Apparu la première fois au TGS 2007 sous le nom de « Project O », Little King’s Story est le fruit du travail conjoint de feu CING (connu chez nous grâce à Another Code et Hotel Dusk, et qui a dû déposer le bilan courant 2010) et de Town Factory (jeune boite composée d’anciens de chez Level-5), duo qui a eu recours aux influences et idées d’un grand nombre de personnes d’horizons différents - dont celles de Yoshirô Kimura, un des artisans à l'origine des étranges jeux de chez Love-De-Lic et également géniteur du décalé Chu♥Lip (et du troublant Rule of Rose), ou encore Yasuhiro Wada, créateur de l’increvable série Harvest Moon - pour donner vie à ce jeu. Ainsi est donc né Little King’s Story, petit OVNI vidéo-ludique à l’apparence d’un conte pour enfants.
On l’appelait Corobo
L’introduction du jeu s’ouvre directement sur notre héros, à ce moment un innocent gamin s’inventant des histoires avec son théâtre de marionnettes. Sur le point d’aller dormir, le petit bonhomme se retrouva dérangé par des rats, qui s’en prennent gaiement à son jouet. Ni une ni deux, le garçonnet se lance à leurs trousses, et fini par s’enfoncer dans une épaisse forêt au bout de laquelle il ne retrouvera pas les sales bêtes… mais à la place une curieuse couronne. Et voilà qu’à peine posée sur sa tête, Corobo, le bien nommé, se retrouve intronisé en deux coups de cuillère à pot roi du royaume d’Alpoko. Épaulé par Howser, le chevalier à la vache un peu « donquichottien » sur les bords (et sa fidèle monture, Pancho), Verde, la gestionnaire acerbe, et Liam, gros lourdaud auto-proclamé « Ministre Omnipotent », Corobo va devoir redonner à Alpoko sa grandeur d’antan, et également conquérir les royaumes voisins pour unifier le pays. Et cela avec uniquement un petit lopin de terre sur lequel trône un château miteux, un trou béant dans la caisse et une poignée de sujets pas vraiment motivés, autant dire qu’il va y avoir du boulot.
L’histoire qui se veut minimaliste dès son introduction le restera tout le long, et suivra majoritairement le même schéma : étendre son domaine, relever le défi d’un royaume voisin, s’aventurer sur ses terres jusqu’au trône ennemi, et finalement en battre le souverain afin d’acquérir le territoire, et rebelote. Le profil d’un scénario se dessinera au fur et à mesure, l’ensemble est très simple et agréable à suivre (mais pas aussi superficiel qu’on pourrait le croire…), et dispose d'un traitement efficace, mélange de naïveté et d’humour tantôt absurde, ironique ou bon-enfant, s'inspirant parfois d'œuvres du vieux continent (dont Le Petit Prince, de l'aveu même de Kimura), porté par des personnages hauts en couleurs, charmants, ridicules et burlesques, qui au final font s’attacher à ce récit et à cet univers.
My life as a Pik-King
Bref, Corobo a du pain sur la planche. N’ayant pas peur de mettre les mains dans le cambouis, le jeune roi passera le plus clair de son temps sur le terrain plutôt que sur le trône, en menant lui même toutes les opérations : entre la collecte de ressources, l’expansion du royaume, le management de la populace, le traitement des requêtes et les affrontements, le jeune souverain n’aura pas une seconde de répit. C’est d’ailleurs une des grandes forces du jeu, il y a toujours quelque chose à faire. Le jeu propose une mécanique parfaitement huilée qui donne toujours envie de voir un peu plus loin, et qui mêle habilement micro-gestion et exploration, deux parties indissociables l’une de l’autre.
