le messie. J'ai donc forcément été un peu déçu... mais pas tant que ça. Le jeu est ambitieux, certainement trop, ce qui le rend parfois bancal dans son déroulement et son gameplay. C'est à mon sens le seul point noir, cette sensation de non maîtrise du soft. A côté de ça le reste est du pur bonheur. Malgré un Sakimoto légèrement décevant l'ambiance qui émane du jeu est fantastique, car dû à un univers gigantesque et démesuré pour un Rpg Jap. Tout est parfaitement rendu, parfaitement cohérent. De plus la quête annexe principale, la chasse, est parfaite et Yoshida signe un nouveau travail de charac design proche de la perfection. Balthier est à ce titre et à bien d'autres un des persos les plus intéressants de la série. Un grand jeu tout de même.
Star Ocean: Till the End of Time Director's Cut play2
Yahiko

le 29/01/2010
Edité le 13/08/2014
8_5

Troisième épisode de la série, Till te End of Time est aussi le meilleur. Le rpg fun par excellence. Une aventure kiffante, un jeu des plus complets, bercé par un Sakuraba au top de sa forme. Jouissif.


Final Fantasy X play2
Yahiko

le 16/01/2009
Edité le 15/06/2014
6_5
En me lançant dans FFX, c'est la première fois que je me lançais dans un FF avec un a priori négatif. Si certaines craintes se sont confirmés d'autres se sont effacés et ont laissé place à un certan plaisir de jeu. En effet le Gameplay est l'élément clé du jeu. Les combats hyper dynamique et le sphérier -système d'évolution (presque) parfait- permettent d'avancer avec plaisir. D'autant que l'histoire est assez intéressante et plutôt original pour un FF (l'entité Sin, les connexions entre morts et vivants etc...). Mais l'attachement aux persos m'étant rendu difficile par a design douteux, a malheureusement freiné mon implication emotionnelle. Le jeu souffre surtout d'un gros problème de rythme dans sa trame (les cinématiques prennent trop de place en comparaison des phases de jeu) et dun univers qui manque cruellement de saveur. De plus la linéarité du soft annihile toute notion d'aventure et d'exploration. Un bon jeu, agréable à jouer, mais malheureusement beaucoup de poudre aux yeux pour sauver les apparences d'un jeu manquant de profondeur.
Vagrant Story play3
Yahiko

le 03/01/2019
10
Best Game Ever ça bouge pas.
Final Fantasy IX play3
Yahiko

le 27/11/2018
10
Le meilleur. Ça bouge pas. Ça bougera jamais.
Final Fantasy VIII play3
Yahiko

le 27/11/2018
8_5
Il y a de ces jeux qu'on refait et pour lequel on finit par être déçu et puis il y a ceux qui prennent du caractère et de l'ampleur avec l'âge. C'est le cas de ce FF8 qui m'avait laissé sur ma faim à l'époque et que je retrouve plus intéressant et profond que jamais. Restent les problématiques de gameplay et de rythme du second CD, mais l'histoire est incroyablement plus riche et plus mature que ce qu'elle m'avait laissé comme souvenir.
Chrono Cross play3
Yahiko

le 03/06/2016
9_5
Quelques semaines après avoir rebouclé Chrono Trigger je me suis délecté de ce nouveau run sur Chrono Cross. Il était déjà un de mes JRPG préférés, 15 ans plus tard mon avis n’a pas changé. Il reste ce chef d’œuvre artistique et lyrique, je l’ai adoré comme à l’époque. Pourtant je craignais un peu la lenteur des combats, mais en fait c’est très bien passé. Autant le système de stamina est un peu pété et met parfois les nerfs (les breaks… !), autant pour le reste ça passe crème. Même aujourd’hui. Ce n’est pas plus lent qu’un MegaTen par exemple. Au titre des bonnes surprises, le level design dont je ne me souvenais plus ce côté aussi ingénieux. Et c’est valable pour chaque lieu traversé. Ils bénéficient tous d’un travail remarquable à ce niveau. Pour le reste c’est conforme à mes souvenirs : une ambiance sonore et visuelle magistrales (El Nido), une animation au top pour l’époque et un scénario génial, bonifié par les relations avec Trigger et ponctué par quelques moments cultes (Viper Manor, Dead Sea, Chronopolis…). Une nouvelle preuve que les grands jeux sont intemporels.
Final Fantasy VII Remake play4
Yahiko

