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Castlevania: Aria of Sorrow
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Castlevania: Aria of SorrowCastlevania (Akumajou Dracula chez les Nippons) est une série des plus mythiques qui puisse exister. Dix sept années d'existence, vingt épisodes et un autre en préparation sur PS2 (Lament of Innocence). Une série qui s'est développée au fil des épisodes pour devenir aussi bonne que la crème du cappuccino. La tournure RPG qu'à pris la série depuis Symphony of the Night (PAL/US) / Nocturne in the Moonlight (Jap) sur PSX/Saturn, prend ici toute sa raison d'être. Pour ce vingtième épisode anniversaire, Konami nous sort le grand jeu.
Le Castlevania dont l'histoire se déroule chronologiquement dans un temps plus proche du nôtre était Castlevania Bloodlines / New Generation sur Megadrive/Genesis qui prenait place en 1917. Mais pour Aria of Sorrow / Minuet of Dawn nous avons droit à une époque future en 2035 lors d'une éclipse solaire. On y apprend que Dracula alias Vlad Tepes est définitivement mort et enterré depuis 1999 (un nouvel épisode en perspective Mr. Konami ?).
Au début l'histoire paraît un peu bancale, on incarne un jeune homme du nom de Soma Cruz qui doit rendre visite à son amie Mina Hakuba au temple du quartier. C'est en arrivant au temple que vous réalisez que vous n'y êtes pas ... Un homme du nom de Genya Arikado vient à votre rencontre et vous explique que vous avez été "téléporté" dans le château de Dracula au beau milieu de l'éclipse solaire !!! Pour ce vingtième épisode, on a l'impression que Konami a voulu faire plaisir aux fans japonais en trouvant une misérable excuse (l'éclipse) pour transposer l'histoire non pas en Transylvanie (au centre de la Roumanie) mais au Japon. Enfin passons, le principal c'est qu'on soit dans le château du Seigneur du Mal. Première chose frappante lorsque l'on commence cette quête c'est l'animation du héros qui force l'admiration, on se croirait sur PSX/Saturn. Ca fait vraiment plaisir, surtout après avoir joué aux deux précédents épisodes GBA où le héros n'a que trois images composant son animation (comme sur NES).
Ensuite, lorsqu'on commence à tuer quelques monstres, on peut remarquer que le héros absorbe parfois l'âme du monstre massacré. Circle of the Moon avait instauré le système des DSS Cards, Harmony of Dissonance (PAL/US) / White Night Concerto (Jap) celui des armes secondaires couplées aux Spell Books. Aria of Sorrow, lui, inaugure un système d'âmes à "s'équiper". Il y a quatre types d'âmes : rouges, jaunes, bleues et vertes. On peut s'équiper à la fois d'une Rouge, d'une Jaune et d'une Bleue en même temps, les Vertes étant à part. Les âmes Rouges sont les plus communes, 95% des monstres libèrent une âme Rouge. Une fois équipée, ce type d'âme vous confère le pouvoir du monstre qui la possédait. Par exemple, le pouvoir du soldat zombie vous permettra de lancer des grenades, ou celui des chauves-souris d'émettre une onde sonique autour de vous pendant une demi-seconde. En fait, les âmes rouges remplacent les armes secondaires (couteau, horloge, bible...) que l'on rencontrait dans les épisodes précédents. Pour ce qui est des Jaunes, celles-ci sont déjà plus rares, seuls quelques monstres plus coriaces les libèrent. Les âmes Jaunes ne coûtent rien à utiliser contrairement aux Rouges qui pompent du Mana. Ces âmes jaunes confèrent une capacité secondaire passive comme la possibilité de marcher sur l'eau ou au fond de l'eau, ou encore d'augmenter Force ou Charisme ou bien encore de révéler les faux-murs. Enfin on a les âmes Bleues (Touche R), elles sont généralement libérées après avoir tué un Boss. Elles permettent l'utilisation de pouvoirs spéciaux comme la transformation en chauve-souris ou l'envoi de faucilles tout autour de soi. Elles utilisent du mana en continu tant que le pouvoir est utilisé. Viennent enfin les âmes Vertes, celles-ci sont soit cachées soit données après un Boss. Elles rajoutent des capacités secondaires actives comme la glissade ou le double-saut. Voilà pour le système d'âmes. Ouf ! Pour le reste ça n'a pas vraiment changé, on a toujours armes, armures et autres objets, mais attention pas de boucliers, il faudra jouer de l'esquive. Par contre dès qu'on a trouvé la personne s'occupant du magasin, on peut tout lui vendre contrairement aux autres Castlevania où on ne pouvait vendre que les gemmes. Aussi au niveau armes, leur nombre a augmenté mais aussi leur diversité. On a les couteaux rapides mais de courte portée, les épées toujours aussi efficaces et les marteaux et javelots lents mais très puissants. Il existe un flingue, il est très rapide mais très peu puissant, et une épée-fouet à la Ivy très pratique au début et disposant d'une très longue portée. Mais l'arme la plus puissante du jeu est la faux de la mort, elle n'est accessible uniquement qu'en mode difficile. Mais la faux est trop lente donc il y a une autre alternative, c'est une épée puissante, rapide et maniable du nom de Claimh Solais mais alors pour la trouver bonne chance !
