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Xenoblade Chronicles
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Xenoblade ChroniclesNietzsche is back
Monado, Xenoblade, deux noms pour un seul et même jeu. Pris pour une suite spirituelle de la série Xenogears/saga par les fans en premier lieu puis confirmé comme étant un simple hommage à ces deux dernières licences, Xenoblade aura su créer un tapage médiatique digne de l'équipe qui travaille dessus. Ainsi, on retrouvera entre autres Yoko Shimomura (série Kingdom Hearts) et Yasunori Mitsuda (Xenogears, Chrono Trigger) à la composition ou encore Tetsuya Takahashi, le grand ponte de la série Xeno, dans le staff.
To buy or not to buy Xenoblade ? Un aperçu du dernier Monolith ne sera pas de trop pour répondre à cette grande interrogation philosophique. No time for restComme annoncé dans les différentes bandes annonces, l'introduction nous plonge au cœur d'un combat entre deux gigantesques entités. Cette bataille se soldera par un match nul, figeant ainsi les géants à jamais dans la position de leur ultime coup. Toutefois la séquence suivante vous projette dans le temps. Alors qu'un conflit semble faire rage entre des machines et les humains, un groupe dont vous faites partie arrive au milieu d'une bataille afin d'en renverser le cours. Quelques scènes plus tard, une ellipse narrative survient à nouveau, vous mettant aux commandes d'un certain Shiruku, un jeune homme à la vie apparemment paisible. Bien évidemment cette paix n'est qu'éphémère. En effet, les mêmes robots rencontrés plus tôt envahissent votre cité et la mettent à feu et à sang. Shiruku décide à la suite de cette tragédie, de quitter son foyer, avec en sa possession la fameuse épée nommée Monado qui constitue un élément essentiel de l'intrigue.
En seulement quelques petites heures, le prologue de Xenoblade plante le décor. Riche en événements, il annonce une histoire pas aussi niaise et enfantine que l'on pourrait croire. On assiste effectivement durant cette séquence de jeu à une scène plutôt crue où un personnage important se fait assassiner de sang froid, même si cela n'est pas forcément la preuve d'une possible maturité sur l'ensemble du titre. D'autre part, on a le droit à une mise en scène plus que correcte qui sert très bien les assez longues cut-scenes du titres, lesquelles contiennent des phases de dialogue parfois conséquentes. Parce que le MMO, c'est plus fort que toiTetsuya Takahashi ne mentait pas lorsqu'il déclarait s'inspirer des MMORPG lors de la conception du titre. Et pour cause, le gameplay du jeu reprend la plupart des standards du genre mais les améliore quelque peu, afin de rendre le tout un tantinet plus dynamique et intéressant.
Outre les traditionnels arbres de spécialisation, un système d'upgrade des compétences ainsi que l'organisation de ces dernières dans une barre spécifique, on trouvera ici quelques idées qui tendent à dynamiser l'ensemble. Et cette nouveauté, elle sera apportée par un système de QTE qui survient durant les combats. Ces Quick Time Events peuvent servir à amener l'ennemi au sol afin de l'étourdir ou bien interviendront dans un système de combo avec le reste de l'équipe (composée au maximum de trois personnages dont seul le leader sera contrôlable). A ce propos, le tutorial plus que conséquent et très détaillé n'aura de cesse de vous instruire régulièrement sur le gameplay. Néanmoins, malgré les efforts fournis sur le dynamisme, l'attaque automatique empruntée aux jeux en ligne laisse parfois des blancs, ce qui peut casser le rythme de la partie. De plus, la caméra un petit peu lente et peu maniable ne favorisera pas une prise en main rapide. A noter tout de même que la ressemblance avec les MMO se ressent jusqu'à l'incidence directe du changement d'équipement sur le skin des personnages, contrairement à un Final Fantasy XII, auquel Xenoblade fait irrémédiablement penser. Grandeurs et abominationsComme mentionné plus haut, Xenoblade évoque en nous ce même sentiment plus qu'agréable de grandeur et de liberté - et ce de par ses environnements gargantuesques - qu'avait su nous procurer la production de Square Enix. Cependant, il y a un bémol à tout cela. Le soft de Monolith peut se targuer d'avoir une direction artistique plutôt bien vue avec des décors tout ce qu'il y a de plus charmants, mais la qualité technique n'égale toutefois pas celle de Final Fantasy XII, qui pourtant, fonctionne sur la génération de console précédente. On pourra ainsi croiser de temps à autres quelques textures baveuses d'un vert immonde ou encore quelques problèmes de collision. Mais afin de ne pas noircir entièrement le tableau, il est également bon de préciser que l'on a vite fait d'oublier ces détails tant la bande-son du soft transporte le joueur et semble le faire planer au dessus de ces vastes étendues sauvages. Cette OST propice à l'exploration qui ne peut être correctement définie que par le mot "apaisante", convient donc parfaitement à l'univers que l'on parcourra ainsi en toute plénitude avec aisance et sérénité. Et si vous craignez d'être vite perdu, la carte est dotée de repères auxquels on peut accéder directement via le menu : plus besoin de faire tout le trajet une fois la zone découverte. De même pour les donjons, où ces repères serviront plus de checkpoints auxquels vous pouvez retourner quand bon vous semble.
Mais s'il est des choses auxquelles on ne s'habitue pas, ou difficilement, ce sont les faciès des protagonistes ainsi que leurs mouvements. Les animations des personnages sont pour ainsi dire pitoyables. Les déplacements ne paraissent vraiment pas naturels. Par exemple, le saut donne l'impression que le personnage vole un court instant. Lorsque votre héros marche, il donne l'impression de glisser sur le sol. En ce qui concerne les visages, ceux-ci sont comme étirés, sans expression ou presque, avec, cerise sur le gâteau, une synchronisation labiale qui n'est pas au top. Pour finir dans la joie et la bonne humeur, il ne faut pas manquer de préciser que Xenoblade semble mettre l'accent sur les relations, autant avec les PNJ qu'avec les autres membres de l'équipe. Dans cette optique, des endroits spéciaux permettent de déclencher des dialogues (système un petit peu similaire à celui d'un Tales of avec les saynètes) qui feront évoluer la relation entre tel et tel personnages de votre équipe, selon certaines options configurées au préalable dans le menu. Xenoblade emprunte clairement aux RPG en ligne et ne s'en cache pas, il en vient même à tenter de dynamiser et d'en faire évoluer le gameplay. Mais ce que l'on retiendra surtout de cet aperçu, ce sont ces grands espaces ouverts synonymes de liberté, que l'on découvrira de jour comme de nuit au fil des mélodies planantes de Yoko Shimomura et Manami Kiyota. Les quelques premières heures de jeu de cette version nippone laissent donc une bonne impression, quant aux versions occidentales, peut-être obtiendra-t-on du nouveau lors de l'E3 la semaine prochaine.
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