le 28/07/2020
9
On ne pourra juger qu'à la fin de cette nouvelle saga la qualité des titres qui la composent et l'impact de ceux-ci. En attendant cette partie 1 et sa fin dantesque, qui laisse place à tous les fantasmes, c'est quand même une bonne petite patate dans la gueule. Une proposition pas parfaite en effet, notamment dans sa construction (bordel ces chapitres 13 et 14...), parce que parfois trop long et trop étalé. Mais quelle belle déclaration d'amour au matériau d'origine et quel respect du joueur d'avoir pris autant de risque à le traiter de manière aussi audacieuse. Nomura <3
Kingdom Hearts III: Re:Mind play4
Yahiko

le 03/06/2020
8
Re:Mind vient donner des indications indispensables sur la fin du jeu, le déroulement des dernières heures et donne l’explication sur la toute dernière image que l’on voit de Sora durant la fin. Il vient également apporter une ouverture incroyablement alléchante pour la suite. Car non, Kingdom Hearts n’est pas terminé. Evidemment on le savait en terminant KH3. Car si l’épisode clôture magistralement l’arc Xehanort, en bon maître de l’ellipse et du teasing, Nomura a laissé en suspend des questions sans réponse. A la fois sur Xeahnort et la façon dont il s’est tourné vers les ténèbres (je ne peux croire qu’on n’ait pas plus d’explications rétrospectives à venir) mais aussi sur les toutes dernières scènes de la fin (la normale et la secrète) qui ouvrent sans se cacher sur une suite. Re:Mind va plus loin dans l’ouverture. Sans vouloir trop spoiler on comprend que Nomura n’en a pas terminé avec Versus XIII et qu’il a encore des choses à dire sur le sujet. Et c’est désormais terriblement excitant de fantasmer sur la façon dont tout ceci va se matérialiser. Ensuite il propose enfin, une fois l’histoire du DLC terminée, des combats dignes de ce nom et dignes du gameplay dans les épisodes Limitcut et Secret qui se débloquent à la suite. Et là on retrouve clairement les sensations qu’on avait connu dans le endgame de KH2 avec les treize data des membres de l’organisation à affronter dont certains sont complètement épiques (Xion <3) avant un ultime défi dans l’épisode secret. A mon sens le combat le plus dur de la série, un ton au-dessus la Volonté Persistante de KH2. Un combat frénétique qui demande une maîtrise ultime du rythme de l’esquive et de la parade et qui nécessite de connaitre par cœur chacun des nombreux assauts du boss. Un ultime challenge qui m’a demandé une bonne dizaine d’heures avant d’être relevé en Expert.
Kingdom Hearts III play4
Yahiko

le 03/06/2020
9
Depuis l’annonce de sa sortie, Kingdom Hearts 3 me hype, sans que je ne sache trop pourquoi. Alors que j’ai abandonné la série après 10h de jeu sur le premier épisode et qu’aucun autre des épisodes ne m’a jamais donné envie d’y retourner cet ultime opus de l’arc Xehanort sera parvenu à me faire reprendre la série où je l’avais laissé : à zéro. Reprendre Kingdom Hearts du début aujourd’hui est un gros investissement. C’est beaucoup de temps à passer et beaucoup de réflexion à mener pour bien assimiler tous les pans du scénario et tous les thèmes traités. C’est dans l’ensemble une histoire assez fabuleuse à suivre et à réfléchir mais aussi pas mal de moments pas très intéressants, frustrants voir un peu lourds à vivre. Mais jamais inutiles. Clairement j’aurais été déçu que le jeu ne soit pas à la hauteur de cet investissement. Mais un peu plus de 250 heures plus tard je peux quand même annoncer que Kingdom Hearts est une des séries les plus fascinantes du JRPG et que ce troisième épisode en est un des principaux contributeurs tant il excelle.

