►
Compendium
►
Galeries
►
Médias
►
Le Site |
Chargement en cours...
Silverfall
> Fiche complète du jeu
Silverfall
Classé Top#505 Legendra
Dans le top 10 de 1 membre 5 membres l'ont fini (Temps moyen: 25h) 29 membres le possèdent
23/11/2006
06/03/2007 Editeur : Atari 20/05/2007
Editeur :
Atari
Silverfall
> Articles > Review
SilverfallHack & Slash made in France
Monte Cristo, studio français à l'origine de Silverfall, est un des leaders européens de la production de jeu vidéo. Ou en tout cas, ils le disent sur leur site. En fait, je ne connais ce studio que par Silverfall mais d'autres ont sûrement déjà entendu parler de 7 Sins :)
Alors que nombre de joueurs se sont remis, suite à l'annonce de Diablo 3, à Diablo 2 (qui a quand même 8 ans). J'ai plutôt décidé de m'occuper de ce Silverfall qui traîne chez moi depuis un certain temps. Après tout, je suis toujours à la recherche de nouveaux gameplay ainsi que de nouvelles expériences et histoires à raconter, plus tard, au coin du feu, à mes futurs petits enfants. Alors, tout le monde se le demande, qu'est-ce que ce jeu peut bien avoir dans le ventre ? Silverfall est tombée... Ha-ha !Après une rapide création de personnage, le jeu commence, une fois n'est pas coutume, par la destruction de votre ville... alors que vous êtes encore dedans ! Oui car le coup de la ville natale détruite c'est du déjà vu. Par contre, être dedans pendant le massacre est plutôt rare. Cela ne va pas rendre le jeu particulièrement intéressant mais c'est un bon point. Au début donc vous ne contrôlerez pas votre personnage, vous serez aux commandes de Kernion, le grand archimage de Silverfall, votre mentor et le père de votre meilleur ami(e). Votre seul but : sauver la ville et plonger les créatures qui osent vous attaquer dans un bain de sang.
Vous vous en doutez, cela ne se passera pas aussi bien que prévu. Très vite vous reprendrez votre personnage en main. A vous de partir à l'aventure depuis votre camp de réfugié pour, au choix : vous venger, retrouver votre mentor, sauver l'univers ou simplement passer un bon petit moment avec un Hack & Slash sympa. On se rendra compte au cours du jeu que l'histoire n'est pas très originale ni particulièrement bien développée. Elle a quand même le mérite d'être présente mais j'aurais aimé en savoir plus sur cet univers qui semble, pourtant, bien réfléchi. De plus, le jeu manque cruellement de doublages. Il y en a, mais trop peu pour être honnête. Homme ou femme ?A la création de votre personnage, vous pourrez choisir parmi 4 races : Humain, Elfe, Troll ou Gobelin, mais aussi entre homme et femme (Miam une femme troll !). Le choix du sexe n'a pas d'influence sur le jeu mais celui de la race va 'grandement' influencer les compétences de votre personnage (ironie inside...).
En effet, sur tous les impacts qu'auraient pu avoir les différences de race, Silverfall en propose un des moindres : quelques compétences dites "de race" varient (suivant la race donc). Ces compétences sont malheureusement très peu nombreuses (5 compétences différentes par race). Et surtout, je ne comprends pas pourquoi un gobelin commence avec les mêmes statistiques qu'un troll (10 en force pour tous...). Enfin, pourquoi pas, au moins on ne choisira pas la race pour les stats de base... Boule de feu ou bout de métal ?Dans Silverfall, vous aurez à faire des choix. Le plus important étant votre alignement. En effet vous serez amenés à pencher pour la nature ou la technologie. Ce choix se fera à travers vos quêtes annexes et influencera votre équipement d'une part et certaines de vos compétences d'autre part. Du fait de la frontière entre la nature et la technologie vous ne pourrez pas effectuer toutes les quêtes annexes que propose le jeu. Ceci déroutera les fervents défenseurs du 100% dans un jeu.
