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Galapagos RPG : le label excluant de Compile Heart
avatar Par Elincia le 25/04/2013 à 06h38
Compile Heart a annoncé cette semaine la venue de son nouveau label : Galapagos RPG. Cette marque accueillera les prochains RPG de la firme et seront créés pour « Japan-specific customers ». Une expression bien mystérieuse qui pourrait se traduire de deux façons selon l’interprétation qui en est faite. La première serait « pour des clients spécifiquement japonais » et la seconde « pour des clients japonais spécifiques ». Fort heureusement Compile Heart a cru bon de préciser sa pensée en contactant Siliconera. Ce dernier rapporte donc les propos de la boite, selon laquelle Galapagos RPG, plus qu’un simple nom, est un acte de contestation envers l’occidentalisation du jeu vidéo japonais et un retour aux sources annoncé aux valeurs nippones du médium, afin de séduire le public japonais en priorité. Compile Heart n’est toutefois pas un cas isolé. Hideo Baba producteur de la série Tales of, s’était également illustré l’an dernier, à la même période, en rappelant que sa série est avant tout développée pour le Japon et que les joueurs japonais sont sa priorité absolue.


Le drapeau et symbole du label Galapagos RPG

Ces déclarations participent tout d’abord d’une lapalissade tout à fait grotesque, tellement l’évidence s’impose à nous. En effet, qu’un studio japonais dise que sa production culturelle se destine avant tout au public constituant son premier récepteur économique, cela saute aux yeux de quiconque voudra bien considérer la logique du marché. Très peu de jeux développés au pays du soleil levant ne disposent effectivement d’une sortie internationale, encore moins les J-RPG, enfants bâtards de la localisation. La barrière du langage et de la traduction est une première explication, les coûts de localisation supplémentaires une autre et l’absence fréquente de perspective internationale dès le début du développement une dernière.

Darwinisme japonais

Revenons ensuite un instant sur l’utilisation du terme Galapagos, qui peut sembler incongru au non initié. Le Galapagos Syndrome sert à caractériser un phénomène qui se rapporte à une partie isolée d’un système plus global, tout comme les îles Galapagos et son écosystème si particulier par rapport au reste du monde ont permis à Darwin de conduire ses travaux sur l’évolution. Ce terme est le plus souvent utilisé pour caractériser des phénomènes japonais, comme par exemple les téléphones portables japonais durant la dernière décennie, qui étaient bien en avance sur ceux de leurs congénères européens ou américains. Ainsi, en employant le terme Galapagos, Compile Heart se revendique d’une exception japonaise, d’un certain particularisme par rapport au reste du monde. Seulement, ce n’est là qu’une autre de ces évidences dont le développeur semble s’enorgueillir. Depuis l’explosion d’internet, le monde entier a pris conscience de la spécificité culturelle japonaise, l’archipel nippon constituant lui-même un phénomène Galapagos de civilisation. Pour un tableau clair de la façon dont le mécanisme gagne tout le Japon, je vous conseille d’ailleurs le brillant article de Devin Stewart, directeur de programme au Carnegie Council for Ethics in International Affairs. Mais passons.


Logo de la compagnie Compile Heart

Outre le caractère très tautologique de ces faits, il est plus pertinent de se pencher sur leur raison d’être profonde. Pour cela, focalisons-nous sur le label Galapagos RPG en scrutant la vidéo de promotion de la marque parue sur le site officiel du développeur. Celle-ci dépeint un drapeau rose flottant sur un fond bleu ciel, frappé du « G » de Galapagos en lettrine, tandis qu’un chant à forte consonance patriotique résonne. Une opération marketing qui semble vouloir lancer, non pas une marque, mais bien un mouvement à l’emblème, et au cantique, reconnaissable. Car il s’agit bien d’un hymne patriotique que tonnent les voix rauques et graves de Compile Heart. Un hymne à l’intolérance et à l’exclusion. Voyez plutôt.


