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Valkyria Chronicles
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Valkyria ChroniclesLes Chroniques de Gallian
Sega fait appel à la plupart des membres responsables des derniers Sakura Taisen pour une œuvre originale sur PS3. Très attendu au tournant après quelques visuels sur la partie graphique, beaucoup ne se doutent pas encore que Senjô no Valkyria est bien plus que ça. Au risque de tuer le suspense, hâtons nous pour la révolution, que dis-je, l'évolution du Tactical !
Gallia1935. Une terrible guerre voit s'opposer l'Alliance Impériale de l'Europe de l'Est à la Fédération de l'Atlantique. Les deux empires se partagent de manière équitable le continent, hormis une petite zone au nord qui résiste, Gallia.
Welkin Gunther est aux abords de la frontière dans Gallia, Brulh plus exactement, où il va rejoindre sa seule famille restante, sa sœur Isara. Alors qu'il dessine quelques croquis, passionné par la nature qui nous entoure et aimant l'étudier, il est interpellé par Alicia Melchiot, en charge de la défense du village. Après quelques explications et malentendus dissipés, les voilà ensemble pour un moment de partage. Malheureusement, il semblerait que des soldats de l'Alliance Impériale passent à l'action et nos jeunes héros vont devoir prendre les armes pour défendre leur village. Mais ce n'était éphémère, l'Alliance lance une deuxième attaque de plus grande envergure, laissant le paisible village de Brulh en vaste champ de ruine. Isara dit à Welkin qu'il est temps de faire ressurgir le dernier souvenir de leur père, le char d'assaut Edelweiss. L'ennemi est surpris que des villageois puissent avoir une telle force de frappe, ils repoussent l'offensive pour un moment. Mais nos héros sont acculés, et ils vont rejoindre la capitale de Gallia, Randgriz, pour intégrer l'armée où Welkin Gunther va se retrouver capitaine de la septième division. La question est pourquoi l'Alliance décide d'attaquer Gallia ouvertement ? Il semblerait que la raison soit plus profonde qu'on ne croit, une ancienne force qui pourrait peut-être changer le cours de cette guerre... Le jeu est découpé en chapitres, tel un livre que l'on nomme les Chroniques de Gallian. Vous allez donc découvrir un récit qui mêle habilement romance, conflits politiques, souffle épique et une petite touche de mysticisme. Pour être plus précis, la narration est très typée animation japonaise et même si nous n'échappons pas à quelques poncifs récurrents, l'ensemble garde globalement une belle cohésion et n'est jamais ennuyeux. La septième division est votre unité, outre Welkin, Isara et Alicia, de nombreux protagonistes viendront grandir la liste, qu'ils soient impliqués en combat ou pas, qu'ils soient sous vos ordres ou vos supérieurs. Chaque personnalité est suffisamment travaillée et personne n'est sur la touche, y compris du côté de l'Alliance, que nous aurons du mal à qualifier de "méchants", car les motivations d'une guerre restent le propre de chaque camp. Au cours de l'aventure, de nombreux chapitres annexes viendront enrichir le background des personnages, par des traits de caractères ou quelques relations, parfois tendues, qu'engendre la situation. En fait, tout ce qu'une guerre implique. Dès lors, entre les passages épiques et dramatiques, vous aurez de quoi vivre une aventure distrayante, à défaut de vraiment être originale ou d'atteindre des sommets d'intensité. En résumé Senjô possède une histoire agréable, bien menée avec des personnages attachants, une relative satisfaction. Pour éviter toute déception, ne soyez pas surpris par le lieu de l'action. Malgré une carte du monde immense, tous les évènements du jeu se déroulent à Gallia, vous ne mettrez jamais les pieds sur le territoire des deux autres empires. Voyez ça comme l'histoire d'un petit état qui tente de résister à une invasion. Cela dit, et même si l'histoire se clôture, l'univers est sans soucis exploitable à nouveau. Nous ne serions pas surpris de voir un autre titre utilisant ce cadre à nouveau, mais ça, seul l'avenir nous le dira. CanvasCanvas est le nom utilisé pour la technique graphique du jeu, en référence à l'aquarelle. Les cut-scenes, le moteur du jeu ou encore les cinématiques utilisent ce cel-shading magnifique avec ses filtres crayonnés.
