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231 commentaires
The Legend of Zelda: Ocarina of Time 3D 3ds
Yahiko

le 04/12/2015
9_5
Une madeleine de Proust.
Rejouer à Ocarina of Time a fait resurgir cette émotion inégalable des souvenirs de jeunesse. Je n'ai même pas envie de lister pragmatiquement les innombrables qualités du jeu, ce ne serait pas lui rendre hommage. Car Ocarina of Time est un hymne à l'aventure, un condensé d'émotions et de sensations que le poids des années ne saura jamais altérer.
Un jeu immense.
The Witcher 3: Wild Hunt play4
Yahiko

le 10/05/2016
9_5
Ainsi donc s’achève les aventures de Geralt de Riv, débutées il y a presque 10 ans. Une trilogie plus tard, CD Project aura donc réussi à installer sa licence au sommet de la pyramide du jeu de rôle et du jeu vidéo en général. Un tour de force admirable conclu par un dernier épisode magistral, qui marquera à jamais l’histoire du genre.

The Witcher 3 est un chef d’œuvre artistique et technique. A un niveau qui fait passer les autres jeux du genre au rang de série B et qui justifie à lui seul le passage à une nouvelle génération de machine. The Witcher 3 fout des claques du début à la fin, comme aucun jeu n’en avait distribué depuis trop longtemps. Le travail de CD Project est remarquable en tout point. Le jeu est incroyable techniquement, et orgasmique auditivement. Difficile de se lasser de cette OST qui rentre par la grande porte au panthéon des meilleures bandes-son vidéoludiques jamais composées. C’est difficile à exprimer par de simples mots, et je ne suis pas bien sûr que cette accumulation de superlatifs serve tout à fait la cause du jeu mais comment décrire cette expérience autrement ? C’est simple, pad en mains et casques sur les oreilles The Witcher 3 offre une expérience sensitive fabuleuse, d’une cohérence et d’une finition jamais atteinte. Dans sa vie de gamer il faut avoir arpenté les terres désolées de Velen un jour de tempête, s’être aventuré de nuit dans les marais de Torséchine ou avoir fait trotter Ablette au pied des montagnes d’Ard Skellig un soir de soleil couchant et rasant.

Surtout, The Witcher 3 ne renie pas ses origines et ne badine pas avec les qualités de ses préquelles. Bien au contraire, il propose à l’image des autres épisodes de la série une qualité d’écriture quasiment inégalée. Là encore CD Project tutoie la perfection, et réalise l’exploit d’associer une trame riche en contenu à un univers totalement ouvert. Si la trame principale n’est pas d’une densité incroyable, le contenu général, lui, l’est. Et c’est précisément là que le script de TW3 tire toute sa force. Dans ce contenu secondaire, qui n’a finalement rien d’annexe mais qui, bien au contraire, donne de l’épaisseur au jeu par la cohérence et l’interactivité qu’il entretient avec l’intrigue. Le casting, l’univers et le background, déjà remarquables se retrouvent ainsi magnifiés par cette tonne de contenu. Ici pas (ou peu) de remplissage artificiel via des quêtes fedex sans saveur et sans intérêt, toutes les quêtes secondaires sont prétextes à donner du volume au jeu. La quête principale se retrouvant même complètement impactée par certains choix effectués durant celles-ci. Un tour de force génial et une maitrise impressionnante de la narration. Mieux, quand il s’agit d’envoyer la sauce sur la mise en scène pour élever certains passages au rang de culte, CD Project sait aussi faire. Le dernier quart du jeu est à ce titre une merveille : un enchaînement de scènes et de situations cultes, inoubliables. Je n’ai pas souvenir d’avoir pleuré devant un jeu depuis FF7, c’est donc chose faite.

