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The Elder Scrolls III: Morrowind

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The Elder Scrolls III: Morrowind
Je comptais attendre d'avoir fini Morrowind pour vous en faire la critique, mais ce jeu est tellement long et riche que je ne sais même pas si je verrai un jour cette fin tant attendue (d'autant plus qu'avec l'extension, Tribunal, je risque d'endurer de nombreuses autres nuits blanches). Bon, bref, une fois n'est pas coutume, voici la review d'un RPG que je n'ai pas terminé.

La saga des Elder Scrolls compte aujourd'hui trois épisodes : Arena, Daggerfall, et Morrowind. Ces trois opus sont tous basés sur le même concept : permettre au joueur de mener une vie parallèle dans un monde onirique à souhait. Cependant, avec l'évolution des technologies de plus en plus de moyens sont mis à la disposition de Bethesda Softworks, le développeur, et ainsi de nouvelles possibilités deviennent coup sur coup réalisables. On peut affirmer que Morrowind constitue dans la série un pas encore plus grand que ne l'était le passage d'Arena à Daggerfall. Cela s'explique notamment par les années qui se sont écoulées depuis. Arena est sorti en 1993, puis Daggerfall l'a suivi en 1996. Or Morrowind n'est arrivé qu'en 2002, bénéficiant ainsi de près de 6 ans de développement.

Morrowind vous immerge dans un univers incroyablement travaillé. L'aventure a pour théâtre l'île de Vvardenfell, sur laquelle cohabitent une multitude de races, de coutumes, de clans, de religions,... Vous arrivez par bateau à Seyda Neen, paisible village portuaire du sud de l'île. Vous savez bien peu de choses, on vous a dit que vous étiez libéré sur ordre de l'empereur, et que vous alliez vous rendre sur l'île de Vvardenfell, mais rien de plus. Et pour cause, c'est tout à fait normal que vous ne sachiez rien de l'histoire puisque c'est vous qui allez l'écrire... Mais nous n'en sommes pas là pour le moment. Vous débarquez donc sur le quai branlant, sur lequel un légionnaire vous attend et vous mène au bureau de l'envoyé local de l'empereur. Chemin faisant, vous aurez l'occasion de choisir votre race et votre apparence. Une fois arrivé dans l'office du représentant impérial, ce dernier vous informe brièvement de votre situation, puis arrive le moment d'un choix crucial : celui de votre classe. Trois possibilités s'offrent à vous : vous pouvez choisir l'une des 21 classes proposées, ou bien choisir de créer votre propre classe (option à réserver cependant aux joueurs les plus aguerris au gameplay des Elder Scrolls), ou enfin, ce qui est le plus intéressant, répondre à une série de questions afin de déterminer votre personnalité et ainsi votre classe. Je recommande vivement ce dernier choix (mais si vous tombez sur Chasseur de sorcières, Assassin, ou Lame noire, je vous conseille de prendre rendez-vous avec un psy le plus tôt possible). Enfin, le dernier détail à régler reste votre signe astrologique, à choisir avec soin puisqu'il vous octroiera des capacités spéciales.

Vous voilà alors fin prêt à partir à l'aventure, ou plutôt à la découverte de cette île mystérieuse. Vous savez un peu plus de choses maintenant que vous vous êtes entretenus avec l'envoyé de l'empereur : vous avez en effet pour première mission d'apporter un paquet au dénommé Caïus Cosades, qui vit à Balmora, une ville situé dans les terres, au nord-ouest de Seyda Neen. L'adage bien connu dit que "la ligne droite est le chemin le plus court entre deux points". Malgré tout, c'est loin d'être la plus amusante. Vous n'êtes jamais placés sur des rails dans Morrowind : vous pouvez agir à votre guise sur l'île, et choisir ce que vous allez devenir. Se cantonner à la seule quête principale serait une erreur. Pour ma part, je suis presque arrivé à la tête de la guilde des mages de Balmora avant d'aller parler à Caïus Cosades. J'ai également rempli un grand nombre de petites quêtes amusantes et souvent gratifiantes. L'impression de vie qui se dégage de Morrowind n'a d'égale que la sensation de liberté qui vous envahit. Vous pouvez TOUT faire, et TOUT ce que vous faites a des conséquences sur le monde alentour. Ainsi, votre réputation vous accompagnera tout du long de votre vie virtuelle, attirant des chasseurs de prime de plus en plus puissants si vous commettez des actes qui font augmenter la prime promise pour votre capture ou votre mort. Cependant, si vous avez commis un acte répréhensible et que vous éprouvez du remords, vous pouvez aller vous dénoncer à un agent, qui fixera une peine (une amende ou, si vous ne pouvez pas la payer, des travaux forcés, qui affaibliront les caractéristiques de votre personnage). Vous pouvez aussi vous attirer les faveurs de commerçants si vous remplissez des quêtes pour eux ou des membres de leur faction. C'est bien simple : tous vos choix ont un impact dans le jeu, que ce soit dans les interactions avec les PNJ (personnages non joueurs) ou même vos caractéristiques (exemple : sautez d'un muret, et vous gagnerez des points d'expérience en matière d'acrobatie).

