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Tales of Graces f

crpg play3 japon
Tales of Graces f
En état de grâce ?
Il y a à peine plus d'un an, Namco sortait Tales of Graces sur Wii et malgré une qualité évidente, le résultat commercial ne sembla pas vraiment au rendez-vous. Il n'en fallait pas plus pour voir débarquer la dernière itération de la saga Tales of sur console HD, en l'occurrence sur PS3 comme le fut Tales of Vesperia il n'y a pas si longtemps. Développé sur une période aussi courte, ce remake sera-t-il à la hauteur ?

"Avoir la force de tout protéger"

Nous suivons les aventures de trois gamins. Asbel Lhant, le fils d'un comte local qui devra prendre la succession de son père est accompagné de son frangin Hubert et de son amie d'enfance Cheria. Asbel du genre énergique et justicier embarque son frère dans un lieu non loin du village histoire de tester leur bravoure, ce qui ne manque pas d'agacer la fragile Cheria qui s'inquiète constamment pour ses deux compères.

Peu importe, à leur âge il paraît normal d'avoir soif d'aventures et la côte à proximité propose une vue magnifique sur l'océan. Tout irait normalement s’ils ne tombaient pas sur une étrange fille semblant amnésique qu'ils auront vite fait de baptiser Sophie. La venue de cette nouvelle camarade qui sort de nulle part et l'arrivée du jeune Prince Richard, de passage, vont permettre la formation d'une équipe de choc qui passera un bon moment ensemble.

Malgré son statut, Richard, content d'avoir de nouveaux amis va les inviter à l'occasion dans la ville de son royaume. Il n'en faut pas plus à Asbel pour embarquer son frère à Baronia revoir leur copain. C'est lors d'une réunion prévue un soir que le groupe s'inquiète du retard de Richard, et ils décident alors de se rendre au château en empruntant un passage secret. Malheureusement, les inquiétudes vont être fondées lorsqu'ils trouveront le corps de Richard et une étrange créature particulièrement puissante. Tous balayés, les enfants sont dans une mauvaise situation et c'est Sophie, munie d'un redoutable pouvoir, qui va se sacrifier pour vaincre la créature.

Cet évènement dramatique va secouer Asbel au plus profond de son cœur, il ne veut plus avoir à revivre une telle souffrance et désire dorénavant posséder la force de protéger tout le monde. Par conséquent, il prend ses dispositions et entre dans l'armée locale pour parfaire une formation de chevalier. L'histoire continue, sept ans plus tard...

Ce Tales of perdure dans la grande tradition de la saga, avec des personnages terriblement attachants, peut être un des meilleurs castings ici, et haut en couleur. Le récit débute par l'enfance de nos héros avant que nombre d'évènements les séparent, pour mieux se retrouver dans le but de faire face à une menace qui les dépasse et qui nécessite une intervention d'urgence. C'est donc avec un rythme particulièrement efficace que débute le scénario, les retrouvailles ne sont pas aussi évidentes, les motivations non plus et on se demande quelle tournure va prendre l'histoire. Ceci tiendra une quinzaine d'heures le temps que le classicisme reprenne ses droits, et finira en beauté avec l'atout majeur de cette version, le scénario bonus (j'y reviendrai plus bas).
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Portage HD

L'inquiétude principale de ce Graces F vient de la courte période le séparant de la version originale, et malheureusement ces craintes vont être fondées : nous sommes devant un portage et non un remake.

Rien à redire concernant les magnifiques séquences animées (qui sont peu nombreuses, tout juste une dizaine pour un peu plus de 5 minutes) et le design somptueux de Mutsumi Inomata qui tranche avec un monster design sans inspiration. L'interface bénéficie toujours d'un soin particulier et la mise en forme globale du jeu est superbe, notamment sur les cut-scènes plus abouties que d'habitude pour la saga.

Le jeu, très beau sur Wii, n'a bénéficié que de son passage en haute résolution sur PS3. Le résultat est, disons le, franchement décevant, un bon ton en dessous de Tales of Vesperia. Les arrière-plans sont taillés à la serpe, les textures dépouillées la plupart du temps et l'aliasing fait surface assez souvent. Pourtant, la HD va permettre des couleurs éclatantes et vu que la base est solide, ça passe mieux avec le temps. Le level design est dans la lignée des précédents opus avec des zones assez dirigistes mais progressives dans la complexité de leur structure. Mais les développeurs ont opté pour un choix assez étrange concernant la carte du monde : elle existe sans exister. En fait entre chaque village ou donjon, vous parcourez des plaines ou autres qui font penser aux donjons, sans en être, un peu comme une sorte d'intermédiaire entre le rendu "taille réelle" et la world map. D'ailleurs, en voyant cette dernière en point'n'click, on comprend mieux le choix.