Mais tout d'abord l'interface, très claire et lisible, avec une motivation permanente d'équilibre, force l'admiration. Le rendu volontaire de lire une histoire se voit jusqu’aux contours de la fenêtre de jeu, avec des bords blancs qui se mêlent progressivement au visuel (ou “dessin”). Même constat pour le rendu global, un livre dont on tourne les pages, avec ses onglets. Chaque photo représente les séquences scénarios ou les maps. C'est très beau à parcourir. D'ailleurs vous aurez au cours de votre progression l'occasion de voir les différentes armes ou personnages, indexés dans les menus appropriés, pour voir un peu plus le travail opéré par les graphistes. Le rendu du jeu donc, est divisé en plusieurs catégories. Les phases scénarios sont affublées de plusieurs types de cut-scenes. Vous avez les cinématiques classiques, vous avez les cinématiques avec le moteur du jeu, et des phases de dialogues en fenêtre, avec vos interlocuteurs modélisés et animés en leur sein, rendant tout ce petit monde très vivant. La dernière partie concerne le jeu en lui même, en somme, les phases tactiques. Vous avez une carte assez sommaire en 2D avec vos unités qui elles, sont représentées sous la forme de petites icônes. Le bleu pour vos unités et le rouge pour l'ennemi, elles sont aussi identifiables par un sigle représentant son métier. Simple et clair à la fois. La grosse surprise vient après la sélection d'une unité, la caméra plonge de manière dynamique directement au coeur de l'action, vous ouvrant tout le champ de bataille, vaste et entièrement modélisé. Le moteur du jeu respecte toujours la patte graphique, mais il se permet le luxe de quelques facéties appréciables, comme des onomatopées qui accompagnent le moteur des tanks, le bruit des pas ou encore les explosions. Encore un petit plus qui différencie Senjô no Valkyria des autres productions. Les textures sont dans l'ensemble très réussies, même si certaines surprennent moins que d'autres, faut dire qu'entre un village en ruine et un terrain vague dévasté le niveau de détail n'est pas le même. Au moins nous avons de la variété. La variété est aussi un point fort du jeu, hormis lors des maps annexes, puisque les concepteurs ont essayé sans cesse de renouveler l'intérêt par l'intermédiaire d'un level design soigné, parfois brillant, guidé par une caméra libre, qui laisse entrevoir l'extraordinaire potentiel de la 3D pour le genre. D'un coup, c'est un peu comme si vous aviez l'affichage du dernier Ghost Recon en jeu de rôle tactique, si je peux me permettre cette comparaison. Mais au vu des développeurs, il serait plus judicieux de dire que c'est du Sakura Taisen 5 multiplié par au moins cinq, en terme de surface et la comparaison n'existe même pas en terme d'interactivité. En effet, les environnements se démarquent par le nombre d'éléments destructibles, même si pas mal d'entre eux ne bougeront pas d'un pouce, et qu'il y a pas mal de chemin à faire avant d'avoir une interactivité totale. Au milieu de tous ces arguments positifs, il faut néanmoins remettre certaines choses dans l'ordre. Les collisions ne sont pas toujours excellentes, et il arrive que quelques polygones se superposent. L'affichage, très bon, réserve parfois quelques problèmes de stabilité et le frame-rate connaît des inconvénients lorsque vous rampez dans des herbes hautes, entièrement animées, lors d’un échange de coups de feu. Les temps de chargement en revanche sont assez longs pour charger une map, mais vous pourrez procéder à l'installation sur le disque dur, pour un gain de temps non négligeable. Mais qu'on se le dise, ces petits soucis ne gênent que par exceptions le jeu, tant le reste transpire la maîtrise et le respect. Senjô no Valkyria est un jeu brillamment réalisé, tout simplement, et met une claque invraisemblable aux Tacticals à damier. Une nouvelle dimension qui s'ouvre à nous, en quelque sorte. Dans la continuitéSi l'on parle de qualité, alors oui, la continuité est un terme approprié pour l'ambiance sonore. Sakimoto et quelques artistes de renom ont composé une bande originale soignée, qui n'est pas sans rappeler les travaux du premier nommé sur un Final Fantasy XII, par exemple. La grande majorité des pistes sont dans l'ambiance, accompagnant les situations plus qu'elles ne les transcendent. Si le résultat est satisfaisant, nul doute que nombreuses seront les personnes un peu déçues du résultat, loin de leurs attentes ou pas en concordance avec. Déception est tout de même un bien grand mot, dans la mesure où toutes les facettes sont respectées, des mélodies plus douces jusqu'à des thèmes davantage épiques. On regrettera cependant une utilisation de certaines pistes un peu trop répétitive, notamment pour les maps. A signaler la présence en ouverture d'une jolie chanson (il y en a une deuxième dans le jeu), sur le montage des évènements du jeu.
