04/04/2017
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Editeur : Atlus Disponible également en dématérialisé
15/09/2016
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Persona 5
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Persona 5
Awakening From Ordinary Life
On pourra dire qu'Atlus aura pris son temps pour préparer la sortie de ce nouvel épisode, 8 longues années pendant lesquelles l'éditeur/développeur n'aura eu de cesse d'exploiter jusqu'à plus soif le filon Persona 4. Une fois n'est pas coutume on prend les mêmes et on recommence, et c'est avec plaisir que l'on retrouve les principales têtes pensantes de la série aux commandes. De quoi aborder avec sérénité cet opus tant attendu qui reprend encore une fois les bases instaurées depuis le troisième volet. On ne change décidément pas une équipe qui gagne.
Usual Suspect
Intenses, les premières minutes de jeu le sont certainement. Autant le dire franchement, Persona 5 démarre sur les chapeaux de roues et nous immerge dans son univers presque immédiatement. Vous, le "Joker", mystérieux leader du désormais célèbre groupe de voleurs d'un genre bien particulier, êtes pris au piège en plein casse et tentez vainement d'échapper à l'immense déploiement des forces de police qui vous encerclent. Car oui, vous avez bel et bien été trahi par l'un de vos compagnons et le gouvernement entend bien mettre définitivement un terme à vos agissements. Roué de coups et drogué, vos derniers jours de liberté semblent maintenant comptés, mais pas avant d'avoir avoué vos crimes et répondu aux innombrables questions que soulèvent vos actions qui ont bouleversé le Japon ces derniers temps.
Retour en arrière, nous voici maintenant au début de l'année scolaire, plusieurs mois auparavant. Vous êtes ce que la société qualifie vulgairement de délinquant, suite à un incident dont vous n'étiez pourtant pas responsable. En résulte votre transfert dans un lycée de Tôkyô et un nouveau domicile chez un ami de la famille tenant un modeste café. Votre réputation vous précédant, et la tradition immuable du héros muet dans la série étant encore une fois respectée, il va de soi que seuls vos choix vous permettront d'influer sur l'appréhension des gens autour de vous et d'en tirer les bénéfices via les fameux "Social Links" toujours présents mais rebaptisés "Coopérations" pour l'occasion. Tout comme ses récents prédécesseurs, le rythme du jeu se verra calqué sur ceux de Persona 3 et 4, c'est à dire au jour le jour, où chaque activité fait avancer les différents moments de la journée. Désormais la marque de fabrique des Persona, le mélange RPG/vie lycéenne fonctionne toujours à merveille, ajoutant de nombreuses sous-intrigues à l'histoire, et pimentant votre quotidien entre deux intenses "Palais".
Mourning Palace
La matérialisation de la personnalité des différents boss que vous traquerez tout au long du jeu prendront la forme de donjons que l'on appelle "Palais". Incarnation de leurs pires travers et de leur véritable identité, votre but sera de vous y introduire afin de dérober leur "trésor", leur bien le plus précieux, pour qu'ils confessent leurs crimes dans le monde réel. Et il faut bien admettre que ces endroits torturés nous offrent des niveaux à la fois uniques en terme de visuel, et surtout absolument brillants d'un point de vue level design. Oubliez les dédales peu inspirés des anciens Persona, ici le joueur est sans cesse surpris de par la nature même du décor, des petites énigmes disséminées ça et là, et de tous ces évènements inattendus qui arrivent sans crier gare et qui renouvellent en permanence une exploration déjà passionnante. Les développeurs ont même intégré un système d'infiltration, voleur oblige, qui vous permettra de vous cacher derrière des murs ou n'importe quel élément du décor pour surprendre vos adversaires et avoir l'avantage. Une jauge d'alerte est d'ailleurs constamment affichée à l'écran au cas ou les ennemis vous apercevraient, faisant grimper le compteur et vous menaçant d'expulsion s'il arrive au maximum.