Une expérience parfaite donc ? Oui en terme de sensations, assurément. Même si objectivement il convient de préciser que le jeu n’échappe pas complètement à l’écueil du second épisode sur la partie gameplay. Ce qui n’empêche pas CD Project de s’être très nettement amélioré dans le domaine, Geralt (et Ciri !) étant ainsi beaucoup plus souple et dynamique à manier, rendant de fait la jouabilité et la progression beaucoup plus agréables. Rien à dire à ce niveau-là. C’est surtout au niveau des situations de jeu que les développeurs ont encore du mal à se renouveler, on se retrouve ainsi à toujours effectuer les mêmes actions (« follow him », « fouillez la zone à l’aide de vos sens de sorceleur » etc.). Et encore une fois la gestion et la progression du personnage n'est pas optimale, trahissant le manque d'expérience du studio dans le domaine. Malgré tout, rien qui ne puisse à mon sens, altérer la puissance de tout le reste.

Car The Witcher 3 est jeu marquant, et bien plus encore : une pierre angulaire du RPG, qui marquera son époque et les suivantes. Il y a eu un avant et un après FF6 dans l’histoire du JRPG, comme il y aura, à mon sens, un avant et un après TW3 dans son domaine. Bravo CD Project pour avoir su réussir à fournir un travail aussi colossal, et merci d’avoir su être à la hauteur de ce que j’attendais de ce jeu.
Xenoblade Chronicles wii
Yahiko

le 30/12/2014
Edité le 19/03/2015
9_5

Il y a plein de raisons pour ne pas aimer Xenoblade, et tellement de griefs à mettre en avant pour étayer la thèse du jeu sympa, ambitieux mais plombé par trop de défauts : des animations pas folichonnes, des textures baveuses, un chara design fumé, une ergonomie dégueulasse (bordel ce menu d’équipements), des combats peu paramétrables et j’en passe… Impossible de couper à ces critiques somme toute justifiées.

Heureusement je me suis extrait de cette analyse froide et implacable. Ou plutôt le jeu m’en a extrait, pour m’offrir une expérience sublime, à la fois unique, novatrice et poétique. De celle qui vous transporte en véhiculant l’émotion simplement et sincèrement.

Beaucoup retiennent et regrettent la discrétion du scénario pendant une longue partie de l’aventure. Oui… Et ? C’est le moment où Xenoblade choisit de communiquer avec le joueur d’une manière différente, insidieuse et délicate. En plaçant l’exploration au centre de tout, il réalise l’exploit de faire de son univers et de ses paysages le vecteur de toutes les émotions et de toutes les admirations. A ce titre la succession Marais de Satorl / Jungle de Makna / Mer d’Eryth en passant par le Village Frontière est l’enchaînement de lieux le plus incroyable, le plus excitant et le plus envoûtant qu’un jeu ait pu me proposer. Quelques dizaines d’heures d’exploration intelligemment immaculées, juste entrecoupées de quelques scènes discrètes qui ont le bon ton d’entretenir l’intrigue tout en maintenant la trame en arrière-plan. Quelle grisante sensation de liberté, de gigantisme et d’évasion. C’est là, dans ces zones qui s’étendent à perte de vue, bercées par une bande sonore divine que Xenoblade tire son incroyable personnalité et fait passer au second plan toutes les maladresses évoquées dito. L’émotion l’emporte définitivement. J’échange n’importe quelle ligne de dialogue de Xenogears contre la découverte des plaines de Gaur, n’importe quelle scène tragique de Valkyrie Profile contre une ballade de nuit dans les marais de Satorl. Voilà ce qui me fait monter au rideau. Il est indéniable que j’aurais aimé plus de background, que le jeu nous informe plus sur l’histoire de son univers, sur le vécu des espèces qui le peuplent. Quand on prend le parti de mettre à ce point le monde au centre de tout c’est réellement dommageable. Surtout lorsqu’on compare à FFXII (avec lequel la filiation est évidente). Mais Xenoblade a la grande force d’être intelligent et cohérent dans la relation qu’entretiennent sa trame et les zones qu’il nous fait traverser. Elle est donc discrète lorsqu’il s’agit de mettre en exergue la beauté contemplative du soft avant d’inverser les rôles. L’univers jusqu’alors gigantesque se rétrécit, devient plus linéaire pour se mettre au diapason d’un scénario beaucoup plus présent, qui ne cesse d’enchaîner les révélations et les scènes choc jusqu’à la fin. Et même ça Xenoblade le fait merveilleusement bien. Pourtant, lors des premières heures, lorsque le scénario est bien présent, j’avais quelques doutes sur sa capacité à m’embarquer. L’esprit Shonen ultra marqué m’avait un peu refroidi. Mais lorsque l’histoire se dévoile pour de bon ce n’est plus que du bonheur. Elle est touchante de sincérité et de simplicité, les révélations sont parfaitement senties, parfaitement amenées. Les scènes sont intenses et le final est grandiose.