Graphiquement, il faut avoir un PC très bien équipé (ou une Xbox) pour pouvoir profiter de tout ce qu'a à offrir Morrowind. Les environnements, même s'ils souffrent quelque peu de clipping, sont très esthétiques et recherchés. Leur variété n'a d'égale que le sens du détail dont ils ont fait l'objet (vous pouvez sans problème cueillir des fleurs, ramasser des champignons,...). L'eau bénéficie également d'un rendu superbe (utilisant une technique dont je vous passerai le nom barbare, qui m'échappe), mais c'est surtout le ciel qui bénéficie d'un rendu exceptionnel : vous pourrez vous guider sans problème à l'aide des étoiles, en n'omettant pas d'admirer le passage des nuages ou les couleurs resplendissantes de l'aube et du crépuscule, dont on ne se lasse jamais. Les personnages, quant à eux, sont assez anguleux et mal animés, mais cela reste malgré tout fort acceptable, d'autant plus que les possibilités de customisation de leur apparence sont quasi-infinies.

Le soin du détail dans Morrowind confine à la folie. Vous voulez acheter quelque chose chez un marchand ? Hé bien visitez sa boutique, TOUS les objets qu'il vend sont exposés, ou entassés dans des caisses. Vous venez de tuer un crabe ? Hé bien récupérez sa viande et vendez-la à un aubergiste. Le jeu fourmille d'exemples de ce genre, qui créent un sentiment de vie presque trop présent.
The Elder Scrolls III: Morrowind
The Elder Scrolls III: Morrowind

Les musiques sont en revanches exemptes de tout reproche. Jamais on ne cessera de louer le talent incomparable de Jeremy Soule, auteur notamment des compositions d'Icewind Dale (pour lesquelles il a obtenu deux prix), Secret of Evermore, la série des Total Annihilation, Giants Citizen Kabuto, Azurik (hé oui !), Baldur's Gate Dark Alliance, Impossible Creatures, Dungeon Siege, Neverwinter Nights, etc... (Cette liste est longue, mais elle n'est pas exhaustive : pour en savoir plus sur ce compositeur d'exception, je vous invite à visiter son site internet). Toujours est-il que ces compositions sont magnifiques, et l'Opening Theme à lui tout seul pourrait arracher une larme à la plus insensible des statues de marbre.

Les voix elles aussi sont très réussies, que ce soit en version originale ou en français (il m'a été donné d'essayer les deux). Bien qu'on retrouve assez souvent les mêmes voix, la variété demeure appréciable, et surtout, la qualité est toujours au rendez-vous. Les bruitages, quant à eux, savent rester discrets sans être pour autant absents, et proposent une très bonne qualité globale.

Parler de l'histoire de Morrowind est assez inutile, tout simplement parce-que c'est le joueur qui la crée par ses actes et ses paroles. (Soit dit en passant, l'interface de dialogue n'est pas très pratique). Bien entendu, il existe une quête principale, et celle-ci est bien scénarisée, mais se fait très rapidement éclipser par la masse des histoires annexes, par les interactions fabuleuses qui captivent le joueur, par les paysages merveilleux à contempler...