Il y a une constante depuis le premier épisode : la série est au top de la technologie et pousse la quintessence de chaque machine sur laquelle elle s’est développée. Pas d’exception ici. Kingdom Hearts 3 est magnifique. La modélisation des personnages dans l’esprit dessin animé est exemplaire, quelque soit le rendu voulu par l’univers Disney visité et les paysages sont à tomber. Evidemment Shimomura sublime le tout avec une bande son fabuleuse et le rendu artistique global est à tomber. Chaque monde est un enchantement pour les sens avec un niveau de détail et de profondeur que la série n’avait jamais proposé. En tête de liste celui des Pirates des Caraïbes qui est d’une beauté rare ou celui de Toy Story qui est d’une redoutable ingéniosité. Si on sent que parfois la PS4 crache ses tripes, Sora s’y meut avec une fluidité inégalée, que ce soit en combat ou en exploration.

Et l’exploration est justement l’aspect novateur et grisant de cet épisode. C’est simple, aucun épisode de la série n’avait bénéficié d’un tel level design. C’est vaste, vertical (parfois vertigineux) et bourré de détails. L’univers de Disney est mieux mis en avant que jamais et l’esprit conte de fées que le premier épisode avait mis en avant, avec beaucoup d’innocence et d’insouciance resurgit ici. KH3 est certainement l’épisode qui se rapproche le plus du premier sur cet aspect. Dream Drop Distance avait amorcé la tendance, le 3 enfonce le clou. Les joueurs qui avaient adoré l’ambiance Disney très marquée, à travers les mondes et les petites histoires du premier devraient se régaler. KH3 est un jeu ou on joue, beaucoup. Bien plus que la majorité des autres épisodes de la série où on se retrouve souvent coupé par de nombreuses cut-scene qui donne, certes, un aspect très rythmé à l’histoire mais qui pouvaient aussi donner l’impression d’une progression hachée. J’ai adoré KH2 mais j’ai aussi été frustré au début du jeu par la sensation d’être coupé tous les deux pas par l’histoire. En quelque sorte KH3 boucle la boucle avec KH1 et la proposition à l’origine de la série en faisant tout beaucoup mieux, technologie et expérience de près de 20 ans aidant.

Pour autant l’histoire de KH3 n’est pas absente contrairement à ce que j’ai pu lire un peu partout depuis que je l’ai terminé. Je suis même assez surpris de cette critique tant à titre perso il représente ce que la série a proposé de mieux en terme d’équilibre gameplay/histoire. On pourra éventuellement ergoter sur le fait qu’il manque un climax en cours d’aventure comme le 2 avait su en proposer, mais sinon j’ai trouvé que la montée en puissance exponentielle du scénario était parfaitement amenée avec les différents fronts de l’histoire à suivre en parallèle, jusqu’à ce final en apothéose qui enchaîne les situations et les scènes choc en faisant le lien entre tous les épisodes de la saga.

Des dernières heures jouissives et d’une extrême générosité mettant en scène tous les protagonistes et antagonistes que l’on a pu rencontrer au cours de la série.Une générosité qui se retrouve à tous les aspects du jeu. En terme de contenu déjà : le jeu regorge de quêtes annexes, de collectables et autres mini-jeux. Tous ne laisseront pas un souvenir impérissable mais ceux qui aiment la complétion en auront pour leur content, que ce soit à bord du vaisseau Gummi ou via les entrées du Gummiphone. Extrême générosité également en terme de gameplay. A ce niveau KH3 représente une sorte de best of de tout ce que la série a proposé jusqu’ici. Il y a de tout et pour tout le monde. La grande majorité des systèmes et des features proposés jusqu’ici sont compilés pour offrir un système de combat plus édulcoré que jamais et parfaitement adapté à l’aspect exploration plus poussé. Pour autant c’est sur cet aspect que le jeu pêche légèrement. KH2 avait été un modèle d’équilibre et demandait, dans un niveau de difficulté avancé (expert en l’occurrence) une certaine maîtrise du système dans sa seconde partie : en particulier de l’esquive, de la parade et du contre. KH3, dans le même niveau de difficulté, n’oblige à aucune exigence de ce côté. C’est toujours très permissif et la totalité du jeu se traverse avec une assez grande facilité. Ca a quelques avantages : celui de choisir l’approche de combats que l’on préfère, celui de s’amuser tout de suite dès les premières minutes de jeu et à ce titre le début de KH3 est d’assez loin le meilleur de la série. Mais ça a un énorme inconvénient : celui de rendre aucun affrontement vraiment mémorable, en tout cas dans sa façon de l’aborder et de combattre. Et c’est vraiment dommageable dans un premier temps.