Les combats, si eux aussi ne bénéficient que de la HD, restent le porte étendard technique du jeu. Fidèle aux codes de la licence, c'est un véritable festival pyrotechnique qui vous attend, le tout soutenu par une animation d'un dynamisme assez ahurissant qui rappelle l'incroyable remake de Tales of Destiny, pourtant la référence absolue des épisodes 2D à ce niveau. Le plus impressionnant est que hormis quelques très rares ralentissements à très haut niveau, il n'y a absolument rien à reprocher. Du beau boulot ! Pour une réalisation générale d'excellent standing sur Wii, mais insuffisant pour un support aussi puissant que la PS3. On espérait plus.

Fidèle au poste

Bien sûr je parle de Motoi Sakuraba, un habitué des compositions le plus souvent convenues sur cette licence. Ici on retrouve exactement le même type de sonorités, avec quelques pistes plus inspirées, pour une atmosphère doucement épique qui ne s'écarte pas des sentiers battus. Maintenant, il faut savoir que dans le jeu la bande originale fait très bien son office (très joli générique d'ouverture de BoA), mais qu'à la fin, il n'est pas certain que l'on retienne beaucoup de morceaux.

Les doublages sont de très grande qualité, et le travail des acteurs inspire le respect dans cette version japonaise avec une mention spéciale, une fois encore, pour les combats. Entre les répliques en cours de rixe et les séquences énormes, souvent très drôles de fin de combat vous aurez un argument supplémentaire pour vous attacher aux protagonistes. La palette de bruitages propose le minimum attendu sur ce genre de produit.
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La 2D trouve enfin sa relève

Le système de jeu ne surprendra pas le fan averti avec une progression classique alternant villages et donjons, le tout entrecoupé de cut-scènes. Le level design un peu particulier que j'évoquais plus haut va imposer beaucoup d'allers-retours dans un univers assez restreint, et outre quelques coffres et matières premières (disposées aléatoirement), il n'y aura pas d'autres objectifs que d'aller droit devant soi.

L'anneau n'étant pas de la fête, les développeurs ont tout de même pensé à l'intégration de quelques énigmes pas bien compliquées mais bienvenues et évolutives. Au détour des nombreuses zones hostiles, des ennemis visibles se baladent, entrez au contact pour un combat.

Combats :


Tradition oblige, on retrouve des combats en temps réel proche d'un jeu de baston, à quatre personnages et éventuellement jouables à 4 si des amis passent dans le coin. Les affrontements sont à coup sûr les plus spectaculaires pour un J-RPG en 3D et enfoncent tous les précédents opus ainsi que la proche saga Star Ocean, à titre de comparaison. Et ce, pour une seule et unique raison, ils reprennent la base du remake de Tales of Destiny, dont ceux qui ont eu le plaisir d'exploiter savent à quel point la folie s'empare de l'arène à un stade avancé.

Vous ne dirigez qu'un seul personnage et les autres sont confiés à l'AI très performante sans pour autant être décisive. Vous avez un bouton pour l'attaque normale, un pour l'attaque spéciale (les deux couplés avec les directions du stick analogique), un pour la garde, un pour le menu, vous pouvez via un bouton de tranche courir librement sur la zone et esquiver par simple pression sur une direction du stick. Dans cet opus, à l'instar de Destiny, la barre de TP qui conditionnait vos skills et vos magies est remplacée pour une jauge de CC. Cette jauge, qui évolue au fil du temps et se recharge en 1 ou 2 secondes à fond, va permettre de réaliser des enchaînements démentiels à terme, en alternant coups simples, coups spéciaux, overdrive, furies et le redoutable "Accel Mode".

Pourquoi tant de passion dans le propos ? Tout simplement car vos coups simples et spéciaux varient en fonction des quatre directions. Ça les fans le savent déjà puisque c'est une habitude d'associer un skill et une direction. C'est également le cas ici sauf que vous pouvez orchestrer un combo en mélangeant dans tous les sens si vous voulez, tout en prenant note que vous avez des techniques bonus en pressant longuement les touches en cours d'enchaînement. Je pense que vous commencez à mesurer l'envers du décor et je vous invite à visionner quelques vidéos de combats pour vous convaincre totalement. La jauge d'overdrive est équivalente à celle intégrée dans Vesperia, sauf que maintenant les ennemis ont aussi la leur affichée à l'écran. Une fois activée, cette jauge chronométrée supprime la jauge de CC et permet de lancer les furies en sus. L'Accel Mode ne se débloque que très tard dans le jeu et cette petite barre individuelle à chaque personnage vous donnera une compétence spéciale pendant un court laps de temps (arrêter le temps, protection totale, coup dévastateur). Rien ne vous empêche d'être en accel et en overdrive en même temps, de même que l'emploi des furies peut aussi se faire si vous atteignez un certain niveau de combo. En bref les possibilités sont énormes, l'intensité démente et la jouabilité au top, on retrouve la superbe de la 2D, mais en 3D cette fois.