Très réussie, cette nouveauté apporte évidemment beaucoup de sel à l'exploration et s'ajoute à l'excellent système de combat au tour par tour. Ultra dynamique de par sa mise en scène rythmée et ses nombreuses possibilités, on retrouve l'indispensable 'Hold-up' lorsque tous les ennemis sont assommés, et les personnages sont maintenant tous équipés d'armes à feu histoire d'apporter encore plus de variété au gameplay. Importé de la série mère Shin Megami Tensei, vous serez également capables de dialoguer avec vos adversaires pour les recruter dans vos rangs, ou bien encore d'interrompre le tour de jeu de l'un de vos compagnons au profit d'un autre afin de pleinement profiter des faiblesses ennemies. Car évidemment, jouer intelligemment de ces dernières demeure primordial pour espérer s'en sortir, tout en rendant les affrontements toujours plus stratégiques. Inutile de préciser qu'une fois n'est pas coutume l'éternelle Velvet Room d'Igor vous permettra bien sûr de faire l'apprenti sorcier avec les nombreux Persona du jeu, afin de les fusionner ou de les renforcer.
Be Your True Self
Comme mentionné plus haut, les "Coopérations" jouent ici le même rôle que les "Social Links", à savoir nouer des liens affectifs avec les membres de votre groupe ou des différents PNJ vivants dans la mégalopole japonaise. Se greffer à leurs vies vous permettra non seulement de varier l'aventure avec leurs petites histoires, parfois touchantes, parfois plus graves, mais toujours intéressantes, et aussi de gagner de nouvelles compétences passives souvent très utiles durant la partie RPG. Un autre aspect du jeu parallèle à la complétion des objectifs obligatoires de l'histoire principale, est la présence du "Mementos". Ce dernier n'est autre qu'un gigantesque donjon où chaque niveau se génère aléatoirement, à l'image des Chalice Dungeons de Bloodborne. Car si nos héros auront déjà fort à faire avec les grands criminels de l'histoire, il ne faudra pas oublier pour autant de venir en aide aux gens harcelés à leur travail, maltraités par leurs proches ou bien encore brimés à l'école. Toutes ces quêtes annexes se résoudront dans ce fameux Mementos, où vous pourrez vaillamment corriger les mauvaises attitudes des personnes en faute, tout en roulant fièrement à bord de votre classieux camion-chat.
Atlus a également pensé à tout afin de rendre l'univers toujours plus vivant, en offrant la possibilité de faire des petits boulots après les cours, d'acheter et de jouer aux jeux vidéo (avec quelques petits clins d'œil bien sympathiques d'ailleurs), de lire des livres, d'aller au cinéma, etc. Tout ceci, et à l'instar de la Coopération, augmentera certains traits de votre personnalité tels que le charisme, l'intelligence ou bien encore votre gentillesse, ce qui aidera également à pousser plus loin vos relations envers les autres. Bien entendu tout cela reste sommaire in-game et ne sera la plupart du temps que résumé ou sous forme de mini jeux basiques, mais tout cela participe à rendre tout de même l'univers qui gravite autour de vous plus crédible.
Bas les masques
Fidèle à ses concepts, l'histoire de ce nouveau Persona gravite autour de thématiques fortes liées à notre société et ses mœurs. Rares sont les RPG évoluant dans des ambiances contemporaines, encore plus rares sont ceux traitant de sujets intimement liés à la condition humaine, et ses problèmes du quotidien moderne. Exploitation des masses, corruption, suicide, quête d'identité, harcèlement sexuel ou moral forment un échantillon de tout ce que traite l'histoire du dernier né d'Atlus, et posent également une réflexion intéressante sur la notion de justice. Au delà du simple statut de RPG japonais, jamais la thématique des "masques" dans la série n'a été aussi bien exploitée que dans cet opus, puisant à merveille dans tout ce que la société produit de pire en terme d'idéologie ou de comportement. Persona 5 se veut à la fois réaliste, parfois cynique, mais aussi très drôle, et apporte indéniablement un vent de fraîcheur plus que bienvenu en terme de scénario, dans ce genre si codifié qu'est le RPG. Toujours passionnant et surprenant, le jeu se dévore littéralement et la centaine d'heures nécessaires pour terminer l'aventure ne suffit même pas à lasser.