Extrait de l'ost de Senjô no Valkyria : Les bruitages du jeu ont fait l'objet, assez rare pour le souligner, d'un soin particulier. Perfectibles, ils ont au moins le mérite d'être bien coordonnés, plus variés que de coutume. Bien sûr je parle en map, car les bruitages qui caractérisent les menus restent très sommaires. Le côté intéressant que l'on note vient du ton, toujours dans le même esprit désiré par les développeurs, on pense entre autre au bruit des balles avec un son un peu étouffé... Blitz et l'évolution du TacticalComme nous l'avons déjà abordé plus haut, les chroniques de Gallian sont un livre dont on tourne les pages. Leurs structures forcent à suivre le script, puisque vous êtes obligés de visionner les cut-scenes pour débloquer les suivantes, et ainsi de suite, jusqu'à parvenir aux maps, qui elles aussi doivent être bouclées pour poursuivre l'histoire. Rassurez-vous, vous avez l'opportunité de zapper les cut-scenes ou cinématiques par une simple pression sur la touche start.
Blitz système / Maps : Le dernier Sega engage le maximum de risques en avouant plus en moins ouvertement l'évolution du Tactical par l'utilisation de la 3D, mais c'est en jouant que tout prendra son sens. Les batailles sont donc de vastes terrains de jeu, entièrement modélisés. Les objectifs sont variables, les situations également car elles peuvent prendre en compte des éléments du décor bien spécifiques. Mais la majeur partie du temps vous partez de votre camp, votre drapeau apposé, et vous devrez prendre possession des camps adverses. Assez rapidement, vous aurez dans votre division un tank, l'Edelweiss, et huit unités au choix parmi une liste de recrues, qui évoluera, et selon leurs métiers. Le système de jeu baptisé Blitz, est en fait un système très simple d'accès et complexe à la fois. Simple dans son approche, complexe dans son utilisation grâce aux environnements. Vous avez au départ de chaque map un quota de CP, ces "capacity points" se consomment en fonction des actions opérées, et augmentent si les membres de l'équipe sont des personnages importants (à ce titre ils ont un CP personnel, s'ils sont blessés au combat, vous perdrez ce CP bonus en attendant de le sauver et éventuellement, de le réintégrer). Deux CP sont nécessaires pour un tank, un seul pour une unité. Vous pouvez très bien utiliser plusieurs CP sur la même unité, mais ses capacités de déplacement sont réduites à chaque fois, tenez-en bien compte. Les CP sont également réquisitionnés lorsque vous décidez d'intégrer un nouveau membre (à la suite d'un retrait ou d'un blessé en évacuation). Il faut savoir que vous avez toujours l'honneur de débuter les maps, après avoir placé vos unités lors d'un court briefing d'avant bataille. Vous jouez votre tour intégral, en utilisant vos CP sur les unités que vous souhaitez et une fois arrivé à zéro, c'est au tour de l'ennemi de jouer. Sachez que vous pouvez très bien passer votre tour sans utiliser ou peu de vos CP, ceux en réserve s'additionneront aux nouveaux jusqu'à une certaine limite autorisée. De quoi faire un tour long et très efficace. Pour être complet, vous pourrez au bout d'un moment troquer un nombre de CP variable pour des ordres, qui agissent sur toute votre équipe (régénération totale...). Lors de la sélection d'un membre, la caméra plonge donc au coeur de l'action. A partir de cet instant, vous avez le contrôle des déplacements en temps réel régi par une petite barre en bas de l'écran, celle là même qui diminue si vous sélectionnez cette unité plusieurs fois d'affilée. Contrairement au système des Sakura Taisen 3D, les déplacements effectués ici ne se récupèrent pas, vous ne pourrez donc pas scruter les environs avant votre action. D'ailleurs c'est un point intéressant du système, c'est comme si vous étiez dans l'inconnu d'une bataille avec comme seul indicatif quelques placements ennemis et l'essentiel du terrain. Toujours lors du déplacement, il faut savoir que les ennemis peuvent tirer sur vous si vous êtes dans leurs champs de vision, il faut donc trouver la bonne position avant de figer l'action avec la touche R1, celle qui permet d'attaquer. Les attaques dépendent de votre métier, et du nombre de munitions possible. Deux types d'infanterie sont au programme, le premier utilise le fusil (force moyenne - champ de vision faible) et possède une