Au tout départ on ne pourra compter que difficilement sur l’aide des « adultes insouciants » (personnage de base, aussi utile et motivé qu’une huître, qu’il faudra promouvoir) pour lever les quelques sous nécessaires aux premières constructions, et vraiment lancer la machine. Très vite, on forme son groupe, portant le doux nom de « garde royale », qui va être littéralement être mené à la baguette pour explorer tout autour du royaume, et tanner la racaille qui sévit afin de récupérer ressources et terres. C'est là que le jeu montre ses similitudes avec un certain Pikmin : rien ne pourra être accompli sans les sujets, qui seront à la fois les mains, l'épée et le bouclier de Corobo. A la manière du jeu de Nintendo, toutes les interactions avec l’environnement et les adversaires se feront par le lancer d'unités vers la cible, avec la possibilité d’un rappel à tout moment. L’exploration est une phase essentielle, seul moyen viable de récolter de quoi renflouer les caisses et d’étendre son royaume, chose pas forcement au goût des multiples monstres et surtout des Gardiens (boss de zones) qui ont élu domicile dans les terres autour d’Alpoko. Et encore moins au goût des royaumes voisins, dont la conquête représente l’objectif principal du jeu. Attention à ne pas se laisser tromper par l’enrobage mignon de Little King’s Story, car ce monde est vaste, et ces phases d'explorations sont plutôt longues, semées d’embûches, le terrain n’est jamais simple à aborder et les monstres se font un plaisir de nous en faire baver (rochers, souches, monstres spéciaux, ponts manquants, quelques-uns des obstacles qui demanderont de faire appel aux multiples professions progressivement au service de Corobo pour avancer). Et qui dit conquête dit affrontements, qui sont présents en grand nombre. Aussi durs que très originaux, il faudra parfois user de patience et de réflexion pour en venir à bout, notamment contre les Rois adverses, qui une fois battus offriront territoires, princesses (qui intégreront la cour de ce tombeur de petit roi) et l'occasion de faire une jolie fiesta pour fêter ça.
Et à côté de l’exploration, la gestion ! De nouveaux moyens sont mis à disposition au fur et à mesure de l’avancée du jeu, et une fois les caisses remplies, il va falloir construire, rénover, fortifier, embellir afin de disposer de nouveaux moyens logistiques et d’attirer de nouveaux habitants, qu’il faudra bichonner, marier (histoire d’assurer le futur du royaume, et d’acquérir un peu plus de main-d’œuvre) et surtout choisir les vocations parmi le panel existant. Vos sujets ne se gêneront pas pour manifester leurs humeurs et sentiments via courrier ou directement au contact dans la ville, ou même déposer des quêtes et des requêtes qu’il faudra traiter correctement pour ne pas s’attirer leurs foudres (et voir les olas lors d’un passage est quand même quelque chose de gratifiant !). On peut même s’amuser à collecter des taxes, au grand dam des résidents, et suivre au jour le jour l'évolution du royaume. Cette gestion est simple d’accès, parfaitement expliquée au fur et à mesure du jeu, et est surtout très bien agencée. Il y a toujours quelque chose à débloquer au bon moment pour progresser ou améliorer le confort de jeu.
Et si en plus exploration et gestion ne suffisent pas, il reste pas mal de choses à faire en annexe, à commencer par les quêtes et requêtes des habitants (et pas forcément que des habitants), occasion de voir sa popularité grimper en flèche, et surtout d'acquérir des objets rares à équiper sur ses troupes. Viennent ensuite les demandes des princesses, ou Corobo devra lister toutes les choses présentes à travers le monde pour satisfaire la curiosité des demoiselles. Sans oublier la très sympathique collecte des tableaux, à l’origine un concours lancé sur le site officiel pendant le développement du jeu, qui consistait à dessiner les monstres les plus improbables avec l'éventualité d'une intégration IG. Au final 100 dessins furent retenus et se sont retrouvés sous la forme de 100 tableaux à collectionner in-game, et un seul à eu l'honneur de voir son dessin prendre vie. Une initiative très sympathique de la part des développeurs ! A noter que ce même concours à eu lieu uniquement pour la version US du jeu, qui se retrouve avec 100 nouveaux tableaux exclusifs à cette version.