On l'a vu, Persona 5, non content d'offrir un jeu au gameplay très complet et le luxe d'un level design de très haute volée, se permet également de pousser son concept beaucoup plus loin que ses prédécesseurs. Mais plus impressionnant encore, il serait absolument impensable de passer sous silence la fabuleuse et incroyable direction artistique des génies de chez Atlus. Tout dans cet opus transpire la classe, le style, même le moindre menu ou temps de chargement est un régal pour les yeux. Qu'il s'agisse de la disposition des options, du magasin d'équipement, de l'écran de fin de combat, ou bien des attaques combinées, tout est impeccable, beau, ingénieux, classieux. Ce travail de finition exemplaire est absolument remarquable et force le respect vis à vis des artistes qui ont œuvré sur ce jeu. Shigenori Soejima n'est évidemment pas étranger à cette réussite, son trait si reconnaissable donnant littéralement vie aux différents protagonistes, sans oublier les excellentes compositions de Shoji Meguro, très variées, qui parachèvent un tableau déjà exceptionnel.
Persona 5 ne se contente pas d'améliorer toutes les qualités de la série, il en gomme également tous les défauts. Formidable expérience contemporaine se jouant des pires travers de la société moderne, possédant un système de combat en béton armé, une direction artistique de folie, une durée de vie phénoménale, ou encore un level design génial et j'en passe. Atlus signe là un véritable chef d'œuvre au souci du détail qui force l'admiration, véritable apogée du savoir-faire de l'éditeur en matière de RPG. Impressionnant.
Premier Persona que je joue en ce qui me concerne et quelle claque !! enfin un RPG tour par tour moderne qui prend les bonnes décisions !! chara design superbe et stylé, musiques d'une grande diversité, scénario béton avec son lot de psychanalyse, et le fait d'avoir finalement 2 jeux en un est hyper agréable (à savoir une partie orientée visual novel et l'autre donjons/explorations). Honnêtement c'est un sans faute de la part d'Atlus, trop hâte de replonger dans l'univers persona via le 4 et/ou le 3 )
Premier Persona que je joue en ce qui me concerne et quelle claque !! enfin un RPG tour par tour moderne qui prend les bonnes décisions !! chara design superbe et stylé, musiques d'une grande diversité, scénario béton avec son lot de psychanalyse, et le fait d'avoir finalement 2 jeux en un est hyper agréable (à savoir une partie orientée visual novel et l'autre donjons/explorations). Honnêtement c'est un sans faute de la part d'Atlus, trop hâte de replonger dans l'univers persona via le 4 et/ou le 3 :))
Bon j’arrête là, à 40h de jeu, après Futaba, franchement c'est nul, inoffensif redondant, les musiques les plus nulles de la série, des donjons pour enfants et des boss pas vraiment mémorables. Le système de combat est au top, ok, c'est déjà pas mal. Tout le coté school simulation est écœurant de lenteur et d'insuffisance. Surtout qu'on s'est déjà tapé tout ça dans P3 et P4, quel intérêt de toujours refaire le même jeu depuis 10 ans ? Et les cinématiques en dessins animés qui se lancent toujours pendant les moments les plus nazes où y'a le moins d'action, on en parle ? Et putain blablabla tous les dialogues nuls répétés 6 fois par chaque personnage à tour de rôle pendant des heures sans faire avancer le shmilblik j'en peux plus.