Les compétences se partagent en trois catégories principales : Combat, Magie et Autre. Chacune ayant 3 sous-catégories : (Mêlée, Tir, Technique), (Élémentaire, Lumière, Ombre), (Race, Nature, Technologie). Le niveau maximum pour chaque compétence est de 10. Sachant que vous gagnez 4 points de compétence par niveau, vous pourrez relativement rapidement maximiser vos compétences favorites. Mais, car il y a un mais, sachez que vous serez quand même limité par le niveau de votre personnage et par l'acquisition des compétences précédentes (le principe de l'arbre de compétences est présent, ici, dans toute sa splendeur). Votre niveau en Nature ou Technologie vous donnera accès aux compétences correspondantes. Ce niveau est représenté par une balance, si vous êtes à 15% en Nature, cela implique nécessairement que vous êtes à 0% en Technologie (pas de négatif). Le juste milieu étant 0% / 0%. Bouclier ou pas ?Soyons un peu plus matérialistes, parlons matériel. Dans Silverfall, vous pourrez vous équiper conséquemment : chapeau, boucles d'oreilles, collier, gants, bague, sac à dos, bottes et robe/armure. Vous trouverez de quoi faire chez les marchands (un par ville), en récompense de quêtes et surtout sur les ennemis que vous massacrerez avec plaisir. Les objets ont un niveau et une rareté. Un objet banal de niveau 50 sera nécessairement plus puissant qu'un objet très rare de niveau 2. Leur rareté se voit dans la couleur de la description de l'objet (classique dans les Hack & Slash) : blanc, jaune, vert, bleu, or.
Bien sûr, il restera à vous trouver des armes. Dans l'inventaire vous pourrez vous mettre une arme par main et une arme à distance (arc ou arbalète). A vous de voir si vous souhaitez vous battre avec une épée dans chaque main ou bien avec une épée et un bouclier. Les armes à distance sont nécessairement à 2 mains. On regrettera rapidement le manque de puissance des objets dans Silverfall. En effet, on a rarement des bonus vraiment forts, même avec des armes de couleur or (les bonus sont intéressants mais rien qui ne m'ait fait frémir). Vos compétences vous suffiront bien souvent à atteindre vos objectifs. On en vient rapidement à s'habiller plutôt pour le style, en effet chaque changement de vêtement se répercute sur votre personnage immédiatement. Mais restons honnêtes, tout bonus, aussi faible soit-il est bon à prendre. Surtout dans un Hack & Slash. Mais voila, vous ne parcourrez pas trop les paysages à la recherche de l'équipement ultime dans ce jeu (car ce ne sera pas la peine en fait). Tu veux être mon ami ?Hormis la quête principale et les quêtes secondaires, vous aurez des quêtes dédiées aux divers compagnons possibles. A vous de voir si vous souhaitez les accomplir. Mais une fois une quête de compagnon réussie, vous pourrez vous adjoindre gratuitement les services de votre nouvel esclave... Vous pourrez avoir jusqu'à 2 compagnons en même temps. Dans ma partie j'ai conservé les deux premiers que j'ai rencontré mais il n'est pas interdit de les congédier pour en enrôler de nouveaux. Ils sont toujours récupérables par la suite. Chaque compagnon aura son domaine de compétences propres. Ils représentent en effet des personnages de Silverfall pré-construits avec une progression définie à l'avance par le jeu. Bref, vous n'aurez à gérer que leur équipement et leur directives d'action immédiate. Par exemple, vous pourrez demander à un soigneur de ne faire que du soin ou bien d'attaquer les ennemis à proximité ou encore de se jeter systématiquement dans la mêlée avec les quelques sorts d'attaque qu'il aura à sa portée. Sachez quand même que l'IA qui les gère est assez mauvaise et que, pour les faire réagir, il vous faudra bien souvent plonger d'abord dans la mêlée (lire : vous faire attaquer par l'ennemi). Ceci m'a assez souvent ennuyé vu que je me suis construit une magicienne pure qui n'a rien en point de vie... Cependant, pour compenser le manque d'intellect de vos compagnons, les ennemis sont affublés d'une I.A. rivalisant de stupidité. Ceci vous assurant systématiquement le premier coup.
Vous pourrez aussi échanger quelques mots avec vos compagnons au fur et à mesure de l'histoire. Ainsi vous accèderez à quelques quêtes annexes pour renforcer vos liens avec eux. Bien sûr, tout dépendra de vos réponses, si vous les traitez en esclaves et bien... Sachez aussi que vos interactions avec vos compagnons seront influencées par votre sexe. Mais cet aspect du jeu peut être totalement ignoré sans aucunes conséquences. Voila, on est équipé, on a des copains pour nous aider et on a bien fourbi nos compétences. A l'attaque !!!La prise en main n'est pas particulièrement perturbante dans ce jeu. Pour peu que vous ayez déjà joué à un Hack & Slash, vous saurez comment faire pour poutrer vos adversaires. Clic gauche pour l'attaque de base et clic droit pour l'attaque secondaire.