Au niveau de la jouabilité, le bilan est un peu plus terne. Les déplacements sont tout à fait aisés et ne posent aucun problème, mais il en est tout autrement en combat. L'appréciation des distances est très difficile, et on ne compte plus les coups d'épée qui se perdent dans le vide ou les boules de feu qui partent vers le ciel. C'est relativement crispant au début, puis petit à petit le joueur s'habitue, notamment en adoptant une attitude plus prudente en combat.
The Elder Scrolls III: Morrowind
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Le système de gain d'expérience est très complexe. Une série de paramètres est affichée, et chacun d'entre eux augmente lorsqu'une capacité associée est utilisée. Pour gagner un niveau, seuls comptent les points d'expérience gagnés dans les caractéristiques de base définies par la classe. Ça a l'air un peu compliqué comme je l'explique mais sachez que dans la pratique c'est encore plus complexe, alors ne vous plaignez pas. En fait, ce qui se passe le plus souvent est qu'on ne se souci pas vraiment de la montée en niveau du personnage, sauf quand elle est imminente. De plus certaines classes montent plus vite en niveau que d'autres mais gagnent moins de choses à chaque passage.

Le système de jeu est en revanche plus simple. Trois jauges indiquent l'état du héros : les points de vie, les points de magie (ou Magicka), et les points de fatigue. Les deux premiers ne peuvent être récupérés qu'en dormant ou avec certains objets, sorts, et talents. La troisième jauge, quant à elle, baisse quand le joueur court, saute, ou frappe, et remonte quand celui-ci reste immobile ou marche. Elle détermine tout simplement l'essoufflement du personnage. Si cette jauge tombe à zéro, ce n'est pas trop grave, sauf en combat, où une fatigue importante handicapera le joueur, qui sera moins lucide et ainsi prendra davantage de dégâts alors qu'il manquera plus souvent sa cible. Pensez donc à régulièrement marcher au lieu de courir, histoire de récupérer un peu...
The Elder Scrolls III: Morrowind
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Un autre concept intéressant est celui des maladies. Le personnage, comme tout être vivant, peut tomber malade. Cela va du simple rhume à la peste, en passant par toute une gamme d'infections. Pour résumer ce point, sachez qu'il existe trois types de maladie : les maladies communes (rhume, grippe...), les maladies dues au Fléau, et la Peste. La première catégorie n'est pas trop grave : la maladie disparaît d'elle-même au bout de quelques jours. Cependant, il est conseillé de se soigner (en allant au sanctuaire, en buvant une potion, en utilisant un talent, ou en jetant un sort) faute de quoi les gens refuseront de vous parler, par peur d'être contaminés. La deuxième catégorie est déjà plus embêtante, puisqu'elle affecte vos caractéristiques et se révèle beaucoup plus dure à soigner. Dans ce cas, seuls les sorts ou potion d'un niveau élevé pourront vous rendre la santé. La troisième catégorie, quant à elle, vous oblige tout simplement à recommencer une partie : la peste est mortelle et incurable. Il existe aussi des maladies très rares, elles aussi incurables, mais aux effets intéressant : il s'agit du vampirisme et de la lycanthropie (pour les ignorants, il s'agit des maladies qui transforment ceux qui en sont victimes respectivement en vampire et en loup-garou). Mais les cas demeurent TRÈS rares, et peu de cas sont recensés parmi toute la communauté de joueurs. Notez enfin que certaines races ont une résistance naturelle aux maladies, qui s'applique uniquement à celles de la première catégorie (maladies communes).
The Elder Scrolls III: Morrowind
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Si Morrowind est une expérience riche, elle s'avère également interminable. Les plus rapides arrivent allègrement à 100 heures de jeu. Les autres, qui profitent de l'immersion, peuvent facilement prendre jusqu'à 500 ou 600 heures pour finir le jeu. Notez que l'extension, Tribunal, proposera environ 60 heures de jeu supplémentaires, mais une difficulté énorme, et que sa version française est prévue pour janvier ou février 2003. Je vous en ferai bien entendu la review en temps utile.

