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Breath of Fire II
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Breath of Fire IIL'art de la couleur
Suite du légendaire Breath of Fire sorti en 1994 sur Super Nes puis en 2001 sur Game Boy Advance, ce deuxième opus de la saga développé par Capcom reçut un très bon accueil. Il faut dire qu'il conservait les qualités de son illustre prédécesseur tout en apportant de nombreuses innovations. Que donne ce remake ?
Ryu, le mec qui a pas de bolTout commences avec un flash back en noir et blanc (très réussi d'ailleurs). Vous incarnez le jeune Ryu qui vit paisiblement avec son père et sa sœur, sa mère ayant disparue mystérieusement quelques années auparavant.
Un jour comme les autres, son père lui demande d'aller chercher sa sœur, qui part souvent jouer dans le village. Mais ce jour là, personne ne sait où elle se trouve. Finalement, après de longues minutes de recherche acharnée, Ryu la retrouve finalement dans un champ au dessus de la ville où git la carcasse d'un dragon, endroit que les villageois préfèrent éviter par crainte. La sœur de Ryu est persuadée que le dragon est leur mère et qu'en fermant les yeux elle peut lui parler. Le père arrive et ramène la sœur de Ryu, qui décide de rester un peu. Il ferme les yeux à son tour et la vision d'une œil démoniaque géant lui apparait. Puis, Ryu décide de rentre au village et... Plus personne ne le reconnait, son père et sa sœur ont disparu et le pauvre enfant se retrouve placé sous la responsabilité de l'église qui aide les jeunes orphelins. Il va y faire la connaissance de Bow, un autre orphelin, son futur compagnon d'infortune. Bow décide un soir de voler un chandelier et les deux orphelins quittent la ville en plein milieu de la nuit. Une fois en pleine campagne les deux malheureux, décidément pas bien vernis, sont surpris par un orage et ne peuvent rentrer au village. Ils trouvent refuge dans une grotte non loin de là, sans se douter qu'ils vont y rencontrer le terrible démon... Quelques années plus tard... La poisse le poursuitCeci constitue l'introduction du jeu, le prologue. Le réel début du jeu se déroule bien des années plus tard lorsque Bow et Ryu ont grandi et sont devenus des chasseurs de primes... Leur premier boulot les amènera à retrouver un animal mais le second, que Bow accomplira seul, le fera accuser de vol et vous devrez fuir votre ville... Ainsi le premier tiers du jeu aura pour but d'innocenter votre ami d'enfance. Comme d'habitude de nombreux rebondissements et trames bien plus obscures comme l'émergence de démons viendront émailler le tout, on est dans un RPG tout de même, ne l'oublions pas !
Toujours classiquePassé ce bref résumé du début, intéressons nous au système de jeu. Comme son prédécesseur (et ses successeurs) c'est un RPG classique, avec l'alternance villes, lieux, combats lors desquels vous avez quatre persos à gérer. Lors des combats les ordres se font à l'aide d'icônes et moi je trouve ce système bien plus adapté que les autres. Tout est très classique : attaque, défense, magie, items, etc... Là rien de neuf par rapport à Breath of Fire. De même dans les villages vous parlez aux villageois et allez dans les magasins acheter de l'équipement. Par contre la grosse innovation dans le jeu est le système de fusion ! Kézako me direz vous (si si vous dites ça je le sais bien), et bien c'est très simple. Tout au long du jeu vous récupérerez des esprits appelés shamans. Vous pourrez ainsi faire fusionner vos persos (hormis Bleu la magicienne cachée et Ryu) avec un ou deux shamans pour augmenter leurs capacités, les meilleures fusions changeant même l'apparence de votre perso. Mais attention seules certaines combinaisons fonctionnent avec chaque perso, la liste étant donnée dans la rubrique aide. Sinon le héros a toujours la possibilité de se morpher en dragon pour des attaques dévastatrices, et on retrouve une nouvelle fois la fille ailée Nina (plus mignonne que jamais ici) qui vous aidera tout au long du jeu. Il y a en tout neuf personnages dans le jeu et chacun possède une caractéristique propre : Sten le singe peut allonger ses bras pour attraper des piquet éloignés, Rean peut se mettre en boules et détruire des murs...
Avoir le bon perso au bon moment pourra se révéler indispensable (ne crisez pas si au milieu d'un lieu vous vous rendez compte que vous n'avez pas le perso requis, contentez vous de jeter la console par la fenêtre). Tiens, une maison volanteEt enfin la grande nouveauté par rapport au premier opus : la possibilité de personnaliser votre propre village !
Je m'explique : lorsque Bow se retrouvera exilé de votre ville, il trouvera asile dans une baraque appartenant à un vieil ermite mais celle-ci deviendra vite votre QG. Tout au long du jeu vous pourrez recruter des persos qui occuperont diverses fonctions à l'intérieur de votre ville. Mais le must reste la possibilité de rendre la ville volante en accomplissant des actions précises à certains moments du jeu. Si c'est assez inutile et superflu, c'est vraiment très fun, le genre d'à-côtés dont les joueurs se délectent. A noter la présence du cycle jour/nuit qui influe sur certains lieux. Quelques changements notablesQuelles sont les différences entre les versions GBA et SNES ?
Tout d'abord les graphismes ont été refaits, sont un peu plus jolis grâce à l'utilisation de couleurs plus vives. On a aussi droit à trois images fixes de toute beauté pendant le jeu... Oui, trois, seulement ça change vraiment rien mais elles sont jolies alors on ne va pas se plaindre. Le design a été entièrement refait, et je trouve le style encore plus actuel et classe. Mais le changement majeur est le changement au niveau de la progression. Les points d'expérience ont été doublés et l'argent glané triplé, avec une fréquence de combat légèrement revue à la baisse. Pour ceux qui ont joué à la version Super Nes, ce sera un grand soulagement. Le reste n'a pas bougé. On retrouve la bande son assez éclectique aceuillant quelques thèmes somptueux qui marquent le joueur, notamment le thème du prologue, inoubliable. L'ensemble est mené de main de maitre par Yuko Takehara, qui prend la suite de la team Alph Lyla et de sa belle Yoko Shimomura, qui contribue grandement à la qualité générale de l'ambiance. Le scénario reste diablement efficace, pour une aventure qui perd quelque peu en longueur(s) grâce aux ajustements bienvenus, et avoisinera la trentaine d'heures de jeu. Des ajustements très justes et intelligents pour amener l'un des hits de la Super Nintendo sur Game Boy Advance. Un jeu à ne pas manquer sur la console, décidément bien fournie en RPG de grande qualité.
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