Xenoblade est bon parce qu’il est rare, tellement qu’il en devient précieux. J’ai adoré m’y perdre. J’espère un jour regoûter ce genre de sensations sur un JRPG. Car au-delà de ma simple appréciation du jeu, Xenoblade reprend la voie que FFXII avait commencé à tracer. Avec un ton et une approche différente il l’emmène encore un peu plus loin. Et le JRPG tout entier serait bien inspiré de la prolonger.


Castlevania: Symphony of the Night play
Yahiko

le 06/11/2010
9
Je ne suis pas un grand fan des Castelvania, même si j’apprecie globalement a série. Mais pas d’autres choix que de m’incliner devant ce titre culte. je me suis laissé griser par ce jeu à l'ambiance sonore divine et au héros supra charismatique.
Chrono Trigger snes
Yahiko

le 11/01/2009
Edité le 16/01/2009
9
On m'a souvent présenté Chrono Trigger comme le tueur de FFVI, le premier jeu ayant réussi à dépasser l'icône. Et j'ai toujours trouvé ce jugement surestimé. Je reconnais les qualités indéniables du soft comme je reconnais avoir passé un très bon moment à sa sortie. Le gameplay bien que très basique est juste jouissif, c'est le point fort du jeu, indéniablement. Le déroulement du jeu basé sur les voyages spatio-temporels est agréble et parfaitement rythmé. Rien à dire non plus sur la qualité technique du jeu, la Snes poussé dans ses derniers retranchement, le monde est parfaitement rendu, c'est magnifique à tous les niveaux. Par contre l'humour du jeu ne me touche pas, je trouve l'ambiance sonore très très inégale, et le design de Toriyama hideux. L'histoire ne m'a pas transcendée bien qu'elle serve de base à sa fabuleuse -et bien meilleure- suite : Chrono Cross. Au final un très bon RPG, un classique certes, mais certainement pas le meilleur de la machine.

edit : MàJ suite replay sur la version DS
Chrono Trigger nds
Yahiko

le 30/03/2016
9
Si on m’avait demandé il y a 2 mois ce que je pensais de Chrono Trigger, j’aurais répondu que c’était un bon RPG, agréable à jouer, plutôt bien calibré, mais pas ce jeu souvent décrit comme légendaire. Demandez-moi aujourd’hui et je vous répondrais qu’assurément Chrono Trigger est un des meilleurs RPG de sa génération et certainement plus encore.

20 ans après sa sortie, cette partie sur DS m’a complètement fait revoir mon jugement sur le jeu. Oui Chrono Trigger est un grand jeu, à côté duquel je suis passé à l’époque de mes premières parties. Et les souvenirs que j’en avais étaient loin de lui rendre hommage. J’avais quelques griefs contre l’histoire notamment, que je trouvais assez simpliste. Alors, certes, ce n’est pas le scénario le plus dingue du JRPG mais quand même… D’une part l’histoire est bien mieux foutue que ce que j’avais en tête, mais surtout le jeu est incroyablement bien rythmé, les scènes et les évènements s’enchaînent magnifiquement, tout est parfaitement fluide. C’est un vrai modèle du genre. Et si l’histoire principale reste assez courte (une grosse quinzaine d’heures pour arriver au boss de fin), les quêtes annexes proposées en toute fin de jeu sont excellentes et très bien écrites pour l’époque. Elles donnent de l’épaisseur au script et à l’univers et surtout elles permettent vraiment de bonifier le principe des voyages temporels.