Pour booster votre petit monde, les concepteurs ont mis au point un système d'apprentissage via des titres assez décevant. Chaque bouquin offrira un set de cinq compétences qui intègre tout (skills, magies, statut, furies...) et il n'y a besoin que d'enchaîner les combats pour accumuler les points nécessaires jusqu'à assimiler totalement les compétences (il y a même une option automatique). Ce système déjà vu et revu, est crispant car il n'y a pas de paramétrage, vos personnages apprennent tout définitivement et il n'y a pas de nécessité de configurer quoique ce soit. Ceci ravira les amateurs des seuls combats mais décevra les bidouilleurs en herbe.

En marge, on retrouve un système de craft, tiré de Vesperia, utilisant de nombreuses matières premières et la possibilité de réorganiser ses troupes du point de vue tactique. La cuisine est aussi de la partie mais avec une évolution intelligente : vous avez une fiole magique qui permet de mettre des plats préalablement cuisinés. Ce système vous permet de piocher dans la fiole à chaque combat et de bénéficier des bonus de vos plats, ensuite vous n'avez qu'à recharger la fiole auprès d'un commerçant, un gros gain de temps et de confort. Les boutiques sont évidemment de la partie et un système de ristournes se met en place par région si vous êtes fidèle.

Un système assez simple à gérer qui oriente le jeu davantage sur le plaisir brut. L'initiative est bonne mais ne satisfera pas tout le monde, surtout en regard de l'incroyable richesse de Vesperia qui donnait également la part belle à l'exploration. Graces F misant tout sur son rythme et ses combats s'est débarrassé de ce qui faisait la force de son prédécesseur. A vous de voir dans quel camp vous êtes.
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Sous quêtes

Environ 40h devraient suffire à boucler l'aventure principale, la même que sur Wii. En revanche ce Graces F propose un bonus assez conséquent qui rallonge considérablement la durée de vie.

Quêtes annexes/mini-games/titres/costumes/colisée : Les grands classiques sont toujours de la partie et beaucoup plus nombreux que ne le laisse présager le début. On regrette juste l'abus de DLC, notamment pour les costumes très onéreux et quelques aberrations comme les kits d'expérience.

Donjons/boss optionnels : une fois le jeu terminé, donjons et boss optionnels sont à découvrir.

New Game + : le système de grade disparait au profit du pourcentage d'accomplissement de chaque domaine (objets, monstres...). Les points attribués permettront d'acheter des caractéristiques de la première partie pour la transférer sur la deuxième, comme avant. Un autre menu permet d'accéder à la bande-son et aux cinématiques/events du jeu.

Scénario bonus : Sans trop en dire, ce scénario justifie à lui seul de faire cette version même si vous avez retourné le jeu sur Wii. Au bas mot, c'est un gros 1/4 de jeu qui manque à l'appel du jeu original. Non seulement il apporte des réponses manquantes à l'histoire, mais il développe le background des personnages sur l'après-story. De nouveaux donjons, un nouveau personnage jouable (pas si nouveau que ça), équipements, boss font leurs apparitions et ce scénario constitue peut être une des parties les plus intéressantes du jeu, et sa fin la plus cohérente. On se demande tout de même comment un tel décalage a pu se produire d'une version sur l'autre.
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Même si la mise à jour graphique est paresseuse, même si la richesse du jeu est bien inférieure à Tales of Vesperia, l'arrivée de Tales of Graces sur PS3 est un plus non négligeable pour les amateurs de RPG japonais. Auréolé d'une forte personnalité et d'un casting de héros inspiré, le jeu offre une aventure très agréable rythmée par des combats flamboyants. Si on ajoute le très bon scénario bonus il devient même un investissement de choix pour les possesseurs de la machine HD de Sony. Un bon Tales of !

07/02/2011
  • Combats fantastiques
  • Un très bon casting
  • Le post-game et le scénario bonus
  • Quelques bonnes idées dans le confort de jeu
  • Mise à jour technique poussive
  • Système de compétences limité
  • Un peu trop dirigiste
  • Beaucoup de DLC payants
6.5

TECHNIQUE 3/5
BANDE SON 3.5/5
SCENARIO 3.5/5
DUREE DE VIE 4/5
GAMEPLAY 3.5/5
Tales of Graces f > Commentaires :

Tales of Graces f

6.5
6.5

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30 commentaires
Schwarztraum

le 05/12/2023
8_5
Un des plus grands Tales of, et ce n'est pas peu dire vu le pedigree de la série!