Malheureusement, tout n’est pas parfait dans le monde du roi en culottes courtes. Vient en tête le pathfinding mal foutu, qui fera voir tout le long de l’aventure ses unités rater le coche face aux passages un peu délicats : il faudra souvent user de patience et de technique pour passer les lieux sensibles, et ainsi éviter de voir une partie de ses unités plantées en bas d’une pente un peu raide ou d’un escalier étroit. Beaucoup d’allers-retours également, pourtant atténués par les options offertes par le jeu (on peut directement revenir au château quelque soit l’endroit, et l’on dispose plus tard de canons pour se rendre à certains points) mais bien présents, que ce soit pour vider sa trop courte liste d’acquisition ou faire face à un roulement jour/nuit un peu trop rapide, sans parler de la frustration que représente le fait de ne pas avoir la bonne unité et de rester bloqué dans sa progression (d'où la nécessité de faire un groupe équilibré). Quelques défauts qui ne plombent pas significativement l’expérience du jeu, mais qui agacent.
Pimp my Tchaïkovski
Graphiquement, le jeu ne s’en sort pas trop mal. C’est propre, coloré, le design des personnages et des monstres est varié et original, les environnements sont très agréables, et le jeu développe vraiment sa propre identité à travers cette direction artistique. Les différents royaumes sont vraiment bien distincts, et se balader dans un Alpoko qui se reconstruit progressivement, en voyant les habitants vaquer à leurs petits quotidiens, est flatteur pour l’œil et l’orgueil royal, en plus de donner un fort sentiment de vie à cet univers. A ça se rajoutent les cinématiques adoptant un style crayonné du plus bel effet, un peu comme dans un livre pour enfants.
Mais la où le jeu fait fort, c’est avec sa bande son. Pour cela, CING et compagnie ont fait appel aux talents de Yutaka Minobe (qui a bossé sur un certain Skies of Arcadia), et qui a eu pour directive d’utiliser des grands morceaux issus de la musique classique et de leur donner un coup de polish. Le résultat est étonnant et parfois détonnant : de Bach à Mozart, en passant par Beethoven, ce sont plus d’une soixantaine de morceaux qui sont passés sous la houlette du monsieur (une liste ici, pour les curieux), pour un résultat superbe et entrainant (j'ai été surpris de voir certains morceaux que j'entends depuis que je suis gosse figurer dedans, comme quoi le classique ça marque) qui se marie parfaitement aux lieux et aux situations. A noter la timide participation de Yoko Shimomura, compositrice attitrée de la série Kingdom Hearts, pour l'arrangement du Boléro de Ravel servant pour le trailer et l'opening du jeu.
Mignon, coloré, décalé, simple et terriblement efficace, Little King's Story est un savoureux mélange de genres et d'idées parfaitement maitrisé, et orchestré de main de maitre. Un vrai petit bijou original et rafraichissant, pas exempt de défauts, et qu'il serait bête de rater à cause d'un "délit d'apparence". Faute d'un succès critique globalement unanime, c'est le succès commercial que le jeu n'a pas rencontré. Fort dommage, car il se place sans conteste dans le haut du panier des jeux Wii. All hail the little king !
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Little King's Story
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Little King's Story
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Little King's Story
Du grand classique
Ça n'aura échappé à personne, mais l'excellente bande-son de Little King's Story est composée de remix et d'adaptations de grands morceaux issus de la musique classique. Mais lesquels ? Réponse ici, et en français de France (quand c'est possible... et il reste 2 pistes invaincues), une liste non exhaustive (aucune OST du jeu n'est sortie à ce jour, la liste va donc suivre l'ordre "théorique" du jeu). Si un même nom revient plusieurs fois, cela est dû au fait que la même piste à été remixée plusieurs fois, ou qu'elle a été éclatée pour en utiliser tous les bouts, ou seulement quelques un !