Mention spéciale au casting également, une vraie réussite. Notre joyeux groupe de héros est excellent à suivre tout au long de l’aventure et tous sont très attachants. Là encore j’ai l’impression d’être passé à côté du truc, puisque je trouvais le ton général du soft un peu niais. A côté de la plaque.

Seul petit bémol à cette belle expérience, l’OST que je trouve toujours très générique. C’est bien le seul point sur lequel mon avis n’évolue pas. Quelques jolis thèmes malgré tout (Frog !) et une ambiance générale très agréable –c’est déjà pas mal !- mais rien de sensationnel à mes oreilles.
Dragon Force sat
Yahiko

le 10/01/2009
9
Le strategic RPG parfait. Univers cohérent, scénarios intéressants, gameplay hyper profond et design général magnifique. Mais Dragon Force impressionne surtout lors de ses batailles dantesques et inoubliables.
Final Fantasy Tactics play
Yahiko

le 11/01/2009
Edité le 11/01/2009
9
Dans la lignée de Tactics Ogre, FFT en est plus qu'un clône. Le mariage de Matsuno avec Squaresoft apporte au jeu une valeur ajoutée indéniable. La trame politique est passionnante du début jusqu'à la fin de l'aventure (peut-être le scénario qui m'a le plus inspiré de tous les jeux que j'ai bouclé ) , la mise en scène autour des liens Ramza-Delita est palpitante. Ivalice est savoureuse à souhait notamment grâce à une ambiance sonore épique à son paroxysme. Le système de jobs offre une profondeur de gameplay d'une richesse quasi-inifinie. Je regrette simplement des maps parfois trop petites et de surcroît un nombre de combattants (5) trop faible. Néanmoins culte à bien des égards, un grand moment du T-RPG.
Final Fantasy VII Remake play4
Yahiko

le 28/07/2020
9
On ne pourra juger qu'à la fin de cette nouvelle saga la qualité des titres qui la composent et l'impact de ceux-ci. En attendant cette partie 1 et sa fin dantesque, qui laisse place à tous les fantasmes, c'est quand même une bonne petite patate dans la gueule. Une proposition pas parfaite en effet, notamment dans sa construction (bordel ces chapitres 13 et 14...), parce que parfois trop long et trop étalé. Mais quelle belle déclaration d'amour au matériau d'origine et quel respect du joueur d'avoir pris autant de risque à le traiter de manière aussi audacieuse. Nomura <3
Final Fantasy VIII Remastered nxn
Yahiko

le 28/02/2023
9
Brillant.

C'est la troisième fois que je refais cet opus. Et je crois qu'à chaque fois je l'aime un peu plus que la précédente, alors que de base -à l'époque- c'était plutôt une déception. Toujours ce CD2 qui pèche et quelques choix de gameplay pas très bien sentis qui alourdissent le jeu par moment. Mais l'écriture et l'aventure sont tellement belles, le duo Squall / Rinoa tellement humain, que ça m'a emporté.
Final Fantasy XII play2
Yahiko