Les potions de vie se boivent avec la touche 9 et les potions de mana avec la touche 0 (utilisez le pavé numérique). Les touches 1, 2 et 3 servent à switcher entre les trois attaques de base : mêlée, tir et projectile magique. Voilà, vous avez donc 5 touches du pavé numérique réservées... Ce qui n'en laisse que 5 autres de disponibles pour les affecter à vos compétences. C'est très peu et très frustrant mais on doit faire avec. En utilisant le pavé directionnel vous pourrez à loisir faire mumuse avec la caméra : rotation et zoom. Ce qui est reproductible avec la souris (molette pour les zooms et approcher votre curseur du bord de l'écran pour les rotations). Le coup des rotations d'écran avec la souris est assez perturbant, surtout quand on essaie de diriger notre personnage efficacement. En fait, on désactive les rotations à la souris vite fait dans les options. Mais il est déjà trop tard. On est perdu. En effet, on se rend alors compte que la mini-map ne s'oriente pas en fonction de votre personnage. Elle reste fixe. Seule une flèche indique dans quelle direction on regarde. Hmm, bien tenté mais raté, j'aurais préféré qu'elle nous suive. Zoom arrière !La map générale n'est pas mal non plus dans son genre. Elle est bien pratique car elle permet de se téléporter facilement entre les donjons et les points remarquables (comme les villes) du monde. Malheureusement, elle est assez ratée en terme de programmation, elle nous renvoie assez souvent au campement des réfugiés, le point de départ (je suppose que le jeu se perd lui même et préfère cette solution plutôt que le plantage). Mais le plus énervant avec cette map générale, c'est bien qu'elle représente toujours la carte du monde. En plein donjon, il ne vous sert à rien de l'ouvrir, pas de carte du donjon !
Cette map reste pourtant bien pratique tout au long de l'aventure. Le parcours est effectivement fléché au possible. Sur votre mini-map, vous verrez toujours une flèche jaune indiquant le prochain point à atteindre pour faire avancer la quête principale. Et une flèche verte vous indiquant la même chose mais pour la quête secondaire ou de compagnon que vous aurez au préalable sélectionnée dans le menu des quêtes. Sur la map générale, vous trouverez une croix à l'emplacement indiqué par la flèche de la mini-map. Très pratique pour ne pas trop se perdre quand même. Mais aussi très utile pour tricher un brin. Quand il s'agit d'entrer dans un donjon, il suffit de s'en approcher assez pour que son point d'entrée apparaisse sur la carte principale. Ensuite on l'ouvre et on clique dessus et "magie" on est dans le donjon. Agréable, surtout si le donjon en question est de l'autre côté d'une montagne qui devrait théoriquement être contournée... Mais ça ne se présente pas trop mal...Effectivement, ce jeu est beau (en tout cas selon mes critères), fluide et ne souffre pas de ralentissement (en fait si mais très peu et cela ne m'a jamais gêné). Cependant, il souffre d'une qualité graphique inégale au long du jeu. Certains décors sont assez pauvres alors que d'autre resplendissent de détails. On peut donc quand même saluer la technique en Cel-Shading qui même si elle n'est pas parfaite est assez bien maîtrisée. De même le chara-design est assez plaisant. Musicalement parlant point d'œuvre d'art ici mais simplement une très bonne ambiance. Les musiques sont très agréables et toujours bien adaptées à l'action en cours.
Les phases de combat ne sont pas trop brouillonnes, et on arrive facilement à ses fins (pour peu que l'on arrive à maîtriser les rotations de la vue). Les ennemis subissent en fait un leveling parallèle à celui de votre héros. Bien sûr, les ennemis ont quand même un niveau maximum par zone. Mais cela permet de continuer à gagner des niveaux sans trop chercher à faire du leveling (les gains d'expérience grimpent en même temps que le nombre de points d'expérience nécessaire pour gagner un niveau). Pourtant, tout ceci est un peu mou. Les combats manquent de pêche et vous ne vous sentirez jamais extrêmement puissant. La présence de vos compagnons vous sauvera à bien des reprises. De plus, ce jeu souffre de quelques bugs (notamment avec la map générale) mais, heureusement pour lui, ces bugs ont plutôt tendance à amuser qu'à véritablement gêner. Le jeu ne plante pas, c'est déjà ça. Il est aussi assez court mais vous permettra quand même de reprendre votre partie dans une sorte de "new game +" pour peu que vous en ayez envie. Et surtout, vous serez obligé de tout recommencer avec un nouveau personnage si vous souhaitez explorer les compétences de l'alignement contraire à votre premier personnage. Voici un petit Hack & Slash qui, bien que sympathique n'arrive pas vraiment à tenir la comparaison face à un Titan Quest ou à un Diablo 2. Très agréable à jouer en solo, je n'ai pas fait l'expérience du jeu en multi-joueurs mais c'est bien souvent encore meilleur. Bref, un jeu à avoir absolument si vous êtes fan des Hack & Slash, il vous permettra de passer un peu le temps en attendant Diablo 3.
|