01- Opening/Credits – Boléro, Maurice Ravel 02 - Title Screen – Marches "Pomp and Circumstance" No.1: Trio, Edward Edgar 03 – Intro - Marches "Pomp and Circumstance" No.1, Edward Edgar 04 - A Grand Palace – “Eine Kleine Nachtmusik” Rondo Allegro, Wolfgang Amadeus Mozart 05 - A Magnificent Palace - “Eine Kleine Nachtmusik” Minuet, Wolfgang Amadeus Mozart 06 - On the Throne – Semper Fidelis, John Philip Sousa 07 - Meeting With Howser – Heidenröslein, D257, Franz Schubert 08 - The End of the First day – Humoresque No.7, Antonin Dvorak 09 - World Domination - Polonaise "Militaire", Frédéric Chopin 10 - The Kingdom – 9ème Symphonie: 4ème mouvement, Ludwig van Beethoven 11 - The Kingdom Expands – Casse-Noisette: La Marche, Piotr Ilitch Tchaikovski 12 - The Kingdom (complete) - 9ème Symphonie: 3ème mouvement, Ludwig van Beethoven 13 - Church – Variations Goldberg: Aria, Jean-Sébastien Bach 14 - A Princess is Saved! – Je te veux, Erik Satie 15 - Princesses ‘ Theme – Salut d’Amour, Edward Elgar 16 - Verde’s Theme – Annen Polka, Johann Strauss 17 - Liam’s Theme - Symphonie de Mahler No.1, Gustav Mahler 18 - Skinny Ray’s Theme – Le Piccadilly, Erik Satie 19 - Kambell’s Theme (Soup. Sin. And Salvation) – Le lac des Cygnes: La danse des Petits Cygnes, Piotr Ilitch Tchaikovski 20 - Howser’s Theme – Carmen: Chanson du Toréador, Georges Bizet 21 - Celebration! – Voices of Spring, Johann Strauss 22 - A Joyous Festival! – La Traviata: Libiamo ne'lieti calici, Giuseppe Verdi 23 - Out of the Kingdom – Marche Militaire, Franz Schubert 24 - Royal Forest – Symphonie Pastorale:5ème mouvement, Ludwig van Beethoven 25 - Dark Valley_Skull Plains - Le Carnaval des Animaux: Aquarium, Camille Saint-Saëns 26 - Guardian Battle – Guillaume Tell, Ouverture: Final, Gioachino Rossini 27 - Onii King Appears - ??? 28 - Onii King (March of the Onii) - Gnossienne No. 1, Erik Satie 29 - A King Defeated – Requiem: Dies Irae, Wolfgang Amadeus Mozart 30 - Jolly Kingdom - Pas une adaptation classique, mais un emprunt aux codes sonores du théâtre Nô ! 31 - King Duvroc Appears - Pas une adaptation classique, mais un emprunt aux codes sonores du théâtre Nô ! 32 - King Duvroc – Carmen: Hanabera, Georges Bizet 33 – Ripe Kingdom – Rigoletto: La donna è mobile, Giuseppe Verdi 34 - King Shishkebaboo Appears - Aires gitanos/Zigeunerweisen, Pablo de Sarasate 35 - King Shishkebaboo (Bon Appetit!) - La Campanella (Étude No. 3), Franz Liszt 36 - Worrywart Kingdom (To Be or Not to Be.) - Danse Slavonique No. 2 (10) en E mineur, Antonin Dvorak 37 - King Omelet Quiz – Casse-Noisette: Danse de la Fée Dragée, Piotr Ilitch Tchaikovski 38 - Primetime Kingdom- Rhapsody in Blue, George Gershwin 39 - King T.V. Dinnah Intro - Alien Channel - Rhapsody in Blue, George Gershwin 40 - King Vs. King - Rhapsody in Blue, George Gershwin 41 - Find King T.V. Dinnah - Rhapsody in Blue, George Gershwin 42 - WWIII Attack (King T.V. Dinnah Fight) - Rhapsody in Blue, George Gershwin 43 - Attack King T.V. Dinnah - Rhapsody in Blue, George Gershwin 44 - Drama Channel (King T.V. Dinnah Fight) - Rhapsody in Blue, George Gershwin 45 - Baby Channel (King T.V. Dinnah Fight) - Rhapsody in Blue, George Gershwin 46 - Superhero Channel (King T.V. Dinnah Fight) - Rhapsody in Blue, George Gershwin 47 - Cooking Channel (King T.V. Dinnah Fight) - Rhapsody in Blue, George