Heureusement dans un second temps le DLC Re:Mind est sorti et vient quelque peu corriger ce problème. Je n’ai pas spécialement envie de débattre sur le fait qu’on doive passer par un DLC pour avoir accès à ce type de contenu, chacun se fera son avis. A titre perso je me focaliserai donc sur le contenu lui-même, que j’ai savouré. Déjà il vient donner des indications indispensables sur la fin du jeu, le déroulement des dernières heures et donne l’explication sur la toute dernière image que l’on voit de Sora durant la fin. Il vient également apporter une ouverture incroyablement alléchante pour la suite. Car non, Kingdom Hearts n’est pas terminé. Evidemment on le savait en terminant. Car si l’épisode clôture magistralement l’arc Xehanort, en bon maître de l’ellipse et du teasing, Nomura a laissé en suspend des questions sans réponse. A la fois sur Xeahnort et la façon dont il s’est tourné vers les ténèbres (je ne peux croire qu’on n’ait pas plus d’explications rétrospectives à venir) mais aussi sur les toutes dernières scènes de la fin (la normale et la secrète) qui ouvrent sans se cacher sur une suite. Re:Mind va plus loin dans l’ouverture. Sans vouloir trop spoiler on comprend que Nomura n’en a pas terminé avec Versus XIII et qu’il a encore des choses à dire sur le sujet. Et c’est désormais terriblement excitant de fantasmer sur la façon dont tout ceci va se matérialiser. Ensuite il propose enfin, une fois l’histoire du DLC terminée, des combats dignes de ce nom et dignes du gameplay dans les épisodes Limitcut et Secret qui se débloquent à la suite. Et là on retrouve clairement les sensations qu’on avait connu dans le endgame de KH2 avec les treize data des membres de l’organisation à affronter dont certains sont complètement épiques (Xion <3) avant un ultime défi dans l’épisode secret. A mon sens le combat le plus dur de la série, un ton au-dessus la Volonté Persistante de KH2. Un combat frénétique qui demande une maîtrise ultime du rythme de l’esquive et de la parade et qui nécessite de connaitre par cœur chacun des nombreux assauts du boss. Un ultime challenge qui m’a demandé une bonne dizaine d’heures avant d’être relevé en Expert.

Kingdom Hearts 3 est donc une magnifique réussite. Il a été à l’origine de ma découverte de la série et de son histoire passionnante à suivre enrichissante à décrypter à travers les thèmes abordés, beaucoup plus sombres et matures que ce que le contexte du jeu pourrait laisser présager. Et il est une magnifique clôture d’un arc scénaristique étalé sur dix épisodes (et certainement plus pour répondre rétrospectivement à certaines questions). J’ai accueilli ses choix sur la progression et la construction de l’univers comme une vraie bouffée d’air frais après les centaines d’heures passées sur les épisodes précédents plus étriqués. J’ai adoré et j’ai déjà hâte de m’y replonger.
Final Fantasy VII Remastered play4
Yahiko

le 27/11/2018
9_5
Version ultra confortable du mythe.
NieR Automata play4
Yahiko

le 27/11/2018
9_5
Je suis toujours aussi emmerdé pour écrire sur NieR Automata, même des mois après l'avoir fini.
C'est tellement riche en émotions qu'il m'est compliqué de mettre des mots sur cette expérience. Après la déception du premier je crois que cet opus m'a transmis tout ce que son prédécesseur avait transmis à ses adorateurs : de l'émotion pure.

Je n'ai pas souvenir d'avoir joué à un jeu qui soit allé me chercher si loin de ce côté là. Peut-être The Last Guardian, mais dans un autre registre. La puissance narrative du Run C et de ses fins alternatives n'a simplement aucune commune mesure avec ce que ce média a pu proposer jusqu'ici. Et à côté de tout ce qu'il peut procurer, les errances du jeu paraissent bien maigres.
Ys VIII: Lacrimosa of Dana play4
Yahiko

le 27/11/2018
7
Fun lorsqu'il arrive à être frénétique, addictif lorsqu'il s'agit d'être complétionniste, Ys VIII est malheureusement plombé par un problème de rythme et un découpage qui pose question avec des scènes de blabla intempestives et souvent inintéressantes. Tellement dommage alors que l'angle choisit pour lié les destins d'Adol et Dana était bien vu. Un vrai bon jeu, qui avait tout pour être encore plus grand et qui laisse ce petit goût d'inachevé en bouche.
The Witcher 3: Wild Hunt - Blood and Wine play4
Yahiko

