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Vandal Hearts
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Vandal HeartsGerbes de sang au pays des tacticals !
Sorti en 1997 sur Playstation chez nous, Vandal Hearts est un Tactical-RPG développé par Konami. Relativement méconnu aujourd'hui, le titre a pourtant tout pour être classé dans les tacticals à faire une fois, malgré quelques défauts.
Chapitre 1 : SituationSostegaria est un monde moyenâgeux relativement classique : les routes sont parsemées de bandits, l'armée royale, la politique et l'église sont totalement corrompues, et dans tout ça, le héros Ash - chef d'un groupe de gardes impériaux - tente de maintenir un semblant d'ordre.
Le scénario est au départ très convenu, rien de bien passionnant, et à vrai dire dès le départ les clichés nous envahissent, notamment le héros orphelin que personne n'apprécie car son père était apparemment un traître. Passées les quelques premières batailles, le scénario commence à s'étoffer et à devenir intéressant, tout comme le groupe de héros que l'on dirige. Chapitre 2 : Gardes impériaux ?Ce nom peut sembler étrange lorsque l'on voit où sont trouvés les alliés... Disons juste que le groupe est homogène. Si le début vous permet uniquement de diriger Ash et ses deux comparses Clint et Diego, c'est en tout 12 personnages qui formeront votre groupe, chacun avec son histoire et sa personnalité propre. Le groupe verra en cours de route sa situation changer, certaines amitiés naitront tandis que d'autres seront amoindries, même si cela apporte de la vie dans le groupe, ça n'apportera rien au niveau du gameplay.
La gestion du groupe est assez classique au niveau des objets : un coffre vous suit à travers la carte du monde, mais chaque personnage ne peut emporter que deux objets (soins et autres) à utiliser en combat. Les héros pourront s'équiper d'un casque, d'une armure et d'une arme, peu de variété dans les équipements, on ne trouve pas 100 types d'épées différents mais plutôt des mises à jour et un équipement plus puissant à chaque nouvelle ville. Outre l'équipement, c'est également avec les passages de niveaux que les personnages s'améliorent. Des points d'expérience sont gagnés à chaque fois qu'un héros touche un ennemi lors d'un combat, à la manière d'un Shining Force. Cependant dans Vandal Hearts, il faut également composer avec les classes. Les personnages appartiennent à l'une des trois classes suivantes : les mages, les archers et les guerriers (4 guerriers, 4 mages et 4 archers). Au niveau 10, ils pourront se spécialiser (sorte de promotion) : les archers pourront choisir la voie de l'arc ou bien celle du guerrier volant (lancier ailé), les mages choisiront entre faire des dégâts ou soigner ses alliés, et bien sur les guerriers choisiront entre le barbare résistant ou le fin duelliste. Au niveau 20, les personnage changeront encore de classe pour atteindre la forme ultime de la voie qu'ils ont choisie. Le héros quant à lui aura encore une dernière forme si le joueur a effectué certaines actions auparavant, actions qui sans un guide relèvent de l'ordre de l'introuvable. Chapitre 3 : Déplacements et TactiquesDans sa forme, Vandal Hearts reste également très classique. On trouve une carte du monde pour les déplacements, on sélectionne sa destination avec deux possibilités :
- Les villes, sous forme d'écrans fixes et de lieux visitables via le menu/texte de dialogue. - Les combats, avec déplacement classique par cases plus ou moins loin suivant le personnage, et une action par tour. Plus en détail, le joueur déplace et fait agir ses personnages, puis vient le tour de l'ordinateur qui fait de même. Le jeu gère cependant quelques notions intéressantes, attaquer un ennemi dans le dos ou sur le côté fera plus de dégâts, une attaque sur un ennemi qui est proche d'un de nos alliés se verra supportée par un bonus... Des petits détails à notre époque, mais ils contribuent à rendre le jeu plus tactique et intéressant. Pour finir sur les actions de nos valeureux combattants, sachez qu'ils disposent en plus des attaques de l'utilisation d'objets, de compétences ou de sorts via les habituels points de magie. L'apprentissage desdites magies se fait via le passage de niveau. Chapitre 4 : FormeGraphiquement, Vandal Hearts n'était pas exceptionnel à l'époque, il devient donc relativement moche selon les critères actuels mais ce n'est pas gênant, ils ont un petit côté attirant et dégagent une ambiance atypique. Les effets des sorts sont assez sympas et m'ont toujours impressionné. Les derniers sorts sont quant à eux tout bonnement hallucinants pour l'époque.
Les ennemis rencontrés au cours du jeu sont assez bien rendus. Bien sur, seuls les ennemis importants possèdent leur propre design, mais les autres bénéficient tout de même d'un design agréable. Les cartes de combat sont en revanches assez laides, malgré un très bon level design qui reste bien dans les mémoires. Deux derniers petits points intéressants : les changements de classes (très travaillé) changent l'apparence des héros, ce qui les rendent vraiment sympas. Ensuite, la mort des différents personnages entraine une immense gerbe de sang, ce qui est excellent, plus pour le coté comique que pour le coté gore, et nous fait lâcher un petit sourire à chaque fois. Coté sonore, l'ensemble n'est pas réaliste du tout mais colle bien à l'ambiance du jeu avec les bruits des armes, de la gerbe de sang et autres qui marquent les esprits. Au niveau des musiques, j'ai eu un gros coup de cœur pour celle de l'écran-titre, simplement magnifique. Les autres sont de très bonne qualité, comme le détaille Atsuriel dans sa critique de l'OST. Vandal Hearts possède des qualités indéniables, avec un level design et certains moments du jeu qui sont extrêmement bons, chaque combat représente une nouvelle situation.
A noter également que le jeu n'est que partiellement traduit, les textes d'histoire sont en français, mais les menus, les objets et les cinématiques sont en anglais. Les personnages attachants et les choix de classes aident largement le jeu à se hisser dans les incontournables du genre.
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