Bon j’arrête là, à 40h de jeu, après Futaba, franchement c'est nul, inoffensif redondant, les musiques les plus nulles de la série, des donjons pour enfants et des boss pas vraiment mémorables. Le système de combat est au top, ok, c'est déjà pas mal. Tout le coté school simulation est écœurant de lenteur et d'insuffisance. Surtout qu'on s'est déjà tapé tout ça dans P3 et P4, quel intérêt de toujours refaire le même jeu depuis 10 ans ? Et les cinématiques en dessins animés qui se lancent toujours pendant les moments les plus nazes où y'a le moins d'action, on en parle ? Et putain blablabla tous les dialogues nuls répétés 6 fois par chaque personnage à tour de rôle pendant des heures sans faire avancer le shmilblik j'en peux plus. :bear:
Bad end après 80 heures de jeu ! On peut dire que c'est ce qui ma sauvé de l'ennui le plus profond dans lequel m'avait enfoncé le jeu. Difficile de mettre moins 6/10 pour un jeu techniquement aussi bien rodé. Mais on peut vraiment sentir ici le manque d'inspiration. Aucune prise de risque, des combats classiques, aucune invocation nouvelle, un jeu bien casual, faisable par tout le monde, on passe des heures à lire des textes qui n'ont que très peu d’intérêt, du genre : "ça va ?" "oui, et toi ?" "Ca va. Et toi ? ca doit etre dur non ?" "Non ca va je me remet. Et toi, ça va ?" "Comme ci comme ça... mais toi surtout ?" On fini par avancer rapidement les textes, sans rien perdre au scénario, car 1% des dialogues concernent vraiment l'histoire. L'anglais utilisé est également très pauvre. On retrouve toujours les même expressions... Les dongeons son ennuyeux a mourir, etc. On est loin de Persona 3 et surtout 4, qui étaient moins bavards, bien plus noirs et originaux.
Bad end après 80 heures de jeu ! On peut dire que c'est ce qui ma sauvé de l'ennui le plus profond dans lequel m'avait enfoncé le jeu. Difficile de mettre moins 6/10 pour un jeu techniquement aussi bien rodé. Mais on peut vraiment sentir ici le manque d'inspiration. Aucune prise de risque, des combats classiques, aucune invocation nouvelle, un jeu bien casual, faisable par tout le monde, on passe des heures à lire des textes qui n'ont que très peu d’intérêt, du genre : "ça va ?" "oui, et toi ?" "Ca va. Et toi ? ca doit etre dur non ?" "Non ca va je me remet. Et toi, ça va ?" "Comme ci comme ça... mais toi surtout ?" On fini par avancer rapidement les textes, sans rien perdre au scénario, car 1% des dialogues concernent vraiment l'histoire. L'anglais utilisé est également très pauvre. On retrouve toujours les même expressions... Les dongeons son ennuyeux a mourir, etc. On est loin de Persona 3 et surtout 4, qui étaient moins bavards, bien plus noirs et originaux.
Au début j'étais très emballé par le jeu mais au final le souvenir que j'en garde c'est l'agacement face aux personnages et de plus en plus d'ennui à attendre que les jours passent sur la fin du jeu. Très riche en contenu, avec un gameplay vraiment sympa, mais ce qui fait un peu l'originalité du jeu tue le rythme et, c'est tout personnel, mais les préoccupations/relations d'ado dans les jeux vidéo c'est pas pour moi
Au début j'étais très emballé par le jeu mais au final le souvenir que j'en garde c'est l'agacement face aux personnages et de plus en plus d'ennui à attendre que les jours passent sur la fin du jeu. Très riche en contenu, avec un gameplay vraiment sympa, mais ce qui fait un peu l'originalité du jeu tue le rythme et, c'est tout personnel, mais les préoccupations/relations d'ado dans les jeux vidéo c'est pas pour moi :)
P5 m'aura laissé sur ma faim. Surtout sur la fin en fait. Le jeu est globalement bon, mais on ressent trop la pâte japonaise, à vouloir considérer le Japon comme le centre du monde. De même, les personnages très stéréotypés ont un goût de déjà vu, et les situations à la Star Ocean IV à répétitions sont lassantes sur la fin. L'amitié plus fort que tout et patati et patata. Je regrette beaucoup de ne pas avoir pu choisir le côté obscur de la force pour notre personnage, ça aurait donné un certain caché au jeu.