le 27/11/2018
9
J'avais gardé Blood and Wine pour la soif et pour le plaisir de retrouver Geralt une dernière fois. Je suis forcément un peu triste d'en avoir fini avec ses aventures, qui auront marqué cette décennie vidéoludique, mais aussi un peu soulagé d'en avoir terminé avec ce Blood and Wine, qui m'a enchanté mais aussi un peu lassé sur les dernières heures. Un sentiment ressenti pour la première fois depuis que j'ai lancé The Witcher 3.

Je l'avais déjà évoqué dans mon avis sur le jeu : sur la longueur le manque d'expérience de CD Projekt se fait ressentir dans le gameplay et dans la diversité des situations proposées. Pas forcément dérangeant sur le jeu de base qui exploite l'open world à merveille pour s'en sortir j'ai trouvé ce constat plus frappant et plus problématique sur Blood and Wine. Le jeu est généreux, extrêmement même compte tenu de son statut de DLC, mais malgré des efforts pour apporter un peu de variété aux situations, il paye, après 150 heures de jeu, des objectifs de mission redondants et toujours similaires. Un exemple parmi d'autres : la quête de la guerre des vins de Belgaard se perd en longueur, avec une quinzaine d'objectifs de mission qui s'enchaînent à l'identique avant d'en voir le dénouement. C'est la première fois que j'ai ce ressenti en jouant à TW3. Et alors que je l'ai joué roleplay pendant toute l'aventure j'ai, cette fois, fini par user du fast travel pour gagner du temps.

Pour autant, hormis le Gwynt que j'ai délaissé depuis longtemps, j'ai tout fait : toutes les missions secondaires, toutes les chasses au trésor, tous les crafts d'équipement de sorceleur de grand maître (). Parce que si je pinaille sur cette petite redondance de fin de jeu, j'ai encore pris énormément de plaisir à découvrir Toussaint en large et en travers, mais surtout à suivre la quête principale et ses personnages charismatiques à souhait. C'est ce que CD Projekt sait faire de mieux : conter une histoire, la scénariser et la mettre en scène. A ce niveau là c'est encore du caviar que propose Blood and Wine et finalement j'aurais presque préféré me retrouver devant un jeu moins vaste, moins généreux mais plus story driven (comme Hearts of Stone en somme), le jeu de base proposant déjà tout ce qui pouvait être proposé en terme d'exploration et d'open world.

Il n'en reste pas moins que Blood and Wine est un must have qu'il faut découvrir et qu'il conclue merveilleusement bien cette trilogie dans la trilogie. Après 150 heures à ses commandes, Geralt de Riv va me manquer c'est certain. J'y reviendrai certainement dans quelques années, comme je reviens régulièrement sur les jeux qui ont marqué ma vie de gamer. Merci pour tout CD Projekt, c'était dantesque.
Final Fantasy XV play4
Yahiko

le 15/08/2018
4_5
Un immense gâchis. C’est le sentiment qui me domine après avoir terminé XV. Esthétiquement cet épisode avait tout pour entrer dans le cercle des grands Final Fantasy. Mais il ne restera qu’un jeu malade, mal produit et mal conçu qui trimballe du début à la fin cette pancarte d’épisode de la honte.

Là où la série (au moins ses épisodes canoniques) avait toujours su s’élever pour traiter ses thèmes avec intelligence et sincérité, XV met par terre tout ce qu’il tente de construire en moins de temps qu’il n’en faut. Pendant tout le jeu je n’ai cessé « ah ouais ça aurait pu être cool si » sauf que cette condition n’arrive jamais. C’en est parfois presque malaisant. En témoigne le chapitre 9 qui restera comme le climax du jeu et qui avait tout pour rester comme une des scènes fortes de l’histoire de la série. Au lieu de quoi l’aspect dramatique de la scène laisse incrédule par le manque de développement en amont des personnages concernés et de leur relation et la phase de combat si alléchante esthétiquement et rythmiquement tombe à l’eau par un choix de gameplay complètement aberrant.