En ce qui concerne le bestiaire, il est toujours aussi impressionnant, environ une centaine de créatures différentes, ça fait presque autant d'âmes Rouges différentes. On a toujours zombies, squelettes, hommes-poissons et autres succubes. Les boss sont pour la plupart visuellement impressionnants et beaucoup plus difficiles que dans l'épisode précédent (surtout la Mort et l'avant-dernier Boss). Mais ce n'est pas insurmontable, si un jour vous avez l'occasion de jouer à Castlevania III : Dracula's Curse sur NES, là vous verrez que le mot Difficile prendra toute son ampleur (bonne chance pour éradiquer la Mort et Dracula). Autre qualité de ce Castlevania ce sont les allers-retours entre les téléporteurs qui sont supprimés. Maintenant lorsque vous utilisez un téléporteur, la carte du château apparaît pour vous laisser le libre choix de votre téléporteur d'arrivée, c'est une perte de temps en moins. Le but d'Aria of Sorrow est donc d'accéder à la salle du trône pour y tuer un homme (que vous rencontrerez plusieurs fois auparavant) s'auto-proclamant nouveau Comte Dracula et désireux de posséder ses pouvoirs. A ce titre, trois fins sont disponibles. La première est la fin basique, facile à trouver mais sans aucune récompense. La seconde est très courte mais pour les adeptes du côté obscur de la force, elle leur plaira. Enfin la troisième est la juste récompense qu'on est en droit d'attendre mais qui laisse planer le doute sur un épisode futur. Les deux dernières fins sont les plus difficiles à trouver, il faut réunir trois livres qui vous expliqueront ce qu'il faut faire pour les avoir, sans compter que pour voir la dernière fin il faut s'accrocher car elle rajoute deux boss bien balèzes. Une fois fini avec cette fin, le jeu vous offrira deux nouvelles options : 1) un sound Test et 2) se refaire tous les boss d'affilée.
Vous rencontrerez d'autres personnages dans le château. Vous ferez la connaissance d'un homme qui a perdu la mémoire et se faisant appeler J (beau combat en perspective...), une femme du nom de Yoko Belnades (je me demande encore ce qu'elle apporte à l'histoire), Hammer un militaire qui tient le magasin et Genya Arikado qui en sait beaucoup pus long qu'il ne laisse y paraître, il se dit gardien du château (serait-ce Alucard ?...). Tous les persos possèdent un design magnifique servit par la même illustratrice qui sévit depuis l'épisode Saturn/PSX. Les portraits sont très détaillés et on sent que les développeurs de Konami maîtrisent de plus en plus la GBA car l'aspect graphique du jeu renvoie au placard Harmony of Dissonance / White Night Concerto et au fond de l'abîme Circle of the Moon. Autre détail qui a son importance, l'ambiance musicale. Enfin nous revenons à quelque chose d'écoutable. En effet, Harmony of Dissonance / White Night Concerto (Concerto pour Nuit Blanche) portait bien son nom, jamais ô grand jamais un Castlevania n'avait eu pires mélodies, c'en était horriblement frustrant au point qu'il fallait baisser à fond le son de sa GBA. Aria of Sorrow renoue avec la qualité musicale de Symphony of the Night / Nocturne in the Moonlight, les thèmes ne sont pas les mêmes certes mais sont tout aussi entraînants et s'accordent bien avec les décors traversés. De plus, ici le processeur sonore de la GBA est bien exploité pour nous offrir un son clair et agréable à l'oreille, dommage seulement que le haut-Pparleur de la GBA ne soit pas de meilleure qualité. Au final, nous avons ce qui se fait de mieux en matière de Castlevania malgré la difficulté assez moyenne du soft et sa courte longévité (sauf si vous voulez récupérer toutes les âmes, il y a même un système d'échange d'âmes entre GBA à la façon Pokémon). Le jeu est fortement conseillé, sa jouabilité le rend accessible à tous, les fans et les amateurs d'ambiance vampirique seront aux anges.
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