Le système de jeu est ici au plus haut, avec un système de combat jouissif à l'extrême, varié en fonction des personnages qu'on joue et des titres, qui apportent réellement un aspect addictif à la progression. On ne s'ennuie jamais et le jeu garde une difficulté assez importante pour que le joueur reste stimulé. L'histoire est également très agréable, portée par des personnages charismatiques qu'on voit sur plusieurs époques. L'épilogue "Lignées et héritages" est particulièrement bien réussi!

Parmi les défauts, on citera un worldbuilding un peu en deça des standards de la série et des graphismes peu inspirés.

Mais pour autant que vous aimez la série, cet opus est absolument à faire.
Jonathan Ingram

le 24/08/2018
8_5

Tales of Graces F (PS3) fini en 46 heures (uniquement la trame principale, je vais enchainer sur le donjon optionnel et l'Arc F, encore de nombreuses heures en perspective) -

L’histoire de Tales of Graces F est découpée en huit parties et se déroule dans le monde d’Efinea, divisé en trois puissances : le royaume de Windol, l’empire de Fendel ainsi que Strata. Au beau milieu de tout cela se trouve le village de Lhant d’où vient le protagoniste principal de cet épisode Asbel Lhant, village convoité par certaines des puissances alentours car possédant de nombreuses mines de Cryas. Chaque pays possède un cristal de Cryas géant appelé Valkines, servant lui aussi de source d’énergie.

Le village de Lhant est dirigé par le seigneur Aston Lhant, dont les deux fils Asbel et Hubert, alors âgés respectivement de 11 et 10 ans lors du prologue rencontrent Sophie, une mystérieuse fille ayant perdu la mémoire ainsi que Richard, prince de Windol. Car oui il y a bel et bien un prologue d'une durée de 5/6 heures environ ou l'on va incarner Asbel petit. J'ai personnellement beaucoup apprécié ce prologue car il permet de poser de bonnes bases pour la suite de l'aventure tout en restant relativement court et concis. Le prologue se termine sur une note tragique, le groupe se disloque pour se retrouver sept années plus tard, c'est à partir de ce moment que l'intrigue se met véritablement en place avec pour ligne de mire la menace nommée Lambda voulant fusionner avec le cœur de la planète Efinea. Un scénario qui ne fait donc pas dans l'originalité, principal défaut de ce Tales me concernant même si le tout s'enchaine relativement bien avec son lot de surprises, d'émotions, de scènes dramatiques et beaucoup d'humour. On regrettera tout de même une trame trop classique car finalement sans réelles grosses surprises au fur et à mesure de l'aventure, à contrario d'autres Tales justement (j'ai fini Xillia il y a peu et je dois dire que niveau rebondissements il excelle en comparaison de Graces). Il faut donc compter sur une aventure relativement linéaire, le tout parsemé d'une exploration de couloirs, c'est dommage car la carte est sympathique mais n'offre pas assez de libertés en plus de faire de nombreux allers retours dans les villes. Cela étant dit ça ne m'a pas réellement dérangé car le plaisir du jeu est ailleurs, dans tous les à côtés, à commencer par le système de titres vraiment réussi dans cet épisode (moins gadget que dans Vesperia). Système qui propose des upgrades de vos personnages niveau compétences et bonus. Une fois un titre équipé il permet grâce aux PC gagné pendant les combats d'apprendre des Artes et/ou les améliorer mais encore de développer des bonus permanents comme plus de PE, meilleure défense, attaque etc, bref une vraie réussite, j'ai adoré ce système. En ajout à ce système de titres le système de synthèse est excellent et offre une tonne de possibilités, s'ajoute également le mixeur, une des meilleures implémentations dans un Tales. Je ne vais pas la également rentrer dans le détail car c'est le monde des possibles, en tout cas c'est très prenant et la également vraiment une réussite.

Et tout ce système c'est pourquoi faire ? Pour proposer un système de combat qui est le plus abouti des Tales que j'ai pu faire, c'est juste de la folie, les possibilités en combat sont énormes, ça pète de partout, c'est bien foutu, tout répond à la perfection, speed et technique, bref une tuerie ! Je ne vais pas non plus rentrer dans les détails de ce système de combat car la également il y a énormément de choses à dire, en tout cas j'ai vraiment apprécié m'améliorer au fur et à mesure, ainsi qu'upgrader mes personnages, viser les points faibles des ennemis, réaliser de gros combos, exploiter au mieux le mixeur et les synthèses pour être le plus performant in game, addictif au possible.

Pour conclure, j'ai adoré ce Tales of, un très bon JRPG qui conserve son côté Tales old school tout en proposant un système fouillé et très, une aventure certes classique mais de qualité, une team attachante, une durée de vie excellente (pour le 100% c'est incroyable niveau contenu), une IA de qualité, une OST pas exceptionnelle mais avec quelques thèmes marquant, des bonus en veux tu en voila, donjons et boss optionnels, des tonnes d'objets et villes cachés à découvrir, le scénario F exclue de cette version PS3, bref un tas de choses qui font de ce Tales un jeu que j'ai adoré, un de plus de la team Destiny et encore un Tales que j'affectionne particulièrement (Itachi sort de ce corps).