Et c’est comme ça tout le reste du temps. FFXV paye sa réalisation chaotique et ne cesse de laisser apparaitre qu’il est un jeu non fini, qui ne répond pas à toutes les questions et laisse des situations en suspend sans les résoudre. La série avait déjà essuyé ce genre de plâtre avec XII mais la proposition globale était finalement cohérente, à quelques sujets près, tout trouvait explication et finalité. Pas là. Après quelques chapitres, l’agencement de l’histoire est fait n’importe comment, la progression devient incohérente, des pans de scénario entiers manquent pour faire du lien entre les évènements et des personnages et relations potentiellement intéressants sont laissés de côté et se contentent d’avoir deux ou trois lignes de dialogue par ci par là. Tout est fait dans la facilité et le rush. Le pire étant ces bouts d’histoire que l’on apprend à la radio, sur des coupures de journaux ou sur des rapports scientifiques laissés à droite et à gauche (cc chapitre 13). On repassera donc pour l’immersion et l’implication émotionnelle. Pourtant l’aspect bromance mis en avant par Tabata avant la sortie jeu marche plutôt bien. Il n’échappe pas toujours à l’écueil de la niaiserie mais c’est finalement assez rare et le quatuor devient sympathique et attachant au fil de l’aventure. Mais ce n’est pas suffisant.

Le gameplay n’échappe pas non plus à la liste des critiques. Et là encore la frustration est importante. Les débuts sont prometteurs, c’est rythmé, dynamique et le côté aérien des actions de Noctis donne de l’ampleur aux joutes. Même si on sent de suite que c’est un peu brouillon, ils laissent apparaitre un certain potentiel d’epicness. Sauf que le soufflé retombe vite. De combat épique il y en a peu, le système trouve vite ses limites, le côté brouillon s’accentue au fur et à mesure que les boss grossissent et on finit par ne plus comprendre grand-chose à ce qu’on fait, l’esquive devenant souvent impossible tant l’écran est encombré. Les combats importants se résument rapidement à faire tomber des sacs de PV à coup d’éclipses et d’utilisation intensive de potions et d’élixirs pendant de longues minutes. Et je passe sur les QTE présents à des moments cruciaux du jeu. C’est affreusement mal calibré.

Deux mentions correctes tout de même : une Shimomura divine qui signe une OST inouïe et qui sauve à elle seule la baraque de biens des situations. La qualité de son travail est fabuleuse, comme à son habitude, mais peut-être encore plus ici. Au casque on en prend plein les oreilles, c’est exquis. Et un final plutôt sympa avec le patch royal. Celui-ci propose en effet un dernier chapitre marquant dans une atmosphère apocalyptique assez bien retranscrite et une ville au level design enfin bien pensé. Et les quelques rajouts de boss avant le combat final donne un peu d’épaisseur et d’ampleur à ce dernier.

On finit donc sur une bonne note. Mais c’est clairement insuffisant compte tenu de tout le reste. FFXV restera cet épisode de la honte, celui qui a plongé la série dans la vulgarité et la banalité. C’est triste.
Child of Light play4
Yahiko

le 30/10/2017
7
Une jolie surprise. J'attendais simplement un petit jeu sympa et sans prise de tête à faire entre deux gros jeux. J'ai eu tout ça et un peu plus encore. Child of Light est extrêmement plaisant à parcourir, l'ambiance du soft bénéficiant d'un soin tout particulier et unique. Ubisoft a su proposer un jeu rafraîchissant et léger que l'on prend plaisir à finir en une traite. Une belle réussite.
The Witcher 3: Wild Hunt - Hearts of Stone play4
Yahiko

le 11/09/2017
9
Une extension de qualité et un plaisir immense de retrouver Géralt plus d'un an après avoir bouclé l'aventure principale.
Une extension qui nous fait découvrir une partie de Velen inexplorable dans le jeu de base mais attenante à celle disponible et qui nous replonge avec joie dans cet univers fabuleux. L'extension mise beaucoup moins sur l'Open World que l'aventure originale et se retrouve beaucoup plus story driven. Et ce n'est pas un mal en soit. CDProject se concentre ainsi sur ce qu'ils savent faire de mieux : une histoire bien narrée, parfaitement rythmée et bénéficiant d'un casting de haute volée.
Bref, Hearts of Stone est une jolie petite friandise qui conclue à merveille les aventures de Geralt dans les Royaumes du Nord. Direction le duché de Toussaint désormais.
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