le 29/01/2010
Edité le 15/06/2014
9
Un jeu que j'attendais comme le messie. J'ai donc forcément été un peu déçu... mais pas tant que ça. Le jeu est ambitieux, certainement trop, ce qui le rend parfois bancal dans son déroulement et son gameplay. C'est à mon sens le seul point noir, cette sensation de non maîtrise du soft. A côté de ça le reste est du pur bonheur. Malgré un Sakimoto légèrement décevant l'ambiance qui émane du jeu est fantastique, car dû à un univers gigantesque et démesuré pour un Rpg Jap. Tout est parfaitement rendu, parfaitement cohérent. De plus la quête annexe principale, la chasse, est parfaite et Yoshida signe un nouveau travail de charac design proche de la perfection. Balthier est à ce titre et à bien d'autres un des persos les plus intéressants de la série. Un grand jeu tout de même.
Fire Emblem: Path of Radiance gc
Yahiko

le 27/01/2011
Edité le 27/01/2011
9
Path of Radiance est seulement mon deuxième Fire Emblem après Seisen no Keifu, que j'avais déja découvert sur le tard. Et en tant qu'amateur de Tactical et d'ambiance Heroic Fantasy je me demande comment j'ai pu passer à côté de cette série si longtemps, tellement ces deux épisodes tutoient l'excellence.

Path of Radiance est le meilleur jeu que j'ai fait depuis très longtemps. 30 heures de pure bonheur (ou presque). Emaillé de batailles rendues jouissives par un gameplay ultra-intuitif, PoR excelle à tous les niveaux. A commencer par son histoire, malgré un script manquant parfois de finesse elle reste efficace et très limpide, abordant des thèmes matures avec une sobriété du meilleur goût. Et si le jeu pêche par une qualité graphique déficiente il se rattrape avec une bande sonore épique à souhait et un design général superbe rendant le casting d'une richesse rare (Soren, Reyson, Nephenie, Nasir, Naesala, les Laguz en général )

Le seul petit bémol, restera la difficulté très mal dosée, beaucoup trop facile en normal (j'ai stoppé après une dizaine d'heures), elle est parfaite en hard durant les 20 premiers chapitres avant d'augmenter considérablement en fin de jeu rendant certaines missions limite prise de tête (pour une première partie en tout cas). Un meilleur dosage aurait été appréciable. Reste tout de même un vrai grand jeu qui me donne envie de découvrir la série tout entière.
Fire Emblem: Radiant Dawn wii
Yahiko

le 01/02/2012
9
Mon troisième Fire Emblem après Seisen no Keifu et quelques mois après Path of Radiance. Radiant Dawn restera comme le plus abouti et le plus puissant de tous.

Suite directe de PoR, il en reprend les caractéristiques presque trait pour trait, à tel point que les deux jeux sont impossibles à dissocier. Ainsi Radiant Dawn tire une de ses grandes forces de son background mis en place dans l'épisode précédent. Il a le mérite de le sublimer. Le jeu développe un scénario riche, intelligent et plein de rebondissements. D'entrée de jeu l'histoire est captivante, elle ne cessera de se bonifier et de s'enrichir jusqu'aux derniers instants. Et malgré une VF une nouvelle fois pas folichonne qui donne une narration parfois un peu légère, le jeu arrive à traiter de thèmes matures avec une sobriété et une justesse appréciable. Le jeu se paye même le luxe d'agrémenter certains moments de cinématiques du meilleur effet (l'arrivée des mercenaires de Greil est bien épique comme il faut !) à condition de faire fi des voix françaises désastreuses.
Mais Radiant Dawn excelle avant tout, à l'image de ses prédécesseurs, dans son gameplay, toujours traditionnel, mais toujours aussi intuitif et jouissif. Celui ci bat sa pleine mesure lors des combats dantesques, servis par un level design frisant la perfection. Et si je regrette une difficulté pas toujours bien calibrée (la première est aussi dure que la dernière est facile) le jeu offre un enchaînement magistral de joutes épiques dans les 2èmes et 3èmes parties.
Parties qui forment d'ailleurs le coeur du jeu en lui donnant toute son identité grâce à un découpage inédit qui alterne les héros chapitre après chapitre. Les sensations sont alors différentes de celles dont on a l'habitude. On ne fait plus évoluer une armée complète, mais on en dirige trois alternativement. On perd peut-être en attachement aux personnages mais on gagne en intensité, en diversité et en immensité (environ 70 persos à jouer c'est faramineux surtout que que le chara design souvent convaincant).