En route vers la Zhonecage et l'arc F -

8.5 les amis !


Arefu

le 19/12/2016
6_5
Après une longue période de négligence des Tales of, j'ai décidé de voir ce que la nouvelle génération apportait en commençant par ToGf.

Si le jeu est très bien fini, il souffre cependant de très sérieux problèmes. Le premier, c'est qu'il est incroyablement trop long. Je comprends l'idée derrière, de mettre en oeuvre une réelle oeuvre épique, mais en fait non à la moitié du jeu je n'en pouvais vraiment plus. S'en est suivi 2 pauses que j'ai effectuée sur le jeu pour souffler un peu mais vraiment, si on compte faire toute l'histoire principale il faut vraiment s'accrocher. Histoire qui est d'ailleurs juste inintéressante à mon sens, et surtout très symptomatique des Tales of classiques au final.

Mais niveau gameplay le jeu apporte énormément de bonnes idées et on peut vraiment s'amuser longtemps sans se lasser si on joue tous les personnages, d'autant plus que le jeu apporte constamment de nouveaux éléments de gameplay et ce jusqu'à l'épilogue, ce qui est quand même assez fort. Le système des CC déjà abordé dans Destiny Remake est ici revisité et constitue une très bonne alternative au système classique des TP afin d'apporter plus de punch aux combats et c'est très réussi.

Au final un Tales of correct, un gameplay très solide et des personnages plutôt bons (à part Cheria) mais énormément de longueurs qui tuent le jeu à certains moments.
MadMax

le 08/08/2016
9
Bon Graces est le Tales que j'ai détester la première fois et maintenant que je l'ai refait je me dis c'était pas si mal.

Pas si mal en partie grâce à son système de combat excellent, et un univers appréciable c'est malheureusement pas grâce à son casting qu'ils s'en sort et qui pourrait le rendre encore meilleur.

Même si ( de mon point de vue ) Zestiria à fais pire niveaux perso chiant et inintéressant, on a grâce à Asbel le héros le plus useless du rpg, sans déconner si le mec pouvait être autre part il y serait ( oui je préfère Emil ) en vrai l'héroïne c'est Sophie c'est mieux de se dire ça, et en plus elle est beaucoup plus plaisante à contrôler. Sinon y'a Richard on est vraiment obliger d'en parler ? Nan parce que quel plaie ce perso.

Niveau graphisme on ressent bien que c'est un jeu Wii a la base, mais on peut être heureux d'avoir le scénario f qui est vraiment cool et limite plus intéressant que la trame de base. Mais je trouve l'histoire generale quand meme sympathique on se doute de tout ce qui va se passer mais c'est cool, juste le fait intéressant et aussi un peu long c'est de commencer le jeu en étant enfant une bonne idée mais qui au final et un peu trop long.
kolibri

le 26/12/2015
4
Sûrement le moins bon Tales auquel j'ai joué. Le système de combat, plus complet dans cet opus, se noie dans les détails et les fonctions pas toujours nécessaires. Le scénario est énervant tellement il est attendu et prévisible, les graphismes sont assez bons, compte tenu de ce qu'on pouvait attendre (et de ce qu'on a eu par la suite d'ailleurs), et la bande-son fait partie, avec Xillia, des OSTs les plus oubliables de la série (rendez-nous le Sakuraba de Vesperia ! D: ).

Bref, une surprenante désillusion pour un Tales of. Mais pas un jeu mauvais pour autant, la formule de base étant tellement addictive.
Canicheslayer

le 23/06/2015
4_5
Finalement, un jeu qui ne repose que sur son excellent système de combat (et quelques rares bonnes idées). Parce que je n'ai pas aimé le reste (technique, scénario notamment). Pire j'ai littéralement détesté le Character Design (à une exception près, sans doute). Et le summum reste Asbel. Si j'ai abandonné aux trois quarts du jeu (je me baladais sur une planète bien vide), c'est sans doute en partie à cause de lui (et de son légendaire regard bovin et de sa vivacité d'esprit digne d'une espèce éteinte).

Un retour me semble impossible. Ma note doit sembler généreuse mais c'est vraiment parce que le système de combat "roxxe".
Pwyll

le 18/03/2015
5
Second Tales Of testé après une expérience assez dramatique avec Symphonia sur GC. Cette fois-ci, j'ai bien plus accroché grâce à un excellent gameplay et une ambiance légère (quand on sort de NieR on a besoin de papillons roses pour pas devenir fou). Mais bon, le scénario met un bout de temps à se lancer et ne décolle finalement pas des masses. Les personnages sont également assez quelconque. Un RPG dans la moyenne qui a juste le mérite d'être une pause café entre deux gros dossiers.
YaHallouf

le 02/01/2015
Edité le 02/01/2015
7
Comme d'hab avec les Tales of je me suis beaucoup amusé, avec en prime le meilleur système de combat de la série, chaque affrontement fut un vrai plaisir, et en difficile plusieurs boss donnent énormément de fil a retordre.