Gershwin 48 - Baseball Channel (King T.V. Dinnah Fight) - Rhapsody in Blue, George Gershwin 49 - Tiptoe Kingdom (It's a Stretch) - Symphonie de Mahler's No.1, Gustav Mahler 50 - King Long Sauvage Battle – Les Planètes: Mars, celui qui apporte la guerre, Gustav Holst 51 - New Island – Children’s Corner: Golliwog's Cake-walk, Achille-Claude Debussy 52 - King Jumbo Champloon Appears - Symphonie du Nouveau Monde: 4ème mouvement, Antonin Dvorak 53 - King Jumbo Champloon - Orphée aux Enfers: Le Galop Infernal, Jacques Offenbach 54 - The World is Ending!.- Requiem: Dies Irae, Wolfgang Amadeus Mozart 55 - Divorce Papers - Toccata et fugue en ré mineur, Jean-Sébastien Bach 56 - The Airship Unveiled - ??? 57 - Airship Voyage - Le Carnaval des Animaux: Le Cygne, Camille Saint-Saëns 58 - Corobo's Room – Variations Goldberg:Aria, Johann Sebastian Bach 59 - Final Boss Appears – 5ème Symphonie, Ludwig Van Beethoven 60 - Final Boss - Une nuit sur le mont Chauve, Modeste Moussorgski 61 - Game Over - Adagio e, G-Mineur, Albinoni 62 - Unknown Track – Romeo et Juliette : la danse des Chevaliers, Sergey Prokofiev (non utilisée dans le jeu)
C'est mignon, bourré d'humour farfelu et absurde, un conte déjanté touchant et très bien fait. Il est difficile avec des boss ultra ardus mais toujours géniaux plein de bonnes idées.
C'est mignon, bourré d'humour farfelu et absurde, un conte déjanté touchant et très bien fait. Il est difficile avec des boss ultra ardus mais toujours géniaux plein de bonnes idées.
Bien que sa jouabilité ne soit pas parfaite, The Little King Story est un jeu intéressant et plus original qu’on peut le penser au premier abord.
Il se présente au départ comme un « simple » jeu de gestion. Jeune roi fraîchement couronné, vous devez combattre afin d’étendre le royaume et le faire prospérer. Certaines zones ne sont pas immédiatement accessibles et de nouveaux métiers apparaissant au fur et à mesure de l’aventure permettront de franchir ces limites et de repousser peu à peu les frontières.
L’avancée nécessitera de faire cohabiter dans l’équipe différents métiers : les combattants (organisés en plusieurs classes) se chargeront de pourfendre les créatures hostiles, les bucherons abattront les troncs imposants bloquant la route, les charpentiers construiront des ponts, etc
Les nouveaux métiers se débloquent au fil de l’avancée du scénario (moyennant paiement) évitant ainsi de sombrer dans l’ennui.
Les troupes mortes au combat peuvent réapparaître sur la plage plus ou moins longtemps après le décès, mais la mort peut aussi être définitive (cela ne m’est arrivé qu’une seule fois). Pas d’inquiétude cependant, il est possible de marier les couples qui manifestent un amour mutuel, mariage qui permettra d’engendrer une descendance. On n’est donc jamais à court de main d’œuvre.
J’ai trouvé le jeu un peu difficile parfois lors des affrontements contre certains boss. Cela peut en partie s’expliquer par la maniabilité pas forcément toujours pratique lorsqu’il s’agit d’organiser et de gérer les troupes. Un système de visée automatique aurait été plus pratique. De même, parmi les défauts, le « pathfinding » n’est pas parfait. Il arrive souvent que des soldats restent bloqués derrière des obstacles ou tombent à un niveau inférieur lorsqu’on essaye de tourner ou de se faufiler dans un passage étroit.