Le rythme du jeu est aussi un gros défaut, parfois, c'est vif et intense, puis, on tombe dans l'ennuis peu après, pendant de longues phases ou on attend que le temps passe. Et surtout sur la fin, ou on a droit au jour le plus long, version Shonen. J'ai rarement vu une fin traîner autant en longueur, et j'avais hâte de finir le jeu.
J'aurais préféré que ça se termine avec la fin de Shido plutôt que de se taper un Mementos avec toujours la même musique, puis pleins de boss, puis de nouveau un donjon, puis pleins de boss etc....
J'ai bien aimé la pâte graphique, qui fait très bande dessinée, de même que certaines musiques
celle du bâteau, et celle qui accompagne le combat contre Shido
Je suis pas vraiment fan du système de combat, mais je savais à quoi m'attendre avec un Persona. Le tout reste très dynamique tout de même, il faut le reconnaître. Par contre, je pestais souvent contre la lenteur du menu de résultat d'après combat, qui casse le rythme de l'exploration je trouve.
Bref, le jeu est joli, mais cumule pleins de défauts qui sont typiques du J Rpg.
P5 m'aura laissé sur ma faim. Surtout sur la fin en fait. Le jeu est globalement bon, mais on ressent trop la pâte japonaise, à vouloir considérer le Japon comme le centre du monde. De même, les personnages très stéréotypés ont un goût de déjà vu, et les situations à la Star Ocean IV à répétitions sont lassantes sur la fin. L'amitié plus fort que tout et patati et patata. Je regrette beaucoup de ne pas avoir pu choisir le côté obscur de la force pour notre personnage, ça aurait donné un certain caché au jeu.
Le rythme du jeu est aussi un gros défaut, parfois, c'est vif et intense, puis, on tombe dans l'ennuis peu après, pendant de longues phases ou on attend que le temps passe. Et surtout sur la fin, ou on a droit au jour le plus long, version Shonen. J'ai rarement vu une fin traîner autant en longueur, et j'avais hâte de finir le jeu.
[spoiler]J'aurais préféré que ça se termine avec la fin de Shido plutôt que de se taper un Mementos avec toujours la même musique, puis pleins de boss, puis de nouveau un donjon, puis pleins de boss etc....[/spoiler]
J'ai bien aimé la pâte graphique, qui fait très bande dessinée, de même que certaines musiques[spoiler] celle du bâteau, et celle qui accompagne le combat contre Shido[/spoiler]
Je suis pas vraiment fan du système de combat, mais je savais à quoi m'attendre avec un Persona. Le tout reste très dynamique tout de même, il faut le reconnaître. Par contre, je pestais souvent contre la lenteur du menu de résultat d'après combat, qui casse le rythme de l'exploration je trouve.
Bref, le jeu est joli, mais cumule pleins de défauts qui sont typiques du J Rpg.
Fini en 127 h, en prenant mon temps pour boucler ce que j'avais pour objectif de boucler en une seule partie (soit les S-Links au maximum pour tout le monde, et un Compendium bien rempli à défaut d'être à 100 %). Quasiment inattaquable sur la partie gameplay, ce Persona 5 peut pêcher un peu plus sur sa partie scénario, à cause d'un propos parfois très bavard pour ne pas avancer énormément, et avec une formule qui, si elle atteint par de nombreuses facettes ses sommets, vient aussi toucher ses limites (le fonctionnement "de l'année" perd de beaucoup son effet de surprise si on a fait les épisodes précédents, les archétypes des S-Links - et aussi, voire surtout, de l'équipe de PJ - commencent à être légèrement redondants d'un épisode à l'autre), avec un scénario au final solide mais qui distille avec parcimonie ses moments de bravoure. Et un demi-point en plus pour l'épilogue, qui parvient à légèrement titiller la fibre émotionnelle malgré tout.