A coté on a beaucoup de contenu annexe, du craft et de la customisation, une ambiance légère assez agréable, des perso auxquels je me suis bien attaché, un lvl design fainéant, une ost et un scénario oubliables.
BlackJowy

le 28/12/2014
Edité le 02/01/2015
6_5
Le gros problème de ce jeu est la gestion du rythme, le scénario met du temps à se mettre en place et à avancer, certains personnages mous n'aident pas (Sophie avant tout), tout comme les allers retours via les "couloirs" qui relient les villes (le système de transport Tortuz n'étant que rarement utile il faudra attendre la fin du jeu pour se "teleporter"). J'ai jamais eu autant sommeil que devant ce jeu, une fois la console éteinte le sommeil s'en allait

Le système de combat est le principal point fort car c'est l'élément qui dynamise le jeu (avec le personnage de Pascal qui dans n'importe quel autre rpg aurait été le perso insupportable).

Le reste est moyen voir mauvais :

- Les musiques sont quelconques
- Le level design très moyen (les donjons ne sont pas complexes mais on s'y perd car tout se ressemble)
- La caméra fixe prive d'une certaine immersion et tape souvent sur les nerfs.
- Les personnages sont irritants au possible : Asbel passe son temps à vouloir jouer au héros, échouer et faire des excuses, Sophie est une coquille vide qui ne comprend rien, n'apprends rien mais vis en permanence des crises existentielles, Chéria passe son temps à pleurnicher, Richard grillé dès le début avec sa tête de schizophrène, Hubert l'intello avec un balai dans le cul, reste Pascal le perso qui part dans tous les sens et devrait nous irriter mais qui reste le brin de vie du groupe et Malik le personnage trop cool mais qui est écrasé sous la mièvrerie des autres personnages.
- Les saynètes sont très nombreuses mais d'un intérêt quasi nul en terme de scénario ou de background pour les personnages, elle finissent par accentuer l'impression de lenteur du jeu.
- La partie Lignée et Héritage, sur le papier l'idée de continuer le jeu après me plaisait beaucoup, les jeux se finissent souvent trop vite après le boss final, mais ici c'est plutôt décevant, on revisite principalement des donjons explorés, les personnages n'ont pas évolué, Sophie se présente à nouveau comme le boulet de la bande, quelques petites jokes distillées et un amour inavoué qui sort de nulle part. L'intrigue tient plutôt de la quête secondaire que d'une conclusion.
bruninho87

le 04/06/2014
7
La licence « Tales Of » fait partie des incontournables des J-RPG. Néanmoins, Tales of Graces f avec son portage chaotique de la Wii (2009) à la PS3 (2010) ne s’est pas fait que des amis. Cette licence qui ne sort que quelques ops en Occident où le fan meurtri doit prendre son mal en patience sans être sûr de voir, un jour, dans la langue de Molière le prochain « Tales Of » sorti au Japon.
Donc, que nous réserve cet opus qui prend sa place de manière maladroite et ce, pour la première fois, sur PS3 dans nos contrées. Concurrence à Final Fantasy ? Une réelle concurrence ?

Des enfants héros, c’est nouveau ?
Asbel, fils de souverain d’un petit village nommé Lhant, en soif d’aventure, brave et justicier dans l’âme, part sur les collines du nord de la ville, embarquant sur son passage, son petit frère Hubert, timide et peureux de nature, afin d’explorer cette zone dite dangereuse. Après un passage, simple mais non sans douleur – en combattant des mobs sur le chemin (office de tutoriel) – nos frères arrivent au pied de la falaise pour y contempler un majestueux et légendaire arbre fleuri.
C’est à, ce moment-là, qu’une fille apparaît de nulle part. Cette fille qui semble être amnésique suit nos deux jeunes frères en ville. Ces derniers finissant par sympathisés, notre héros principal – Asbel – baptisa la jeune fille d’un prénom ; Sophie, symbolisant les fleurs de la colline du Nord, l’endroit de sa découverte. Cheria, jeune fille - malade - du village de Lhant, amie d'enfance des deux frères et secrètement amoureuse de notre cher Asbel, finit par suivre également notre fine équipe par jalousie de voir Sophie marcher sur ces plates-bandes. Richard, prince de Windor, arriva peu après dans le village de Lhant, peu après ces évènements. Bien entendu et ce, malgré qu'Aston - père d'Asbel et Hubert - interdisent à ces enfants d'embêter ce jeune prince, toute l'escouade finit par se lier d’amitié avec ce dernier.
C'est alors que le réel drame survient.
Arrivé à Bartona, et en voulant passer de manière furtive au sein du château, nos amis finissent par se faire prendre par inadvertance par un monstre redoutable. Bien que, Sophie essaye, par un pouvoir venu d'ailleurs, de sauvé ces amis, cette dernière finit par périr. En voyant cette détresse et ce malheur, Asbel s'ordonna à rendre dans les ordres, au sein de l'Ecole des Chevaliers.
Et c'est ainsi que l'aventure commence réellement pour le joueur après 4 bonnes heures de jeu.