Finir Morrowind à 100 % est tout simplement impossible (et finalement inutile : vous êtes des humains, pas des dieux). De plus, la présence d'évènements aléatoires enrichit grandement l'expérience procurée, en l'individualisant davantage. Je ne pense pas que le joueur souhaitera entamer une deuxième partie après avoir fini la première, mais déjà, auparavant, il lui faudra finir cette première partie, ce qui n'est pas une mince affaire. Le jeu n'a pas pris 6 ans de développement pour rien...
The Elder Scrolls III: Morrowind
The Elder Scrolls III: Morrowind

Notez enfin que Morrowind est livré avec le logiciel TES Construction Set (TES pour The Elder Scrolls), permettant aux joueurs de créer leurs propres cartes, comme si celle du jeu ne suffisait pas... Ainsi, même quand vous aurez fini Morrowind et Tribunal, il vous restera encore les aventures conçues par les fans de l'univers de la saga.

Je terminerai cette review en vous parlant de l'édition collector. Beaucoup plus élégante dans son écrin noir que la version normale, la boîte est aussi plus épaisse. A l'intérieur, vous trouverez le jeu (hé oui ! surprise !) dans un digipak, le manuel (exactement le même que la version régulière, une figurine en étain d'un Ordonnateur (qui vous rappellera bien des mauvais souvenirs si vous en avez croisé un pendant le jeu), une carte (plus utile qu'on ne le pense) et enfin, l'Art Book (la seule bonne raison de prendre cette édition plutôt que l'édition normale). Cet Art Book, bien qu'un peu petit, est en effet tout bonnement sublime, et nous montre en partie la masse de travail considérable qui a été fournie sur ce jeu. Soit dit en passant, la couverture de cet Art Book est une pure merveille, au sens véritable du terme.
The Elder Scrolls III: Morrowind
The Elder Scrolls III: Morrowind
Pour conclure, je dirai que Morrowind n'est pas vraiment un jeu. C'est une immersion, comme peu d'œuvres similaires le proposent. Je ne m'étais pas senti autant happé par un monde virtuel depuis Panzer Dragoon Saga, c'est dire... Le maître mot ici est liberté, et jamais cet idéal n'est trahi en quoi que ce soit. Votre alter ego sur Vvardenfell est tout aussi libre que vous dans la réalité. C'est ce que l'on appelle abolir les frontières entre virtuel et réel, entre rêve et réalité...

18/12/2002
  • L'univers, tout simplement trop riche et travaillé pour être décrit
  • La liberté
  • Immersif...
  • Les décors (particulièrement l'eau, le ciel, et les intérieurs)
  • Le soin du détail, tout simplement hallucinant
  • La durée de vie titanesque
  • La richesse des systèmes de jeu
  • Les musiques sublimes
  • La version française excellente
  • La customisation poussée à fond
  • Les RPG de type PC ne plaisent pas à tout le monde
  • La jouabilité pose problème dans les phases de combat
  • Les personnages auraient pu bénéficier d'un meilleur traitement
  • Sur PC, grosse config' requise
  • Grosse dépendance à l'égard de ce jeu (quand on entre dans Morrowind, on n'en ressort pas facilement)
8

TECHNIQUE 5/5
BANDE SON 4/5
SCENARIO 4.5/5
DUREE DE VIE 5/5
GAMEPLAY 3.5/5
The Elder Scrolls III: Morrowind > Commentaires :