Une rébellion subalterne
Alimentée par une vertu bien éloignée de la norme
Fleurit comme les feuilles fraiches du printemps
Rejette la norme mondiale
Et joue
Avec tes camarades habituels

Ah, Galapagos
Galapagos RPG

Il y a ceux-là, s’en prenant à nous sur les forums
Alimentés par une critique sociale normalisée
Tuez les joueurs occasionnels
Et joue
Avec tes compagnons habituels

Ah, Galapagos
Galapagos RPG
Ah, Galapagos
Galapagos RPG

Comme vous pouvez donc le constater, le studio nippon ne fait pas que promouvoir sa vision du jeu vidéo, il en fustige une autre. De façon assez obscure d’ailleurs « Il y a ceux-là, s’en prenant à nous sur les forums ». Puis, le développeur ne fait pas dans la demi-mesure en appelant à supprimer les joueurs occasionnels. Curieuse prise de position pour un éditeur qui, théoriquement, ne devrait pas chercher à se priver d’une partie de ses potentiels acheteurs. On peut toutefois deviner le fait que l’éditeur accuse le casual gamer des maux de l’industrie japonaise car il aurait poussé le marché à l’occidentalisation. Ou bien encore cherche-t-il à séduire la figure du gamer orgueilleux qui abhorre le joueur occasionnel venu toucher à ses platebandes. En outre, Compile Heart considère son label comme le signe d’une rébellion, à la fois déviante et digne de vertu, que l’on imagine engagée contre l’occidentalisation des jeux japonais, comme nous l’avait indiqué Siliconera. Seulement ce phénomène reste une tendance minoritaire dans l’immense production de ce pays. Pour rester sur le RPG, le terrain de Compile Heart, les seuls gros hits considérés comme influencés par la culture vidéoludique américaine sont la série Souls de From Software et Dragon’s Dogma de Capcom. Il y a manifestement extrapolation de la part de Compile Heart. Néanmoins, il existe tout de même une base sur laquelle s’appuie l’éditeur pour nourrir son protectionnisme vidéoludique.

Protectionnisme et valeurs

Chacun le sait, depuis le début des années 2000, la part du Japon dans le marché mondial du jeu vidéo est en chute libre – de 50% en 2002 à 10% en 2010. Toujours aussi prolifique, mais dans le même temps toujours plus renfermée sur elle-même et plus insulaire, l’industrie du jeu vidéo japonais est devenu un « environnement clos » selon Yoichi Wada, futur-ex-PDG de Square Enix. Ce dernier prétend que l’écosystème est devenu « presque xénophobe ». A croire que Compile Heart l’a ressenti lui aussi, et a voulu surfer sur la tendance de la crainte de l’étranger en exacerbant les peurs des joueurs japonais. Maintenant, afin de mener une analyse tout à fait juste, on ne peut se limiter au simple contexte vidéoludique dans lequel est faite l’annonce du label Galapagos RPG. Au même moment, au Japon, l’épineux problème de l’appartenance des îles Senkaku qui oppose Pékin et Tokyo fait office de serpent de mer politique et ravive les nationalismes. Tout en gardant à l’esprit que depuis l’incident de la centrale nucléaire de Fukushima, un fort courant altermondialiste parcourt l’opinion publique japonaise, reprochant entre autres choses la dépendance énergétique du Japon et réclamant un abandon total du nucléaire civil. Le moment semble être par conséquent tellement bien choisi pour la publication d’un label protectionniste comme Galagos RPG, qu’il est difficile de croire à une coïncidence. La manœuvre parait d’autant plus opportuniste qu’il semble peu probable que ce label amorce chez le développeur un quelconque changement dans leur façon de concevoir leurs jeux. Il suffit pour cela d’effectuer un tour d’horizon des méthodes de la boîte.