Fire Emblem Radiant Dawn est une belle et grande aventure, taillée de fort belle manière par les codes d'honneur de l'heroic fantasy japonaise, il transcende un peu plus la série et vient se placer dans le haut du panier de sa catégorie. Un jeu marquant que je regrette déja d'avoir fini tant j'ai pris plaisir à y jouer. Une référence du genre. J'en veux d'autres des comme ça !
Fire Emblem: Seisen no Keifu snes
Yahiko

le 05/11/2010
9
Un jeu que j'ai découvert sur le tard et qui m'a scotché comme pas permis.
Un système de générations excellent, un scénario passionnant et des batailles dantesques servies par un gameplay parfaitement dosé. FE : Seisen no Keifu est un must du Tactical. Un des meilleurs jeux de la superbre Snes.
Kingdom Hearts III play4
Yahiko

le 03/06/2020
9
Depuis l’annonce de sa sortie, Kingdom Hearts 3 me hype, sans que je ne sache trop pourquoi. Alors que j’ai abandonné la série après 10h de jeu sur le premier épisode et qu’aucun autre des épisodes ne m’a jamais donné envie d’y retourner cet ultime opus de l’arc Xehanort sera parvenu à me faire reprendre la série où je l’avais laissé : à zéro. Reprendre Kingdom Hearts du début aujourd’hui est un gros investissement. C’est beaucoup de temps à passer et beaucoup de réflexion à mener pour bien assimiler tous les pans du scénario et tous les thèmes traités. C’est dans l’ensemble une histoire assez fabuleuse à suivre et à réfléchir mais aussi pas mal de moments pas très intéressants, frustrants voir un peu lourds à vivre. Mais jamais inutiles. Clairement j’aurais été déçu que le jeu ne soit pas à la hauteur de cet investissement. Mais un peu plus de 250 heures plus tard je peux quand même annoncer que Kingdom Hearts est une des séries les plus fascinantes du JRPG et que ce troisième épisode en est un des principaux contributeurs tant il excelle.

Il y a une constante depuis le premier épisode : la série est au top de la technologie et pousse la quintessence de chaque machine sur laquelle elle s’est développée. Pas d’exception ici. Kingdom Hearts 3 est magnifique. La modélisation des personnages dans l’esprit dessin animé est exemplaire, quelque soit le rendu voulu par l’univers Disney visité et les paysages sont à tomber. Evidemment Shimomura sublime le tout avec une bande son fabuleuse et le rendu artistique global est à tomber. Chaque monde est un enchantement pour les sens avec un niveau de détail et de profondeur que la série n’avait jamais proposé. En tête de liste celui des Pirates des Caraïbes qui est d’une beauté rare ou celui de Toy Story qui est d’une redoutable ingéniosité. Si on sent que parfois la PS4 crache ses tripes, Sora s’y meut avec une fluidité inégalée, que ce soit en combat ou en exploration.

Et l’exploration est justement l’aspect novateur et grisant de cet épisode. C’est simple, aucun épisode de la série n’avait bénéficié d’un tel level design. C’est vaste, vertical (parfois vertigineux) et bourré de détails. L’univers de Disney est mieux mis en avant que jamais et l’esprit conte de fées que le premier épisode avait mis en avant, avec beaucoup d’innocence et d’insouciance resurgit ici. KH3 est certainement l’épisode qui se rapproche le plus du premier sur cet aspect. Dream Drop Distance avait amorcé la tendance, le 3 enfonce le clou. Les joueurs qui avaient adoré l’ambiance Disney très marquée, à travers les mondes et les petites histoires du premier devraient se régaler. KH3 est un jeu ou on joue, beaucoup. Bien plus que la majorité des autres épisodes de la série où on se retrouve souvent coupé par de nombreuses cut-scene qui donne, certes, un aspect très rythmé à l’histoire mais qui pouvaient aussi donner l’impression d’une progression hachée. J’ai adoré KH2 mais j’ai aussi été frustré au début du jeu par la sensation d’être coupé tous les deux pas par l’histoire. En quelque sorte KH3 boucle la boucle avec KH1 et la proposition à l’origine de la série en faisant tout beaucoup mieux, technologie et expérience de près de 20 ans aidant.