The Elder Scrolls III: Morrowind

8
7.5

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22 commentaires
Takhnor

le 07/12/2012
Edité le 14/12/2012
5
Ayant découvert Morrowind à un moment où je tentais de me "sevrer" de MMO, j'avoue être agréablement surpris par ce jeu, car y ayant trouvé une certaine sérénité (pas de course à l'xp, vu que c'est du offline). Puis après avoir comparé à d'autres RPG du même type, de la même époque et plus anciens et puis tardifs, je suis revenu sur mon avis d'une manière, j'espère, plus objective.
Il existe plusieurs manières d'obtenir une immersion pour le joueur dans un RPG: soit par les dialogues, la qualité d'écriture, la nécessité de choix cruciaux, le caractère épique de certaines intrigues; soit par un monde vaste, avec un certain design et une musique adéquate. Bethesda a visiblement voulu opter pour le second modèle en voulant tout faire en "plus grand", pour contrer des jeux aussi diamétralement opposés que Neverwinter Nights à l'époque.
On a donc, en conséquence, accès à une immense île, avec une technique graphique impressionnante pour l'époque, beaucoup de donjons, beaucoup de PNJ, beaucoup de dialogues, de possibilités de création de personnages.
Mais on a également une immensité de bugs à la sortie (heureusement corrigés depuis), un vide affolant sur cette même île où on passe des heures pour aller d'un point à un autre, des donjons quasiment copie conforme pour la plupart, des villes certes différentes mais plus désertes que certains villages, des dialogues totalement creux et des quêtes finalement insipides, seuls les livres semblent travaillés.
Il faut noter le background initial inhérent à tous les Elders Scrolls (là au moins on est sur que même si on spoil, ce n'est pas grave): on joue, encore et toujours, un condamné (dont on ne sait rien) à qui le pouvoir en place propose la rédemption. Dans Arena, c'était sympathique. Dans Daggerfall c'était redondant. Dans Morrowind, ... (vous aurez deviné pour Oblivion et Skyrim)
Niveau son, les bruitages sont corrects, mais quasiment pas de doublage sonore. De plus, Bethesda a certes pu embaucher l'illustre Jeremy Soule, mais ses compositions semblent bien moins inspirées que dans les précédents jeux auxquels il a participé: mais où est passé le côté épique ou pesant? On croirait entendre une B.O. d'un nanar copié collé de Big Commercial Fantasy...
La création de personnages semble être un subterfuge pour faire croire au joueur qu'il existe des millions de possibilités dans le jeu, tant il y a de peuples différents, de classes différentes (à noter qu'on peut même créer sa propre classe). Certes l'introduction est roleplay, mais finalement on passe 1h à choisir le design de son personnage, tout ça pour jouer la plupart du temps à la première personne, ce qui ne sert finalement à rien... Certes on peut jouer à la 3ème personne, mais on constate vite que quelle que soit la classe de départ choisie, en fonction des résistances des monstres par exemple, on se retrouve avec quasiment toujours la même armure, craftée par ses soins.
De plus, quel que soit le peuple choisi, le joueur ne peut pas changer grand chose dans l'intrigue globale, même si la présence de factions était censée pimenter le tout, les changements étaient minimes, on cherchera surtout à être le chef de chaque guilde.
Niveau durée de vie, la quête principale est ridiculement faible (20h) surtout compte-tenu des trajets à pied. Le reste tiendra plus à du "je-veux-être-calife-à-la-place-du-calife" pour toutes les guildes et factions, et l'exploration à la curiosité et à jouer à un Dungeon Crawler répétitif, qu'à réellement chercher un souffle épique.
Albanbli

le 29/04/2012
9
Un jeu qui, malgré une sortie qui commence à dater, reste vraiment gigantesque. Très immersif, très intéressant, très complet. L'histoire n'est pas sans reste également. Une vraie mine d'or, même à l'heure actuelle.
Gwimdor

le 08/02/2011
Edité le 03/03/2011
9
Puissant, gigantesque, immersif, poignant, les adjectifs ne manquent pas pour qualifier l'expérience qu'offre Morrowind. D'une qualité d'écriture bluffante et bénéficiant de la présence du virtuose Jérémy Soule qui nous offre quelques compositions sublimes, le jeu a maintenu mon intérêt durant plus de 200 heures et je suis loin d'en avoir fait un tour complet. Adepte de W-RPG, si vous devez essayer un seul épisode de la saga Elder Scrolls et si vous avez beaucoup de temps libre pour plonger dans cette impressionnante aventure, c'est celui là qu'il vous faut.



le 18/09/2010
Edité le 18/09/2010
9
Un jeu énorme !!

L'histoire est sympathique et le nb de quêtes est juste ahurissant !
Le monde a disposition est gigantesque ! On prend plaisir à le parcourir et les villes ne se ressemblent pas trop.

Graphiquement, par défaut, il est plutôt moche. Il faut à tout prix y adjoindre des mods ! (apparence, textures etc...) Et là, c'est tout de suite plus joli, ça devient même très joli.
On peut alors vadrouiller et observer le temps qui passe. (le ciel est magnifique !)

Les villes sont grandes, et si on pourrait croire que les personnages ont une vie, ce n'est pas vraiment le cas au final. Ils sont plutôt creux. C'est bien dommage.
Le gameplay est pas tout à fait au point non plus par défaut. Ce qui rend les combat mous et frustrants. (des mods rectifient ça)

Les musiques et le doublages sont de grandes qualités.