Scénario qui met beaucoup de temps à se lancer réellement. La première partie qui dure en moyenne 4 heures, ne proposant pas encore la totalité du gameplay jouissif que procure Tales of Graces f, rendant ce premier chapitre assez limité. D’autant plus, que cette partie, où les protagonistes ont 10-11 ans, est très molle et redondante au niveau des dialogues. Il faut avouer que j’ai eu du mal à m’immiscer pleinement dans l’histoire, tellement celle-ci est du déjà-vue, revue et encore vue. Malgré tout, l’histoire, à partir du chapitre 2, lorsque nos jeunes héros deviennent des « adultes » commence à devenir un peu plus intéressante, même si celle-ci n’est pas totalement ahurissante ; entre les guerres civiles, les trahisons, les amourettes et autres, nous passerons sur quasiment tous les stéréotypes d’un RPG à la sauce nippone.
Ceci étant, avec le temps et au fils des chapitres, on ne peut que s’attacher à ces personnages, même si leur caractère est encore une fois trop stéréotypé et rageant (pour nous joueur à la longue), cause de répétitivité des saynetes qui n’apportent pas grand chose et des cut-scene où chaque personnage réagira toujours de manière identique (justicier, âme d’humanitaire, la folle du groupe, l’amnésique qui ne pige pas grand chose,…)
En outre, nous pouvons, tout de même, nous satisfaire de ce portage HD qui inclut une partie bonus (d’où la mention « f » dans le titre ; futur) et sa version française (Wii : uniquement en japonais).


L’un des meilleurs gameplay
Ce Tales of Graces f nous offre l’un des meilleurs gameplay dans le domaine du J-RPG. Nous avons sur ce soft tous les ingrédients qui rendent ce gameplay jouissif, addictif et riche ; avec des combats nerveux et dosé d’une justesse excellente, les effets pyrotechniques, rapides, tranchants, percutants (…) rendent tous les combats – et ce même contre les mobs – tellement riches, que même un leveling ne nous est pas lassant une minute. Entre le fait d’accumuler des titres qui permettront d’améliorer ses personnages (PC) et la rapidité des combats avec ses effets de lumières, couleurs jaillissantes en utilisant maintes et maintes Artes ; je n’ai jamais été autant épanoui par une telle efficacité et intelligence de gameplay lors des combats en tour par tour semi-réel. Mon dieu, quel pied ! Toutefois, les joueurs qui aiment peaufiner de manière plus détaillés les personnages se verront vite frustrés par la limite que proposent les différentes options du jeu.
En ce qui concerne les Titres, comme indiqué un peu plus les hauts qui se débloquent au fur et à mesure de l’avancée de l’histoire, lors de l’utilisation à outrance de chacune des Artes, l’atteinte d’un certains nombres de combats et plein d’autres à découvrir par soi-même, nous pouvons passer des heures et des heures (un cas qui ne m’était pas arrivé depuis fort longtemps) à effectuer des combats afin de fignoler ces petits compagnons de route en upgradant chacun de leurs Titres respectifs. Ces Titres permettront de gagner en caractéristiques, obtenir de nouvelles Artes (normal (A) ou spécial (E)) et divers bonus. D’ailleurs, et ce, pour gagner de manière plus rapide des PC-EXP-Gald, il convient d’exclusivement jouer en mode « Démoniaque » (déblocable après 200-300 combats en difficile) permettant de gagner des objets plus rares et beaucoup plus d’EXP-PC-Gald à contrario au mode facile.

Hors le contexte des duels et des titres, nous aurons l’occasion de parcourir le menu de nombreuses fois pour diverses raisons et très de façon régulière, car même si les Titres rendront plus forts nos héros de Tales of Graces f, il ne faut pas oublier que dans un RPG, l’équipement est également très important. De ce fait, le Mixeur qui accroîtra en capacité, à fortiori de son utilisation, nous permettant de nous sauver les fesses en y insérant des ingrédients clés, nous pourrons passer auprès de n’importe quel marchand afin de synthétiser différents objets pour gagner en puissance et en efficacité.
De plus, en synthétisant une arme ou une armure avec un fragment, ce dernier se verra croître en caractéristique (symbole +1, +2,…) selon la prédominance (on en compte un 50aine de différents) ; tout en sachant qu’à la revente, elle permette de nous faire gagner un bon pactole car quelques fragments en particulier nous feront gagner 150% du prix de base de l’équipement. D’ailleurs, après avoir insérer un fragment sur votre équipement, celui-ci sera « à point » après un certain nombre de combats lorsque le message suivant apparaîtra : « L’armure de Cheria est trempée » ; ainsi vous pourrez re-passer par la case synthétiser pour obtenir une gemme qui donnera également un bonus à nos compagnons de route.