Screenshot d'Hyperdimension Neptunia, publié et développé par Compile Heart

Alors Compile Heart, qu’est-ce que c’est finalement ? Hyperdimension Neptunia, Cross Edge, Record of Agarest War, Mugen Souls, si l’un de ces noms vous dit quelque chose, vous êtes l’un des rares joueurs à avoir posé vos mains sur les franchises les plus vendues de cette boite qui fait dans le J-RPG de niche. Une telle niche que même les ventes cumulées des cinq plus gros succès de l’éditeur ne dépassent pas le million d’unités. Si l’on porte maintenant notre regard sur les mécanismes qui sous-tendent habituellement les jeux de la firme, on se rend aisément compte des facilités dont usent et abusent les développeurs : des graphismes minimalistes, du fan-service à foison, des culottes, des seins, des héroïnes de moins de quinze ans, une accumulation de stéréotypes, etc. Des mécaniques que l’on peut d’ailleurs également retrouver dans les productions de la compagnie sœur, Idea Factory. Quoi qu’il en soit, au final, les softs sont quasi-unanimement reconnus par la presse comme vides, manquant de fond, bien que le contenu et le gameplay soient chiadés. Si l’on se souvient alors des déclarations de Compile Heart mentionnées plus haut, celui-ci disait vouloir créer des jeux pour les japonais avant tout et retourner aux vraies valeurs du versant nippon du médium vidéoludique. En postulant que le japonais moyen ressemble à un otaku – potentiellement frustré – totalement désintéressé par l’aspect artistique du jeu vidéo et que les vraies valeurs japonaises sont les petites fillettes, l’humour potache et la dextérité, l'éditeur a vu juste. Mais l’on se trouve alors à des lieues de titres tels qu’Okami, Xenogears ou Metal Gear Solid, des softs qui représentent respectivement la magique poésie des estampes japonaises, la délicieuse complexité de l’esprit des créateurs nippons ou encore le souci du travail bien fait cher à ces développeurs.

J'accuse

Alors non, Compile Heart, si modeste et insignifiant développeur qu’il soit sur la scène internationale, ne peut user de moyens aussi pernicieux que vicieux pour s’auto-approprier le savoir-faire typiquement japonais qui fit naitre d'illustres œuvres, encore moins par le biais d'un coup marketing pervers. Savoir-faire qu’il ne possède en toutes circonstances pas, ne possèdera peut-être jamais et que ses prédécesseurs ont su, eux, bâtir avec des titres d'une véritable qualité. On ne décrète pas le talent, on ne décrète pas une appartenance à des valeurs, on le montre.

De plus, pourquoi vouloir se construire en opposition à un courant, à une position, comme l’a fait Compile Heart avec l’occidentalisation du jeu vidéo ? Imageepoch a également adopté une position à tendance pro-japon, mais sans rechigner pour autant sur la qualité de l’industrie occidentale, sur les casuals gamers ou sur les signaux japonais vers l’occident. La courte histoire du jeu vidéo a en outre souvent prouvé que c’est en innovant de toutes pièces que l’on pouvait chambouler les pratiques et marquer les mémoires. Malheureusement, Compile Heart s’est fourvoyé en s’engageant sur le chemin de la tautologie, du protectionnisme vidéoludique et de la paresse. En attendant, le premier RPG labellisé Galapagos RPG sortira cette année, et me fera je l’espère mentir.

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29 commentaires
Raven
le 12/05/2013
Edité le 00/00/0000

Ah escuse j'avais lu ton message et j'ai remis ma réponse à plus tard et ça m'était sorti de la tête. En fait je suis d'accord avec la plupart des choses que tu dis mais c'est vrai que je me focalisais sur les grosses licences dans mon commentaire. Pour moi le jeu indépendant est dans une mécanique très différente qui a ses avantages et ses inconvénients et j'ai tendance à traiter ça à part, voilà pourquoi je ne l'ai pas mentionné. En revanche si je fais l'amalgame entre production occidentale et jeux AAA c'est aussi parce que un des phénomènes majeurs de cette génération de console, c'est la disparition progressive des séries B et des jeux à budgets moyens. Plus on avance dans le temps et plus les studios se reconcentrent sur leurs grosses licences. On en arrive à une situation ou Ubi Soft, l'éditeur roi de cette génération ne produit quasiment plus que des suites et des spin-off. On en arrive a une situation ou il n'existe plus de "classe moyenne" du jeu vidéo, et il y aura bientôt les jeux indés d'un côté et les grosses productions de l'autre, hors je pense qu'entre jeux fauchés avec des idées originales, et jeux friqués sans idées il y a un juste milieux et les studios jap avaient le mérite de se positionner sur ce segment en tentant de créer des nouvelles licences et des nouveaux concepts, notamment dans le jeu de rôle et le beat them all et j'ai le sentiment que l'occidentalisation du jeu jap va remettre ça en question.