grande mobilité, le deuxième utilise une mitrailleuse (force élevée - champ de vision large) mais une mobilité plus réduite, dans les deux cas les munitions sont illimitées. Vient ensuite les artilleurs, idéal pour les attaques sur les tanks, mais mauvaise mobilité avec munitions très limitées. Les snipers sont presque identiques aux artilleurs, puis on finit avec les mécaniciens, qui ont un fusil mais surtout quelques aptitudes indispensables. La première est qu'ils peuvent réparer les dégâts sur les tanks, la deuxième est qu'ils peuvent redonner toutes les munitions d'une unité juste en passant à côté, la dernière pour des opérations du type déminage, ils peuvent faire toutes ces actions avec le même CP, pour vous donner une idée. Lors de votre visée (elle fige l’action), vous pouvez choisir votre cible en fonction de celle à votre portée mais attention, si l'ennemi est également à bonne distance, il contre-attaquera. D'autant plus dangereux si ils sont plusieurs dans le même périmètre, car ses collègues vous attaqueront également. Évidemment, vous pouvez vous aussi bénéficier de l'aide de vos partenaires de proximité pour une attaque groupée. Après coup, s'il vous reste de la capacité de déplacement, vous pouvez essayer d'atteindre un endroit plus sûr, mais vous ne pourrez pas attaquer à nouveau, votre CP est consommé. A chaque fois que votre unité officiera son tour, elle ne risquera plus rien tant que l'ennemi ne sera pas convié à son tour. Dans l'arsenal de vos membres, ils possèdent tous, hormis artilleurs et snipers, des grenades à utilisation unique par tour global ainsi qu'un nécessaire de premier secours selon la même restriction. Les tanks procèdent à peu près de la même façon que les unités, mais ils ont malgré tout leurs propres caractéristiques. Facile pour eux de détruire certains éléments du décor comme un arbre sur le trajet ou autres débris. Leur blindage permet également de se déplacer sans soucis à l'épreuve des balles, mais pas des mines. Leur résistance est en deux parties, le "corps" et les chenilles. Ils sont très robustes mais possèdent un point faible, le moteur situé à l'arrière, dont seule roquette aura raison, et si c'est l'Edelweiss la victime la partie est terminée. Comme si cela ne suffisait pas, les concepteurs ont eu une idée pour pimenter les maps : les "Potentials". Ce sont des effets positifs ou négatifs qui agissent aléatoirement sur un tour complet. Ils peuvent très bien augmenter votre force de frappe, sauver une munition, remettre tous vos points de vie comme baisser votre capacité de déplacement ou sauver un ennemi de la mort in extremis. Avec l'expérience et la progression, de nouveaux effets apparaîtront pour ajouter un peu d'exotisme au gameplay. A noter que chacune des unités est plus sensible à certains effets qu'à d'autres. Tous les paramètres évoqués précédemment sont régis par l'environnement. La modélisation permet de se servir des bâtiments, de quelques protections de fortune avec les sacs de sables, des tranchées, des tourelles... tout le décor regorge d'astuces utilisables de bien des manières, quelle que soit l'équipe que vous avez, d'où la très grande accessibilité du titre. Vous pouvez très bien être lent dans vos démarches, méticuleux ou téméraire, il y a toujours plusieurs façons de s'en sortir, une très grande force de ce système. En fin de map, un tableau récompense en expérience et argent la rapidité avec laquelle vous avez réussi la mission (les gains sont très importants en rang élevé). D'ailleurs le challenge est variable, certaines maps sont courtes et faciles là où d'autres sont plus longues et délicates. Dans l'ensemble, un minimum de sens tactique suffira à prendre le dessus. Même dans les pires situations, celles où l'IA offre des exploits qui occasionnent la défaite, le jeu est suffisamment prenant pour remettre le couvert plusieurs fois si nécessaire. Je précise que vous pouvez sauvegarder autant de fois que vous le voulez en cours de bataille, ce qui évitera bien des frustrations. Venons-en aux onglets des Chroniques de Gallian, car il y en a un qui est particulièrement important pour le gameplay, celui du quartier général. Accessible n'importe quand entre deux cut-scenes, le QG offre l'accès à tout le paramétrage du jeu. - La première option donne un œil sur les unités de votre bataillon, c'est