Fini en 127 h, en prenant mon temps pour boucler ce que j'avais pour objectif de boucler en une seule partie (soit les S-Links au maximum pour tout le monde, et un Compendium bien rempli à défaut d'être à 100 %). Quasiment inattaquable sur la partie gameplay, ce Persona 5 peut pêcher un peu plus sur sa partie scénario, à cause d'un propos parfois très bavard pour ne pas avancer énormément, et avec une formule qui, si elle atteint par de nombreuses facettes ses sommets, vient aussi toucher ses limites (le fonctionnement "de l'année" perd de beaucoup son effet de surprise si on a fait les épisodes précédents, les archétypes des S-Links - et aussi, voire surtout, de l'équipe de PJ - commencent à être légèrement redondants d'un épisode à l'autre), avec un scénario au final solide mais qui distille avec parcimonie ses moments de bravoure. Et un demi-point en plus pour l'épilogue, qui parvient à légèrement titiller la fibre émotionnelle malgré tout.
J'y suis allé à reculons, après un persona 3 que j'avais fini par laisser tomber. Sauf que les critiques étaient dithyrambiques, et a priori tous les défauts que j'avais pu reprocher à l'aîné ont été corrigés. C'est peu dire! Persona 5 est génial! Une pure bombe, qui écrase tout sur son passage. J'ai laissé tomber une partie de Zelda Breath Of The Wild en cours, que j'ai pourtant adoré, pour essayer et finalement terminer Persona 5. Impossible de lâcher le pad.
Le level design est certes, encore perfectible, mais on est largement au dessus de la moyenne, à des kilomètres des épisodes précédents. Le reste est juste une leçon de jeux vidéo, du quotidien étudiant au scénario profond en passant par l'excellent système de combat... Tout est bon.
Beaucoup de qualités de ce Persona 5 sont des héritages de cette série qui a déjà brillé par le passé, mais ce cinquième épisode sublime tout cela.
Le seul petit bémol qui résiste, je trouve, est que le jeu nous encourage à effectuer les sessions les plus longues possibles dans les donjons (jusqu'à même grinder, s'il nous reste des MP...), alors que le jeu gagnerait en rythme à alterner plus souvent ses différentes phases. C'est inhérent au gameplay, et cela fait partie de l'équilibrage global du jeu, donc on s'y fait.
Note parfaite quand même, le jeu a tellement de qualités que les rares défauts mineurs sont tout à fait négligeables.
J'y suis allé à reculons, après un persona 3 que j'avais fini par laisser tomber. Sauf que les critiques étaient dithyrambiques, et a priori tous les défauts que j'avais pu reprocher à l'aîné ont été corrigés. C'est peu dire! Persona 5 est génial! Une pure bombe, qui écrase tout sur son passage. J'ai laissé tomber une partie de Zelda Breath Of The Wild en cours, que j'ai pourtant adoré, pour essayer et finalement terminer Persona 5. Impossible de lâcher le pad.
Le level design est certes, encore perfectible, mais on est largement au dessus de la moyenne, à des kilomètres des épisodes précédents. Le reste est juste une leçon de jeux vidéo, du quotidien étudiant au scénario profond en passant par l'excellent système de combat... Tout est bon.
Beaucoup de qualités de ce Persona 5 sont des héritages de cette série qui a déjà brillé par le passé, mais ce cinquième épisode sublime tout cela.
Le seul petit bémol qui résiste, je trouve, est que le jeu nous encourage à effectuer les sessions les plus longues possibles dans les donjons (jusqu'à même grinder, s'il nous reste des MP...), alors que le jeu gagnerait en rythme à alterner plus souvent ses différentes phases. C'est inhérent au gameplay, et cela fait partie de l'équilibrage global du jeu, donc on s'y fait.
Note parfaite quand même, le jeu a tellement de qualités que les rares défauts mineurs sont tout à fait négligeables.
un bon RPG pour sur, mais par le meilleur RPG au monde pour moi.