Je ne souhaite pas que le jeu reste "confidentiel et élitiste" pour reprendre ce que tu disais mais on est dans une époque ou l'on estime de plus en plus que l'art doit se plier à la volonté du spectateur ou du consommateur en se disant que celui-ci est trop bête pour aimer des choses complexe et d'une certaine façon, et quelque soit le média, on encourage la fainéantise et la passivité. Je ne crois pas que les joueurs se sont précipités sur la wii et la ds ou les consoles hd parce que c'était des consoles "faciles d'accès", je crois qu'ils ont été séduits par des accessoires novateurs comme le gameplay tactile, ou la wiimote ou les graphismes de qualités, mais aucune de ces choses là ne s'opposaient vraiment à l'idée de continuer de faire des jeux originaux et exigeants. ça pour moi c'est juste l'exemple typique du marketing qui se mêle du créatif et donne des consignes idiotes en prenant le consommateur pour plus bête qu'il est vraiment, et puis les ventes sont bonnes, les studios mettent ça au crédit de cette simplification et poursuive dans cette voix, et le studio d'à côté voix que ça marche et décide de faire pareil, et maintenant le continent d'à côté (l'asie et donc le japon) voit que ça marche et décide de copier la recette occidentale mais je crois que ça c'est à la fois la méthode coué et aussi une solution de facilité. D'ailleurs l'échec de Resident Evil 6 et de Devil May Cry semble montrait que personne, ni les japonais, ni les occidentaux ne veulent que les jeux jap perdent ce qui les rendaient si uniques. Et on a aussi vu plus tôt dans l'année que des jeux japs complètement barrés et différents comme Catherine ou Lollipop Chainsaw pouvaient tout à fait se vendre avec une communication réussie autour du jeu. Donc pour résumé ma pensée, je crois que cette occidentalisation du jeu japonais c'est une solution de facilité.


Elincia

le 29/04/2013
Edité le 29/04/2013
C'est de l'ironie Zak Blayde quand je dis potentiellement frustré, t'as pas vraiment saisi le truc. Je dis justement que si Compile Heart pense revenir aux valeurs japonaises avec leurs jeux, alors pour eux le japonais moyen c'est "ce que j'ai écrit" et que l'on était tombé bien bas. Je ne critique absolument pas les joueurs.

Après, je fais peut-être des suppositions, mais elles me semblent plausibles. Tout comme n'importe quel article d'opinion, même en politique. Ca n'enlève en rien la démarche. Et l'actualité politique n'est jamais totalement étrangère aux mouvements de l'industrie, même vidéoludique, je n'invente rien. Enfin je trouve un peu nase, voire même pisse-froid, l'argument du "c'est un petit studio alors tu devrais rien écrire ou n'écrire que sur les gros".
Zak Blayde

le 29/04/2013
Edité le 29/04/2013
"potentiellement frustré"
Je n'ai pas compris pourquoi tu écrivais ça, un coup bas envers les amateurs de ces jeux ? Pourtant le fond de l'article semble être de remettre en cause le studio, pas les joueurs.

Pour le coup c'est toi qui "fustige les joueurs".

En tout cas, je veux bien entendre ton analyse mais ça reste beaucoup de suppositions basées sur d'autres suppositions. Sans compter les liens que tu fais, du style "musique martiale" --> "marketing facho" (mais tu fais bien de le noter, j'aimerais bien savoir à quel point ils sont sérieux ou jouent là-dessus). A cela s'ajoutent les rapprochements vite faits avec l'actualité politique... Bon en soi c'est intéressant, au moins ce n'est pas juste du transfert d'informations, il y a ton avis derrière et je respecte. Mais à mon avis il y a beaucoup de conclusions hâtives, et tu t'attaques à un petit studio de rien du tout (enfin c'est comme ça tu le qualifies en gros), j'aimerais mieux des articles critiques envers les fers de lance de l'industrie.