ici que vous pourrez les équiper. - La deuxième concerne les recrues, selon les métiers, pour porter votre équipe à une vingtaine de choix (sur quelque chose comme 70, en cas de décès, c'est également dans ce menu que vous ferez des remplacements). Chaque recrue possède ses aptitudes, son nombre de points de vie... et comme ils sont tous utiles et uniques visuellement, vous pourrez faire selon vos préférences. A signaler quelques têtes connues de certains anciens jeux Sega, un clin d'oeil sympathique. - La troisième est le camp d'entraînement. Les points d'expérience glanés pourront être échangés pour monter tout un corps de métier. Au bout d'un certain niveau, les métiers montent de classe et pourront utiliser de nouveaux types d'équipements, comme le lance-grenades ou le lance-flammes, par exemple. - La quatrième est la plus intéressante, puisque c'est là que vous dépenserez votre argent. Vous pourrez upgrader les armes (un upgrade concerne tous les corps utilisant cet équipement), tenues ou autre. Au bout d'un moment, plusieurs embranchements seront possibles, ouvrant la perspective d'armes avec des "potentials". C'est aussi le bon endroit pour upgrader les tanks, et améliorer leurs compétences. Vous aurez certaines aptitudes spéciales (en blindage, attaque ou déplacement) qui devront être placées dans un petit damier à case, plus l'effet est important plus le nombre de cases nécessaires augmente (la taille du damier peut être upgradée également). - Les dernières parties concernent les sous-quêtes pour la plupart. Comme vous le constatez, Senjô no Valkyria marque le début d'une nouvelle ère pour le Tactical, une véritable évolution due à une utilisation judicieuse de la 3D. On pourrait toujours reprocher que le système n'aille pas au bout de ses ambitions en intégrant des unités aériennes par exemple, ou en prenant en compte des zones marécageuses... Mais espérons que ce titre inspire la concurrence à prendre davantage de risques, à moins que Sega ne prépare déjà un deuxième épisode, ce qui reste une probabilité. Sous-quêtesComptez aux alentours de 50 heures pour boucler l'aventure avec des annexes. Le reste dépend de votre manière de jouer.
Maps optionnelles : au cours de votre progression, un onglet du livre permettra d'accéder à des maps optionnelles. C'est juste un peu dommage que la quasi-totalité des maps soit une redite de celles du scénario. Le côté bénéfique ? Obtenir argent, expérience (dans les deux sens) et équipements, surtout que les maps possèdent un mode facile et normal (gains proportionnels), et qu'elles sont faisables autant de fois que souhaité. Gallian Tribune : notre reporter Ellet offrira quelques articles intéressants en cours de progression mais également, en échange d'argent, des sous-chapitres des chroniques de Gallian. Ces chapitres concernent des petites histoires au sein de la septième division ou de son entourage. C'est l'occasion rêvée de découvrir un peu plus en profondeur les protagonistes principaux et quelques fois, de participer à des maps supplémentaires. Médailles : au bout d'un moment, la princesse Cordelia offrira des médailles à Welkin pour certaines tâches accomplies en bataille, selon certains critères. Il y a aussi des équipements spéciaux à obtenir en récompense. Clear game : une fois l'aventure bouclée, vous aurez le loisir d'avoir des onglets supplémentaires, entre autres l'intégrale de l'ost. Les maps optionnelles sont toutes accessibles, et elles voient un mode hard s'ajouter. Toutes les archives accumulées dans le jeu sont conservées, mais également tous vos acquis (y compris pour le story). Difficile de dire avec certitude si Senjô no Valkyria sera vraiment le précurseur d'un nouveau Tactical, mais que dire devant une telle réussite d'ensemble. Peut-être que certains aspects perfectibles, ou juste quelques choix l'empêchent d'atteindre le statut de chef-d'œuvre, mais nul doute que cette appréciation restera l'apanage des joueurs. Dans l'absolu, le Tactical vient de faire un bon en avant, prouvant que l'apport technique peut se révéler déterminant s'il est utilisé à bon escient. Si les amateurs de tactique en auront pour leurs frais, les autres, récurrents ou lassés des classiques à damiers, ont peut-être trouvé une raison de s'investir. Un grand jeu!
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