3ème persona like que je fais (P4 golden fini et Tokyo Mirages Sessions fait aux 4/5) et je dois dire que si la formule atteint son summum en particulier sur les donjons vraiment bien foutus, je ne peux ressentir une certaine lassitude et un air de déjà vu avec le 4.
Alors oui la DA est parfaite, le système de démon nickel, les musiques clairement marquantes, je ne peux m'empecher que c'était long, chiant sur le scénario convenu et qui cherche à faire trop, le twist ressemble beaucoup au 4 mais l'ambiance pesante en moins. Et les persos sont bof bof à part 2-3 comme Sojiro ça reste assez classique.
Donc oui comme premier Persona ça doit envoyé sec, moi ça m'a juste bien plu.
un bon RPG pour sur, mais par le meilleur RPG au monde pour moi.
3ème persona like que je fais (P4 golden fini et Tokyo Mirages Sessions fait aux 4/5) et je dois dire que si la formule atteint son summum en particulier sur les donjons vraiment bien foutus, je ne peux ressentir une certaine lassitude et un air de déjà vu avec le 4.
Alors oui la DA est parfaite, le système de démon nickel, les musiques clairement marquantes, je ne peux m'empecher que c'était long, chiant sur le scénario convenu et qui cherche à faire trop, le twist ressemble beaucoup au 4 mais l'ambiance pesante en moins. Et les persos sont bof bof à part 2-3 comme Sojiro ça reste assez classique.
Donc oui comme premier Persona ça doit envoyé sec, moi ça m'a juste bien plu.
Sans doute le meilleur jeu d'Atlus à mes yeux, Persona 5 passe un cap et montre tout le savoir-faire d'Atlus.
Le jeu offre une histoire intéressante (bien que la fin avec l'éternel gimmick jap avec les références aux gnosticisme me fatigue, on dirait la démarche par défaut du RPG jap). Les musiques incroyables de Meguro, chapeau bas, sans doute mes préférées avec celle de Persona 3 et DDS. Des graphismes qui ne sont pas fou mais avec un DA extrêmement fignolée, et un chara design au top Le design des donjons avec leurs thèmes et les labyrinthes (énigmes) très intéressants. Un système de combat qui est dans la continuité de la série (peut-être là où la série évolue le moins)
Sans doute ma meilleur expérience de l'année avec Nier Automata
Sans doute le meilleur jeu d'Atlus à mes yeux, Persona 5 passe un cap et montre tout le savoir-faire d'Atlus.
Le jeu offre une histoire intéressante (bien que la fin avec l'éternel gimmick jap avec les références aux gnosticisme me fatigue, on dirait la démarche par défaut du RPG jap). Les musiques incroyables de Meguro, chapeau bas, sans doute mes préférées avec celle de Persona 3 et DDS. Des graphismes qui ne sont pas fou mais avec un DA extrêmement fignolée, et un chara design au top Le design des donjons avec leurs thèmes et les labyrinthes (énigmes) très intéressants. Un système de combat qui est dans la continuité de la série (peut-être là où la série évolue le moins)
Sans doute ma meilleur expérience de l'année avec Nier Automata
Un jeu exceptionnel ! Bon, il ne rattrape pas Persona 4 Golden dans mon cœur, la faute à des personnages moins impliquants et un chat un peu trop autoritaire. Mais tout le reste est exemplaire, gameplay, design, musiques...
Chapeau bas Atlus, continuez comme ça. Si les autres boites de jv pouvant s'en inspirer, ça rendrait le monde meilleur !
Un jeu exceptionnel ! Bon, il ne rattrape pas Persona 4 Golden dans mon cœur, la faute à des personnages moins impliquants et un chat un peu trop autoritaire. Mais tout le reste est exemplaire, gameplay, design, musiques...
Chapeau bas Atlus, continuez comme ça. Si les autres boites de jv pouvant s'en inspirer, ça rendrait le monde meilleur !