En bref, un monde énorme, un jeu fantastique, un univers à découvrir, avant d'y passer des heures.
(d'ailleurs ma petite sœur doit y avoir passé plus de temps que moi sur ce jeu !! ^^)

Si la note n'est pas de 5, c'est tout simplement à cause des bugs restants (cavernes inondées) et de l'aspect graphiques assez moche sans ajouts de mods. (quand on voit ce que des amateurs peuvent sortir, on dit qu'ils auraient pu faire un effort)
fogia
le 06/03/2010
6
Ce jeu aura eu deux effets très différent sur moi, dans un premier temps un addiction très forte, un vrai plaisir de m'immerger dans le monde de Vvardenfell, puis quelques dizaines d'heures plus tard un sentiment de vide et de lassitude qui m'ont définitivement écarté de Morrowind (je l'ai tout de meme fini une fois). J'ai donc été enchanté dans un premier temps, les paysages sont vraiment magnifiques, on y prend un réel plaisir à les explorer, il y a des quêtes dans tous les sens et l'atmosphère du jeu est enivrante. Mais pour moi la magie s'est peu à peu rompue car finalement c'est le sentiment de vide qui gagne, les pnj sont d'une platitude déprimante, les villes n'ont aucune animation, on a l'impression de se balader dans un monde d'automate. Il y a bien un essai de socialisation du pj avec les différentes guildes mais à aucun moment une quelconque émotion ou attachement à un personnage ne se fait sentir, en fait il n'existe aucun personnage disposant d'un quelconque charisme dans tout le jeu. Voilà ce qui m'a fait décrocher, cette sensation de solitude totale où l'on a l'impression d'interagir avec des pantins et d'être la seule personne au monde qui soit dotée de conscience.
benjimaru

le 22/10/2009
Edité le 22/10/2009
8
Jeux tout simplement gigantesque, par moment je me suis retrouvé a m'ennuyer un peu par ce que je ne savais pas quoi faire tant les possibilités sont nombreuses.

Ajoutons a cela de nombreux fan mod qui rajoutent encore de la durée de vie, des graphisme affinés ou diverses facilités ou aux contraire une refonte de gameplay pour rendre le jeu encore plus réaliste.

En bref les possibilités sont quasi infinies, ça tombe bien le jeu est tres agreable malgre des fois quelques retour inexpliqué sur windows.
Volke13

le 29/09/2009
Edité le 08/02/2011
10
Toujours aussi immersif plus de 8 ans après sa sortie. Morrowind se démarque pas son univers exotique et étrange, et son design qui s'éloigne des standard de la fantasy. Outre son Gameplay ultra complet, le jeu se dote d'une écriture admirable, qui traite magnifiquement les différents conflits d'intérêt qui persistent en Vvardenfel. On peut très facilement critiquer le jeu lorsque l'on a pas réussi à s'y plonger : Buggé jusqu'à la moelle, combats sans saveur et orientés bourrinage de souris, plein de pnj génériques etc... et on aurait absolument raison car c'est seulement si l'on arrive à occulter ces points négatifs que pourront ressortir toutes les richesses de ce jeu magnifique.
Joe Dalton

le 01/06/2009
9
J'ai beaucoup aimé la grandeur de la carte et la beauté des graphismes, ainsi que la liberté offerte par ce jeu, on peut aller ou on veut des le début.J'aime bien la possibilité de passer petit à petit d'un personnage feblard et anonyme à un personnade surpuissant, suréquipé, maitre de toutes les guildes, reconnu de tous etc. Le seul reproche que j'ai à faire c'est le manque de variété des donjeon, il y en a de 5 ou 6 sortes et tout ceux d'une meme sorte sont presque identiques.
Amôn

le 18/05/2009
9
+Un monde énorme et rempli de mystères.
+les différentes guildes & factions.
+Liberté
+Les mods
+Long, très long...

-Peut être même trop long
-des combats ennuyeux
-moche (mais c'est un point qui peut-être amélioré facilement)
-Personnages inintéressants
-PNJ débiles
-Le Pèlerinage du Silence
loka

le 12/01/2009
9
Très bon, j'ai passé beaucoup de temps sur ce jeu sans m'ennuyer.
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