- Lords of Xiluma a dit "hardcore classic", les joueurs ont répondu "do want!". Numantian Games a ainsi réuni presque trois fois la somme demandée via son Kickstarter. Encore mieux, le jeu est déjà greenlighté sur Steam, et sa sortie est prévue pour février 2014.
- C'est un peu moins glorieux pour Deathfire: Ruines of Nethermore, qui a poussé le même cri mais qui s'est fait moins entendre. Un peu plus d'un tiers de la somme a été réunie, et avec environ une semaine restante, peu de chance que le kickstarter atteigne ses objectifs.
- C'est bien parti pour Bloom, le singulier action-RPG du studio Fawn. Il lui reste 9 jours pour réunir les 2000$ dollars le séparant de son objectif !
- Eon Altar lui a été annulé. Le studio Flying Helmet avoue à demi-mot avoir vu trop grand pour son projet d'adaptation de jeu de rôle papier sur appareils tactiles. L'équipe promet de revenir plus tard avec quelque chose de plus réaliste dans les cartons.
- Certes il reste environ 9 jours, mais on peut déjà affirmer que c'est cuit pour After Reset. Trop gourmand, peut être ?
- En revanche c'est du tout bon pour Dex : ce RPG cyberpunk en side-scrolling a dépassé sa mise de départ, et il lui reste une dizaine de jours pour gratter du bonus. Passez par Steam Greenlight pour encourager le projet, un clic ne coûte rien. Le jeu est prévu pour juin 2014.
- Rappelons aussi Unwritten: Echoes of Twilight, qui a lancé un second financement après l'échec du premier. Et le constat est encore plus cruel que le premier : la somme demandée est moins grande, la présentation du soft est bien plus poussée, mais moins de backers se bousculent au portillon. A l'inverse c'est fiesta pour The Mandate : après une série de péripéties à base de backers qui viennent et se retirent, les 500'000$ ont été dépassés en beauté à moins de quelques jours de la fin. Ce sandbox-RPG spatial est prévu pour décembre 2014, et il a déjà été greenlighté.



Dans la catégorie projets inhabituels, voici Mansion Lord : ce jeu dans une 2D side-scrolling très léchée propose de jouer une servante, dont le but est de construire et de gérer le plus beau et le plus grand manoir possible, et d'inviter toute la fine fleur du pays. Le but : attendre que cette fine fleur s'entretue et arrêter les coupables. Plus un assassin fera de victimes plus haute sera sa prime. Notre servante aura une armada de détectives sous ses ordres pour élucider les affaires et arrêter les coupables dans des combats façon tactical-RPG. Évidemment plus le temps passera plus les affaires seront complexes. Entre gestion du bâtiment, des invités, des détectives, de la recherche d'indices tout en faisant attention à ce que la réputation du bâtiment ne plonge pas, la demoiselle aura fort à faire. Le projet demande 28000$ et en a réuni 12000$, et 17 jours sur 30 restent au compteur. Le jeu est de base prévu sur PC / Mac / Linux (allez, un petit clic sur Steam Greenlight !) et pourrait débarquer sur iPad / Vita / Wii U si des stretchs goals un peu haut sont atteints.

Et dans la catégorie "ramassez vos dents", voici Catacomb Kids, qui se veut être un rogue-like-platformer brutal et nerveux à souhaits. L'histoire va ainsi graviter autour des Catacombes d'Abys, une sorcière-démon censée avoir été scellée il y a 500 ans et dont l'influence maléfique à pervertie les lieux. Catacombes qui sont devenues un lieu d'exploration pour de nombreux aventuriers mais aussi un lieu de bannissement pour ceux ayant été condamnés. Et dans certains cas, également un lieu servant de rite de passage à l'age adulte. Manque de bol pour le personnage joué par le joueur, il rentre dans cette dernière catégorie et contre mauvaise fortune bon cœur, va chercher à percer le secret des Catacombes et s'en mettre plein les poches dans la foulée. Et il va avoir du boulot car ces catacombes sont sombres, labyrinthiques, remplis d'ennemis et de pièges, il devra donc constamment renouveler son inventaire et faire attention à sa barre de vie. Un jeu bien nerveux et bien bourrin donc, ou les réflexes seront mis à rude épreuve mais également l'ingéniosité, puisque le terrain sera également une arme à maitriser : faire tomber des ennemis dans des pièges, utiliser l'électricité si l'on voit des adversaires les pieds dans l'eau, etc. Un concept qui semble avoir séduit car les 20000$ demandés ont été réunis en une vingtaine de jours et il en reste 10. Sortie en septembre 2014 sur PC / Mac / Linux. Allez donc le Greenlighter !




The Legendary Defense of Rivenstar s'étant cassé les dents, ça laisse un peu plus de visibilité à Astral Terra de Tethys Interactive dans la catégorie "sandbox-RPG". RPG classique dans le fond avec xp à amasser, équipement à changer, race à choisir et grande quête à accomplir, c'est plus dans la forme que Astral Terra se fait remarquer : le monde du jeu est ainsi composé de plans appelés "Biomes", 4 territoires radicalement différents l'un de l'autre et générés aléatoirement à chaque lancement du jeu. Le joueur y jouera un "Planeswalker", un être capable de passer d'un monde à un autre et qui devra trouver et éliminer les sources du chaos nuisant à l'équilibre de l'univers. Et pour ça le "Planeswalker" possède le pouvoir de manipuler la matière, et peu ainsi modifier totalement les environnements (creuser une montagne pour passer au travers, dévier le cours d'une rivière, etc) et également la capacité de construire un peu de tout et n'importe quoi, façon Minecraft. Il sera également capable de s'allier aux forces de la nature pour l'aider dans sa quête. C'est très ambitieux sur le papier donc, ça demande 52000$ et ça en a réuni qu'à peine 10000$ en 25 jours. Sachant qu'il en reste 15 avant conclusion du financement, ça va mathématiquement pas le faire.