Pour autant l’histoire de KH3 n’est pas absente contrairement à ce que j’ai pu lire un peu partout depuis que je l’ai terminé. Je suis même assez surpris de cette critique tant à titre perso il représente ce que la série a proposé de mieux en terme d’équilibre gameplay/histoire. On pourra éventuellement ergoter sur le fait qu’il manque un climax en cours d’aventure comme le 2 avait su en proposer, mais sinon j’ai trouvé que la montée en puissance exponentielle du scénario était parfaitement amenée avec les différents fronts de l’histoire à suivre en parallèle, jusqu’à ce final en apothéose qui enchaîne les situations et les scènes choc en faisant le lien entre tous les épisodes de la saga.

Des dernières heures jouissives et d’une extrême générosité mettant en scène tous les protagonistes et antagonistes que l’on a pu rencontrer au cours de la série.Une générosité qui se retrouve à tous les aspects du jeu. En terme de contenu déjà : le jeu regorge de quêtes annexes, de collectables et autres mini-jeux. Tous ne laisseront pas un souvenir impérissable mais ceux qui aiment la complétion en auront pour leur content, que ce soit à bord du vaisseau Gummi ou via les entrées du Gummiphone. Extrême générosité également en terme de gameplay. A ce niveau KH3 représente une sorte de best of de tout ce que la série a proposé jusqu’ici. Il y a de tout et pour tout le monde. La grande majorité des systèmes et des features proposés jusqu’ici sont compilés pour offrir un système de combat plus édulcoré que jamais et parfaitement adapté à l’aspect exploration plus poussé. Pour autant c’est sur cet aspect que le jeu pêche légèrement. KH2 avait été un modèle d’équilibre et demandait, dans un niveau de difficulté avancé (expert en l’occurrence) une certaine maîtrise du système dans sa seconde partie : en particulier de l’esquive, de la parade et du contre. KH3, dans le même niveau de difficulté, n’oblige à aucune exigence de ce côté. C’est toujours très permissif et la totalité du jeu se traverse avec une assez grande facilité. Ca a quelques avantages : celui de choisir l’approche de combats que l’on préfère, celui de s’amuser tout de suite dès les premières minutes de jeu et à ce titre le début de KH3 est d’assez loin le meilleur de la série. Mais ça a un énorme inconvénient : celui de rendre aucun affrontement vraiment mémorable, en tout cas dans sa façon de l’aborder et de combattre. Et c’est vraiment dommageable dans un premier temps.