En tout cas s'ils ont voulu faire le buzz avec leur com' foireuse, c'est réussi si on en parle jusqu'en France. ^^
Elincia

le 28/04/2013
Edité le 28/04/2013
Aussi petit soit-il, je pense qu'il est important de relever ce genre de dérives. Même quand on cible un public de niche, on ne doit pas sentir obligé de fustiger tous les autres joueurs. Ensuite, peut-être qu'ils s'inquiètent, mais encore une fois ça ne justifie en rien une telle hostilité à l'égard de l'autre. Je vais prouver par les extrêmes, mais il en va de même pour le populisme au final. Les motivations profondes sont potentiellement nobles, néanmoins la manifestation de ces inquiétudes doit être largement contenue sur la forme. Enfin on ne parle pas non plus d'un forumeur aléatoire qui exprimerait son avis à l'arrache sur un forum. C'est une entreprise, qui s'engage, elle et ses employés avec ce message. On ne peut pas toujours dire "oui mais elle ne représente que ça" "oui mais c'est tout petit". Sinon ici, même si l'article fait très pamphlet, j'essaie surtout de donner des clés de lecture pour comprendre la démarche de Compile Heart. Opportunisme ou réel et sincère ras-le-bol ? Chacun se fera son propre avis. M'est d'avis que leur démarche n'est pas des plus propres.
grikarfyn

le 28/04/2013
Edité le 00/00/0000
Je viens de lire l'article, et je salue l'initiative . Maintenant c'est tout de même un peu tôt pour s'emballer sur le sujet justement car il s'agit de... Compile Heart, studio modeste à la ligne directrice assez restrictive pour viser autre qu'un public de niche comme tu l'as dit Elincia.

Maintenant on ne sait toujours pas vraiment ce qu'ils veulent dire par là (le reste n'est que spéculation), ce qu'ils croient et ce qu'ils espèrent. Certes la vidéo semble un peu pompeuse au premier abord, mais ils ne font jamais que s'inquiéter pour leur industrie, dans leur pays. Il me semble évident, et je pense que nous serons plus ou moins d'accord, que l'industrie JV japonaise cherche depuis des années de nouveaux repères.

J'attends patiemment ce "premier projet", et je jugerai sur pièce.
christy

le 28/04/2013
Edité le 00/00/0000
Elincia : sujet a debat aussi cette facon de voir les choses d'edmond burke ? tout depend du contexte...c'est sur que par moments , " qui ne dit mot conssent " . mais je pense aussi que de temps en temps , il ne faut repondre aux provocateurs que par le silence . enfin venant de moi , tu dois trouver ca marrant lol
Elincia

le 27/04/2013
Edité le 00/00/0000
Bonne interrogation, qui mérite d'être posée. Faudrait check les boards un peu partout pour voir ce que ça donne en lisant les réactions. Merci en tout cas !
Nagendra
le 27/04/2013
Edité le 00/00/0000
(ah mais, cette faute d'accord bon sang: " ...une majorité de joueurs de RPG Japonais adhérera")
Nagendra
le 27/04/2013
Edité le 00/00/0000
Bon article, bravo Elincia. Peut-on penser par contre qu'une majorité de joueurs de RPG Japonais adhéreront à l'idéologie crasseuse du truc ? En tout cas, une bonne partie de ceux-là même qui ont joué les pisse-froids avec les consoles Microsoft et les jeux occidentaux/occidentalisés de manière générale ?

Ça m'intéresserait de lire l'avis de ce type de personne sur le sujet.
Elincia

le 27/04/2013
Edité le 27/04/2013
Onime : "Ce qui permet au mal de progresser est l'inaction des hommes de bien" C'est d'Edmond Burke, et ça résume assez bien ma philosophie. Le silence est rarement synonyme d'opposition, plutôt d'acquiescement.
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