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Metal Max Returns > Commentaires :

Metal Max Returns

9
8.5

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2 commentaires
Bahamut-Omega

le 01/11/2015
8

J'ai finis Metal Max Returns sur SNES en 33 heures. Les 8 tanks obtenus, les 16 primes vaincus, bazooka laser complété, et boss final "vaincu".

J'ai apprécié ce jeu, avec son univers post-apocalyptique. Pas de royaume à défendre, pas ami(e) à sauver, de destiné farfelue à suivre, d'artefact magique à trouver ou de démon à vaincre... non là le monde est déjà détruit. Il reste quelques villages et une poignée d'habitants, des vestiges de civilisations modernes, grottes et des paysages dévastés. Ça change un peu !

On contrôle donc un héros anonyme (bon Max, c'est dans le titre du jeu, mais on a le choix), fils de mécano, qui veut devenir chasseurs de primes et partir à l'aventure.

Et là, on n’a pas vraiment de ligne directrice. D'abord trouver un tank, moyen de locomotion et arme principale dans ce monde sans foi ni lois, puis trouver le moyen d’ouvrir une frontière, et après se débrouiller seul en parlant aux pnj. C’est assez original, on a presque l’impression d’être dans un open-world.

À noter que malgré l’univers post-apocalyptique, et quelques scènes tragiques, l’ambiance du jeu est assez comique et casse pas mal les codes du J-RPG standard. Un peu comme Earthbound.

La réalisation, c’est très correcte pour un jeu portage d’un jeu NES sur SNES. C’est surtout dans les détails des animations de combat que le jeu impressionne (modélisation des armes, certains effets comme les impacts, ricochets, esquive, explosion,…) et par le monster-design très orignal et mecha-design très réaliste.

L’ambiance sonore quand à elle est moins réussite, OST assez courte et peu diversifiés, peu de thème sont réellement marquants à mon goût.

Mais les bruitages sont très réussis.

Concernant le gameplay, avant d’apprécier le jeu il faut s’habituer à l’ergonomie très lourde des menus; reste du support original.

Un menu unique pour parler aux pnj, exécuter une action, vérifier ces équipements,…

Mais il existe un sous menu, le BS-Con (une sorte d’ordi portable) où l’on a accès à toutes les informations possibles. Description d’objets et équipements, cartes du monde, GPS pour les tanks obtenus,… Finalement on a accès à pas mal d’informations, encore faut-il faire l’effort de parcourir ce menu salvateur.

Une fois qu’on s’est habitué à tout ça, on peu profiter des deux systèmes de combat que propose le jeu.

D’abord les combats à pieds où l’on contrôle nos persos comme dans un Final Fantasy ou un Dragon Quest. C’est assez classique mais la difficulté de base fait que les combats sont un minimum passionnant.

Puis le combat à bord de tanks. Pas grand-chose ne change, on reste dans du tour par tour, mais évidement à bord de tank on est bien plus puissant, résistant, mais aussi moins mobile (impossible, en temps normal, de prendre un ennemi par surprise). Et on n’a pas accès à tous les lieux à bord des tanks.

Ces derniers peuvent être personnalisés, que se soit avec des armes, des options, moteurs, ou des programmes informatiques. Plus les tanks sont équipés, plus ils sont lourds et plus il faut sacrifier des tôles de blindages (les PV). À nous de faire attention à ne pas suréquiper les tanks (ne serais-ce qu’en récupérant un de leurs équipements en donjon, sans forcément les installer), au risque de les rendre très fragiles. Ces équipements peuvent être aussi améliorés dans certaines villes (puissances, stock de munitions, résistances, précisions, esquives,…).

De quoi se créer des tanks parés à toute situations, d’autan plus que le jeu est assez difficile, il faut souvent revoir sa copie et changer d’équipements en fonctions des ennemis.

En ce qui me concerne ça a été une expériences très agréable, que je recommande à tous les fans de RPG de cette ère. Même si la concurrence est très rude, et qu’il y a mieux à faire en priorité sur ce support.


Morm

le 20/10/2014
8_5
Metal Max, c'est avant tout une leçon de game-design dont les développeurs d'aujourd'hui devrait s’inspirer.

Dès la première minute de jeu, le joueur est lâché sans explication dans un monde post-apocalyptique à l'ambiance déjantée dans lequel tout doit être découvert (aussi bien d'un point de vue ludique que narratif). L'univers n'est pas très développé, mais j'ai adoré en apprendre de plus en plus à son propos au fur et à mesure de mon avancée dans le monde et de mes rencontres avec ses habitants, et ce jusqu'au grandiose et surprenant boss final.
L'exploration est d'ailleurs le très gros point fort du jeu, on est totalement libre d'aller où on veut dès le début du jeu. Pendant le 1er tiers, on reste tout de même assez limité par le niveau de son équipe mais passé ce point le monde s'offre entièrement à nous, et la découverte des nombreux villages et donjons de l'univers ne sera limitée que par la motivation du joueur à vouloir tout voir. Et en plus d'être très ouverte, l'exploration est également non-linéaire (comprendre par là qu'on peut découvrir les choses dans + ou - n'importe quelle ordre), ce qui la rend encore plus captivante. J'ai rarement vécu un tel sentiment d'aventure.
Une particularité de Metal Max Returns par rapport aux J-RPG classiques de l'époque, c'est son ambiance moderne post-apo à la Mad Max. Ici pas de d'épées et de magie, nos héros combattent avec des flingues, des tronçonneuses, des tondeuses à gazon et j'en passe... Il n'y a donc pas de gestion de MP par exemple, et tout se fait via l'utilisation d'objets en tout genre (molotov, boisson énergisante (pour les soins), ...) et de différentes armes aux effets variés. Mais tout ceci n'était que pour introduire la grosse spécificité de ce jeu : les véhicules. En effet, en plus des combats à pied, chaque personnage peut monter dans un tank (ou buggy, van, etc...) qui lui fournit protection et puissance de feu (on peut monter ou descendre de son tank au choix durant les combats). On peut bien entendu customiser ses bijoux, en ajoutant de l'armure, changeant ses armes, en ajouter de nouvelles, remplacer le moteur, etc... Les possibilités sont assez énormes, et sont distillés au fur et à mesure de l'avancée, ce qui donne l'un des systèmes de progression les plus addictifs que j'ai pu voir dans un J-RPG. Et le détail qui tue, c'est que les modifications sont apparentes sur les mignons petits sprites des véhicules pendant les combat. Bon je vais m'arrêter là car je pourrais encore m'étaler des heures sur toutes les petites features qui rendent le gameplay de MMR aussi complet, rempli de détails et passionnant.
Graphiquement parlant, le jeu s'en sort pas mal sans pour autant atteindre le niveau d'un FF6 ou d'un RS3, mais encore une fois c'est dans l'attention portés aux détails que le jeu se démarque, notamment au niveau des animations de combats. Le chara-design est très classique, mais le monster design est lui énormément travaillé, avec de magnifiques sprites (et très peu de color swaps) pour représenter les différents robots, tanks et animaux mutants rencontrés durant l'aventure. Les musiques sont plutôt sympas également (surtout quelques thèmes rock excellents) mais hélas peu nombreuses, un peu courtes, et du coup forcement répétitives.

Si vous cherchez un jeu hyper rythmé avec un scénario alambiqué totalement épique, passez votre chemin. Au contraire, si vous cherchez un jeu original respirant bon l'aventure, avec une exploration passionnante, un gameplay parfaitement huilé et un univers décalé et drôle, Metal Max Returns est une expérience à découvrir et dévorer.
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