Un Zelda-like sur Kickstarter, ça faisait longtemps. Mais pas n'importe quelle inspiration Zelda-esque, puisque Elliot Quest cherche à s'inspirer ni plus ni moins que de Zelda II: The Adventure of Link ! On y incarnera Elliot, un petit bonhomme pas vraiment verni : après la mort de sa femme et une tentative de suicide, il apprend qu'il ne peut mourir et pour cause, il est victime d'une malédiction qui le transforme petit à petit en démon. Plus l'horloge tourne, plus la transformation approche. Bonheur dans le malheur, cette malédiction lui offre une force sur-humaine qu'il compte bien mettre à contribution : il débarque sur l'ile d'Urele à la recherche des Gardiens, eux qui sont censés avoir scellé les démons il y a longtemps de ça. Le souci, c'est que l'ile d'Urele est tombée aux mains des-dits démons... il va falloir faire le ménage. Au programme une grande ile dont l'accès sera ouvert progressivement, de l'équipement aux effets divers et variés à amasser, 8 donjons, 16 boss, tout plein de secrets disséminés sur l'ile et une histoire pouvant se conclure de trois manières différentes. Le tout en side-scrolling. Ansimuz Games propose même une démo jouable par navigateur pour vous faire une idée, et demande des clics sur Steam Greenlight. Le jeu demande 4000$ et est déjà financé, et est prévu pour février 2014 sur PC / Mac / Linux... et Ouya.





Si vous trouvez que les projets actuels manquent d'inspiration J-RPG, les norvégiens de Snowcastle Games vous propose Festival of Magic. Le jeu se situe dans l'univers d'Umbra, un monde dont la rotation est stoppée et ou forces magiques et technologiques se foutent sur la tronche : les saisons sont devenues permanentes dans certaines zones, la faune et la flore ont mutés, et l'énergie magique protégeant Umbra a disparue. Et au milieu de ça il y a Amon, jeune chasseur de trésor qui se rend au village d'Olia, son amie, et se doute que quelque chose tourne pas rond quand il voit le village à feu et à sang et que Olia s'est vue privée de son énergie vitale par un sorcier de passage. N'appréciant pas vraiment le geste, Amon se lance alors à la poursuite du sorcier avec la ferme intention de le dérouiller et de récupérer le bien de son amie. Et par la même occasion, d'être impliqué dans ce conflit qui gangrène le monde et de réunir autour de lui une ribambelle de personnages hauts en couleurs. De base, le studio annonce la couleur concernant le jeu : combats au tour par tour, quêtes à gogo et grand monde à explorer. Le système de combat se veut original avec un système attaquant/défenseur, et le choix des munitions des armes des héros sera proéminent dans le gameplay. Munitions qui s'obtiennent grâce à une petite activité d'agriculture, Amon aura ainsi un champ rien qu'à lui et accessible à tout moment pour planter, arroser et faire grandir de petites bestioles, appelées Barnacles, qui lui donneront les fameuses munitions. Je vous invite vraiment à visiter la page Kickstarter, car le style graphique très cartoon tape vraiment à l’œil. Le studio vise un ambitieux 250000$, et en a réuni 43000$ en 10 jours sur 30. Le jeu est prévu pour le quatrième trimestre 2014 sur PC / Mac / Linux et surprise, sur Wii U. Le jeu est d'ailleurs déjà Greenlighté.


Enfin pour finir, petit tour du côté de Indigegogo avec Cedaria: Blackout, qui prend place dans un univers qui s'inspire du Moyen-Orient du 19ème siècle, en y collant donc une bonne dose de steampunk : l'ile de Cedaria prospère sous l'influence du Phénix, un générateur d'électricité qui présente la particularité de n'avoir aucun câble et de couvrir toute l'ile. Du moins c'était la vision du héros quand il est parti il y a quelques années de ça, et qui ne voit que ombre et ténèbres quand il revient faire un tour chez lui. Le Phénix a été saboté, et c'est tout l'ordre social et politique de l'ile qui a été modifié : les 4 races composant l'ile se sont déchirées, certains clans profitent de de chaos pour imposer leurs standards et pas de la manière la plus amicale qui soit, et des pirates se sont joint à la fête. Il en faut cependant plus pour décourager notre héros, désormais coincé sur l'ile, qui se fixe un objectif fou : réparer le Phénix. Chose qui ne fera pas sans trouver les pièces manquantes et réussi à calmer les esprits. Cedaria se veut ainsi lourdement story-driven : trouver qui a saboté le Phénix et réunir les éléments pour le réparer, ce qui passera par un grand nombre de quêtes, de récits parallèles, le tout avec un système de dialogues à multiple-choix qui auront une influence sur le déroulement de l'histoire et sur la fin ; le studio insiste notamment sur le fait que rien n'oblige à jouer les gentils pour arriver à ses fins. Le jeu étalera toute son esthétique steampunk à travers une 3D isométrique, qui s'étalera sur près de 14 zones. A noter également que le jeu pourra être compléter sans avoir fait verser une goutte de sang. Le développeur demande un petit 7500$, sur 60 jours.