Heureusement dans un second temps le DLC Re:Mind est sorti et vient quelque peu corriger ce problème. Je n’ai pas spécialement envie de débattre sur le fait qu’on doive passer par un DLC pour avoir accès à ce type de contenu, chacun se fera son avis. A titre perso je me focaliserai donc sur le contenu lui-même, que j’ai savouré. Déjà il vient donner des indications indispensables sur la fin du jeu, le déroulement des dernières heures et donne l’explication sur la toute dernière image que l’on voit de Sora durant la fin. Il vient également apporter une ouverture incroyablement alléchante pour la suite. Car non, Kingdom Hearts n’est pas terminé. Evidemment on le savait en terminant. Car si l’épisode clôture magistralement l’arc Xehanort, en bon maître de l’ellipse et du teasing, Nomura a laissé en suspend des questions sans réponse. A la fois sur Xeahnort et la façon dont il s’est tourné vers les ténèbres (je ne peux croire qu’on n’ait pas plus d’explications rétrospectives à venir) mais aussi sur les toutes dernières scènes de la fin (la normale et la secrète) qui ouvrent sans se cacher sur une suite. Re:Mind va plus loin dans l’ouverture. Sans vouloir trop spoiler on comprend que Nomura n’en a pas terminé avec Versus XIII et qu’il a encore des choses à dire sur le sujet. Et c’est désormais terriblement excitant de fantasmer sur la façon dont tout ceci va se matérialiser. Ensuite il propose enfin, une fois l’histoire du DLC terminée, des combats dignes de ce nom et dignes du gameplay dans les épisodes Limitcut et Secret qui se débloquent à la suite. Et là on retrouve clairement les sensations qu’on avait connu dans le endgame de KH2 avec les treize data des membres de l’organisation à affronter dont certains sont complètement épiques (Xion <3) avant un ultime défi dans l’épisode secret. A mon sens le combat le plus dur de la série, un ton au-dessus la Volonté Persistante de KH2. Un combat frénétique qui demande une maîtrise ultime du rythme de l’esquive et de la parade et qui nécessite de connaitre par cœur chacun des nombreux assauts du boss. Un ultime challenge qui m’a demandé une bonne dizaine d’heures avant d’être relevé en Expert.

Kingdom Hearts 3 est donc une magnifique réussite. Il a été à l’origine de ma découverte de la série et de son histoire passionnante à suivre enrichissante à décrypter à travers les thèmes abordés, beaucoup plus sombres et matures que ce que le contexte du jeu pourrait laisser présager. Et il est une magnifique clôture d’un arc scénaristique étalé sur dix épisodes (et certainement plus pour répondre rétrospectivement à certaines questions). J’ai accueilli ses choix sur la progression et la construction de l’univers comme une vraie bouffée d’air frais après les centaines d’heures passées sur les épisodes précédents plus étriqués. J’ai adoré et j’ai déjà hâte de m’y replonger.
Langrisser IV sat
Yahiko

le 30/01/2010
9
Le meilleur épisode d'une de mes séries préférées. Le design toujours aussi sublime d'Urushihara, la 2d magnifique et des combats encore plus stratégiques grâce à la barre d'initiative. Un must du tactical.
Ogre Battle 64: Person of Lordly Caliber n64
Yahiko

le 29/01/2010
9
Le gameplay et le scénario sont d'une profondeur immense, les combats passionnants et certainement parmi les plus complets vu dans une T-Rpg. Ogre Battle 64 est juste un grand jeu parfaitement calibré, que tout amateur de Tactical se doit de faire.
Phantasy Star IV md
Yahiko

le 29/01/2010
Edité le 26/01/2011
9
Phantasy Star IV peut-être considéré comme la suite du II, puisqu'il en reprend l'univers et la base du scénario. Mais PS4 est bien plus accessible que son prédécesseur. Le scénario a beau être classique, il est un des premiers jeux à mettre autnat en avant les relations et les émotions des personnages. Dôté d'un rythme très soutenu et maîtrisant parfaitement les thèmes qu'il aborde, Phantasy Star IV est un incontournable. Un monument de l'ère 16 bits et du classical Rpg.
Shenmue dc
Yahiko

le 29/01/2010
9
Une expérience unique dans l'univers du Jeu Vidéo, Shenmue est le tour de force de Sega. Un monstre ludique, à la fois ambitieux et parfaitement maîtrisé, révolutionnaire en tout point. Classique et génial de bout en bout.
Shenmue II dc
Yahiko

le 29/01/2010
9
Encore plus haut que le premier. Il en reprend toutes les bases de gameplay et de scénario en l'emplifiant et en le rendant encore plus immense. Shenmue frôle la perfection vidéoludique.
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