Pour le reste, beaucoup de qualités. Le royaume, coloré, est très vivant : les habitants saluent au passage du roi et vaquent à leurs occupations. Les musiques sont excellentes, toutes des reprises de morceaux de musique classique.
Enfin, l’humour est bien déjanté, avec des boss complètement hors norme (tel que Plateau TV), et propose - derrière son côté enfantin - une lecture plus adulte et plus profonde.
Si la durée de vie n’est pas forcément énorme, les quêtes annexes permettent d’y consacrer plus de temps.
Bien que sa jouabilité ne soit pas parfaite, The Little King Story est un jeu intéressant et plus original qu’on peut le penser au premier abord.
Il se présente au départ comme un « simple » jeu de gestion. Jeune roi fraîchement couronné, vous devez combattre afin d’étendre le royaume et le faire prospérer. Certaines zones ne sont pas immédiatement accessibles et de nouveaux métiers apparaissant au fur et à mesure de l’aventure permettront de franchir ces limites et de repousser peu à peu les frontières.
L’avancée nécessitera de faire cohabiter dans l’équipe différents métiers : les combattants (organisés en plusieurs classes) se chargeront de pourfendre les créatures hostiles, les bucherons abattront les troncs imposants bloquant la route, les charpentiers construiront des ponts, etc
Les nouveaux métiers se débloquent au fil de l’avancée du scénario (moyennant paiement) évitant ainsi de sombrer dans l’ennui.
Les troupes mortes au combat peuvent réapparaître sur la plage plus ou moins longtemps après le décès, mais la mort peut aussi être définitive (cela ne m’est arrivé qu’une seule fois). Pas d’inquiétude cependant, il est possible de marier les couples qui manifestent un amour mutuel, mariage qui permettra d’engendrer une descendance. On n’est donc jamais à court de main d’œuvre.
J’ai trouvé le jeu un peu difficile parfois lors des affrontements contre certains boss. Cela peut en partie s’expliquer par la maniabilité pas forcément toujours pratique lorsqu’il s’agit d’organiser et de gérer les troupes. Un système de visée automatique aurait été plus pratique. De même, parmi les défauts, le « pathfinding » n’est pas parfait. Il arrive souvent que des soldats restent bloqués derrière des obstacles ou tombent à un niveau inférieur lorsqu’on essaye de tourner ou de se faufiler dans un passage étroit.
Pour le reste, beaucoup de qualités. Le royaume, coloré, est très vivant : les habitants saluent au passage du roi et vaquent à leurs occupations. Les musiques sont excellentes, toutes des reprises de morceaux de musique classique.
Enfin, l’humour est bien déjanté, avec des boss complètement hors norme (tel que Plateau TV), et propose - derrière son côté enfantin - une lecture plus adulte et plus profonde.
Si la durée de vie n’est pas forcément énorme, les quêtes annexes permettent d’y consacrer plus de temps.
Litlle king story est une belle surprise sur Wii. Un jeu OVNI/SANDBOX qui transporte comme peu ont su le faire pour l'instant sur cette console.
+ Mignon et doté d'un univers de qualité + Humour + Musiques + L'exploration d'un monde gigantesque + Une tonnes de choses à faire + Gameplay riche
- Un héros qui se déplace trop lentement - Quelques problèmes de maniabilité dans les endroits exigus et pointage à la mote quelquefois imprécis. - La wiimote sous exploitée.
Litlle king story est une belle surprise sur Wii. Un jeu OVNI/SANDBOX qui transporte comme peu ont su le faire pour l'instant sur cette console.
+ Mignon et doté d'un univers de qualité + Humour + Musiques + L'exploration d'un monde gigantesque + Une tonnes de choses à faire + Gameplay riche
- Un héros qui se déplace trop lentement - Quelques problèmes de maniabilité dans les endroits exigus et pointage à la mote quelquefois imprécis. - La wiimote sous exploitée.