Les Saynettes ou la vie
Hormis, les phases de combats, on se retrouve dans un scénario très dirigiste dans des pseudos couloirs à sens unique. Aucune map en open-world nous est offerte afin de profiter pleinement de cet univers, ce qui est très regrettable ; même si cela permet d’avoir un rythme nettement plus soutenu. D’ailleurs, il est impossible pour quiconque de se perdre, car les chemins sont restreint à des routes d’un point A à un point B et nous pouvons, en appuyant sur L1 connaître la prochaine étape de notre expédition. Bien évidemment, il n’est pas obligatoire d’aller rusher sur la suite de l’histoire, on peut tout à fait privilégier de faire du leveling aux alentours de la ville où nous nous trouvons. D’ailleurs, il nous faudra arriver au chapitre 8 afin de pouvoir profiter et ce, de manière exhaustive de toutes les zones de la carte grâce à un moyen de transport aérien. Avant cela, nous sommes cloîtrés dans certaines zones restreintes pour X ou Y raisons.

Pendant, nos phases d’exploration, nous aurons la chance de pouvoir visionner sous un format Visual-Novel des centaines de Saynettes (courte scène de dialogues) en appuyant sur Select lorsque cela nous est proposé. Par moment, ces Saynettes peuvent nous faire esquisser un sourire, mais en général, celles-ci sont souvent redondantes, et surtout inutiles, entre les : débilités de Sophie, les allusions douteuses de Pascal, le côté rebelle-chieur d’Hubert, (…), il faudra être patient et savoir savourer ces moments de « légèretés » à la sauce nippone-friendly-sexy-sociopathe. Néanmoins, on ne peut reprocher aux développeurs d’avoir essayé de donner un certain charisme/vie – certes particulier – à nos différents protagonistes.

Ce n’est pas un remake !
Avec une seule année pour nous pondre le passage de la Wii à la PS3, il ne faut évidemment pas nous attendre à voir un remake avec une refonte totale graphique et, malheureusement cela est vrai. Malgré que l’incorporation de quelques scènes animées, ne dépassant pas les 5 minutes dans la totalité du jeu, le reste est à l’identique à la version Wii (très beau sur cette console). Ayant déjà un level-design coloré mais très pauvre dans le contenu à l’époque de la Wii, le passage à la PS3 est un simple portage HD ; le jeu se veut nettement plus lisse. On dénote un certain aliasing/ralentissement lors de certains combats où il pleut de coup spéciaux simultanés de tous les personnages sur le terrain.
On aurait, tout de même, souhaité qu’avec ce passage sur une console plus puissante, le bestiaire soit plus travaillé, un level-design revu – en y incorporant d’autres éléments - et une vie au sein des villages/villes (toujours aussi pauvre en PNJ), mais les développeurs ont préféré laisser quasiment tel quel en lissant uniquement le jeu et en y ajoutant un nouveau donjon en fin de jeu en tant qu’unique bonus pour ceux qui aurait déjà tenté l’aventure sur Wii permettant de connaître plus sur les personnages (pas testé personnellement). En outre, l’OST de ce soft que ce soir sur Wii/PS3 reste la même. Une OST qui n’offre pas une touche enchanteresse permettant de nous plonger totalement dans l’univers. Malgré que cette OST soit, tout de même, sympa à l’oreille au début et agaçante au final ; elles ne resteront vraiment pas dans les annales des musiques cultes vidéoludiques.

Ce portage sur HD n’est pas forcément le plus réussi de l’histoire du jeu vidéo ; néanmoins, nous, Occidentaux, serons satisfaits de pouvoir tenter l’aventure et ce, en français, avec un bonus d’un donjon (qui allonge la durée de vie) au passage. D’ailleurs, cet opus est dans l’ensemble un must have sur différents aspects – surtout en terme du gameplay addictif et riche avec un rythme endiablé. Ce « Tales of » est un atout de choix pour tous les possesseurs de la PS3 et fan des JRPG.

Points positifs :
Combat dynamique et addictif
Jeu très coloré
Upgrade des titres

Points négatifs :
Trop de dialogues / Saynettes
Bestiaire pas terrible
Artistiquement mauvais
Scénario qui tire trop sur la longueur


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